
Le mariage
Avocate pleine de talent, Allegra mène avec brio sa carrière professionnelle. Il n’en est pas de même pour sa vie privée. Sans être malheureuse, la jeune femme n’est pas pleinement épanouie avec Brandon, qui, au bout de deux ans, refuse de s’engager, malgré l’amour qu’elle lui prodigue.
Malveillance
Lorsque, seule au monde, Grace, une jeune fille d’une vingtaine d’années, arrive à Chicago, personne ne connaît les terribles épreuves qu’elle a traversées.
Grace ne recherche que le calme et l’oubli. Ayant trouvé un emploi de secrétaire, elle consacre tout son temps libre à une association caritative. Sa beauté attire bien des regards mais elle y est totalement insensible, jusqu’au jour où un jeune photographe réussit à la séduire. Hélas, Marcus n’est pas celui qu’elle croit. Profondément blessée, Grace quitte Chicago pour New York, où elle trouve du travail dans un cabinet d’avocats, tout en poursuivant son bénévolat dans une association venant en aide aux femmes et enfants maltraités. Elle mène une vie sans histoires, jusqu’à cette nuit fatidique où elle est sauvagement agressée. Ce nouveau drame aura pourtant une conséquence heureuse : elle va découvrir l’amour. Le bonheur la libère enfin des fantômes de son lourd et douloureux passé. Apaisée et transfigurée, Grace se partage sans compter entre son époux, leurs enfants et l’association qu’elle a fondée. Lorsque son mari se lance dans la politique, Grace le soutient à fond et il est facilement élu député. Mais, en politique, tous les coups sont permis, surtout les plus bas, surtout les plus laids. Le passé de Grace va brutalement resurgir et tout balayer sur son passage. Elle et sa famille vont être emportées dans une épouvantable tempête, faite de mensonges, de médisances et de scandales. Leur couple résistera-t-il à tant d’attaques ? Supportera-t-elle d’être à nouveau la cible des médias et des journaux à sensation ? Comment réagiront leurs enfants face à tant de malveillance ? Le passé ne meurt jamais et celui de Grace, particulièrement pénible, sera-t-il, encore une fois, le plus fort ?
Le fantome
Un homme, abandonné par la femme qu’il aimait plus que tout, retrouve la sérénité en revivant, à travers un journal découvert par hasard, les épreuves d’une jeune femme du XVIIIe siècle. Charlie Waterson est un homme heureux. Il adore sa femme avec qui il est marié depuis près de dix ans, et son travail d’architecte à Londres le passionne. Ce bonheur prend brutalement fin le jour où Carole lui annonce qu’elle le quitte et quand peu de temps après, il est obligé de retourner travailler à New York. Afin de reprendre goût à la vie, il profite d’une période de congé pour aller skier dans le Vermont. Contraint de s’arrêter en route dans une petite ville, Charlie fait la connaissance d’une adorable vieille dame qui lui loue le petit château qu’elle possède. Or, ce manoir a une histoire : il a été construit au XVIIIe siècle par François de Pellerin, un comte français, pour sa femme, Sarah Ferguson, et le fantôme bienfaisant de celle-ci plane toujours sur les lieux. Charlie, qui l’a aperçu sous la forme d’une belle jeune femme brune, veut en savoir plus sur Sarah. Il se rend à la bibliothèque où il est reçu par une certaine Francesca qui lui réserve un accueil glacial. Malheureusement, leurs routes se croisent à nouveau quelque temps plus tard et Francesca se montre toujours aussi antipathique. Continuant ses recherches sur la vie de Sarah, Charlie est fou de joie lorsqu’il découvre le journal intime de la jeune femme dans le grenier du château. Il se plonge aussitôt dans sa lecture et nous nous retrouvons avec lui deux siècles en arrière au coeur de l’Angleterre au moment où, pour échapper à un mari brutal et odieux, Sarah s’enfuit en Amérique. Arrivée à Boston à la fin des années 1790, son courage, sa détermination, sa bonté forcent l’admiration. En effet, bien que les guerres avec les Indiens fassent rage, elle n’hésite pas à s’installer seule en pleine campagne.
Le cottage
Quand il a acheté Le Cottage, somptueuse maison au coeur de Los Angeles, Cooper était jeune, riche et célèbre. Cinquante ans plus tard, l’argent manque et il doit se résoudre à louer les dépendances de sa propriété pour ne pas la vendre. Mark et Jimmy, tous deux à un tournant de leur vie, s’y installent. Rapidement, la vie des trois hommes s’organise. Au programme : amitié, bonne chère et aventures féminines.
Seconde chance
A en croire la sagesse populaire, les contraires s’attirent. Cela peut déboucher sur un mariage, jusqu’au jour où les deux intéressés en viennent à se demander s’ils étaient réellement faits l’un pour l’autre. Dès lors, la rupture n’est pas loin. Mais, dans la vie comme en amour, il n’est jamais trop tard pour une seconde chance. Rédactrice en chef de Chic, grand magazine de mode new-yorkais, Fiona Monaghan mène une vie excitante entre sa maison de Manhattan et les défilés de haute couture en Europe. Avec ses armoires remplies de vêtements, son vieux bouledogue et son homme de maison pakistanais, la jeune femme est parfaitement heureuse. Jusqu’à ce que, par une journée caniculaire de juin John Anderson pénètre dans son bureau. Après un dîner particulièrement agréable, Fiona l’invite à Paris, où ont lieu les défilés d’été. Dans la ville la plus romantique du monde, entre la magie des podiums et les promenades sur les quais, leur relation prend un tour nouveau et, à leur retour à New York, les choses s’accélèrent. Alors que Fiona a toujours refusé de partager son domicile, elle accepte que John, qui a perdu sa femme quelques années auparavant, s’installe chez elle. Tout commence à se gâter lorsque Fiona fait la connaissance des deux filles de John.
Les échos du passé
Pour les Wittgenstein, riche famille juive de Cologne, l’été 1915 annonce la fin d’un monde, alors que résonne le fracas de la guerre. Pour leur fille Beata, c’est l’été de l’amour. En villégiature au bord du lac Léman, elle fait la connaissance d’Antoine de Vallerand, un séduisant officier français. Ils se marient malgré l’opposition de leurs familles qui les bannissent à jamais. Beata, veuve de bonne heure et mère de deux filles, voit avec horreur le régime hitlérien triompher en Allemagne. Commence alors pour elle et ses enfants le temps des épreuves. Le temps de la tragédie. A l’issue de ces années tourmentées, Amadea, sa fille aîné, découvrira qu’un lien existe entre elle et les femmes des générations qui l’ont précédée. Et que résonnent profondément en elle les échos du passé.
Zoya
Saint-Pétersbourg, Paris, New York : de la Russie des tsars à nos jours, Zoya a tout vécu dans ce siècle de tous les bouleversements, la révolution d’octobre, la fièvre des années folles et la grande dépression de 1930, la Seconde Guerre mondiale avec son cortège d’horreurs et d’héroïsme. Les décennies de la paix, enfin, non sans soubresauts aussi brutaux qu’inattendus. Son destin l’a faite témoin et acteur en même temps. Et c’est une vie tumultueuse, passionnée, exemplaire que nous raconte ici, avec son merveilleux talent, l’auteur des best-sellers La Fin de l’été, La Maison des jours heureux, Loving, La Belle Vie.
La foudre
À quarante-deux ans, Alexandra a tout ce qu’une femme peut désirer : un métier passionnant, un mari qu’elle aime comme au premier jour, une petite fille adorable. Rien ne semble pouvoir assombrir leur bonheur. Et pourtant, soudain, c’est le drame. Alexandra apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Commence alors une longue descente aux enfers: l’opération mutilante, la chimiothérapie extrêmement éprouvante et, comme si cela ne suffisait pas, son mari – incapable de faire face à la situation – la rejette et la quitte. Heureusement, Alexandra trouve un peu de réconfort auprès de son jeune assistant, mais réussira-t-elle pour autant à surmonter cette terrible épreuve ? Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Accident
Il suffit d’un instant fatal pour que la vie d’une famille soit brisée à jamais. D’un instant pour que le bonheur que l’on avait cru immuable bascule dans l’horreur. La maison des Clarke, au sein d’une banlieue cossue de San Francisco, abrite une famille heureuse. Il y a là Page, bonne épouse et mère modèle. Brad, son mari, publiciste prospère. Andy, leur fils de sept ans, passionné de base-ball. Allison enfin, leur fille aînée, une adolescente qui voudrait connaître les premières expériences de la vie. Avec son amie Chloé et deux garçons plus âgés, Allison, à bord d’une voiture d’emprunt, se laisse gagner par la fièvre du samedi soir. Et c’est le drame : une collision avec un autre véhicule et quatre jeunes vies sont en péril. Brad étant absent pour affaires, c’est Page qui accourt à l’hôpital. Le père de Chloé, Trygve, est déjà sur place. Durant les longues heures d’attente angoissée, Page est assaillie de questions sans réponses. Que s’est-il passé? Les jeunes accidentés étaient-ils ivres? Ou, pis, drogués? Privée de la présence de son mari, la jeune femme devra affronter seule, avec l’aide de Trygve, le fait que sa fille Allison va peut-être mourir. Et que, si elle survit, elle ne sera sans doute plus jamais la même. Il suffit d’un instant fatal pour que la vie d’une famille soit brisée à jamais. D’un instant pour que le bonheur que l’ont avait cru immuable bascule dans l’horreur. Mais, même en plein malheur, le courage et l’amour représentent toujours une ultime lueur d’espoir.
Disparu
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, les Patterson – Marielle, Malcolm et leur fils Teddy – mènent une vie en apparence sans problèmes dans leur luxueux appartement de l’East Side de New York. En fait, de sombres secrets tourmentent le couple. Tous les ans, Marielle va allumer un cierge à St Patrick, en souvenir du petit André, l’enfant d’un premier mariage gardé secret, disparu dans un tragique accident. Cette année, dans la vaste cathédrale, la jeune femme tombe sur Charles Delauney, son premier mari, son amour de jeunesse, artiste « expatrié » revenu au pays pour veiller son vieux père malade. Un regard, une légère pression de la main, et le passé resurgit entre ces deux être passionnés. Peu de temps après, le drame éclate : Teddy est kidnappé. Aussitôt, la police considère Charles comme le suspect numéro un. Menée tambour battant par le séduisant John Taylor, agent spécial du FBI, l’enquête piétine pourtant. Arrêté, inculpé, Charles, qui clame son innocence, doit comparaître devant la justice. Mais qui est le coupable, si Charles ne l’est pas ? A mesure que le procès se déroule, les acteurs du drame, Malcolm et même Marielle, sont tour à tour mis en cause. Tel un puzzle monstrueux, la vérité s’impose peu à peu. Une vérité qui n’est pas nécessairement bonne à entendre.
Forces irrésistibles
Steve et Meredith Whitman sont mariés depuis quatorze ans et forment un couple très amoureux, malgré leurs emplois du temps surchargés. Meredith travaille dans l’une des meilleures banques d’investissement de Wall Street. Steve est chirurgien au service des urgences d’un grand hôpital de New York. Lorsque l’on propose à Meredith de devenir directrice financière d’une grosse société de San Francisco, elle hésite. San Francisco est très loin de New York. Mais Steve l’encourage à accepter. Il se débrouillera pour trouver un emploi là-bas et venir rapidement les rejoindre. Ni l’un ni l’autre ne mesurent la difficulté d’être séparés par une telle distance. D’autant plus que, comble de malchance, Steve ne trouve pas de travail à San Francisco. Au fil des mois, Steve et Meredith se voient de moins en moins. Meredith devient très amie avec Callan Dow, son patron. Steve fait la connaissance d’une nouvelle collègue avec qui il sympathise. Sans qu’ils s’en rendent vraiment compte, ils s’éloignent l’un de l’autre. Lorsqu’ils le comprennent et tentent de ressouder leur couple, n’est-il pas déjà trop tard? Des forces irrésistibles semblent les pousser dans une tout autre direction.
Joyaux
A la veille de son 75e anniversaire, Sarah, duchesse de Whitfield, se souvient. Manhattan, puis la France, l’amour, la guerre, la gloire et la réussite. Cinq décennies d’une vie bien remplie. Après un premier mariage malheureux, Sarah épouse William, duc de Whitfield, un homme exceptionnel auprès de qui elle connaîtra un bonheur sans nuage. Jusqu’à ce que la guerre éclate et que William s’enrôle dans les forces alliées. Sarah devra affronter seule les horreurs de l’occupation nazie. A la Libération, ce sont les retrouvailles. William et Sarah s’installent au château de la Meuze pour construire leur patrimoine. Tout commence comme une action charitable pour venir en aide à ceux que la guerre a dépossédés : William et Sarah rachètent leurs bijoux de famille à des survivants qui tentent de refaire leur vie. Petit à petit, le couple va se retrouver à la tête d’une fabuleuse collection, fonder la maison Whitfield et devenir les joailliers attitrés des têtes couronnées d’Europe. Sarah donnera le jour à une nombreuse famille : Phillip, l’orgueilleux aîné ; Julian, le cadet, généreux et tendre ; Isabelle, la fille rebelle ; Xavier enfin, ultime fruit de leur amour. Tous à leur façon, feront leur chemin dans la vie, souvent loin les uns des autres, mais toujours profondément unis.
Plein ciel
A l’époque folle et mouvementée des débuts de l’aviation. Good Hope, coin perdu prés de Chicago. Pat O’Malley, héros de la Grande Guerre, y a créé et développé, avec l’aide de Nick, son ami et associé, un petit aéroport. Père de quatre filles et d’un garçon, Pat rêve de voir ce dernier prendre la relève. Mais c’est à Cassie sa cadette qu’il a transmis sa passion. Celle-ci, en effet, n’a qu’une idée en tête : devenir aviatrice. Or, pour Pat, il est inconcevable qu’elle puisse vouloir autre chose que se marier et avoir des enfants. Passant outre l’interdiction paternelle, Cassie aidée par Nick lui apprend à piloter en cachette, va remporter un concours de voltige aérienne. Remarquée à cette occasion par Desmond Williams, beau et riche propriétaire de l’une des plus grosses compagnies d’aviation du pays, qui lui propose un mirifique contrat, elle le suit à Los Angeles. Célèbre et adulée, devenue pilote vedette de superbes prototypes, Cassie a tout pour être heureuse. Mais l’est-elle vraiment? Cette vie, mondaine et superficielle, est-elle ce qu’elle recherche? Et Desmond est-il celui qu’elle attend ?
Sang famille
« Je m’appelle Colin Rémy. J’ai seize ans. Je suis orphelin. C’est du moins ce que tout le monde m’a toujours dit. Pour ma part, je ne l’ai jamais vraiment cru. C’est aussi pour cela que je suis retourné cet été d’août 2000 à Mornesey, la petite île anglo-normande au large de Granville où j’ai passé les premières années de ma vie. C’est alors que tout a basculé dans la folie. Quel rapport entre mon histoire et l’évasion de deux prisonniers lors d’un transfert vers le centre de détention, semant la panique sur Mornesey au coeur de la saison touristique ? Dois-je croire les légendes de l’île ? Mornesey serait peuplée de bagnards et de leurs descendants … Un trésor légendaire, la Folie-Mazarin, dormirait dans le labyrinthe de souterrains creusés sous l’île. A qui puis-je faire confiance ? […] »
Et je danse, aussi
La vie nous rattrape souvent au moment où l’on s’y attend le moins. Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n’écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d’un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n’importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, « grande, grosse, brune », pourrait devenir son cauchemar… Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l’un à l’autre. Jusqu’au moment où le paquet révèlera son contenu, et ses secrets. Ce livre va vous donner envie de chanter, d’écrire des mails à vos amis, de boire du schnaps et des tisanes, de faire le ménage dans votre vie, de pleurer, de rire, de croire aux fantômes, d’écouter le Jeu des Mille Euros, de courir après des poussins perdus, de pédaler en bord de mer ou de refaire votre terrasse. Ce livre va vous donner envie d’aimer. Et de danser, aussi !
Les mystères de Jérusalem
À New York, Paris, Moscou et jusque sur les bords de la mer Morte, un manuscrit vieux de plus de deux mille ans fait couler bien du sang : il dévoile l’une des soixante-quatre énigmes du rouleau des Ta’amrés, qui protègent encore aujourd’hui le trésor du Temple de Jérusalem. Mais au-delà de l’appât de l’or, érudits, mafieux et terroristes convoitent ce manuscrit plusieurs fois millénaire parce qu’il pourrait éclairer l’énigme des énigmes : Pourquoi Jérusalem ? Pourquoi un village accroché aux flancs arides des monts de Judée a-t-il été choisi par l’Éternel pour y bâtir sa demeure ? Les clés se trouvent aux sources mêmes de l’histoire de ce lieu où se croisent depuis des siècles tous les espoirs et toutes les violences. Un écrivain passionné par l’histoire de la ville se laisse entraîner par un jeune journaliste du Veux York Times dans cette chasse au passé. Il a conscience pourtant du danger : percer les mystères de Jérusalem fera trembler le monde. Roman policier, roman d’aventures, roman de culture, Les Mystères de Jérusalem mêlent la fiction et la réalité, le suspense et l’érudition, pour emporter le lecteur avec un art aussi subtil qu’efficace.
L’ombre d’une vie
Au soir de son départ à la retraite, monsieur Takewaki s’effondre dans la rue, les bras chargés de fleurs. Il est admis en soins intensifs à l’hôpital. A son chevet se succèdent bientôt médecins, infirmières, amis et proches, les remords autant que les regrets. Mais, bientôt, alors qu’il s’enfonce dans un profond coma, son esprit l’entraîne hors de son corps, dans une échappée belle à la redécouverte de son ancienne vie, à la poursuite des ombres qui ont composé son existence. En dépit de son immobilité forcée, et tandis qu’il perçoit les échos des conversations, il reconstitue peu à peu le sens d’une existence pleine d’émotions, au point de revenir au jour même de sa naissance. Pour renaître, à nouveau.
La belle vie
Ils avaient trente ans et des poussières. Le monde leur appartenait. Ils étaient, disait-on, le plus beau Couple de New York. C’était en 1987. Quatorze ans plus tard, Corrine et Russell Calloway Ont deux enfants et vivent dans un loft, à TriBeCa. Ce soir-là, ils ont invité des amis à dîner (Salman Rushdie vient de se décommander). Nous sommes le 10 septembre 2001. Dans quelques heures, le monde va basculer dans l’horreur. Cette horreur, Jay McInerney se garde bien de nous la montrer. Ce livre n’est pas le roman du 11-Septembre. Il nous parle de ce qui se passe après, quand l’onde de choc de l’attentat du World Trade Center vient percuter des millions d’existences. Une étrange atmosphère Se répand, mélange de chaos et de responsabilité collective, d’angoisse et d’euphorie. L’impossible est devenu possible. Désormais, tout peut arriver.
L’espion qui venait du froid
Roulez à trente à l’heure, ordonna l’homme d’une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu’au mur. Le projecteur sera braqué sur l’endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille.»Roman de la guerre froide et de la trahison, roman du cynisme et de la raison d’État, prix Somerset Maugham, best-seller mondial adapté au cinéma avec Richard Burton, L’espion qui venait du froid est un chef-d’œuvre absolu qui a révolutionné le roman d’espionnage.
La constance du jardinier
Tessa Quayle, jeune et belle avocate anglaise, a été sauvagement assassinée près du lac Turkana dans le nord du Kenya. Son compagnon de voyage et amant supposé, médecin africain d’une organisation humanitaire, a disparu sans laisser de trace. Justin, l’époux de Tessa, diplomate de carrière au haut-commissariat britannique de Nairobi et jardinier amateur, se lance dans une quête solitaire à la recherche des tueurs et de leur mobile. Sa quête l’entraîne à Londres, puis à travers l’Europe et au Canada, pour le ramener en Afrique jusqu’au Sud-Soudan et se terminer sur les lieux mêmes du crime. Une odyssée pleine de violence et de fureur où se trament les sombres machinations de multinationales pharmaceutiques, où se nouent d’étranges alliances politiques.
Et tandis que s’éveille la conscience de Justin, tandis qu’il se rallie à la cause de Tessa, allant jusqu’à achever la mission qu’elle s’était assignée, sa plus grande révélation sera la découverte de cette femme qu’il n’a guère eu le temps d’aimer. La Constance du jardinier mêle l’histoire bouleversante d’un homme grandi par la tragédie et l’impitoyable exploration de la face cachée de la mondialisation par l’un des romanciers les plus incisifs de notre époque.
La vengeance du wombat
Wombats sur ma gauche, wombats sur ma droite : tous piétinaient et grognaient. Planté parmi eux au clair de lune, immense, le corps flasque et hardi, le filet dans une main, la seringue dans l’autre, j’attendais le wombat qui m’intéressait. Avec l’aisance du geste enchaîné, je lui lançai le filet sur le corps. Il le déchiqueta en moins de deux secondes. Comment étais-je censé m’y prendre à partir de là? Je n’eus pas le temps de me décider. Le wombat s’approcha de moi en poussant un grognement meurtrier, avec la ferme intention d’anéantir tous les mythes sur le caractère inoffensif et herbivore des wombats. Une rencontre dans un bar, quelques bières fraîches, un rien de faiblesse, et voilà Kenneth Cook, écrivain d’âge mûr en léger surpoids, embarqué dans d’incroyables aventures où la faune humaine et animale du bush joue le premier rôle. Kangourou suicidaire, koalas explosifs, wombat vindicatifs, reptiles dérangés, chercheurs d’opales amateurs de paris stupides, Aborigènes roublards : ils finissent toujours par contrarier son penchant naturel pour le confort. Heureusement, car Cook en tire une brassée d’histoires plus vraies que nature, racontée avec un art consommé du gag, dans toute leur improbable hilarité.
Coups de cœur
Deux destinées entrecroisées, comme les aime Danielle Steel et comme elle sait si bien les retracer. Lui s’appelle Bill Thigpen. Ecrivain, producteur de séries télévisées, sa carrière l’absorbait au point qu’il n’a vu son mariage s’écrouler que lorsqu’il était trop tard. Neuf années après, il semble se satisfaire de sa vie de divorcé sans problème majeur. Mais est-ce si sûr? Elle a pour nom Adriane Townsend, et mène une existence quasi idyllique avec un mari qu’elle aime et qui l’aime. Jusqu’au jour où elle lui apprend qu’elle est enceinte et où il lui lance ce stupéfiant ultimatum : « Ce sera le bébé ou moi! ». Bill et Adriane se rencontrent un soir, par hasard, dans un supermarché. Et c’est le coup de foudre réciproque. Irrémédiablement attirés l’un par l’autre, ils vivront, ils aimeront, ils lutteront : ils survivront. Et ils feront rire et pleurer des dizaines de milliers de lecteurs et lectrices avec eux.
Renaissance
Lorsque Amanda perd brutalement son mari, tout son univers s’écroule. Elle qui a quitté Hollywood sans regret vingt-six ans plus tôt, alors que sa carrière d’actrice était en pleine ascension, pour se consacrer à son mari, à son foyer, et aux deux petites filles qui vont illuminer leur union, se retrouve soudain totalement désemparée et perdue.
Sa vie n’a plus de sens : elle ne travaille pas, n’a plus à s’occuper de personne. Ses filles, qui sont mariées, s’inquiètent de l’état dépressif de leur mère et essaient de l’en sortir. Mais rien n’y fait. Amanda sombre dans le désespoir. Jusqu’au jour où sa fille cadette l’invite à une fête organisée par son beau-père. Amanda accepte. C’est alors que le miracle se produit. Amanda découvre que Jack, le beau-père de sa fille, n’est pas le don Juan superficiel et assez vulgaire qu’elle imaginait, mais un homme sensible et drôle qui sait la comprendre et l’amuser. Ils se revoient et Amanda reprend goût à la vie et au bonheur. Elle se sent à nouveau jeune, joyeuse et légère. Peu à peu, leur amitié se transforme en un sentiment plus profond, à la grande surprise d’Amanda qui imaginait plus cela possible. Et leur entente est telle qu’ils ne peuvent plus se passer l’un de l’autre, et qu’ils décident d’en faire part à leurs enfants respectifs. Leur réaction va leur causer un choc. Mais l’amour qu’ils se portent leur réserve un choc encore plus grand, dont les conséquences vont bouleverser à jamais leur univers.
Miracle
Depuis la mort de sa femme, Quinn Thompson se consacre entièrement à sa passion pour la voile. En effet, il a décidé de vendre sa maison de San Francisco et de faire le tour du monde en bateau. Une violente tempête le contraint toutefois à prolonger son séjour en Californie pour remettre sa villa en état. Il ne tarde pas à faire la connaissance de sa voisine, Maggie, qui lui demande des conseils pour ses propres travaux. Il fait aussi appel à un charpentier, Jack, qui lui inspire une sympathie immédiate. Complice avec Maggie, protecteur avec Jack, Quinn découvre peu à peu auprès d’eux le bonheur des repas partagés et des confidences.
Douce amère
Maintenant que ses quatre enfants grandissent, India aimerait bien reprendre son activité de reporter-photographe. Mais lorsqu’elle en parle à son mari, celui-ci lui oppose un refus catégorique. Déçue par ses propos et son égoïsme, India laisse s’installer entre eux un fossé désormais infranchissable. Partagée entre l’amour de sa famille et la passion de son métier, elle doit trouver un équilibre pour son épanouissement personnel, quitte à mettre son mariage en danger
L’aigle solitaire
1940. Quand Kate rencontre Joe, elle sait qu’il est l’homme de sa vie. Mais le célèbre pilote d’avion est réticent au mariage : son temps est consacré exclusivement à tenter de nouvelles expériences aériennes. Rapidement, leur relation prend fin et Kate fonde une famille avec un autre homme. Mais un jour, Joe réapparaît dans sa vie…
La clé du bonheur
Brillante avocate à San Francisco, Sarah Anderson jongle entre son travail et un petit ami égoïste qui se joue de l’amour qu’elle éprouve pour lui… Tout bascule cependant le jour où l’un de ses clients meurt en lui léguant une somme considérable et un message d’adieu accompagné d’un souhait : qu’elle utilise cette fortune pour réaliser un projet merveilleux, quel qu’il soit. Pour Sarah, ce projet va s’incarner dans une maison. Mais pas n’importe laquelle. Celle de son client disparu, une demeure autrefois somptueuse, laissée à l’abandon durant des années. Aidée d’un architecte, Jeff Parker, la jeune femme entreprend de relever un pari insensé : restaurer cette maison et lui redonner vie. Sans savoir que cette décision va bouleverser à jamais son existence en lui ouvrant les portes d’un avenir où l’amour aura enfin sa place. La première…
Star
Destins croisés d’une étoile du cinéma hollywoodien et d’un politique américain. L’amour sera-t-il plus fort que tout ? Crystal Wyatt, quatorze ans, rêve dans son ranch de la Californie du Nord. Et son rêve n’est autre que Hollywood, bien sûr, ce lieu mythique où brillent les stars. Sa rencontre avec le bel officier Spencer Hill la bouleverse autant que lui, mais leurs destins se séparent presque aussitôt : un événement dramatique contraint en effet Crystal à fuir sa vallée natale pour se réfugier à San Francisco, où elle entame une carrière qui la fera monter au firmament de Hollywood. Spencer voit aussi son étoile s’élever dans le ciel, de Washington cette fois, mais loin de Crystal, qu’il ne parvient pas à oublier malgré son mariage avec une autre. Leurs existences se croiseront encore plusieurs fois. Mais parviendront-ils à vivre ensemble cet amour qui les pousse irrésistiblement l’un vers l’autre ?
Vœux secrets
Alors que ses deux filles ont quitté la maison et que son mari travaille plus que jamais, Faith se trouve soudain désœuvrée. Elle décide alors de reprendre des études et de se donner, enfin, une chance de croire en ses rêves.
L’enfant-Roi
On retrouve le narrateur-témoin de la Volte des vertugadins, le chevalier de Siorac, « jeune, charmant, traînant tous les coeurs après soi ». Mais il y a loin de l’adolescent ébloui par l’amour des soubrettes au grave jeune homme qui voue à la comtesse palatine une passion exclusive. Les années l’ont mûri, et aussi ses fonctions : devenu premier gentilhomme de la Chambre, il sert le jeune Louis XIII, alors âgé de neuf ans, avec un dévouement sans limites. Le roman couvre les sept années qui s’écoulent entre l’assassinat d’Henri IV et le coup de force par lequel Louis, à quinze ans et demi, ressaisit le pouvoir qu’on lui disputait. Années terribles pour l’enfant-roi, odieusement brimé, humilié et rejeté, par une mère qui ne l’aime pas et qui, pour conserver son sceptre, affecte de le considérer comme un être puéril et incapable. Ni Louis XIII ni la reine-mère, ni les inquiétants favoris florentins, ne demeurent seuls en scène. Derrière eux, leur donnant couleur et relief, apparaît la société du temps : les Grands, avides de pécunes et de pouvoir, le clergé ultramontain, les bourgeois instruits accaparant les charges, et enfin le petit peuple de Paris, misérable, joyeux, insurrectionnel, mais plus que tout autre en ce royaume chérissant son roi. Appuyé sur une documentation sans failles, abondant en portraits et en dialogues, le récit, fortement charpenté, est mené tambour battant, tantôt avec humour, tantôt avec émotion, et écrit de bout en bout dans cette langue savoureuse qui assura dès le premier volume le succès de Fortune de France.
Le Nain jaune
« C’était il y a deux ans. Ma fenêtre d’alors donnait sur les toits. Au-dessus d’eux, sur fond d’été, la tôle usagée du ciel toute boulonnée d’étoiles. Mon père venait de mourir. J’essayais de tuer le temps en attendant le jour, je ne faisais que l’agacer.Je pris alors la décision d’écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu’autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d’admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l’appelaient le Nain Jaune. Parce qu’il traversait son siècle, et l’Europe, et l’Histoire en ressemblant au joker d’un très vieux jeu enfantin : il était contrefait et bénéfique à la fois. Il gardait pour lui sa secrète blessure et possédait un charme, un pouvoir magique pour arranger la vie des autres. Raconter le Nain Jaune, ce n’était pas aisé. C’est un chemin de crêtes, un passage frontalier guetté par des gens pour la plupart ennemis. C’est une soirée au cirque, sans filet. C’est bondir du trapèze, passer dans le cerceau, déchirer le papier blanc, et puis disparaître dans un éclat de rire. Mon père était mon Roi. Un Roi-phénix. Le Nain Jaune est mort. Vive le Nain Jaune. »
Michael, chien de cirque
En voyant pour la première fois Michael, un terrier irlandais, Dag Daughtry est convaincu : ce chien lui rapportera de l’or. Car ce marin a pour spécialité le vol et la revente d’animaux. Et Michael est beau, intelligent, et doué de talents inhabituels. Dag Daughtry embarque Michael sur son navire. Mais la traversée lui réserve quelques surprises. Tribulations dans les mers du Sud, puis à San Francisco et à New York, où les cirques font chapiteau comble d’un chien trop doué pour ne pas attirer les pires convoitises… Publié en 1917, ce roman qui n’a sûrement pas été écrit pour la jeunesse est sans doute l’un des plus terribles de London. Où l’on découvre que si l’homme est un loup pour l’homme, pour l’animal il n’est rien d’autre qu’un monstre. On raconte que l’Amérique en fut tellement secouée qu’en moins de dix ans la vie des animaux de cirque en fut changée du tout au tout. ce qui n’empêcha sûrement pas l’âme humaine de se défouler par d’autres moyens mais ceci est une autre histoire. Avec cet ouvrage, la collection. Libretto poursuit la publication dans des traductions nouvelles ou entièrement revues de l’essentiel de l’œuvre de Jack London : où l’on découvre enfin le vrai visage d’un écrivain qui reste, mieux que jamais à la source de notre modernité.
Quinze ans
Le « petit garçon » a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C’est l’âge de la solitude, des rêves, de l’attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l’élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d’aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse « Madame Ku ». Alexandre a une sueur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n’est-il qu’une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l’innocent narrateur va tomber totalement amoureux. Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d’un premier amour, et la chronique exacte d’une époque où les jeunes n’avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l’air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse. On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu’ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l’unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l’auteur de L’étudiant étranger.
La reine du Sud
Nom : Mendoza. Prénom : Teresa. Probablement à la tête de la plus grosse entreprise de transport de cocaïne et de haschich en Méditerranée pour le compte du cartel de Medellin, qui regroupe des mafieux russes et italiens. Femme d’affaires redoutable et dangereuse. Multimillionnaire, mène une vie discrète, aime le rêve et la solitude en mer à bord de son yacht. Aucune preuve n’a pu être retenue contre elle. Surnommée la Reine du Sud. « Un feuilleton à lire d’une traite, cela ne se rate pas.
Une femme indomptable
Londres, début du XXe siècle. Celia, 18 ans, belle aristocrate, épouse contre l’avis de ses parents un roturier, Oliver Lytton, héritier d’une maison d’édition. Malgré une situation confortable, la jeune femme n’entend pas gâcher ses talents en restant au foyer : elle sera éditrice, envers et contre tous. Compagne au charme irrésistible, mère aimante, Celia, dont le savoir-faire est indéniable, fait prospérer l’entreprise familiale et trouve aussi le temps de s’engager dans la lutte sociale aux côtés de Petite Marguerite, sa belle-sœur et meilleure amie. Et quand éclate la Grande Guerre, elle se révèle redoutable femme de pouvoir, seule aux commandes de l’empire Lytton qui va devoir affronter les drames et les déchirements d’une époque en plein chaos.
Quitter le monde
Le soir de son treizième anniversaire, lors d’une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants. Mais sommes-nous maître de notre destinée ? Une quinzaine d’années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s’épanouit dans la maternité. Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n’a plus qu’une idée en tête : quitter le monde. Alors qu’elle a renoncé à la vie, c’est paradoxalement la disparition d’une jeune fille qui va lui donner la possibilité d’une rédemption. Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu’elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l’ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité.
Les ames vagabondes
Melanie Stryder est une rebelle. Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé. Melanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste. L’âme explore les souvenirs de Melanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Melanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Melanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses.
Aimer du bout des lèvres
La veille de son quarante-huitième anniversaire, la nouvelle tombe : le Conseil de lOrdre invite Gabriel Giraud, oto-rhino-laryngologiste, à comparaître devant la juridiction disciplinaire pour infraction aux dispositions du code de déontologie médicale. A qui la faute ? Aux charmes dEmilie Dupré ou à son inconstance ? Depuis le jour où elle a franchi le seuil de son cabinet, le désir et la culpabilité nont cessé de lagiter, lenserrant dans un douloureux bras de fer entre la raison dun côté et lanimalité du désir de lautre. Il y a deux ans, ce jour-là, lui, lhomme marié, fils dun pasteur et dune catholique assidue, voyait déjà sa vie bouleversée Réflexion sur la crise de la quarantaine, fantasmes érotiques ou histoire damour, tout simplement ? « Aimer du bout des lèvres », cest tout à la fois. Tantôt raisonné et réfléchi, tantôt abandonné à la fièvre des corps, le récit de Florence A. Rivay émeut et questionne, chavire les curs et bouleverse les sens. A travers les yeux de son narrateur masculin, elle esquisse sans faux-semblants, sous forme dun jeu coquin de lâme et du corps, le sentier de la quête du bonheur.
Forever
Je m’appelle Charles P. Castle, j’ai trente-deux ans et je m’apprête aujourd’hui à passer la dernière nuit de ma vie. Demain matin, je serai pendu pour meurtre. Moi qui n’ai jamais fait de mal à une mouche… Personne ne croit à mon innocence, ni au récit de mes aventures. Sir Arthur Conan Doyle, qui est à l’origine de toute l’affaire, aurait pu intervenir en ma faveur et me sauver. Hélas, il ne l’a pas fait ! Pourtant, à la veille de mourir, ce qui me rend le plus malheureux, c’est que je vais emporter dans la tombe le secret le plus extraordinaire de tous les temps. Un secret susceptible de modifier à jamais la vision de l’humanité et qui disparaîtra avec moi. Alors de grâce, accordez-moi une ultime faveur : écoutez mon histoire.
Le roi de Kahel
Au vu début des années 1880, Aimé Victor Olivier, que les Peuls appelleront Yémé et qui deviendra le vicomte de Sanderval, fonde le projet de conquérir à titre personnel le Fouta-Djalon et d’y faire passer une ligne de chemin de fer. On a presque tout oublié de lui aujourd’hui: il fut pourtant un précurseur de la colonisation de l’Afrique de l’ouest et ses aventures faisaient le régal des gazettes de l’époque. Au cours de ses cinq voyages successifs, Sanderval parvient à gagner la confiance de l’almâmi, le chef suprême de ce royaume théocratique qu’était le pays peul, qui lui donne le plateau de Kahel et l’autorise à battre monnaie à son effigie. De ce personnage haut en couleur, Tierno Monénembo nous offre une foisonnante biographie romancée. L’épopée solitaire d’un homme, Olivier de Sanderval, qui voulut se tailler un royaume au nez et à la barbe de l’administration française et des Anglais.
La femme sous l’horizon
Quelle fatalité poursuit de génération en génération, jusqu’à nos jours, cette famille d’exilés russes réfugiés en Lorraine ? Dans un manoir en bois de la forêt vosgienne, réplique d’une demeure ancestrale incendiée par les moujiks à la Révolution, vit la petite Ilinka surnommée Tita. Rescapée à six mois d’un accident d’auto où sa mère a péri brûlée, marquée par une cicatrice au visage, Tita refuse son rôle de personnage tragique et fatal annoncé depuis toujours par les tarots et cherche la vérité sur sa naissance. Pour rompre l’envoûtement d’une famille autodestructrice et repliée sur ses nostalgies, il lui faut fuir la fascination du manoir, l’autorité cruelle de la grand-mère Zinnaïfde, la séduction déchirante de l’oncle Lev, les violences d’un père hanté par Camilla, sa femme disparue. Tita vivra des amours douloureuses et compliquées. Le mariage, un enfant seraient peut-être son salut. Mais la malédiction qui la poursuit n’est-elle pas inconsciemment sa raison de vivre ?
Haute fidélité
Rob, propriétaire d’une boutique de vinyles à Londres, vient de se faire plaquer par sa copine. A trente ans passés, il doit se rendre à l’évidence : s’il maîtrise sur le bout des doigts le répertoire de Bob Dylan, il n’a jamais rien compris aux femmes. Lui qui a toujours tout sacrifié sur l’autel du rock, serait-il passé à côté de l’essentiel ? Pour comprendre, ce sempiternel adolescent commence à faire la liste de ses amours passées… Depuis son premier flirt autour d’un bac à sable à cette nuit avec une chanteuse country, Rob dresse le chart de ses ruptures les plus déprimantes et une compilation désopilante des états d’âme de l’homme moderne.
Pourquoi j’ai mangé mon père
Une famille préhistorique ordinaire : Édouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu ; Vania, l’oncle réac, ennemi du progrès ; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt ; Edwige, Griselda et d’autres ravissantes donzelles. Ces individus nous ressemblent : ils connaissent l’amour, la drague, la bataille, la jalousie. Et découvrent l’évolution. Situations rocambolesques et personnages hilarants pour rire et réfléchir. Un miroir à consulter souvent. C’est le livre le plus drôle de toutes ces années, mais ce n’en est pas moins l’ouvrage le plus documenté sur l’homme à ses origines. »Théodore Monod. Approchez Homo sapiens! Ce livre vous fera hurler de rire! Faites la connaissance d’une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu Vania, l’oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles. Ces êtres délicieux font le monde autour d’un feu en dégustant des os à Situations rocambolesques, personnages hilarants d’un monde où l’homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.
Seras-tu là ?
Et si l’on nous donnait la chance de revenir en arrière ? Elliott, médecin réputé, père comblé, ne s’est jamais consolé de la disparition d’Ilena, la femme qu’il aimait, morte il y a trente ans. Un jour, par une circonstance extraordinaire, il est ramené dans le passé et rencontre le jeune homme qu’il était alors. Les années 1970 battent leur plein à San Francisco, Elliott est un jeune médecin passionné et plein d’ambition. Fera-t-il cette fois le geste décisif qui pourrait sauver Ilena ? Saura-t-il modifier son implacable destin ?
L’étranger
« Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s’est ouverte, c’est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque j’ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n’ai pas regardé du côté de Marie. Je n’en ai pas eu le temps parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français… »
Les yeux bandés
« Pour moi, Klaus demeurait un jeune homme, en dépit du fait que les gens qui me connaissaient sous ce nom ne me prenaient jamais pour un garçon. Le fossé entre ce que j’étais bien obligée d’admettre devant les autres – à savoir : que j’étais une femme – et mes rêves intérieurs ne me dérangeait pas. En devenant Klaus la nuit, j’avais effectivement brouillé mon genre. Le costume, mon crâne tondu et mon visage nu modifiaient la perception que les gens avaient de moi, et à travers leurs yeux je changeais de personnalité. Jusqu’à ma façon de parler changeait quand j’étais Klaus. » Entre ombre et lumière, entre nuit et jour, dans la ville superlative, New York – elle-même personnage à part entière de ces récits -, Iris Vegan, la narratrice, fait l’expérience d’étranges rencontres et de singulières transformations de sa propre identité. Polyptyque à quatre volets, les Yeux bandés a marqué, lors de sa publication en 1993, l’entrée en littérature d’un talent subtil et incontestable, celui de Siri Hustvedt.