
La parution de cet ouvrage, qui a provoqué un remaniement ministériel au Sénégal, démontre la bonne santé de la démocratie dans ce pays, phénomène rare en Afrique. Le journaliste Abdou Latif Coulibaly explique le hiatus entre les attentes de la population et les promesses non tenues de l’alternance historique de mars 2000. La centralisation excessive du pouvoir entre les mains du président Abdoulaye Wade (« monarque républicain »), de son parti et de ses proches sert de fil conducteur au livre. Cette radioscopie sans complaisance dénonce : amateurisme, erreurs dans la formulation précipitée de priorités économiques, bradage des entreprises publiques à des investisseurs étrangers, libéralisation de la filière arachidière permettant l’escroquerie des paysans par les spéculateurs, grands projets « éléphants blancs ». Tous les secteurs sont étudiés avec un professionnalisme qui fait honneur au journalisme d’investigation. L’auteur dénonce aussi les tentatives de mainmise sur les médias ou la justice et fustige la corruption qui règne dans les marchés publics.
Depuis toujours, Élise Boghossian sait qu’elle va consacrer sa vie aux autres. Formée en neurosciences, elle étudie l’acupuncture et le traitement de la douleur en Chine et au Vietnam. De retour à Paris, elle monte son cabinet d’acupuncture, mais toujours avec l’envie de donner un sens plus profond à sa vie. En 2002, elle crée une association de médecine chinoise : un tournant décisif qui l’amènera à s’investir sur le terrain de la souffrance. Cette mère de trois enfants, armée d’une détermination sans faille et de ses aiguilles, décide de se rendre auprès des victimes de guerres civiles et des réfugiés. D’abord en Arménie, sur la terre meurtrie de ses grands-parents, persécutés et réfugiés presque cent ans plus tôt, puis en Jordanie et en Irak. Malgré les premières réticences, elle réussit très vite à convaincre soignants et blessés des bienfaits de son savoir car les résultats sont là : l’acupuncture apaise les douleurs post opératoires, celles des amputés, des grands brûlés et, surtout, celles des enfants. Élise transforme alors son combat solitaire en une mission humanitaire pérenne. Elle forme des équipes sur place et lève des fonds en France pour créer des dispensaires mobiles. Elle constate que la grande majorité des victimes de guerre réfugiées en Irak vivent hors des camps et n’ont pas accès aux soins. Des milliers de familles sont réduites à l’état de mendicité, les femmes et les filles sont vendues comme esclaves sexuelles, les enfants ont vécu dans la terreur de l’enlèvement. Grâce à des médecins, infirmiers, pharmaciens, chauffeurs qu’elle recrute parmi les réfugiés, son camion-dispensaire et son « bus des femmes » partent à la rencontre de ces populations en souffrance.
L’Amérique de Mark Twain
Ce livre est plus qu’une simple biographie. Il recrée un monde bariolé, un fourmillement d’existences qui servent de révélateurs à l’image du plus grand humoriste – et d’un des plus grands écrivains – des Etats-Unis. L’Amérique de Mark Twain, c’est celle de la comète de 1835, celle ou fleurissent des sectes et des religions étranges, où des signes flamboient dans le ciel. A Hannibal, dans le Missouri, grandit Samuel Clemens. L’Amérique de Mark Twain, c’est celle du Mississipi, grand-rue du continent – un univers le long d’un fleuve que sillonnent les bateaux à roues. Sur l’un d’eux, Samuel Clemens est pilote. L’Amérique de Mark Twain c’est celle des chercheurs d’or, des aventuriers de la Frontière, avec leurs plaisanteries “énaurmes”. A Virginia City, dans le Nevada, Samuel Clemens est devenu Mark Twain, journaliste humoriste. Au hasard des silhouettes, le lecteur reconnaîtra bien des traits familiers. Car si dans l’Amérique de Bernard De Voto, on rencontre Mark Twain, on rencontre aussi les créatures auxquelles il a donné la vie, Tom Sawyer, Huckleberry Finn et leurs frères.
La Frondeuse
« Je connais les codes », se persuade l ancienne journaliste depuis qu elle a franchi le perron du palais de l Élysée. Forte de sa culture politique, sûre de son coeur jusque dans ses élans impétueux, Valérie Trierweiler n a pas écouté l avertissement de Carla Bruni qui l avait prévenue lors de la passation de pouvoirs c est un scoop de ce livre des risques du « métier ». La déflagration surgit aussitôt, avec ce fameux tweet qui a suscité la colère de Ségolène Royal et la première tempête médiatique du quinquennat Hollande. Après des années de passion secrète qui l ont obligée à un double jeu, tiraillée entre sa passion pour « François » et sa carte de presse, Valérie Trierweiler n a pas mesuré que tout écart lui était désormais interdit. Ce premier portrait biographique consacré à la First Lady, depuis son enfance modeste jusqu aux rencontres avec les grands de ce monde, prend tout son sens dans l intrication des intrigues amoureuses et politiques au sommet de l État.
Martin et Hannah
Allemagne, 1975 : deux femmes au soir de leur vie se retrouvent au chevet d’un vieil homme, après avoir lutté cinquante ans pour occuper la première place dans son coeur. Tandis que dans la pièce voisine somnole, hanté par ses cauchemars, le plus grand esprit de son siècle, les deux ennemies font un rêve : duel de deux mémoires à fleuet moucheté, temps suspendu des réminiscences et des rêves perdus.
Martin et Hannah : il était profésseur, elle était son élève ; près de vingt ans les séparent, le philosophe génial consumé par son “escapade” nazie et l’intellectuellejuive brûlée par sa lucidité. Mais pendant cinquante ans, leur passion les tient.
Elfride et Martin : l’amante apatride et l’épouse allemande, la trépidante aux semelles de vent et la conjugale enracinée, la chair qui brûle et la terre qui soigne, l’effraction de l’instant et la force de la durée… Leur rivalité est sans fin, et chacune autorise obscurément l’amour pour l’autre.
Martin, Hannah, Elfrida : dans cette vaste partition, chacun a son thème, et chacun détient un peu de la mémoire de l’autre. Mais cette fugue à trois voix est d’abord frappée du sceau de la plus grande tragédie du siècle : parce que Martin et Heidegger, et Hannah, Arendt.
Il fut l’une des figures marquantes du cinéma français de la seconde moitié du vingtième siècle et ses films ont eu du succès avant de devenir des classiques. Mais hormis son cercle de parents et d’amis, que sait-on vraiment de Claude Sautet ? De ce cinéaste exigeant devenu, bien malgré lui, sociologue d’une certaine France. De cet artisan chevronné, méticuleux et pudique, qui sut si bien magnifier les actrices et comprendre ses contemporains mais que le doute habita sans cesse. De ce fan de jazz, ce féru de musique classique, curieux de tout et dont la vie épouse trois Républiques. Ce bon vivant qui détestait les honneurs, même s’il sut apprécier les hommages qu’on tint à lui rendre à la fin de sa carrière. Trop peu de choses encore. Riche de témoignages divers, fertile en anecdotes, en documents peu ou mal connus, passant au crible ses treize films de leur conception à leur dernier montage, cette monographie conçue comme un voyage entend combler une lacune pour mieux faire connaître la vie et l’oeuvre exemplaire de cet homme de qualité.
Les Strauss-Kahn
Une histoire folle, une histoire vraie. Un roman politique et social. Une journaliste adulée par la France entière. Un homme promis aux plus hautes destinées. Un couple à qui tout paraît sourire. Des amis devenus sourds et aveugles. Une cour de conseillers ambitieux. Un réseau de complices aux marges du pouvoir. Une insatiable frénésie de femmes. Une illusion collective, un scandale planétaire. Une histoire folle mais vraie.
Ettore Majorana m’est “tombé dessus” lorsque je commençais mes études de physique. À lui seul, il incarne la contradiction la plus radicale qui fût jamais apportée à tout ce qui est ordinairement considéré comme ordinaire chez les physiciens. Il est une singularité pure, qui a surgi dans l’Italie des années vingt, au moment où la physique venait d’accomplir sa révolution quantique et de découvrir l’atome. Né en 1906, Majorana fut un théoricien fulgurant. Ses travaux sur l’atome et l’interaction nucléaire ont fait date. En 1937, il publia même un article prophétique dans lequel il envisage l’existence de particules d’un genre nouveau, qui pourraient résoudre la grande énigme de la matière noire. Ce jeune homme maigre, aux yeux sombres et incandescents, était considéré comme un génie de la trempe de Galilée. Mais de tels dons ont leur contrepoids : Majorana ne savait pas vivre parmi les hommes, et c’est la pente pessimiste et tourmentée de son âme qui finit par l’emporter. À l’âge de trente et un ans, il décida de disparaître et le fit savoir. Une nuit de mars 1938, il embarqua sur un navire qui effectuait la liaison Naples-Palerme et se volatilisa. »
Marie Curie
Une vie pour la science, une science pour la vie. En ce vendredi d’octobre 1891, la gare grouille de monde. Mania Sklodowski vient seule en France rejoindre sa soeur Bronia. Elle part loin de la Pologne et de la domination russe vers une vie possible. Une vie d’études, le nez plongé dans les livres. À vingt-quatre ans, elle pourrait être comme n’importe quelle jeune fille avide de connaissances parmi les douze mille étudiants de la Sorbonne. Une jeune fille à nouveau perdue dans la foule. Mais cela serait mal connaître Mania. Elle s’appelle maintenant Marie, elle accumule les premiers prix universitaires, elle se marie avec un certain Pierre Curie et, à force de recherches, elle fait la découverte du radium. Toute son existence s’emballe. Les honneurs pleuvent, les journalistes du monde entier souhaitent l’interviewer, la gloire ne lui laisse plus de répit. Marie Curie veut seulement vivre pour son travail. Toujours aller plus loin. Alors que la Première Guerre mondiale éclate, elle décide de mettre en place un système de radiologie mobile. Il lui faut de l’argent, des moyens. Alors Marie Curie découvre le pouvoir de son nom.
Nous existons encore
Le génocide des Tutsis au Rwanda : on croit connaître… Ici, on se rend compte. On vit l’horreur à travers les yeux d’une adolescente de 14 ans dont l’enfance fut heureuse et aisée, avant que ne montent l’oppression, la haine et la terreur. Comment peut-on affronter la vie quand on a assisté au massacre de sa maman, de son petit frère, de ses cousines, de ses amis ? Comment oublier le bruit des os qu’on brise, les camions où l’on jette pèle-mêle les morts et les vivants ? Dignement, sans pathos inutile (les faits suffisent), Annick Kayitesi entraîne le lecteur dans un monde enivré par une folie collective. Mais Annick est de la race des survivants. Après les cent jours de tueries qui ont plongé son pays dans le chaos, elle parvient à rejoindre là France. Nouveaux horizons, nouvelles blessures, racisme, maltraitance rien ne décourage l’orpheline. À 25 ans, ayant brillamment mené ses études de sciences politiques, elle raconte ce quelle a vécu. Non seulement pour honorer la mémoire des siens, mais aussi pour insister sur les miracles de l’espérance. Un témoignage exceptionnel, une leçon de courage, un appel au respect de la condition humaine.
Le silence de l’innocence
Au Cambodge, des parents vendent leurs enfants dès l’âge de cinq, six ans en échange d’une centaine d’euros. Dans les bordels, les jeunes se prostituent pour cinq cents riels (quinze centimes d’euro), une somme qui leur est entièrement confisquée par le proxénète ou la mama-san, la mère maquerelle. Somaly Mam, aujourd’hui âgée de trente-quatre ans, retrace dans ce livre son enfance d’esclave battue, violée. Elle témoigne sur la torture dans les bordels, et raconte avec émotion la destinée tragique de ces enfants – comme Thomdi, vendue à l’âge de neuf ans, décédée, ou Sokhone, vendue à huit ans, morte du sida et de la tuberculose à quinze.
Ma fille, Marie
« Je t’aime, ma fille chérie. Je t’aime à jamais. Peut-être parviendrai-je un jour à ne plus être obsédée par les horribles images de la fin de ta vie. J’arriverai à penser à toi avec douceur, et à te sourire. Peut-être. Je ne suis sûre de rien. » – N.T.
Puisque tout passe
Soixante ans. Est-ce un âge pour oser écrire sur sa vie, sur quelques fragments de vie ? Pour moi, en tout cas, c’est le moment des questions. C. C. Avec une lucidité rare, Claire Chazal revisite ici son parcours de femme et de journaliste, convoque ses amis, ses regrets, ses enthousiasmes et se livre avec tendresse. On y retrouve la grande journaliste, la mère, l’amante, l’amie aux prises avec le Tout-Paris qui est parfois si injuste dans ses jugements et dans ses engouements. De chapitre en chapitre, défilent la plupart de ceux qui font ou ont fait sa vie professionnelle : on passe ainsi de Johnny à Adjani, de PPDA à Chéreau, de Houellebecq à « M. Chazal père », d’un chorégraphe à un homme politique. Qui est vraiment Claire Chazal ? C’est ce que ce livre intime et sincère tente d’expliquer.
«Entre Poiret et Serrault, subtile était la répartition des rôles et des personnages. Sur la scène des cabarets, Poiret incarnait le jeune homme aimable, fin, élégant et sûr de lui, prêt à toutes les galanteries. Serrault, lui, personnifiait à merveille la contradiction, c’est-à-dire un piètre bonhomme, rabat-joie, servile et soupçonneux. Leur force résidait dans le seul fait que l’un pouvait mordre habilement dans le jeu de l’autre. Aux yeux de Serrault, leur fructueuse rencontre et leur longue association ressembleraient à un authentique coup de foudre : “Jean me faisait rire. Par chance, je le faisais rire aussi ! ” Poiret, lui non plus, ne cache pas qu’il a eu un véritable choc à l’approche de Serrault. Un peu comme avec une femme que l’on recherche depuis de longues années.» Du premier film avec Sacha Guitry au succès planétaire de La Cage aux folles, voici la drôle d’aventure d’un duo hors du commun, racontée sans fard pour la première fois. À travers une complicité indéfectible et le chemin parcouru par ces deux surdoués du rire, nous explorons quarante ans de l’histoire de la scène, du disque et du cinéma français, croisant entre autres Jacqueline Maillan, Pierre Mondy, Johnny Hallyday ou encore Jean-Pierre Mocky. Écrivain, journaliste et historien du cinéma, Jean-Jacques JELOT-BLANC a publié à ce jour une trentaine d’ouvrages, notamment les seules biographies de Fernandel, Bourvil et Louis de Funès autorisées par les familles. Natifd’Aubagne, il est aussi l’auteur d’un livre de référence sur Marcel Pagnol préfacé par Jacqueline Pagnol, la veuve du cinéaste académicien. Chef de la rubrique «Séries télévisées» d’un grand magazine de télévision, on lui doit plusieurs dictionnaires qui font autorité dans ce domaine. Il est l’auteur aux Editions Alphée de Bourvil – De Funès, leur Grande Vadrouille (2008).
24 images seconde
Dans ces “séquences de mémoire”, M. Vlady retrace sa longue carrière d’actrice de cinéma et de théâtre. Au hasard des pages, c’est un demi-siècle de cinéma qui défile sous nos yeux. On y retrouve des visages connus tels Visconti, Fellini, Mastroianni, Delon, Brando, Huston, Godard, Bardot, Magnani et bien d’autres. Marina y évoque aussi sa vie privée, ses trois mariages, ses amitiés, sa famille, sans oublier sa carrière bien remplie au théâtre. Un livre où chacune et chacun de ceux qui ont hanté les salles obscures au fil de ces dernières décennies retrouvera le chemin parcouru par Marina Vlady en un demi-siècle d’histoire du cinéma.
De Gaulle mon père – Tome II
S’entretenant avec Michel Tauriac, Philippe de Gaulle témoigne, dans ce premier volume, du souvenir qu’il a gardé– et construit– d’un des personnages les plus importants de l’histoire de France du XXe siècle et qui fut avant tout, pour lui, un père. La démarche suivie est celle de recomposition du souvenir. Philippe de Gaulle revient sur ses années de jeunesse et les rapports conflictuels qu’il a pu avoir avec ce père “au caractère trempé comme une lame d’acier”. Pourtant, le fils, en permettant cette incursion privée dans la vie d’un personnage public, raconte l’homme drôle, discret, plus attentionné que tendre, mais toujours présent au cœur de la famille qu’aété son père. On suit le parcours de De Gaulle, sa carrière dans l’armée et ses oppositions dissidentes parfois à la hiérarchie. On suit en même temps un père faisant réciter les fables de La Fontaine à ses enfants tandis qu’il se rase, et espérant pour son fils une carrière de diplomate arguant que “dans une famille, il ne faut pas trop de militaires”.Philippe de Gaulle arrive à donner chair à l’histoire du grand homme épousant le destin de la France au moment du départ en Angleterre, tout en préservant cet aspect très humain d’une personne ouverte, déterminée et étonnante à bien des égards. L’entretien de ce premier tome s’interrompt juste après la Seconde Guerre mondiale, lorsque le général publie sesMémoires– où il se forge une figure exceptionnelle d’homme d’État– et alors qu’il vient d’être frappé par un drame familial : la mort, à vingt ans, de sa fille Anne, handicapée de naissance.On attend le deuxième tome de ses récits souvenirs avec impatience, d’autant que la parole très libre de Philippe de Gaulle n’hésite pas à prendre à l’occasion ses distances avec la légende gaullienne.–Denis Gombert
J’ai gardé la tête haute
« Je m appelle Kristiyana Valcheva, je suis infirmière, j ai passé injustement huit ans de ma vie dans les prisons libyennes. J y ai été torturée, humiliée, condamnée à mort. Mais tout au long de ces années de souffrance, jamais je n ai renoncé. Aujourd hui, je veux clamer mon innocence à la face du monde. » 1999, en Libye. Cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien sont arrêtés, accusés d avoir volontairement inoculé le virus du sida à des centaines d enfants. Kristiyana Valcheva est l une de ces infirmières. Enlevée en bas de chez elle, elle ne saura jamais pourquoi elle a été choisie. Jamais elle n a travaillé dans l hôpital concerné ! Mais les policiers qui l ont enlevée veulent lui faire avouer qu elle est à la tête d une machination diabolique destinée à tuer des enfants libyens. Pour en arriver là, ils vont tenter de la briser. Piétiner son esprit, annihiler ses forces physiques et mentales. La torturer. Des mois durant, toutes les nuits, elle est frappée et torturée. Mais Kristiyana a décidé de résister. Commence alors pour elle, depuis sa prison, un très long combat contre la douleur, le mensonge, le temps, qu elle raconte pour la première fois dans ce témoignage exceptionnel. « Une histoire de fous, inventée par des fous, dans un monde de fous », écrit-elle aujourd hui. Cette femme est une héroïne, par sa force de résistance, mais aussi par le courage et l énergie qu elle a su insuffler autour d elle. Au terme de ces huit ans d horreur, Kristyiana a sauvé plus que sa vie, elle a sauvé son âme. Elle est toujours Kristiyana. Elle a gardé la tête haute.
Raphael Geminiani – Le grand fusil
Il avait de la classe à revendre, du caractère et une formidable personnalité. Avec sa faconde truculente, le personnage entrait de plein droit dans la légende du sport cycliste. Sur la route comme dans la vie, toujours prêt aux « 400 coups », il reste le spécialiste français nº 1 des courses à étapes.Il fut en effet le seul coureur tricolore à partager avec Jacques Anquetil le privilège d’avoir porté les maillots de leader des Tours de France, d’Italie et d’Espagne, et le seul à avoir remporté le classement du meilleur grimpeur dans les trois épreuves nationales.« Le Grand Fusil », comme l’avait baptisé Louison Bobet au soir d’une étape du Tour de France 1955 où il avait relevé un grand défi, passa 17 années de sa vie sur un vélo, et participa à 12 Tours de France, remportant 7 étapes.Il fut aussi l’un des premiers à pressentir l’évolution du sport cycliste. Prémonitoire, il introduisit une société extra-sportive dans le peloton, en associant son nom à la marque d’apéritif qui portait
son prénom sanctifié. L’avènement de l’équipe Géminiani-Saint-Raphaël fut sans doute l’une des plus riches intuitions engendrées par le cyclisme.”Jean-Paul Ollivier” hisse sa verve et son érudition de grand reporter au niveau de la truculence du « Grand Fusil », dont il retrace ici, pour notre plaisir toujours renouvelé, l’exemplaire trajectoire d’un champion d’exception.
Actrices, acteurs, chanteurs, personnalités lumineuses et atypiques, vivantes ou tellement regrettées, cinquante stars s’expriment sur les thèmes essentiels de l’existence: l’amour et la famille, l’amitié et les autres, le luxe et l’argent, le sexe et le désir, l’âge et la mort. Choisis pour leur notoriété mais surtout pour l’acuité, l’humour, la sensibilité de. leurs propos, ces artistes se sont livrés, parmi des centaines et à plusieurs reprises, à Alain Morel, journaliste, quêteur, depuis quarante ans, de leurs confidences pour de très nombreux journaux et magazines. De Carla Bruni à Bernard Tapie évoquant leurs destins hors normes, à Lio ou Charlotte de Turckheim racontant leurs maternités flamboyantes, de France Gall, Michel Fugain, ou Michel Serrault, réunis par la perte de leurs enfants, à Victoria Abril et Alain Bashung se sou-venant de leur jeunesse sans père, ou, à l’inverse, Brasseur et Belmondo rendant hommage à leur prestigieuse filiation; de Sardou à Johnny en passant par Eddy, à propos d’amitiés qui riment avec rivalités, de Monica à Vanessa, d’Emmanuelle Béart à Sophie Marceau parlant de famille et de séduction, de Line Renaud, Mathilde Seigner et Nathalie Baye livrant les secrets de leur indépendance; de Renaud à Christine Bravo avouant leurs excès, de Souchon à Mylène Farmer réinventant leur spleen… que de fulgurances bouleversantes! Et puis il y a ceux qu’on ne pourra oublier, Brialy, Noiret, Reggiani, dont l’absence magnifie les états d’âme…
Les bons amis de papa
Ce livre est un mélange de tragédie grecque et de Dallas. Mais décors, scandales et acteurs sont réels. Le milieu où a grandi Antoine Schuller, personne ne l’a encore décrit ainsi, de l’intérieur. Et nous découvrons une autre planète ! Des liasses de billets qui circulent, d’étranges rencontres nocturnes sur des routes désertes, de mystérieux voyages en Suisse, des complots abracadabrants, des gens qui ne parlent que de fric et de gonzesses, de quoi marquer une adolescence d’un grand point d’interrogation : vu Les Bons Amis de papa, qui est vraiment mon père ? Un père qu’à vingt ans le jeune auteur voit fuir, qu’il croit ruiné, proscrit, et retrouve dans le luxe à Saint-Domingue, entouré de copains toujours aussi bizarres, organisant les élections et reprenant les affaires ! Un père qu’il cherche, inlassablement, à comprendre, à toucher… Car le fils de Didier Schuller n’entre pas, ici, dans la politique politicienne. Il se contente de répondre à la seule question qu’on ne lui a jamais posée : Quelle guerre lui a donc déclarée son géniteur pour qu’il ait osé, un jour, dénoncer ses agissements ?
La vie pas toujours rose d’Edith Piaf
De ses amours d’un soir avec des macs rencontrés dans les bars à ses plus grandes histoires, souvent tragiques, comme avec Marcel Cerdan; de ses virées nocturnes avec sa compagne de débauche “Momone” à ses sessions créatives intenses avec Marguerite Monnot, la vie d’Edith Piaf est un véritable roman. Son enfance dans les rues de Belleville, la mort de sa fille, celle de son grand amour, la maladie… Les amis les plus proches de Piaf – Charles Dumont, Francis Lai, Georges Moustaki -dévoilent, lors d’entretiens inédits, l’intimité douloureuse et émouvante de cette artiste immortelle. Le parcours chaotique et flamboyant de la plus grande chanteuse française. Philippe Crocq est journaliste. Il est l’auteur de nombreuses biographies dont Etienne Roda-Gil, Itinéraire d’un maître chanteur (Flammarion, 2005), Joe Dassin : le triomphe et le tourment (Le Rocher, 2005), Bourvil de rire et de tendresse (Privât, 2006) écrit avec Jean Mareska et Robbie Williams, l’art d’être une star (La Lagune, 2006). Jean Mareska, producteur, éditeur de musique et journaliste, fut le directeur artistique de Jean-Jacques Goldman, Philippe Lavil, Dave et Gilbert Bécaud et responsable du catalogue Emi-Pathé Marconi entre 1997 et 2002.
Richard Gere
Peter Carrick, journaliste aux états-Unis aussi bien qu’en grande-Bretagne, s’est spécialisé dans le show-business. Il a écrit plus de trente livres,dont les biographies concernant Fred Astaire, Barbra Streisand ou Liza Minnelli
Il faut du talent pour se faire “adopter”, à 25 ans, par de vénérables dames (Greta Garbo, 64 ans à l’époque – Lady Lydia Deterding, 80 ans passées) afin d’entrer dans le cercle très fermé de l’élite internationale. Témoin de toutes les grandes fêtes des trois dernières décennies, depuis les bals des Rothschild et les féeries de Persépolis jusqu’aux folles nuits du Palace, l’auteur nous entraîne à la suite de l’étrange groupe d’oiseaux migrateurs de luxe qui forme la Jet-Set.
Mon histoire
Elle signe de son nom complet son autobiographie : Hillary Rodham Clinton. Rodham, elle y tient. À cause de l’affaire Levinsky ? “Les raisons pour lesquelles il m’a trompé ne regardent que lui, et il lui revient de raconter son histoire”. Affaire classée, n’y revenez pas ! En 673 pages et 37 chapitres, Hillary se raconte comme épouse de président, comme mère et comme femme libre engagée dans la vie politique depuis plus de trente ans. Petite fille de l’Illinois qui a reçu une éducation bourgeoise version middle class, Hillary s’engage dès le lycée dans des œuvres de charité avec comme valeurs cardinales chevillées au corps l’action sociale et la foi. D’apparitions à la télé locale en prises de parole publiques sur le campus de l’université à Wellesley, la brillante Hillary est rapidement recrutée comme conseillère politique auprès des Républicains. Ironie de l’existence, sous Nixon, Hillary planche sur les fondements juridiques de la procédure de empeachment que son mari Bill Clinton aura à affronter presque trente ans plus tard lors de son deuxième mandat présidentiel… Mon histoire n’est pas un livre de révélations, et n’oublions pas que c’est l’autobiographie d’une femme qui se projette encore vers un bel avenir. Livre sage et complet, il retrace la vie d’une femme active de l’ombre qui progressivement occupe le devant de la scène politique. Pour modèle, Hillary se positionne dans la lignée de Jackie Kennedy Onassis et d’Eleonore Roosevelt. Mais, à lire entre les lignes, il semble que ses ambitions soient encore plus grandes et éclatantes. Se présentant au Sénat de la circonscription de New York, Hillary Rodham Clinton est la première First Lady à y être
Le baiser de Saddam
Prête à tout pour sauver son Inari emprisonné en Irak : Selma va devoir affronter Saddam Hussein. Selma Masson est l’épouse de Mohammed, jeune diplomate irakien promis à un brillant avenir. Dans les années 1970, il est envoyé successivement à New York, au Canada puis au Liban. Seule ombre à ce tableau idyllique. Mohammed a un ennemi juré : le jeune Saddam Hussein… Alors en poste en Espagne. Mohammed est rappelé soudainement à Bagdad. Il y sera emprisonné et torturé pendant deux ans. accusé d’espionnage pour le compte des Américains. À Bagdad, Selma tente de survivre avec ses deux enfants. Dans un élan de désespoir pour tenter de sauver son mari, elle parvient à obtenir une entrevue avec le président Saddam Hussein. Cherchant à tout prix à humilier Selma. et ainsi son mari, Saddam Hussein lui fera subir les pires injures… Ce témoignage est l’histoire vraie, d’une femme, Selma, qui raconte avec courage et pudeur le calvaire qu’elle a dû endurer face à Saddam Hussein : un tyran brutal et sadique, qui a fait éprouver à son peuple les plus horribles supplices. Broché, couverture illustrée, 14 x 22,5 cm
Un rêve modeste et fou
Quand je repense à mon enfance me reviennent en mémoire ces matchs improvisés sur le stade des Caillols à Marseille, mais aussi l’atelier de mon père où est née ma passion pour la peinture. Après est venue la découverte du monde du foot. J’y ai croisé des aventuriers, des despotes plus ou moins éclairés, pour lesquels le sport ne comptait guère, mais aussi des personnages formidables. Il y a eu aussi ces « transferts » – comment ne pas en parler ? – qui ont souvent fait du bruit, et, bien sûr, ces fameuses « affaires ». C’est d’ailleurs à cette période que j’ai voulu arrêter de jouer. J’ai alors décidé de repartir de zéro en Angleterre. Deux titres de champion plus tard, je ne regrette rien ! En vivant là-bas, j’ai compris que mon rêve d’un football qui ne serait pas qu’une affaire d’argent et de combines n’était pas aussi fou que certains le pensent en France. Sur tous ces sujets, j’ai eu envie de m’expliquer et de dissiper les légendes qui circulent sur moi. J’espère que vous me comprendrez mieux quand vous aurez lu ce livre.
Les proies dans le Harem de Kadhafi
C’est sans doute le dernier secret de Khadafi. Et le plus scandaleux. En novembre 2011, Annick Cojean publiait dans Le Monde un article terrifiant. Une jeune femme y racontait comment l’année de ses 15 ans, le Guide libyen la repérait dans son école, lui caressait les cheveux, et la désignait ainsi à ses gardes comme son esclave sexuelle à vie. Violée, battue, forcée par son maître à consommer avec lui alcool et cocaïne, et intégrée dans les troupes des «Amazones», elle ne pourra s’échapper de cet enfer que peu avant la Révolution. Une vie brisée. Une seule ? Non, des centaines, sans doute plus. Mais le sujet, en Libye, reste totalement tabou. Dans les coulisses d’une dictature, dans le lit d’un chef d’Etat drogué en permanence, tyran d’opérette mais vrai meurtrier, nous plongeons dans un système d’esclavagisme, entre corruption, terreur, viols, crimes. Un système aux complicités multiples, bien au-delà du seul territoire libyen. Pour recueillir l’incroyable histoire de la jeune Soraya et d’autres femmes révoltées, Annick Cojean a mené secrètement l’enquête à Tripoli, cette prison à ciel ouvert.
Pourquoi mentir ?
Je ne joue plus
” Le 26 mai 1993, l’Olympique de Marseille bat le Milan AC et remporte la Coupe d’Europe des clubs champions. Je viens de réaliser un rêve d’enfant. C’est la folie, une ferveur populaire indescriptible ! Mais, pour moi, la fête ne dure que deux jours. Aussitôt, les ennuis commencent. Une semaine avant la finale, sur ordre de mes dirigeants, j’ai remis une enveloppe contenant de l’argent à la femme d’un joueur de Valenciennes. Prison, pressions, insultes…Le nom d’Eydelie a été traîné dans la boue. J’ai tout encaissé, en silence. Je me suis toujours tu. J’ai même menti à la justice. Le temps est venu pour moi de parler, sans haine ni esprit de vengeance. De raconter ce que j’ai vu et entendu au cours de ma carrière. Cela ne fera sans doute pas plaisir à tout le monde. Mais je me dois de dire la vérité si je veux enfin pouvoir affronter le regard des miens. Aujourd’hui, je ne joue plus. ” J.-J. E.
Guy Roux – Entre nous, Mémoires
Tous les Français connaissent le personnage de Guy Roux, l’entraîneur le plus célèbre et le plus populaire de notre pays. Mais qui est cet homme de 68 ans qui a voué durant près de quarante ans sa vie au football et à l’AJ Auxerre, l’unique club où il ait exercé? De ce club de patronage jouant en division d’honneur, il a fait à force d’idées, de travail et d’ambition une PME connue de tous qui a gagné quatre finales de coupe de France, disputé plus de cent matchs de coupe d’Europe et constitué une pépinière de grands joueurs. Dans ses Mémoires, pour la première fois, Guy Roux se livre et raconte son parcours, ses souffrances, ses revanches, ses joies simples, ses rapports avec le pouvoir, la politique et l’argent qui lui a manqué si longtemps. Les lecteurs vont découvrir un personnage surprenant, à la fois naïf et habile, généreux et économe, sensible et dur au mal, jouant de son image tout en conservant des principes et l’intégrité d’un instituteur à l’ancienne.
Ouvrage bilingue – Français/Espagnol – En 1554, on publie simultanément à Burgos, Alcalá et Anvers, une courte biographie anonyme La vida de Lazarillo de Tormes : œuvre surprenante qui retrace non les amours d’un berger ou les exploits d’un chevalier, mais la vie d’un va-nu-pieds. Après un triomphe initial, l’ouvrage va figurer sur la liste des livres interdits. Peine perdue, le succès ne s’est pas démenti, jusqu’à nos jours. Lazare, le héros, est un personnage très nouveau, un gueux, un picaro ! Il tourne en dérision les valeurs fondamentales de la société espagnole : foi et honneur. Lazare est un espagnol pauvre, qui porte un…
L’annamite
Les yeux noirs, un air effronté, si sensuelle, que lors d’un tournage un prince du désert la demande en mariage : Dany Carrel, dès ses débuts, crève l’écran. Une carrière de rêve où elle joue avec les plus grands acteurs : Gérard Philipe, Jean Gabin, Pierre Brasseur… Inoubliable, ce visage d’amante, ce corps troublant dans Pot-Bouille…Derrière cette vie de star, ses origines qui ne cessent de la hanter. Là réside le paradoxe. Née d’une mère vietnamienne – ce qu’elle apprend tardivement – elle doit ses premiers succès à son physique d’Eurasienne mais souffre en même temps d’être celle qu’on appelle ” l’Annamite “. Au-delà des paillettes, des strass, des feux de la rampe, elle nous livre ici le versant secret de sa vie : la quête de son identité et de sa famille.
Mission suivi de l’âme des termites
Mission : De sa tribune d’orateur paroissial, un missionnaire belge en Afrique raconte sa vie.il parle de son réel désir d’améliorer le sort des habitants qu’il côtoie, loin des discours du Vatican et de l’opulence matérialiste de la Flandre actuelle. Mais le retour de la guerre au Congo est aussi régulier qu’inéluctable, malgré la ferveur de cet homme pieux, souvent juste. Loin de la caricature du “bon père blanc”, ce soliloque, plein d’humour et de coups de gueule face à l’horreur, est inspiré d’entretiens avec des missionnaires belges toujours actifs au Congo.
Esclave de Daech
Jinan ne pouvait imaginer qu’elle serait capturée avec sa famille le 4 août par les combattants de Daech, et que bientôt, elle serait séparée d’elle. Ni qu’elle allait vivre pendant trois mois l’enfer, celui de l’asservissement.
Heureuse et pas fâchée de l’être
« Après la publication de mon livre, La Baronne rentre à cinq heures, des centaines de lectrices m’ont écrit ; presque toutes me posaient les mêmes questions : comment avez-vous fait pour réussir votre vie ? Après vingt-six ans de mariage, comment continuez-vous à plaire à votre mari ? Ma réponse a toujours été la même : il faut avoir du caractère mais pas l’ombre d’un mauvais caractère Dans ma vie professionnelle, dans ma vie conjugale, dans ma vie familiale, j’ai pratiqué l’art des concessions, j’ai fait passer l’autre avant moi-même. C’est la règle de l’amour. Je n’entre jamais en compétition avec un homme, car nous ne sommes pas leurs rivales mais leurs complices. Il n’est pas facile, bien sûr, d’être toujours tolérante, indulgente, généreuse, mais si vous le voulez, vous le pouvez. Je vous confie mon expérience mais aussi celle de nombreuses femmes – Bethy Lagardère, Judith Pisar, Catherine Aga Khan entre autres – qui ont su plaire et faire de l’homme leur allié. Et qui, comme moi, sont heureuses, et pas fâchées de l’être. Je vous livre également mes recettes de beauté, quelques règles d’élégance et ce que je crois être mon art de vivre.
Solitude… je t’aime
Non sans lien avec ses inoubliables récits auto-biographiques, Marie Brunet nous livre ici une réflexion brève mais dense sur la vie, les êtres qui la traversent et la solitude qui souvent les habite. La nature y est omniprésente, servie par une écriture fluide et poétique qui mobilise tous les sens, de la Bretagne à la Haute- Savoie et jusqu’en Bolivie .L’auteur accompagne, avec pudeur, le lecteur dans un cheminement sans réelle chronologie qui se veut à la fois critique et humaniste, l’invitant à la compassion, à l’amour et à la joie intérieure pour ne pas s’enfermer dans un isolement destructeur. Un ouvrage qui se parcourt d’une traite, interroge, bouscule et remet en question notre vision des choses de ce monde comme de notre propre existence. Un ouvrage quelque peu atypique, inclassable. Originaire de Bretagne Nord, Marie Brunet est passionnée de voile et d’alpinisme. Elle réside depuis 1994 en Haute-Savoie. « Je suis, dit-elle, une sorte d’exilée volontaire. Mer ou montagne, la nature m’est indispensable. Sans elle, l’homme ne serait que ce qu’il est. » Marie Brunet était jusqu’en 2006 membre du Conseil supérieur de l’adoption au ministère des Affaires sociales et familiales.
Ce livre est une nouvelle approche du « diable boiteux ». On a beaucoup écrit sur Monsieur de Talleyrand, mais pour la première fois, un ouvrage est consacré à l’humour de ce personnage étonnant : Évêque défroqué, grand trousseur de jupons, M. de Talleyrand est montré sous un jour nouveau, celui d’un merveilleux homme d’esprit. Pour un bon mot M. de Talleyrand était prêt à vendre son âme, s’il ne l’avait déjà vendue pour assouvir sa passion des femmes, du pouvoir et de l’argent. En suivant, pas à pas, la vie de ce personnage historique et controversé, véritable caméléon de la politique, vous découvrirez le fabuleux humour fin et parfois décapant qui fut celui de M. de Talleyrand. Au travers de ses démêlés avec ses belles amies et ses contemporains, vous vous délecterez de ses mots d’esprit d’une rare saveur, de ses boutades à l’emporte-pièce et de ses flèches assassines qu’il décochait à l’adresse de ses nombreux ennemis. Ce livre qui déroule l’Histoire de France, de Louis XVI à Louis-Philippe, est truffé d’anecdotes savoureuses et de réparties spirituelles d’une étonnante modernité. C’est aussi un parfait manuel pour briller en société en empruntant quelques uns des mots de M. de Talleyrand : • Le secret de plaire en société est de se laisser apprendre des choses que l’on sait par des gens qui les ignorent ! • C’est une si belle chose le mariage qu’il faut y songer toute sa vie ! • Si quelqu’un vous dit qu’il n’est d’aucun parti, commencez par croire qu’il n’est pas du vôtre !
La Prisonnière
Toute sa vie, Malika Oufkir a été une prisonnière. C’est à l’âge de cinq ans que la fille aînée du général Oufkir est adoptée par Mohammed V et élevée dans le Palais du Roi, à Rabat, dont elle ne sort que rarement. Défilent devant les yeux d’une princesse espiègle et effrayée les courtisanes du Harem, les esclaves du Feu, les gouvernantes à l’accent allemand. A sa sortie du palais, la fière descendante des Berbères compte parmi les héritières les plus courtisées du Royaume. La tentative de coup d’État du 16 août 1972 contre Hassan II en décide autrement. Ce sera la mort pour le général Oufkir, et la prison pour sa femme Fatéma, et ses six enfants dont le plus jeune n’a pas trois ans ! Des murailles du désert aux cellules envahies par les scorpions, Malika élève ses. frères et Sœurs et refuse qu’on les laisse mourir. Ils resteront enfermés vingt ans dans des conditions inhumaines. Schéhérazade moderne, Malika n’a rien oublié : l’angoisse des nuits solitaires, la faim et la soif, les frustrations d’une femme privée d’amour, mais aussi l’humour d’une famille à qui l’on veut infliger le pire des châtiments, l’oubli. Elle évoque aussi cette incroyable évasion à mains nues et l’errance clandestine de Casablanca à Tanger, de Tanger à Paris. Aujourd’hui, dans une fresque qui se lit comme un conte des Mille et Une Nuits, Malika la prisonnière devient enfin une femme libre. C’est un témoignage bouleversant qu’elle a confié à Michèle Fitoussi.
Des Rêves et des assassins
Malika Mokeddem Des rêves et des assassins Enfant dans l’Algérie des années 1960, Kenza a dû subir la tutelle d’un père obsédé et violent, qui l’a séparée de sa mère. Jeune fille, elle a dû lutter contre ses frères, plus intéressés par le montant de ses bourses d’étudiante que par son épanouissement. Amoureuse, elle a vu celui qu’elle aimait se soumettre à l’ordre traditionnel des mariages convenus… Alors elle s’est expatriée en France, sur les traces de sa mère, enfuie bien avant elle à Montpellier. Peut-on échapper … Lire la suite aux souvenirs ? Et la France n’est-elle pas encore trop près de l’Algérie ?
Elizabeth R
Volume de 416 pages, illustré de 52 hors-texte dont 4 en quadrichromie. La vie d’Elizabeth 1ère d’Angleterre récit historique
Cézanne – “Puissant et solitaire”
Découvertes Gallimard / Peinture – «Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai.» Cézanne a fait de la peinture l’unique préoccupation de son existence. Ni misère, ni vie de bohème, il a vécu seul, entretenu par son père, à Aix-en-Provence ou à Paris, acharné à «réaliser ses sensations», à obéir à la logique des couleurs, à conquérir un nouvel espace. Décriée et incomprise, l’œuvre de Cézanne a imposé une nouvelle vision du monde dont se nourrit l’art du XXe siècle.
Diderot – Le génie débraillé
Diderot l’écrivain, le philosophe, l’Encyclopédiste nous est ici révélé sous un autre jour. Voici un adolescent, fuyant son père avec la complicité de sa sœur, qui plonge avec délices dans le Quartier Latin. Voici un bon vivant, gastronome et séducteur, navigant d’amour en amour. Surveillé par les censeurs sous le règne du Roi Soleil, il se passionne pour toutes les causes, entraîne d’Alembert, La Condamine dans l’aventure de l’Encyclopédie. Avant de quitter la France pour la Russie et de rejoindre à Saint-Pétersbourg la cour de la Grande Catherine…
Sexe, drogue et natation
Il a gagné les plus belles médailles, battu de magnifiques records du monde. L’enfant au physique hors norme, issu des cités défavorisées de Belfort, a connu un destin extraordinaire. Si les titres d’Amaury Leveaux sont « propres », le monde de la natation l’est moins. En 2008, lors de la finale du cinquante mètres nage libre des JO de Pékin, le champion se laisse rafler l’or et n’obtient que l’argent : trois ans plus tard, le vainqueur de l’époque recevra un avertissement pour avoir nagé sous produits interdits, suite à des tests antidopage. De quoi alimenter des doutes. Car, hors du bassin, les rivalités font rage et tous les coups sont permis. Derrière des entraînements exigeants se cachent de folles soirées. Au programme : sexe, drogue et natation. Pour la première fois, un champion olympique témoigne de la réalité du monde de la natation, que l’on croyait épargné : une plongée en eaux troubles…
Jim Morrison
Pour le monde entier, Jim Morrison incarne la fin des années 1960 : il établit un pont entre une contre-culture naissante et la culture populaire en exprimant la rage iconoclaste, la libido exubérante et l’embrasement spectaculaire d’une ère tumultueuse. De la musique qu’il a créée avec les Doors plus de 50 millions de disques ont été vendus dans le monde dont plus de 13 millions dans la seule dernière décennie, et leurs chansons ont été adoptées par toute une nouvelle génération. Mais en dépit de l’importance fondatrice de Morrison, aucune biographie d’auteur n’a encore rendu justice à sa personnalité et à sa musique. jusqu’à aujourd’hui. Stephen Davis a. découvert des documents jamais publiés, mené des dizaines d’interviews nouvelles et parcouru le journal et les enregistrements inédits de Morrison pour écrire la biographie définitive d’une légende incomprise. Il multiplie les révélations surprenantes sur chaque période de la vie et de la carrière de Jim Morrison ; depuis sa jeunesse agitée dans un ; foyer militaire strict jusqu’à son éclosion comme icône rock de la scène d’avant-garde a LA, ses abus voraces de drogues et ses expériences sexuelles secrètes…
Albert Spaggiari – Le casse du siècle
19 juillet 1976, agence centrale de la Société Générale à Nice. Les employés qui pénètrent dans la salle des coffres n’en croient pas leurs yeux : 317 coffres éventrés, le sol jonché de papiers et d’objets délaissés par les voleurs, et un mot collé sur une armoire : “Ni armes, ni violence et sans haine”. Juste 50 millions de francs envolés ! Les cambrioleurs sont passés par les égouts, ce qui leur a demandé des mois de travaux. Le cerveau de ce “casse du siècle” ? Un petit photographe, Albert Spaggiari. Christophe Hondelatte nous conte avec une verve étonnante l’incroyable aventure de ce bandit très “médiatique ” : arrêté trois mois après son forfait, il s’évade en sautant par la fenêtre du bureau du juge d’instruction et, pendant douze ans, donnera régulièrement de ses nouvelles au public, paradant devant les journalistes et les photographes sous les déguisements et grimages les plus farfelus, sans qu’on puisse jamais lui mettre la main dessus.
Passionnant – De Buenos-Aires à Rome, le temps d’un vol, portrait du Cardinal Jorge Bergoglio, qui allait devenir le 266e pape de l’Eglise catholique de Rome, sous le nom de François. « Lorsque l’avion eut décollé il sortit son chapelet. Qu’avait-il de mieux à faire que de confier à la Vierge Marie toutes ces pensées qui l’assaillaient et que tous ceux qu’il avait rencontrés depuis l’annonce de la démission de Benoît XVI n’avaient cessé de lui renvoyer : Oui, il se pouvait très bien qu’il soit fait pape et ne revienne jamais à Buenos Aires. »
La définition des concepts clés de la philosophie
Les notions au programme
Les principaux auteurs de l’Antiquité à nos jours
Les personnages centraux mis en jeu dans les grands textes philosophiques
Une vingtaine de textes fondateurs de la pensée philosophique, suivis d’une brève analyse
Pratique grâce à son classement alphabétique
Synthétique par la sélection de ses entrées conforme au programme de Terminale
Indispensable à tous les étudiants de philosophie
Actuel grâce à l’introduction de notions philosophiques contemporaines et à la présentation de philosophes d’aujourd’hui
Laurence Hansen-Love est agrégée de philosophie. Elle a enseigné à Sciences Po Paris. Coordinatrice de Philosophie de A à Z (Belin), un best-seller dans sa catégorie, elle est également auteure de Cours particulier de philosophie, de La philosophie comme un roman (Hermann) et de l’essai Oublier le bien, nommer le mal paru également en 2016 chez Belin.
Montaigne par lui-même
Loin d’être une biographie portative, son texte se veut plutôt une présentation générale de l’œuvre, visant à mettre en lumière les trois périodes importantes qui scandent la rédaction des Essais : celle qui s’étend tout d’abord de 1572 à 1580, lorsque Montaigne compose les 94 premiers chapitres des deux premiers livres des Essais, puis celle qui va de 1580 à 1588, lorsqu’il augmente son texte d’un troisième livre comportant 13 nouveaux chapitres, enfin celle comprise entre 1588 et 1592, lorsqu’il procède à des additions manuscrites sur son exemplaire personnel de 1588. À ces trois états successifs du texte, Jeanson fait correspondre trois attitudes philosophiques différentes (présentées dans un ordre hiérarchique), qui n’ont cependant pas grand-chose à voir avec celles identifiées par Pierre Villey en 1908 dans les Sources et l’évolution des Essais de Montaigne.