
Le pacte secret
Octobre 2004. Un mystérieux correspondant avertit Nicolas Sarkozy : s’il est élu, il sera le dernier Président de la République Française… Le bouillant candidat croit d’abord à une manoeuvre de l’Élysée. Mais Ségolène Royal a, elle aussi, reçu l’étrange avertissement. Une enquête mouvementée conduit les deux adversaires jusqu’aux caves du Sénat. Une incroyable rencontre les y attend.
Faire
Le récit d’une vie politique hors norme. Des confidences sur sa relation avec Sarkozy. Une analyse implacable de la situation. Son regard sur le monde qui nous entoure. Un projet pour replacer la France en tête.
Un fil rouge : la liberté ! Une obligation : faire. Enfin !
50 idées reçues sur l’espace du monde
Tel un virus, les idées reçues circulent largement et rapidement. Nous pouvons tous être contaminés, parfois sans en être conscients. Elles ont l’apparence de l’évidence, mais elles masquent la réalité. En interrogeant les idées reçues les plus répandues, Pascal Boniface remet les réalités du monde contemporain en perspective. Grâce à une vision globale et un sens de la pédagogie, il déconstruit les jugements à l’emporte-pièce, qui ne résistent pas à un examen scrupuleux des rivalités géopolitiques.
Avec au moins 1863 victimes, le naufrage du navire sénégalais le Joola, le 26 septembre 2002, est la plus grande catastrophe de l’histoire de la navigation maritime. C’est aussi un nœud incroyable de responsabilités et d’irresponsabilités, déguisé en fatalité. En réalité, tout le pays est pris dans un tel nœud, livré à une corruption inouïe et un néocolonialisme distingué. Cela, Almamy Mamadou Wane l’avait décrit en 1997 dans un ” Dossier noir ” qui déplut fort au régime d’Abdou Diouf, France-Sénégal.
Une vitrine craquelée. Conscients de cette impasse, les Sénégalais avaient, en 2000, massivement voté pour le changement, l’alternance, en portant au pouvoir Abdoulaye Wade. Mais cela s’avère un leurre : partant de la catastrophe du Joola et de son ” traitement ” par le Président, Almamy Wane montre que c’est l’alternance qui est en train de faire naufrage. Il le fait sans détours, sans négliger aucun aspect, fût-il tabou : les trahisons politiques de l’ancien opposant, ses attaches avec les réseaux françafricains, ses tentatives de diviser le pays par une spéculation sur les liens confrériques.
Meurtri par la noyade de tant de ses compatriotes, l’auteur redoute maintenant de voir sombrer son pays. Ce livre est une fusée de détresse.
Et après ?
Pendant des années, nous sommes restés sourds face aux alertes annonçant une pandémie dévastatrice. Dans le chant des sirènes de la mondialisation elles étaient littéralement impensables. La propagation rapide de la Covid-19 a sonné brutalement l’heure des comptes. Dans la panique sanitaire et économique, la bataille de l’après a déjà commencé entre ceux qui veulent un retour à la normale et ceux qui appellent à un changement, relatif ou radical. Mais comment pourrait-on revenir à la normale, c’est-à-dire à la multidépendance, l’insécurité financière, l’irresponsabilité écologique ?
Etat de la démocratie, Cet ouvrage collectif est un ensemble de textes consécutifs à des recherches globales menées par plusieurs universitaires et chercheurs spécialistes des sciences sociales sur l’état du fonctionnement de la démocratie et des droits humains dans les 15 pays de l’espace CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique Occidentale). Il s’agit d’une étude commanditée par Gorée Institute à l’effet de mesurer le degré d’approfondissement des processus démocratiques en cours dans ledit espace.
Politiques de l’inimitié
Cet essai explore cette relation particulière qui s’étend sans cesse et se reconfigure à l’échelle planétaire : la relation d’inimitié. S’appuyant en partie sur l’?uvre psychiatrique et politique de Frantz Fanon, l’auteur montre comment, dans le sillage des conflits de la décolonisation du XX e siècle, la guerre ? sous la figure de la conquête et de l’occupation, de la terreur et de la contre-insurrection ? est devenue le sacrement de notre époque.Cet essai explore cette relation particulière qui s’étend sans cesse et se reconfigure à l’échelle planétaire : la relation d’inimitié.
Sénégal, thérapie pour un pays bléssé
Dans cette analyse sociopolitique, l’auteur veut “oser dans une démarche de construction, écorcher à vif les tares de la société sénégalaise”. Il avertit et interpelle la conscience citoyenne en offrant, au-delà de la critique acerbe, une alternative à chaque problème soulevé. Ce livre pose la nécessité pour le Sénégal d’engager une profonde réflexion en vue de corriger sa trajectoire politique, son modèle de développement et le mode de gestion de l’État.
Le jour d’après
Ce que nous avons vécu a déjà été joué. À New-York. Lors d’une réunion ou plutôt d’un exercice de simulation d’une pandémie de coronavirus, le 18 octobre 2019 ; tout a été filmé et se trouve sur internet. Cela s’est passé plusieurs mois avant la survenance du virus. En réalité, les participants – les géants du capitalisme de surveillance – anticipaient ainsi la catastrophe à venir. Ils avaient voulu un monde d’un seul tenant, sans cloisons. Ils savaient que ce monde-là serait hautement pathogène. Ils le savaient et ils s’y préparaient. Ils attendaient la pandémie et ils la voyaient venir.
Réconciliations
Aujourd’hui, pas un seul équilibre, national comme international, qui ne soit remis en cause par l’élargissement des fractures économiques, sociales, climatiques et géopolitiques. Ces fractures nous offrent néanmoins une chance unique de reposer la question des inégalités entre les êtres humains ainsi que celle de la préservation de la planète. Une chance de nous réconcilier.
La France n’a pas dit son dernier mot
Dans la tête d’Eric Zemmour. Journal d’une autobiographie politique. J’avais mis au jour dans le Suicide français la mécanique de l’idéologie progressiste qui a conduit notre pays à l’abîme. Mises en danger, ses élites ont compris que la survie de leur projet passerait par la radicalisation du processus de destruction. Rarement nous n’avons été aussi affaiblis, désunis, subvertis, envahis qu’aujourd’hui. Pas un jour sans sa provocation, sans sa déconstruction, sans sa dérision, sans son humiliation. J’ai décidé de poursuivre le récit des choses vues, des choses tues, trop longtemps tues. Pour que la France ne se contente pas d’avoir un futur, mais trace aussi les voies d’un avenir. Pour continuer l’histoire de France. L’histoire n’est pas finie. La France n’a pas dit son dernier mot.
L’embryon citoyen
II fallait le courage et l’indépendance de Christine Boutin pour oser L’Embryon citoyen. Sa voix détonne et dérange. Certains l’attendent, d’autres la redoutent. Mais qui peut se dire indifférent? Notre société n’en finit pas d’interroger le futur clonage, médecine prédictive, thérapie génique, filiation réinventée… Les biotechnologies relancent le débat sur l’avenir de l’homme. L’embryon, sans visage ni parole, en aurait-il la clé?
Bienvenue dans le pire des mondes
A Pékin, Moscou, Ankara ou Ryad, des oligarchies confisquent le pouvoir au nom du parti communiste, de la Sainte Russie, d’Allah. Cela, c’est l’image que la très grande majorité des médias occidentaux diffuse pour éviter de devoir balayer devant leurs portes. Car le même phénomène est à l’œuvre en Occident, dans ce que l’on appelle encore les démocraties occidentales. George Orwell, imprégné des horreurs du nazisme et des dérives du communisme, avait dépeint, dans 1984, ce que pouvait devenir notre quotidien dans un monde régi par un totalitarisme absolu. A contrario, le seul rempart contre de telles dérives reposait sur l’idéal démocratique et ses quelques libertés fondamentales.
Dans notre monde instable, nombre de régions à la dérive sont devenues de dangereux chaudrons où bouillonnent misère et frustrations. Serge Michailof et Alexis Bonnel décrivent les chocs qui, au cours des prochaines décennies, vont frapper d’abord le Sud puis, par ricochet, nos pays riches. L’un des rares outils disponibles pour permettre de construire des États viables dans les régions en crise, autant que pour rendre enfin attractif le développement durable : une aide publique au développement entièrement repensée. Notre maison brûle au Sud. Et si nous regardions ce que nous pouvons faire au Nord ?
La machine à trahir
Une Assemblée nationale impuissante, des dépenses publiques incontrôlables, une justice arbitraire, des élus locaux omnipotents et cumulards, des gouvernements autistes, une diplomatie opaque : les citoyens se sentent trahis. Vieilles vaches sacrées, nos institutions paraissent inamovibles. Ce sont elles pourtant qui fabriquent ce dégoût croissant de la vie politique, démoralisent les électeurs et détruisent à petit feu la confiance dans la démocratie. Au sommet de la pyramide, la nature même du pouvoir présidentiel favorise l’inertie, l’irresponsabilité et surtout l’impunité.
George Orwell, une vie
Dans Orwell ou l’horreur de la politique, sans doute le meilleur essai consacré à la figure de George Orwell avec Orwell, anarchiste tory de Jean-Claude Michéa, Simon Leys affirme qu’il ne voit pas “un seul écrivain dont l’œuvre pourrait nous être d’un usage pratique plus urgent et plus immédiat”. L’intérêt porté à cette vie ne saurait correspondre, aux yeux de l’auteur des Habits neufs du président Mao, “à une curiosité oiseuse” dans la mesure où “elle fut assurément moins importante que son œuvre, mais elle en fut garante”. Ce désir de connaître cette biographie, Simon Leys considère qu’il est “satisfait de façon magistrale et définitive par l’étude de Bernard Crick”. En effet, aucun livre n’est parvenu à proposer une vision de l’homme et de sa pensée politique plus complète et pénétrante que celui de Crick. Cet ouvrage de référence permet de parfaitement comprendre l’itinéraire de l’écrivain, le contexte historique dans lequel; s’inscrivirent l’œuvre, peut-être la plus importante de la pensée politique du XXe siècle, et sa difficile réception à une époque où faire preuve de liberté et de lucidité était impardonnable. La vie courte mais exceptionnellement riche de George Orwell montre qu’il était possible pour un intellectuel de parcourir la première moitié de ce siècle en s’opposant d’un même mouvement i l’imposture du totalitarisme et aux ravages du capitalisme.
Fraudes à la commission européenne
Que s’est-il passé à la Commission ? Favoritisme, fraudes, abus ? Un combat ” David contre Goliath “, dans les couloirs de la Commission ? En regardant par-dessus l’épaule de l’auteur nous entrons dans son récit comme dans un roman policier. L’essentiel de l’affaire s’est cristallisé autour d’Edith Cresson : le programme Leonard de Vinci (formation professionnelle) mais aussi les contrats de complaisance de René Berthelot, son dentiste. l’histoire : un fonctionnaire européen, Paul van Buitenen, dénonce des fraudes découvertes au sein de la Commission européenne et transmet un dossier sulfureux au Parlement européen. Son témoignage conduit à la démission collective de la Commission et menace aujourd’hui encore directement de hauts fonctionnaires. Quant au courageux fonctionnaire qui n’a fait que suivre sa conscience et son sens de l’honnêteté, il est suspendu pendant quatre mois puis muté.
Sexus politicus
Mitterrand, entre deux dossiers, consacrait beaucoup de temps à son harem. Chirac nommait ses favorites au gouvernement. Ses disparitions nocturnes entraînaient l’inévitable question de Bernadette : « Savez-vous où est mon mari ce soir ?
Deux ou trois choses que je sais d’eux
Pourquoi l’improbable Jacques Chirac est-il devenu Président de la République? Par quel mystère a-t-il choisi de dissoudre? Comment l’ensemble des observateurs ont-ils pu sous-estimer Lionel Jospin au point de méconnaître à ce point l’homme d’État qu’il devenait sous leurs yeux? Bref, que s’est-il passé en France depuis deux ans – faut-il n’y voir qu’un chaos ou, dans ce chaos, un ordre secrets ? Anne Sinclair est allée voir tous les acteurs – majeurs ou mineurs – de cette affaire. De Jacques Chirac à Edouard Balladur, des conseillers en communication des uns ou des autres à Alain Juppé ou à Lionel Jospin, elle a mené l’enquête. Le résultat : un livre passionnant, qui se lit comme un roman d’aventures.
Le 29 septembre 2000, l’Intifada al-Aqsa fait sombrer les populations palestinienne et israélienne dans l’une des plus effroyables périodes du conflit. La région bascule dans un cycle infernal de violences quotidiennes, qui causent la mort de 3 839 Palestiniens et 1 070 Israéliens (p. 346). L’économie n’est pas épargnée, surtout dans les Territoires occupés : 70 % des Palestiniens vivent sous un seuil de pauvreté fixé à deux dollars par jour, et près de 15 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition grave (p. 341). Comment une situation si catastrophique a-t-elle pu se produire ? C’est à cette question que tente de répondre Charles Enderlin dans Les années perdues. Intifada et guerres au Proche-Orient 2001-2006, qui s’inscrit dans la chronologie de son récit sur le conflit israélo-palestinien après, Le rêve brisé. Histoire de l’échec du processus de paix au Proche-Orient 1995-2002 (Paris, Fayard, 2002), et Paix ou guerres. Les secrets des négociations israélo-arabes 1917-1995 (Paris, Fayard, 2004).
L’Afrique notre avenir
Un continent à l’agonie, nous répètent les Cassandre. Jacques Godfrain s’insurge contre cet afro-pessimisme. Ministre de la Coopération, il a sillonné pendant deux ans le continent noir, traité les dossiers, rencontré des hommes. Au fil des anecdotes personnelles et des analyses, c’est une autre Afrique qu’il nous dépeint ici, souriante, pleine de dynamisme, tant sur le plan économique que social. Quant à la politique française de développement, si décriée de nos jours, l’auteur n’y voit pas une entreprise de charité à fonds perdus, mais une solidarité nécessaire entre Etats partenaires. L’épanouissement africain est synonyme de création d’emplois en France, de frein à l’immigration, et de ressources accrues pour la planète.
Parias
Fille aînée de Jérôme Cahuzac, Diane Gontier livre ici un témoignage sans concession sur sa famille, dévastée par l’un des plus grands scandales politico-financiers de la Ve République. Elle raconte comment, confrontée à cette affaire qui a brisé son existence sociale, elle a tenté de se reconstruire en faisant face à la condition de paria qui pèse désormais sur elle comme sur ses proches.
Elle révèle les origines de l’engrenage qui a conduit ses parents, un couple longtemps soudé et partageant les mêmes secrets, à se déchirer jusqu’à la chute finale. Diane Gontier nous fait vivre de l’intérieur ces heures fatidiques où tout a basculé après des années de réussite, de bonheur et d’insouciance. Elle brosse le portrait d’un père promis à un grand destin mais emporté par ses ambitions politiques, et celui d’une mère qui tente par tous les moyens de préserver ses intérêts. Leur séparation déclenchera un processus dévastateur et irréversible.
L’auteur n’est pas tendre envers les siens. Son but n’est cependant pas de régler des comptes à son tour, mais de trouver dans l’écriture une forme de délivrance qui lui permette à la fois de comprendre et de se sauver.
De Gaulle secret
Après tout, il n’y a que la mort qui gagne, déclara un jour sans ambages Staline à de Gaulle. Réflexion pour le moins contestable, a fortiori lorsqu’elle s’applique au plus illustre des Français, dont l’influence et le rayonnement subsistent plus de vingt ans après sa mort. De Gaulle, en effet, ne sort-il pas grandi du combat permanent qu’il mena contre elle tout au long de sa vie ? L’omniprésence de sa grande ombre ne demeure-t-elle pas, en définitive, sa plus belle et incontestable victoire ? François Broche, dans cet essai biographique passionnant et très incisif, rappelle que la mort, depuis les tranchées de la Grande Guerre jusqu’à l’ultime retraite à Colombey, fut la compagne la plus familière, la plus assidue du Général. Sa vie fut jalonnée par les deuils intimes, les ennuis de santé, les attentats, ponctuée par la hantise du déclin physique (la vieillesse est un naufrage), par la constante tentation de tout quitter. Il manquait, aux nombreuses études qui ont été consacrées à de Gaulle, un éclairage intime, objectif, à cet égard.
Vincent tout-puissant
Quand un huissier s’est présenté à sa porte, Nicolas Vescovacci a d’abord cru à une erreur. Puis il a compris : Vincent Bolloré lui réclamait 700 000 euros pour avoir simplement cherché à obtenir une interview avec l’homme d’affaires ou ses proches. Cette « anecdote » dit tout : l’art de l’intimidation du tycoon, son goût de la transgression, sa puissance de feu financière, la démesure de son monde mais aussi sa hantise d’être l’objet d’une enquête. Il était, dès lors, impossible de renoncer.
Ce livre est le fruit de deux années d’enquête sur les réseaux et les méthodes d’un des hommes les plus puissants de France.
Clinton / Trump – L’Amérique en colère
Vous aimez les séries ? Ne manquez pas ce récit palpitant de la campagne présidentielle la plus singulière de l’histoire américaine !
Une campagne sans merci, brutale, haineuse. Deux candidats aussi détestés l’un que l’autre par une majorité de leurs concitoyens. Deux profils inédits : Hillary Clinton est la première femme depuis 240 ans à briguer la présidence des États-Unis ; Donald Trump est le premier candidat contemporain à n’avoir aucune expérience des affaires publiques.
L’Amérique est en colère. Barack Obama n’a pas accompli les miracles attendus, la mondialisation, le terrorisme et les tensions raciales avivent ses tourments. Bouleversant un parti dont il ne respecte aucun des principes, le candidat républicain veut une Amérique-forteresse, crispée sur la protection de ses seuls intérêts. Riche d’une expérience politique incomparable, la candidate démocrate défend une Amérique ouverte, diverse, fidèle à ses traditions.
Depuis le début, le scénario accumule les rebondissements. L’enquête au long cours de Christine Ockrent met au jour les lignes de force et de fracture d’un pays saisi par le doute. Deux visions du monde, deux systèmes de valeurs s’affrontent. De l’issue de ce duel dépend l’avenir de l’Amérique. Et le nôtre.
On les relègue habituellement à l’arrière-plan, derrière la figure charismatique de leur mari président. Seconds rôles, les First Ladies ? Allons donc ! Dès les origines, les Premières Dames américaines ont exercé dans l’ombre une influence bien plus grande qu’on ne le croit. Plus encore : elles incarnent la longue marche des femmes vers l’égalité et le pouvoir. Voici Martha Washington, qui forge les symboles d’une nation dans les limbes ; Abigail Adams, intellectuelle et féministe bien avant l’heure ; la belle Dolly Madison, qui résiste dans la capitale en flammes… Suivent l’intrigante Mary Lincoln, qui parade en impératrice ; Eleanor Roosevelt, l’infatigable activiste ; Jackie Kennedy, la star irrésistible, que l’on redécouvre ici dans un rôle inédit de ministre de la Culture et de diplomate ; Nancy Reagan, l’amoureuse à la main de fer ; Michelle Obama, qui met en scène l’égalité raciale ; enfin, l’ambitieuse, l’inébranlable, l’insubmersible Hillary Clinton, qui veut parachever la conquête en devenant présidente…
A partir d’une riche documentation, souvent inédite, les auteurs racontent avec passion le destin des dix First Ladies qui ont le plus marqué l’Histoire, et nous offrent la galerie complète de celles qui se sont succédé à la Maison Blanche. Les aventures de ces femmes d’exception nous en disent beaucoup sur l’évolution du couple et de la condition féminine. Elles nous révèlent aussi la face secrète du pouvoir où se mêlent intimement la politique et l’amour.
L’autre Chirac
Comme la majorité des Francais, Pierre Pean a longtemps eu en tête, lorsqu’il pensait à Jacques Chirac, les images d’un Bonaparte inculte qui n’aimait que la musique militaire, obsédé par le pouvoir, prêt à tout pour l’obtenir. D’un homme pressé en tout – le fameux cinq minutes, douche comprise -, auteur du discours d’Orléans évoquant l’immigration par le bruit et l’odeur … Mais le journaliste classé à gauche avouait avoir aussi été séduit par le refus de la guerre américaine en Irak, et, en enquêteur qui refuse qu’on lui mette des oeillères, il a recoupé ses propres investigations avec le contenu de douze longs entretiens que Chirac lui a accordés en 2006.
Entre la biographie dialoguée et l’autobiographie à deux voix, ce livre ne vient pas s’ajouter à tous ceux qui ont été consacrés à Chirac. Il parle – et porte le témoignage direct – de l’homme politique le moins bien connu des Francais.
Pierre Pean a découvert son jardin secret et les raisons pour lesquelles il a construit sa carrière politique en le préservant jalousement, quitte à passer souvent pour moins intelligent qu’il ne l’était. Car c’est là que se mouvait l’autre, le vrai Chirac.
De 1974 à 1994, il a suivi pas à pas François Mitterrand. Chauffeur particulier du premier secrétaire du Parti socialiste, Pierre Tourlier est devenu peu à peu la “nounou” du président de la République française. C’était à lui qu’incombait la lourde tâche de maintenir des cloisons étanches entre les deux familles (l’épouse Danielle et la concubine Anne Pingeot), d’accompagner à l’école la fille cachée (Mazarine), de trouver les meilleures huîtres et les plus beaux ortolans, de chasser les importuns et d’apaiser les dernières souffrances. Lui seul pouvait, au lendemain du décès de l’ex-président, bloquer l’entrée de la chambre mortuaire aux maîtresses éplorées. Il les connaissait toutes. Conduite à gauche est le récit de vingt années passées dans l’intimité de François Mitterrand. Écrit dans un style simple, où perce parfois l’émotion, il fourmille d’anecdotes sur l’homme, qui appréciait les Bee Gees, abhorrait les téléphones portables, collectionnait les femmes, fondait devant sa fille, et rêvait de finir sa vie au pays des pharaons, sur les bords du Nil.
Pour repartir du pied gauche
Quand le monde change en profondeur, qu’il bascule sur son axe au point d’en devenir méconnaissable, malheur aux courants de pensée qui ne changent pas et qui tricotent inlassablement leurs certitudes révolues. Si l’esprit d’orthodoxie avait à son tour gagné la deuxième gauche, qui se recommanda longtemps par son non-conformisme alors c’était la preuve qu’il était temps de se révolter.
Mortelles primaires
La gauche a disparu. Comme si un tueur en série effaçait systématiquement tous ses chefs et cheftaines ; en fait, tous ceux qui, peu ou prou, pourraient faire figure de présidentiables : Aubry, Autain, Cazeneuve, Chevènement, Cohn-Bendit, Duflot, El Khomri, Fabius, Filoche, Hamon, Hollande, Jospin, Laurent, Le Foll, Macron, Mélenchon, Poutou, Royal, Taubira, Touraine, Valls.
Ces procès qui ébranlèrent la France
Pendant quinze ans, de 1947 à 1962, la France a traversé une des plus grandes crises de son histoire : son Empire, ébranlé par la Seconde Guerre Mondiale, s’est effrité avant de s’effondrer. Ce drame politique s’est joué dans les prétoires : les tribunaux d’exception et les cours d’assises ont eu à juger ceux qui, dans cette période, furent, au regard de la loi française, des comploteurs, des rebelles, des incendiaires ou des assassins. Au cours des audiences des tribunaux de Tananarive, Alger, Paris, on a vu comparaître des hommes qui ont suscité le désarroi chez les Français : les parlementaires malgaches en 1948, Henri Martin en révolte contre la guerre d’Indochine, Ben Sadok expliquant le sens du meurtre d’Ali Chekal, les membres du réseau Jeanson, Lagaillarde et ses compagnons des « barricades », Maurice Challe, Raoul Salan et Antoine Argoud. Des hommes politiques, des écrivains, des ecclésiastiques, partisans ou adversaires, vinrent témoigner, à ces audiences, du déchirement de la conscience française. La justice fut durement mise à l’épreuve, partagée entre le respect de a légalité et le souci de défendre l’ordre public. Jean-Marc Théolleyre, chroniqueur judiciaire au « Monde » fait revivre ici, jour par jour, ces « procès » qui ébranlèrent la France.
Une constitution européenne
Nous, représentants des peuples et des Etats souverains de l’Europe, héritiers d’une longue et douloureuse Histoire, dépositaires d’une grande civilisation, avons décidé de constituer ensemble une Union qui assure aux Européens les bienfaits de la paix, de la démocratie, des droits de l’homme, de l’éducation et de la culture, du progrès économique et social, d’un environnement protégé et de la solidarité. En conséquence, nous avons conclu le présent Traité qui donne à l’Union européenne une Constitution fondée sur nos valeurs communes.
Mon histoire
Elle signe de son nom complet son autobiographie : Hillary Rodham Clinton. Rodham, elle y tient. À cause de l’affaire Levinsky ? “Les raisons pour lesquelles il m’a trompé ne regardent que lui, et il lui revient de raconter son histoire”. Affaire classée, n’y revenez pas ! En 673 pages et 37 chapitres, Hillary se raconte comme épouse de président, comme mère et comme femme libre engagée dans la vie politique depuis plus de trente ans. Petite fille de l’Illinois qui a reçu une éducation bourgeoise version middle class, Hillary s’engage dès le lycée dans des œuvres de charité avec comme valeurs cardinales chevillées au corps l’action sociale et la foi.
Israël et les arabes – Le 3ème combat
Pour la 3ème fois en moins de 20 ans, l’Etat juif et ses voisins arabes ont affronté, au début de Juin 1967, leurs forces militaires. La victoire de l’armée d’Israël, si soudaine et si totale, a presque fait oublier le déclenchement, le déroulement, les péripéties de la guerre.
Comment mesurer l’ampleur et la signification de l’évènement ? Comment en prévoir les conséquences sur l’avenir des peuples arabes et d’Israël ? Comment donner enfin, de ce conflit qui a déchainé des passions si éloquentes et si tranchées, une description équitable ? Deux témoins privilégiés, envoyés spéciaux de grands journaux français, en Egypte d’une part, en Israël d’autre part, confrontent ici, sous forme de libre discussion, leurs informations et leurs impressions ….
Le 17 août 1998, Bill Clinton admet devant les caméras avoir eu une liaison avec Monica Lewinsky. L’annonce, en plus de secouer la morale puritaine des Américains, provoque une tempête médiatique et politique devenue aujourd’hui un véritable point noir pour l’ancien président.
Le monde selon K
Du French doctor bravache et bénévole courant soigner les victimes de la guerre de sécession au Biafra, à l’icône médiatique propulsée au top des sondages de popularité; du militant gauchiste, devenu l’un des ministres préférés du président Mitterrand, à l’éphémère soutien de Ségolène Royal passé dans le camp de Nicolas Sarkozy et nommé par lui au Quai d’Orsay; de l’inventeur autoproclamé du devoir d’ingérence à sa récente répudiation du «droit-de-l’hommisme»; de ses généreux engagements d’antan à ses flirts éhontés avec le bushisme, les néocons américains ou l’actuel dictateur rwandais – quelle meilleure illustration de la dérive opportuniste d’une fraction de la génération soixante-huitarde et de ses reniements successifs que la carrière de Bernard Kouchner? À force, écrit Pierre Péan, il aura fait une victime de ce qui lui était le plus cher: l’image qu’il voulait donner de lui-même et à laquelle il sera, à ce train, le dernier à croire.
L’impétueux
Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy est élu à la présidence de la République française. Pourtant, il parlera de ce jour comme du « plus triste de sa vie ». Ce n’est pas le poids des responsabilités à venir qui assaille et inquiète le nouveau Président, mais le désastre de sa vie privée. Partant de cette douleur originelle, Catherine Nay recompose toute l’histoire du quinquennat sarkozyste : de ses audaces à ses échecs, du bling-bling à la crise financière, de l’homme-orchestre des sommets européens au chef de guerre. Anecdotes, coulisses, secrets d’État alternent ici avec l’analyse – parfois empathique, parfois sévère – de ce que furent les grandes ambitions d’un règne perturbé par le désordre du monde.
Aux U.S.A., dans les années 50, la rencontre d’un golden boy richissime et charmeur et d’une jeune Vénus avait toutes les chances de ne jamais passer à la postérité. Mais le fils de milliardaires est devenu Président des Etats-Unis et la starlette une star.
Ces rencontres frivoles, dictées par le plaisir de la chair et de la vanité, s’inscrivent dans les coulisses de la grande politique. Le s=désir devient otage du pouvoir : l’innocence des caresses, les senteurs des parfums échangés laissent des empreintes dans les mémoires de certains témoins, qui se révèlent encombrants. Ces traces sont vite l’enjeu d’une sourde lutte entre pouvoir légal et pouvoirs occultes (le Mafia, les services secrets, etc.). J.F.K. ne savait pas ce que fidélité du corps pouvait bien vouloir dire ; Marilyn Monroe recherchait un amour total. Sensible et intelligente, elle est l’héroïne d’une liaison dangereuse qui débouche sur une mort prématurée? Un véritable thriller se joue dans les soirées de Hollywood.
De Gaulle et les africains
Charles de Gaulle est souvent présenté dans une mythologie toujours menaçante. Laudateurs africains et spécialistes européens en ont fait le géant de la deuxième guerre mondiale et surtout le décolonisateur parfait qui a su secouer l’édifice colonial en faisant table rase des pesanteurs des siècles antérieurs.
A la vérité, si les Africains doivent à de Gaulle, héritier des Jules Ferry, Galliéni et Lyautey leur mode d’insertion politique dans le monde moderne, De Gaulle doit à son tour à l’Afrique son mode d’identification comme chef politique exemplaire. Aux heures sombres de la débâcles en France, c’est en Afrique que De Gaulle trouve un espace, une armée, une dignité.
C’est ce De Gaulle que le politologue béninois Stanislas Spero Adotevi campe dans cet ouvrage. Il le fait avec un talent rarement égalé. Nul doute que ce livre arrive à point nommé en cette année 1990 baptisée année De Gaulle : l’année du centenaire de sa naissance, 50ème anniversaire de l’appel du 18 juin, 30ème anniversaire des indépendances africaines et enfin 20ème anniversaire de la mort du “plus illustre des français”.
Ecole, Classe et Lutte des Classes
Depuis les travaux de Bourdieu-Passeron et de Baudelot-Establet, nous ne pouvons plus croire à l’école libératrice, enceinte sacrée, préservée des bruits et des conflits du monde… et qui traiterait à égalité les enfants de toutes les classes sociales. Mais alors le risque est extrême de ne voir dans l’école qu’un territoire désolé où rien de valable ne peut se passer, où rien de valable n’aurait été conquis. Maîtres et élèves seraient les jouets passifs et inconscients d’une gigantesque mystification. …
L’auteur a adressé ce livre ainsi : “pour mes étudiants, ce livre que j’ai écrit souvent avec eux, parfois contre eux, jamais sans eux”.
Les éléphants malades de la peste
Lorsqu’elle est tombée dans le marécage, au milieu des éléphants socialistes, personne ne l’a aperçue. Ségolène Royal était un phénomène surnaturel. Même son compagnon François Hollande pensait qu’elle finirait par éclater en prenant de la hauteur comme une bulle. Il avait pourtant prévenu le troupeau des pachydermes : Méfiez-vous. Elle n’a peur de rien.
Chaque pas doit être un but – Mémoires
Jacques Chirac ne parle pas facilement de lui-même. Pudique et secret, il se raconte ici pour la première fois. Dans un style vivant et direct, non dénué d’humour, il évoque ses origines familiales, sa jeunesse aventureuse et ses débuts en politique, depuis son élection en 1967 comme député de Corrèze, qui lui a permis de s’imposer très vite dans un milieu pour lequel il ne se sentait pas prédestiné.
Le roman des Chirac
Voici les secrets d’un couple qui a occupé le devant de la scène politique pendant près de quarante ans. Un véritable roman d’amour et d’ambition ! Où l’on découvre comment Bernadette a su imposer à ses parents un mariage dont ils ne voulaient pas ; comment Jacques, fils unique et adulé, s’est imposé comme le seul centre d’intérêt de sa propre famille, au point de peser lourdement sur le destin des siens ; comment, à l’Élysée, il a su utiliser la rivalité entre sa femme et sa fille cadette, Claude, pour mieux rester le seul patron.
Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy, est un homme d’état, mémorialiste, essayiste et avocat français. Avocat de profession, il a occupé les fonctions de maire de Neuilly-sur-Seine, de député, de porte-parole du gouvernement, de ministre du Budget, de ministre de la Communication, de ministre de l’Intérieur, de ministre de l’Économie et des Finances et de président du conseil général des Hauts-de-Seine.
Merci pour ce moment
Un jour, un amour violent a incendié ma vie. Il avait quatre enfants. J'en avais trois. Nous avons décidé de vivre ensemble. Mais la politique est une passion dévorante. Parti de très loin, François Hollande a été élu président de la République. J'ai été aspirée dans son sillage. Le pouvoir est une épreuve pour celui qui l'exerce, mais aussi pour les siens. À l’Élysée, je me sentais souvent illégitime. La petite fille de la ZUP en première dame: il y avait quelque chose qui clochait. J'ai appris l'infidélité du Président par la presse, comme chacun. Les photos ont fait le tour du monde alors que j'étais à l'hôpital, sous tranquillisants. Et l'homme que j'aimais a rompu avec moi par un communiqué de dix-huit mots qu'il a dicté lui-même à l'AFP, comme s'il traitait une affaire d’État. Tout ce que j'écris dans ce livre est vrai. Journaliste, je me sentais : parfois à l’Elysée comme en reportage. Et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour.
En toutes libertés
J’ai rassemblé sous une seule plume mes vies de femme : de la rebelle romantique traversant la Résistance et la guerre, à l’épouse entrée sans y prendre garde dans la vie mouvementée d’un homme politique (…) Et puis l’expérience de la vie, les difficultés surmontées ont vu éclore la militante. En 1981, je suis devenue première dame de France, puis présidente de ma fondation France-Libertés, et cet ouvrage témoigne de ces deux extraordinaires expériences à la rencontre des grandes personnalités qui sont les acteurs de l’histoire contemporaine (…) Tout cela est si fort et si plein. Ce livre est le reflet d’une volonté d’écrire et de raconter, en toutes libertés certes, mais aussi en toute conscience. Sans trop déborder sur ma vie privée ni juger les hommes en dehors de leurs actes. Certes, mes coups de boutoir sont nombreux, percutants et sans concession, mais ils viennent du coeur, s’adressant autant à ceux que j’aime qu’à ceux qui me détestent.
Danielle Mitterrand