
La Prophétie des Glaces
En Bretagne, la jeune Lara Swensson est victime de cauchemars étranges, dans lesquels elle perçoit un monde inquiétant, marqué par un froid infernal.
Aux Etats-Unis, Rohan Westwook échappe par miracle à l’épouvantable massacre de sa famille. Recueilli en France par un homme mystérieux, Paul Flamel, il suit une étrange initiation qui va l’amener à découvrir un secret incroyable : La Prophétie des Glaces. Cette prédiction stupéfiante qui remonte à la nuit des temps risque d’ébranler toutes nos convictions.
Mais le temps est compté. Une organisation secrète politico-religieuse, l’Ensis Dei, traque tous ceux qui ont connaissance de la Prophétie des Glaces, dont la révélation au grand jour pourrait déclencher l’apocalypse.
La machination
Un matin de l’an 2313, Lio se réveille sans mémoire dans une chambre inconnue. Pourquoi l’appelle-t-on « Monsieur le Président » ? Pourquoi signe-t-il la reddition de la Terre au profit des Centauriens ? Quand il se réveillera de ce cauchemar, Lio redeviendra lui-même : le premier cosmonaute à avoir passé la vitesse de la lumière, le premier ami terrien d’Alti, la planète pacifique.
Le rire du Cyclope
Darius, humoriste célèbre et coqueluche du Tout-Paris, s’effondre dans sa loge à l’issue d’une représentation à l’Olympia. Quelques minutes avant sa mort, le pompier de garde l’a pourtant entendu éclater de rire… La journaliste Lucrèce Nemrod est sûre qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle. Quant à son complice, Isidore Katzenberg, qui vit toujours dans son château d’eau, il est persuadé qu’il faut remonter aux origines du rire pour mener à bien cette enquête… Où l’on retrouve Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, déjà croisés dans Le Père de nos pères et L’Ultime Secret. Après le chaînon manquant et le cerveau, l’étrange phénomène du rire est au centre de leur nouvelle enquête.
La révolution des fourmis
Que peuvent nous envier les fourmis ? L’humour, l’amour, l’art. Que peuvent leur envier les hommes ? L’harmonie avec la nature, l’absence de peur, la communication absolue. Après des millénaires d’ignorance, les deux civilisations les plus évoluées de la planète vont-elles enfin pouvoir se rencontrer et se comprendre ? Sans se connaître, Julie Pinson, une étudiante rebelle, et 103e, une fourmi exploratrice, vont essayer de faire la révolution dans leur monde respectif pour le faire évoluer. Les Fourmis était le livre du contact, Le Jour des Fourmis le livre de la confrontation. La Révolution des Fourmis est le livre de la compréhension. Mais au-delà du thème des fourmis, c’est une révolution d’humains, une révolution non violente, une révolution faite de petites touches discrètes et d’idées nouvelles que nous propose Bernard Werber. À la fois roman d’aventures et livre initiatique, ce couronnement de l’épopée myrmécéenne nous convie à entrer dans un avenir qui n’est peut-être pas seulement de la science-fiction…
Sans nouvelles de Gurb
Deux extraterrestres débarquent pour une mission d’étude. Le lieu : la terre. Sujet : les hommes. L’auteur de ce journal a la responsabilité de cette mission. Croyant bien faire, il envoie son subalterne Gurb au contact de la zone et de la “faune autochtone”, métamorphosé pour l’occasion en une forme qu’il imagine totalement passe-partout : Madonna. Il ne lui faudra pas plus de 20 heures pour qu’il disparaisse et que, sans nouvelles de lui, le narrateur se voit contraint de partir à sa recherche et à la découverte de Barcelone et des habitudes terrestres. Notre héros se retrouve alors à son insu au centre d’aventures pour le moins désopilantes. Mais enfin, de qui parle-t-on ici ? De nous bien sûr ! De notre société, de ses mœurs et de ses coutumes, de son arrogance et de sa lâcheté. De ses bons côtés aussi, de ce qui fait que nous sommes parfois vils ou valeureux. Et si souvent, à la lecture de ce petit livre, un rire salutaire et incontrôlable vous secoue comme un prunier, il s’en faut aussi de peu parfois pour qu’il nous inspire la terreur de nous-mêmes. Car l’humour délirant d’Eduardo Mendoza est ainsi dosé qu’il recèle toujours une part certaine de férocité. Ainsi, par moments, on en viendrait presque à s’écrier : pauvres extraterrestres perdus dans ce monde de fous ! –Hector Chavez
La route
L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d’une humanité retournée à la barbarie. Cormac McCarthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l’extrême.
Vingt petites histoires sous forme de contes, de légendes, de minipolars. Bernard Werber nous offre avec L’Arbre des possibles des récits fantastiques où les dieux vont à l’école pour apprendre à bien gouverner leurs troupeaux d’humains, où les objets sont soudainement remplacés par leurs noms, où les gens ont l’esprit limité pour ne compter que jusqu’à vingt, où l’on part en vacances au XVIIe siècle après s’être fait vacciner contre la peste. Les hypothèses scientifiques les plus extraordinaires sur la conscience des végétaux, les probabilités de futurs de l’humanité ou les voyages spatiaux côtoient les théories philosophiques les plus amusantes. Foisonnant d’idées poétiques, de décors grandioses, de personnages drôles et truculents, ce livre révèle un nouvel aspect de l’œuvre de l’auteur des Fourmis et de L’Empire des anges.
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…. Cinq ans se sont écoulés depuis que l’Alliance Rebelle a détruit l’Étoile de la Mort. Dark Vador et l’Empereur, son maître, ne sont plus. La République prospère sous l’égide de la Princesse Leia et de son époux, Han Solo. Luke Skywalker est quant à lui le premier d’une nouvelle lignée de Jedi. Dans les confins de l’espace, les derniers bâtiments impériaux se sont rassemblés sous la bannière du Grand Amiral Thrawn. Un César de carnaval que l’on ne prend pas au sérieux. Mais celui-ci a fait deux découvertes capitales qui pourraient faire tomber la jeune République. Et le côté Obscur est encore vivace… Que la Force soit avec nous.
Le passeur
Le monde dans lequel vit Jonas est bien éloigné du nôtre : une société où la notion d’individu n’existe pas. Plus surprenant encore : ses membres ne ressentent rien. Ni amour ni haine viennent bousculer leur quotidien. Les gens ne meurent pas non plus. Ils sont “élargis”. Tout comme le héros de cette histoire – un garçon de douze ans – le jeune lecteur brûlera de savoir ce qui se cache derrière ce terme si obscur. Mêlant science-fiction et philosophie, Lois Lowry signe un roman envoûtant d’une incroyable densité. Dans un style très particulier, où les genres cohabitent, cet ouvrage étonnera par la réflexion profonde, intelligente et sensible qu’il nous livre sur nos semblables.
Tomes I à VI – “J’ai fait deux choses le jour de mon soixante-quinzième anniversaire. Je suis allé sur la tombe de ma femme et je me suis engagé.” À soixante-quinze ans, l’âge minimum requis, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale, le seul ticket pour les étoiles, mais sans retour. Plus rien ne le retient sur Terre. Combien d’années de vie peut-il encore espérer ? En revanche, s’engager, c’est défendre la Terre, protéger l’expansion de l’humanité dans les étoiles, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Sur Terre, nul ne sait ce qu’il advient de ces recrues à part qu’on leur promet une guerre sans merci contre la myriade d’espèces intelligentes qui se partagent un “espace vital” interstellaire beaucoup trop étroit. John Perry devient donc soldat. Avec son nouveau statut commencent les révélations, inimaginables.
Le rire du Cyclope
Darius, humoriste célèbre et coqueluche du Tout-Paris, s’effondre dans sa loge à l’issue d’une représentation à l’Olympia. Quelques minutes avant sa mort, le pompier de garde l’a pourtant entendu éclater de rire… La journaliste Lucrèce Nemrod est sûre qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle. Quant à son complice, Isidore Katzenberg, qui vit toujours dans son château d’eau, il est persuadé qu’il faut remonter aux origines du rire pour mener à bien cette enquête… Où l’on retrouve Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, déjà croisés dans Le Père de nos pères et L’Ultime Secret. Après le chaînon manquant et le cerveau, l’étrange phénomène du rire est au centre de leur nouvelle enquête.
Hunger Games (Tome III) – La révolte
Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu’elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair : Katniss n’est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer…
Star Wars – Etoiles perdues
Voilà huit ans que l’Empire assujettit, une après l’autre, les planètes et fait régner la terreur. Sur Jelucan, un monde isolé de la Bordure Extérieure, les enfants sont comme partout ailleurs : intrépides, insouciants, rêveurs. Même si la hiérarchie sociale les sépare, Thane et Ciena partagent la même passion : voler. Leur amitié complice, les entraînements incessants les amèneront à l’école des officiers impériaux – et, en grandissant, à d’autres sentiments plus profonds… Jusqu’à ce que la guerre les sépare, lui aux commandes d’une Aile-X rebelle, elle à bord d’un Destroyer Stellaire de l’Empire. le destin réunit parfois les étoiles contraires…
Le père de nos pères
L’homme descend du porc ! C’est moins chic que le singe évidemment et les partisans de la théorie classique qui butent toujours sur le problème du chaînon manquant ne sont pas prêts à accepter cette hypothèse. Ils vont d’ailleurs jusqu’à assassiner le professeur Adjémian, père de la théorie porcine pour l’empêcher de divulguer ses travaux. Mais une courageuse journaliste va tenter de résoudre une double énigme : celle du meurtre du professeur et celle de la naissance de l’humanité. Les deux intrigues s’entrecroisent, mêlant les folles poursuites, les rebondissements, les combats contre les singes, les hyènes ou les chefs de rubrique…
Les Thanatonautes
L’homme a tout exploré : le monde de l’espace, le monde sousmarin, le monde souterrain; pourtant il lui manque la connaissance d’un monde: le continent des morts. Voilà la prochaine frontière. Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d’astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis. Leur dénomination ? Les thanatonautes. Du grec Thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur). Leur guide ? Le livre des morts tibétain, le livre des morts égyptien mais aussi les grandes mythologies et les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis toujours avoir su ce qu’étaient le dernier voyage et le « véritable » paradis. Peu à peu les thanatonautes dressent la carte géographique de ce monde inconnu et en découvrent les décors immenses et mirifiques. Le mot terra incognita recule en même temps que, jour après jour, on apprend ce qui nous arrive après avoir lâché notre dernier soupir.
Casse-tête chinois
En l’an 2000, après la Déflagration, il ne reste des “Deux Grands” que terres arides et quelques milliers de survivants. Epargnés par le conflit, les Chinois se répandent alors partout, sans combat, et entre les races s’instaure une cohabitation fragile. Surtout aux Etats-Unis où l’on hait le chinese way of life… Mais un jour les voici face à un ennemi commun : un astronef inconnu surgit au-dessus de la Terre, et dans un message “ils” exigent de voir le Président des Etats-Unis – sans quoi la planète sera anéantie. Qui sont-ils donc et d’où viennent-ils pour ignorer qu’il n’y a plus de Président ? Qu’importe ! Pour tenir ce rôle, les Chinois choisissent Castor, jeune paysan et Yankee bon teint. Déjà il prend l’air et commence alors pour lui une étonnante aventure extraterrestre…
Invasion
Tout commence par un mystérieux disque noir, fait d’une matière inconnue, avec lequel un étudiant californien, Beau, se blesse au doigt en l’examinant. Pris d’une violente fièvre, Beau se rétablit très vite… mais son comportement n’est plus le même. à la fois euphorique et incohérent, il commence à inquiéter sérieusement Cassy, son amie. Et l’épidémie se répand. Ceux qu’elle ne tue pas, à leur tour, changent de personnalité, pour s’agréger bientôt à une sorte de secte prosélyte, qui se répand dans le monde entier, cherchant à contaminer les autres. D’où provient ce virus redoutable ? Quelle puissance invisible s’exerce à travers lui, cherchant à sélectionner les humains et à les transformer en les mettant à son service ? Sheila, médecin hospitalier, Jonathan, informaticien, et quelques autres vont prendre conscience du danger et mettre en commun leurs forces pour contrer ce virus dont ils ne savent qu’une chose : il n’est pas d’origine terrestre. Maître du thriller médical, Robin Cook rejoint ici l’anticipation. Une anticipation qui, à l’heure des épidémies nouvelles et des manipulations biotechnologiques, pourrait bien n’être pas invraisemblable…
Les fontaines du paradis
Né en 1917 en Angleterre. Journaliste scientifique et auteur de romans de science-fiction mondialement célèbre. 2001 — L’Odyssée de l’espace, Les enfants d’Icare, Avant l’Eden, Rendez-vous avec Rama … // Lorsque Vannevar Morgan arrive à Taprobane un jour de l’an 2142, cet ingénieur de génie — à qui la Terre doit déjà le Pont qui unit l’Europe à l’Afrique — est tout entier tendu vers un nouveau projet. Il veut construire un immense Transporteur Spatial qui, grâce à un réseau de cristal de diamant, reliera la Terre à l’Espace, sera comme un escalier menant aux étoiles. Ce sera le début de la civilisation interplanétaire. Un obstacle demeure. Il n’y a pour le Transporteur qu’un seul site d’implantation possible : le sommet de la Montagne Sacrée de Taprobane. Et là, dans un monastère, des moines prient depuis un temps immémorial… L’ingénieur et le vénérable gardien du lieu s’affrontent. Le dynamisme de la science contre la foi inébranlable, la technologie conquérante contre la sagesse sans armes…
Destination vide
Ils sont quatre à bord de l’astronef Terra. La situation est critique : les cerveaux humains incorporés à l’ordinateur de bord ont lâché les uns après les autres, et il fallut passer en commandes manuelles. L’objectif, Tau Ceti, ne sera pas atteint avant quatre cents ans. À moins de bricoler l’ordinateur jusqu’à ce qu’il devienne son propre opérateur. Peut-on inventer dans un astronef en perdition ce que le Programme Conscience a cherché en vain depuis tant d’années ? Bickel ne se pose pas la question : il s’y met. Il est débrouillard, compétent et agressif. Bien sûr, il ne sait pas tout. Il ne sait pas que la recherche est plus importante que les chercheurs ; que la conscience doit rêver, qu’elle a besoin d’un territoire pour ses rêves. Ceux qui l’ont envoyé ont parié là-dessus : ils ont programmé les avaries, les pannes et les frustrations. L’équipage du Terra va droit vers le vide – la substance brute à partir de laquelle on peut tout créer.
3 volumes – Demain. Cent pionniers s’envolent pour Mars. Ils devront l’explorer, survivre sur cette planète usée et hostile. Si l’homme ne peut s’y adapter, il faudra adapter Mars à l’homme : créer l’atmosphère, bâtir les cités, transformer les déserts en prairies, la glace en océans. Par-delà les difficultés ou les conflits idéologiques, c’est un monde nouveau que l’on invente. Jusqu’à l’émancipation de la tutelle d’une Terre de moins en moins souveraine.
La jeune fille et les clones
Sur Stratos, les femmes se reproduisent l’hiver par clonage. En été, les hommes entrent en rut et il faut les enfermer dans les Sanctuaires. Mais quelques-uns échappent à la police sexuelle et s’accouplent, proti pudor ! avec les femmes. Les « vars » qui naissent de ces unions sont élevés jusqu’à la puberté puis chassés du clan ; à eux d’en fonder un autre, s’ils le peuvent. Maia et Leie, sa sœur jumelle, se voient ainsi, très jeunes, réduites à explorer ce monde pastoral et le trouvent plutôt compliqué. Il y a des Radicales qui militent pour les droits des hommes ; des Perkinites qui au contraire, pour les éliminer, proposent la parthénogenèse ; et même un visiteur venu des étoiles pour proposer à Stratos de réintégrer le Phylum. Quoi, il y aurait eu sécession ? Pourquoi tous ces mystères : la Porte à Enigmes, le Mur d’Images, le Grand Modeleur ? Et comment faire bouger les choses ?
Cailloux dans le ciel
Pour Joseph Schwartz, la chose arriva à l’instant où il avait un pied en l’air. Il se trouvait dans la banlieue de Chicago et s’apprêtait à enjamber une poupée de chiffon. Lorsqu’il reposa le pied, après avoir éprouvé une fugitive impression de vertige, sa chaussure s’enfonça dans l’herbe. Il était alors dans une forêt. Ce qu’ignorait Joseph Schwartz, c’est qu’il ne s’était pas déplacé dans l’espace, mais qu’il avait effectué un immense bond dans le temps. Désormais, la Terre n’était plus qu’une petite planète d’intérêt stratégique secondaire dans l’immense empire galactique dirigé depuis Trantor. La présence d’un homme venu du passé ne va-t-elle pas modifier les rapports de force existant entre les Terriens et la garnison de soldats impériaux ?
Coyote céleste
Après la première aventure de Mendoza qui se passe en l’Angleterre vers 1550 (voir Dans le jardin d’Iden pour comprendre de quoi il s’agit), on se retrouve quelque part dans le Nouveau Monde en 1699, où les cyborgs immortels se prépare à fêter, de manière grandiose, le passage à l’année 1700. Cette fois c’est Joseph qui raconte l’histoire de Coyote céleste (Sky Coyote). On découvre donc, par bribes, d’où il vient, comment il a été recruté par la Compagnie et un peu de ce qu’il y fait depuis plusieurs milliers d’années. Le début du roman se passe dans une sorte de station de villégiature cachée dans la jungle où les immortels se reposent, travaillent et mettent au point leurs diverses missions. On apprend comment ils vivent, comment ils s’amusent, et aussi un certain nombre de choses plus ou moins mystérieuses sur la Compagnie elle-même. La “mission” cette fois, va se dérouler dans ce qui deviendra la Californie, peu de temps avant l’arrivée de l’homme blanc et son cortège de catastrophes. Il s’agit de déplacer un village entier d’Indiens Chumash, avec leur accord et leur coopération et sans les traumatiser.
Destination cerveau
Albert Morrison est un savant maudit : personne aux États-Unis ne croit à sa théorie d’un réseau cérébral de la pensée créatrice. Comble de malchance : les Russes, eux, le prennent au sérieux ; ils l’enlèvent pour l’associer à leurs expériences de miniaturisation des êtres vivants. Chapirov, cerveau de ces recherches, est dans le coma ; un sous-marin miniaturisé, injecté dans le corps du mourant, va essayer de capter ses pensées inconscientes et de reconstituer ses ultimes découvertes. Morrison, soumis à un terrible chantage, est obligé de participer à l’expédition ; pour la première fois dans l’histoire, il affronte l’espace intérieur d’un homme. Au bout de ce voyage prométhéen, il y a bien des risques de mourir, quelques chances de survivre et un espoir minime de tirer le gros lot. Avec la morne perspective, en cas de succès, de rester à jamais captif d’un univers totalitaire. Albert Morrison restera-t-il un savant maudit ? Une aventure intérieure fascinante, un voyage plein de suspense par le pape de la science fiction.
Les courants de l’espace
On l’a retrouvé nu, amnésique et balbutiant. Ça n’a pas intéressé les Patrouilleurs. Ils n’ont même pas fait un rapport sur l’incident. Alors, les gens l’ont appelé Rik. Rik le Dingue. Et ils l’ont confié à Lona, la petite paysanne. Elle lui a fait faire ses premiers pas et voici qu’il se souvient. Rik semble détenir une information capitale, tout au fond de sa mémoire détruite. Tout le monde va mourir. Tous les habitants de la planète Florina. Car il y a des courants dans l’espace. Les étoiles sont secouées par de grandes marées stellaires. Qui pourra sauver Florina ? D’autant que les habitants aimeraient bien se débarrasser des Sarkites qui les ont colonisés. Faut-il pour autant appeler Trantor à l’aide et changer un tyran contre un autre ? On retrouve dans ce roman quelques éléments précurseurs du cycle de “Fondation”. C’est en quelque sorte un prélude à l’épopée de Trantor dans cet Empire galactique qui compte plus de 20 millions de mondes.
Némésis
Némésis, l’étoile du châtiment, se dirige inexorablement vers le soleil. Mais les Terriens n’en savent rien, car l’astre mortel est caché par un nuage de poussière. Le danger n’est connu que de quelques savants postés sur un lointain satellite artificiel, mais certains d’entre eux, oubliant la solidarité des hommes, ne pensent qu’à fonder une société nouvelle sur Erythro, une planète du système de Némésis. Qui va sauver la Terre ? Marlène, la mal-aimée, qui s’est éprise d’une planète ? Tessa, la physicienne de génie qui cherche à percer les secrets de l’hyperespace ? Tanayama, le croisé de l’antiracisme ? Crile Fisher, l’agent secret qui franchit les années-lumière pour retrouver sa fille ? Ou l’étranger organisme qui s’est pris de passion pour les hommes ? Un roman passionnant et oppressant où les relations psychologiques des personnages en univers clos sont analysées sans complaisance.
A la limite du thriller psychologique, ce roman plaira aux fans de SF classique, de hard-science.
Vent noir
Le pays du Temps ? C’est là qu’on fabrique les heures, les minutes, les années… On raconte qu’il s’y trouve un sablier géant, et que ce sablier géant, et que ce sablier s’est brisé tout récemment… Une tempête l’a renversé et il a volé en éclats. Le sable du temps s’en est échappé et depuis, le vent l’éparpille au hasard de sa course… Oui, c’est ce qu’on raconte aux enfants pour les faire taire quand leurs questions deviennent trop gênantes, mais une chose est sûre : il se passe de drôles de choses, des choses qui font dresser les cheveux sur la tête ; et le soir, quand la tempête souffle sur le désert, chacun se calfeutre pour échapper
Prisonniers du temps
ITC, entreprise de technologie de pointe, mène d’importantes recherches dans le plus grand secret … Pourquoi s’intéresse-t-elle aux travaux de l’équipe d’historiens qui, dans la vallée de la Dordogne, a entrepris sous la direction du professeur Johnston, des fouilles autour d’un monastère du XIVe siècle? Pour éclaircir la question, Johnston se rend en Arizona. Et disparaît …
Deux jours plus tard, un parchemin vieux de six cent cinquante ans est mis au jour. Son message, “A l’aide”, est signé du professeur Johnston … Dans Prisonniers du temps (…), Crichton bricole la théorie quantique pour expédier des étudiants archéologues dans la Dordogne de 1357, en pleine guerre de Cent Ans.
L’homme terminal
Des scientifiques Américains tentent sur un être humain la première greffe d’un cerveau électronique. Une fausse manœuvre transforme en monstre le cobaye humain. Comment arrêter cette machine à tuer ? Ingénieur informaticien lui-même, Benson, atteint de troubles psychiques, s’est porté volontaire pour cette expérience qui peut faire de lui un meurtrier prédéterminé extrêmement dangereux. Nous suivons les phases de l’opération, de la fuite et de la poursuite de l’“homme terminal” comme une tragédie scientifique implacable, d’une vraisemblance absolue. Qui prendra la décision d’abattre Benson ?
Le papillon des étoiles
“Cette planète est notre berceau mais nous l’avons saccagée. Nous ne pourrons plus jamais la soigner ni la retrouver comme avant. Quand la maison s’effondre, il faut partir. Recommencer tout, ailleurs et autrement. Le Dernier Espoir, c’est la Fuite.” Le plus beau des rêves : Bâtir ailleurs une nouvelle 6 humanité qui ne fasse plus les mêmes erreurs. Le plus beau des projets : Construire un vaisseau spatial de 32 km de long propulsé par la lumière et capable de faire voyager cette humanité pendant plus de 1000 ans dans les étoiles. La plus folle des ambitions : Réunir des pionniers idéalistes qui arrivent enfin à vivre ensemble en harmonie. Et au final la plus grande des surprises…
Silo – Tome I
Dans un futur postapocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres. Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo. Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin. Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les “Poésies” de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à “l’inconcevable mystère” des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène “l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle.”
Univers 12
Les animaux fabuleux, les bestioles galactiques et les créatures mutantes, c’est la science-fiction de papa. Mais la S-F d’aujourd’hui les utilise également. R.A. Lafferty nous décrit une foire aux animaux très spéciale. C’est un ours qui intéresse Robert F. Young, tandis que Philip K. Dick nous parle d’animaux musiciens dans la plus belle tradition de l’absurde. Pour ne pas être en reste, le dessinateur Lesueur imagine une ferme de l’avenir assez cauchemardesque. Il n’y a pas que des animaux dans ce numéro. Vous y rencontrerez également le Christ, une Lolita, Las Vegas revu par William Burroughs, et René Durand lui-même. Oui, il est à la fois l’auteur et le protagoniste de sa nouvelle.
L’envers vaut l’endroit
Quatre milliards et demi de vivants aujourd’hui. Sept milliards en l’an 2 000. Et dix milliards en 2 025… C’est ce que l’on appelle une explosion démographique. Mais que dire des centaines de milliards de morts qui n’en peuvent plus de cette « thanatographie » galopante et redoutent plus que tout une guerre nucléaire qui grossirait leurs rangs de quelques milliards de recrues supplémentaires ? Alors les morts font savoir aux vivants qu’ils doivent s’organiser en conséquence. « Point d’armes, moins d’enfants », tel est le slogan qu’ils lancent. Et, si les vivants. n’en tiennent pas compte, les morts agiront… à leur manière.
La déclaration
Angleterre, 2140. Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s’ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hal un pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n’auraient pas dû naître, des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n’a plus de parents désormais. Confinée dans l’enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute. Anna a tout oublié de son passé. Jusqu’au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna, se sent-elle soudain si troublée ? A travers l’incroyable histoire d’Anna, et au fil de son carnet, son seul confident, un roman bouleversant sur la vitalité de l’adolescence.
Tome I et Tome II – Londres, 1963. Andrew Hale, distingué professeur dans un collège universitaire d'Oxford, reçoit un coup de téléphone codé. Une dizaine d'années après sa mise à la retraite anticipée pour services rendus au monde libre, il semble que les services secrets britanniques aient à nouveau besoin de ses services. Ce qui ne peut, hélas, signifier qu'une seule chose c quelqu'un – les communistes ? Les nationalistes arabes ? Les américains ? – cherche à reprendre contact avec les puissances occultes qui siègent sur le mont ararat. Andrew, un des rares survivants de la première expédition sur le mont en 1948, est chargé d'infiltrer l'opération et de la faire échouer. Mais sur l'échiquier du grand jeu, les espions deviennent vite des pions sacrifiables.
Next
Pour John Burnet, atteint d'un cancer, le nouveau traitement du docteur Gross relève du miracle. Pourtant, une chose l'inquiète : Gross multiplie inutilement les prises de sang. Horrifié, John apprend que son médecin a vendu ses cellules à BioGen, un laboratoire privé, et qu'il n'en est plus le propriétaire. Plus grave encore, celles de sa fille Alex et de son petit-fils Jamie, qui partagent son patrimoine génétique, appartiennent également à BioGen. Pions déshumanisés d'une bataille scientifique qui les dépasse, John, Alex et Jamie deviennent le gibier d'une chasse à l'homme terrifiante. L'enjeu ? Le contrôle pharmaceutique des gènes de l'humanité, pour des milliards de dollars. Les victimes potentielles ? Nous tous…
La proie
Personnalité des milieux high tech de Silicon Valley, Julia dirige Xymos, une jeune société qui fabrique des nanoparticules, Ces robots infiniment petits destinés à la recherche militaire. Depuis quelque temps, le comportement de Julia est étrange. Elle s'absente de plus en plus souvent, se cache pour téléphoner, se désintéresse de son bébé malade, prononce des phrases incohérentes. Jack, son mari, veut comprendre. Chercheur en informatique, Il parvient à se faire embaucher par Xymos pour une mission de consultant. C'est là, dans un curieux complexe technologique au cœur du désert du Nevada, qu'il va découvrir jusqu'où peuvent aller le génie et la folie des scientifiques. Seul, il devra affronter un prédateur que nul n'avait jusque-là imaginé. Un prédateur Infiniment petit, mais qui menace la planète.
Le langage des pierres
Au XVe siècle, dans un pays qui ressemble aux Iles Britanniques, Will, un jeune garçon de treize ans, est arraché à ses parents adoptifs par le mage Gwydion. Ce dernier, persuadé que l'adolescent est la réincarnation d'Arthur et qu'il a le pouvoir d'épargner au pays le bain de sang qui approche, veut en faire son apprenti. Il va l'initier au langage des pierres, aux pratiques magiques, aux jeux d'adresse, à ceux de la diplomatie, et lui inculquer les rudiments de la sagesse. Car le Royaume vit une époque troublée : les pierres magiques, autrefois symbole de paix et de protection contre les invasion, ont perdu leur pouvoir. Et un sorcier, tenaillé par la soif du mal, a parié sur le chaos et la guerre afin d'assurer sa prise de pouvoir sur le monde. Gwydion et Will parviendront-ils à sauver le Royaume du désastre annoncé ?
La France secrète
La France secrète, c'est celle dont on ne parle que rarement et sommairement en général, dans la grande presse. Elle se raconte de bouche à oreille, de génération en génération, dans le secret de nos provinces, le soir, auprès d'une flambée, ou autour d'une table patinée d'un estaminet perdu… Cette voix surgit des siècles murmures les récits enfouis dans le tréfonds de la mémoire populaire, les traditions, les légendes, les secrets inavouables ou merveilleux. Défilent ainsi les spectres, les énigmes des commanderies templières, les rébus des trésors cachés, les mystères d'une histoire inconnue délaissée par les érudits. Sans oublier la sarabande des châteaux perdus, des amours interdites, des voleurs de grands chemins, des seigneurs maudits. Aux humbles souvenirs du terroir viennent parfois se mêler des noms ou des mythes illustres : Gilles de Retz à Tiffauges, le Saint Graal à Falaises, les grands Templiers à coulommiers ou à Lauris. Et que dire de ce qu'il fut convenu d'appeler “l'affaire de Gisors”? Elle, des années durant, défraya la chronique puis sombra dans l'oubli le plus total. Pourtant son mystère ne fut jamais réellement percé et elle occupe toujours une place de choix dans cette chronique de la France Secrète
No pasarán, le jeu
Un magasin spécialisé, une caverne d'Ali Baba pour fanatiques de simulation sur petit écran. Mais le marchand, un vieil homme, remarque sur la poitrine d'Andreas un insigne auquel ses camarades n'avaient pas accordé d'attention. Il murmure “Ça ne finira jamais…” et leur donne un jeu. En leur ordonnant d'y jouer. Un jeu “d'enfer”. Quand le virtuel rejoint le réel, quand le passé pare l'actualité d'un désagréable air de déjà vu, le frisson n'est pas loin. Celui qui attend les trois héros de cette histoire est du genre “grand frisson”. Ils en ressortiront profondément bouleversés, tout comme le lecteur de ce roman qui se déroule sur fond de guerre, proche et lointaine à la fois, en Bosnie, et où ressurgissent les fantômes des poilus de 14-18, des martyrs de la guerre d'Espagne, des déportés de la Seconde Guerre mondiale. Une plongée passionnante dans l'étrange et dans la réalité, en même temps qu'une terrifiante approche des sentiments humains les plus vils.
Univers 1989
La S-F féminine ferait-elle un retour en force en ce millésime 1989 ? Quatre Américaines à notre sommaire: Kate Wilhelm, l’une des grandes dames de la S-F américaine, et Octavia E. Butler, Pat Cadigan, Pat Murphy, brillantes révélations de ces dernières années. Et aussi une francophone, Wildy Petoud, de nationalité suisse, au talent tout en fulgurances. Épaulées par un Francis Valéry en veine poétique, des auteurs d’outre-Atlantique trop rares par chez nous, Bruce McAllister, Michael Bishop, Walter Jon Williams et deux Britanniques, lan Watson, un fidèle de nos Univers littéraires, et Eric Brown, qui fait des début aussi fracassants que le laisse entrevoir le titre de sa nouvelle : Krash-Bangg Joe et l’équation Pineal-Zen.
Contacts Ovni à Cergy-Pontoise
Cergy-Pontoise, lundi 26 novembre 1979, 4 h 30 du matin : une sphère de lumière enveloppe la voiture de Franck Fontaine et il disparaît sous les yeux de ses amis Jean-Pierre Prévost et Salomon N'Diaye. Lundi 3 décembre 1979, même heure : il reparaît au même endroit, dans une sphère de lumière! Franck Fontaine est donc devenu un contacté “. Mais une minutieuse enquête de l'institut mondial des sciences avancées (I.M.S.A.), conduite par Jimmy Guieu, et les séances d'hypnose pratiquées par Daniel Huguet, permirent d'étonnantes découvertes : Existence d'une base-relais ” extra-terrestre ” dans le Jura, Téléportation de J.-P. Prévost (Manosque-Marseille 80 km), Menaces des sinistres Hommes en Noir ” et d'autres ” individus ” plus inquiétants encore et enfin, Annonce d'un contact avec les Intelligences du dehors, qui pourrait avoir lieu à Cergy-Pontoise le 15 août 1983 ! Et ” Haurrio ” – l'humanoïde venu d'ailleurs – nous donne la marche à suivre. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire mais, d'ores et déjà, un processus est engagé dans lequel la date du 15 août 1983 constitue un cap IRREVERSIBLE.
Agent de Vega
Un bref instant, les barrières d’énergie de tous les astronefs de Véga flamboyèrent en blanc, à titre d’avertissement, puis l’écran se couvrit brièvement d’une gerbe aux couleurs de l’arc-en-ciel dont toutes les étincelles étaient des éclaireurs qui s’éparpillaient sous le feu des assaillants… les plus brillantes marquant ceux qui n’avaient pu s’échapper. Le feu d’artifice s’effaça pour montrer les chasseurs qui se séparaient pour suivre les essaims de fugitifs, et un noyau cristallin en ellipse de plusieurs centaines de mètres de diamètre apparut à l’endroit où avait flotté dans l’espace la Soucoupe-Mère. Le centre de reproduction des avides Bjantas… Elle parut s’enfler un peu. La seconde d’après, c’était une nova miniature.
Paradoxe perdu
Ce fut au moment où la grosse mouche bleue pénétra dans la classe que Shorty Mac Cabe décida finalement que le cours de logique du Pr Dolohan était dépourvu d’intérêt. Certes, il était plus passionnant de poursuivre la grosse mouche bleue partie en emportant ses mains et, par-delà le paradoxe du temps, de méditer sur l’utilisation du lance-pierres dans la chasse aux dinosaures. Percuter à 50 km/heure une petite fille à bicyclette et n’en jamais retrouver trace, voilà de quoi préoccuper Lorenz Kane. Mais quand il eut délibérément tué une autre personne – également introuvable -, il fut convaincu qu’il était le seul à exister. Paradoxe perdu est un recueil de nouvelles de science-fiction dont la première donne son titre au recueil.
La faune de l’espace
Bien au delà du système solaire, un vaisseau cosmique, parti de la Terre, se livre depuis des années à une randonnée d’exploration interplanétaire. Il transporte dans ses flancs plusieurs équipes de savants qui disposent des laboratoires nécessaires à la recherche. Parmi eux, des psychologues chargés de comprendre la nature des civilisations extraterrestres. Soudain, au cœur d’un désert d’étoiles, l’astronef rencontre l’être fabuleux qui se nomme lui-même Ixtl. Il flotte depuis des milliers d’années dans la nuit sans limites, cherchant obstinément la source d’énergie qui lui rendra ses terribles pouvoirs. Pour son malheur, le vaisseau spatial va la lui apporter…