Lorsque j’étais une œuvre d’art
Qui n’a jamais rêvé de devenir un objet ? Mieux même, un objet d’admiration? Tel est le pacte que scellent un artiste excentrique et un jeune homme désespéré. Le premier, avide de scandale, propose au second, avide d’exister, de le transformer en oeuvre d’art. Après tout, il n’a rien à perdre, sinon la liberté.
La boîte de Pandore
Savez-vous qui vous êtes vraiment ? Êtes-vous sûr de ne pas avoir vécu d’autres vies ? René Toledano, professeur d’histoire, assiste à un spectacle d’hypnose au cours duquel il est choisi dans le public pour participer à une séance. Il se retrouve alors projeté dans ses vies précédentes et se demande s’il peut influer sur les événements.
Nouvelle édition mise à jour d’un pamphlet best-seller contre l’absurdité et l’arrogance du discours économique néo-libéral dominant dans certains médias, les institutions internationales et chez tous les gourous auto-proclamés économistes qui déversent chaque jour leurs « analyses » et prévisions. C’est un livre unique en son genre car, il associe les vertus d’un livre didactique et la vivacité d’une « lettre ouverte » traversée par un humour au vitriol. Côté didactique, on y trouve explicité de façon lumineuse les impasses du modèle néoclassique, l’impossibilité des prévisions économiques, les crises financières récurrentes, les méfaits des interventions du FMI dans les pays en développement. Côté humour, il n’y a qu’à ouvrir le livre au hasard pour se faire une idée. Mais cet humour grinçant fera rire jaune aussi. Car au fond ce livre pose aux économistes qui riront volontiers une question dérangeante : Pourquoi ont-ils laissé des imposteurs, des amateurs et autres pisse-copies faire main-basse sur leur science ? « On a envie de comprendre, dit Maris. Pourquoi cette science économique, partie de si haut, de la philosophie et de la logique, de Ricardo, de Marshall, (…) est-elle descendue au niveau du brouhaha de réfectoire, avec quelques pions qui gueulent plus fort, comme si la physique des Foucault s’était abaissé au radotage des madames Irma contant l’avenir avec un pendule ? Comprendre pourquoi vous terrorisez autrui avec votre langage abscons ? (…) Êtes-vous vraiment dupes ? Êtes-vous des “salauds” sartriens, conscients de votre rôle, de votre ignorance, et du travestissement de votre ignorance ? De simples nigauds pour les uns, gardiens du mensonge, comme d’autres gardent des coffres ? Des Ponce Pilate qui pigent à la télé pour les autres ? Peut-être croyez-vous sincèrement à ce que vous dites ; franchement, pour vous, on espère que non. Peut-être la vie va-t-elle trop vite pour vous aussi, et êtes-vous obligés de cracher vos analyses comme d’autres a
Juste derrière moi
Un massacre dans une station-service. Un coupable tout trouvé : Telly. À 9 ans, il avait déjà tué. Sharlah, 13 ans, n’a pas revu son frère Telly depuis le jour où, pour lui sauver la vie, il a mortellement blessé leur père, un homme alcoolique et violent. L’adolescent est aujourd’hui le premier suspect dans une affaire de fusillade… Pourquoi essaie-t-il de se rapprocher de sa sœur ? Sharlah est-elle en danger ?
Biographie de la faim
L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l’a conduite la carrière d’un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui explique autant l’histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l’humour noir et la provocation. « La faim, c’est moi. »
La dictature des syndicats
Qui dirige Bercy ? Matignon ? Le ministre ? Non : le SNUI, le syndicat maison. Et l’Éducation nationale ? Le SNES et la FSU. Et la liste est longue. Car ils font la loi. Ils sont en grève quasi permanente comme à la SNCF. Ils refusent tout changement et cassent les ministres qui s’essaient à de timides réformes. Qui sont-ils ? Les syndicats bien sûr. FO, la CGT, SUD, la CFDT, chacun a son bastion et le défend, au besoin contre l’intérêt général. Nulle part ailleurs la politique fiscale ou les avancements au sein de l’administration ne sont décidés par des syndicalistes ; nulle part ailleurs un gouvernement démocratiquement élu n’est forcé de s’incliner devant leur diktat. Et pourtant, ils sont numériquement les plus faibles de toute l’Europe. Quels intérêts préservent ces lobbies qui, derrière la conservation des « avantages acquis », bloquent la France ? D’où vient leur argent ? Que peuvent faire les citoyens et les entreprises victimes de cette dictature pour s’en défendre ? Autant de questions auxquelles ce livre apporte des réponses précises et claires dans cet essai sur les nouveaux maîtres de la France.
Robert des noms propres
Les tueurs ont des fragilités plus ou moins incompréhensibles. Et l’on n’imagine pas l’influence du hoquet d’un fœtus sur une fillette de dix-neuf ans enceinte, à fleur de peau ! A fortiori après huit heures d’insomnie. Ajoutez à cela une petite querelle sur le choix du prénom… et hop, voilà Lucette qui vide le chargeur d’un revolver sur la tempe de son mari endormi ! Rien de tel pour faire disparaître le hoquet ! Vite fait, bien fait… D’ailleurs, tout file sur les chapeaux de roue dans ce nouvel opus d’Amélie Nothomb. Robert des noms propres est l’histoire de cette enfant née en prison, dont la mère a flingué sèchement le père avant de baptiser sa fille Plectrude et de se suicider dans sa cellule. Il y a mieux comme géniteurs ! Surtout quand par la suite on est recueilli par un oncle et une tante qui vous élèvent comme une princesse, à tort et à travers, avec qui tous les coups sont permis, les plus excentriques, les plus capricieux. C’est là l’itinéraire d’une gamine hors norme, belle et farouche, rebelle et prodigieusement intelligente, cancre et douée à la fois, qui se voit danseuse et petit rat à l’Opéra, se nourrit des pages du dictionnaire Le Robert, sombre dans l’anorexie avant de connaître les révélations de sa naissance, de vivre avec « l’homme de sa vie » et de rencontrer… l’auteur ! Conduisant son récit avec légèreté et une distance ironique, Amélie Nothomb démontre bien encore (à raison d’un roman par an !) qu’elle possède le feu de l’écriture. Le feu de Dieu et des démons à en croire la touche finale de ce Robert des noms propres, au titre aussi subtil que Cosmétique de l’ennemi ou Hygiène de l’assassin… –Céline Darner
L’exécuteur du Mékong
Membre du 3ème détachement d’Infanterie américain. Après son service militaire, il a terminé ses études à l’Université de l’Arizona avec un diplôme de journalisme et est allé travailler pour Newsweek comme un journaliste, se rendant par la suite au Vietnam et au Liban. Il s’est ensuite retrouvé Chef de Bureau de Newsweek à Londres et, plus tard, à Nairobi. Retraité en 1981, il a consacré son temps à l’écriture de romans et de nouvelles.
Le fantôme de Lady Margaret
Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres, visant la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIe siècle ? La vengeance, peut-être. Ou l’hypnose ? Le surnaturel, pour deux jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de jour de chance : l’auteur de La Nuit du renard, grand prix de littérature policière, explore ici en cinq récits toute la gamme du suspense et de la terreur.
Léviatemps
A trop désirer la mort, on y brûle son âme. Paris, 1900. Prisonnier de son succès, un écrivain décide de tout quitter pour entrer au plus profond de ses cauchemars, de ses abysses, explorer ce qu’il y a de pire en lui. Dans ce terreau de peurs se cache la matrice des monstres enfouis en chacun de nous. Un Léviatemps d’ombres, un golem de violence. Guy de Timée voulait déterrer la fange, il va rencontrer le Mal. Des cercles ésotériques de la capitale aux démesures de l’Exposition universelle, le début du XXe siècle inspire à Maxime Chattam un thriller halluciné où les progrès de la science nourrissent la folie des âmes perdues en quête d’éternité.
Arrêtez-moi
Que feriez-vous si vous connaissiez le jour et l’heure exacts de votre mort ? Le 21 janvier à 8 heures précises, dans 4 jours, Charlie Grant est certaine d’être assassinée. Comme ses deux meilleures amies. Et elle souhaite que ce soit l’inspectrice D.D. Warren de la police de Boston qui se charge de l’enquête.
Prise par la traque d’un tueur de pédophiles, D.D. accepte à contre-cœur. Mais au fur et à mesure qu’elle plonge dans le passé de la jeune femme, son instinct lui souffle qu’elle lui cache quelque chose…
Un coupable peut en cacher un autre : avec Lisa Gardner, il faut toujours se méfier des apparences !
Sur les listes de best-sellers du New York Times pendant plusieurs semaines, Arrêtez-moi a été salué aux U.S.A. par le Library Journal et l’International Thriller Writers comme un des meilleurs suspenses de l’année.
De battre la chamade
En commençant son internat de médecine à Brest, Marie-Lou est très vite happée par le tumulte de l’hôpital. Un concentré d’humanité où les rencontres, les émotions, les disparitions aussi, font grandir, mûrir. Plus qu’un apprentissage, c’est une prise de conscience, sur soi et sur le monde. C’est là que bat le coeur de la vie. Côté sentimental, les choses ne sont pas moins compliquées. Comment retenir l’instable et insaisissable Matthieu dans ses filets ? Lui qui a dû mettre la médecine entre parenthèses pour retrouver son père disparu ? On retrouve l’énergie et la fraîcheur de l’auteur des Yeux couleur de pluie et de Entre mes doigts coule le sable dans ce roman du quotidien mouvementé de Marie-Lou et Matthieu. Un chassé-croisé amoureux sans répit, un portrait sans fard du monde hospitalier, des histoires d’amitié, beaucoup de résilience pour une vraie surprise.
On regrettera plus tard
L’irruption d’Éric et d’Anna-Nina un soir d’orage dans la vie de Valentine, institutrice dans un hameau du massif Vosgien, est un véritable coup de tonnerre. À la fillette brûlante de fièvre, au père brisé par la vie, Valentine va offrir plus qu’un simple toit. Avec tendresse et franchise, elle va bousculer les certitudes de ce père solitaire et modifier leur trajectoire toute tracée. Un roman émouvant et généreux où le désir se montre plus fort que la peur, que les blessures du passé et les regrets. Avec sa foi chevillée au corps, sa vitalité et son goût du partage, Valentine est l’une des héroïnes les plus attachantes d’Agnès Ledig, illustrant à nouveau la sincérité et la finesse de cet auteur. Un roman qui renoue avec ses thèmes chers : aux blessures de la vie vient répondre la force apaisante de l’amour et de l’amitié.
Lettre ouverte aux fatiqués…
Né en 1937, Lionel Chouchon a fait toute sa carrière dans la publicité en tant que concepteur-rédacteur et créateur d’agences (Promo 2000 devenu Le Public Systeme). C’est également un grand amateur de cinéma : il est délégué général du festival d’Avoriaz (aujourd’hui festival international du Film fantastique de Gérardmer), créateur et délégué du festival du Film américain de Deauville et délégué du festival international du Film policier de Cognac. Il a écrit un dizaine d’ouvrages, la plupart sur le ton de l’humour, dont De la boulotique à la débilotique en passant par la Lorraine avec mes sabots (Grand Prix de l’humour 1989), Par 35 ° de lassitude nord, L’Homme qui ne supportait pas les infos.
Expiation
Injustement accusée du meurtre de son amant, Maggie sort de prison après douze années de souffrances, bien décidée à refaire sa vie, dans la petite ville de Nouvelle-Angleterre où elle a trouvé un emploi de journaliste.
Mais si un amour naissant lui rend l’espoir, elle doit bientôt affronter l’hostilité des habitants, la suspicion de ses collègues. et, surtout, les agissements d’un ennemi secret, qui semble tout connaître de son passé et la poursuivre d’une haine inexpiable.
Salué par Mary Higgins Clark et Stephen King, ce nouveau thriller confirme, après « Un étranger dans la maison » et « Une femme sous surveillance, » la place éminente de la romancière dans le domaine du suspense et de l’angoisse.
La sœur de l’ombre
Lorsqu’Alex, jeune étudiante et fille unique, perd ses parents dans un accident de voiture, elle se croit seule au monde. Mais le testament lui révèle l’incroyable secret de sa mère: alors qu’elle était au lycée, elle a donné naissance à une petite fille mise en adoption par la suite. Obéissant aux dernières volontés de sa mère, Alex part retrouver sa demi-soeur Dory et découvre que celle-ci est en prison pour avoir tué la fille de sa famille adoptive. Dory se dit innocente et, décidée à la croire, Alex mène l’enquête.
Mais peut-elle réellement faire confiance à celle dont elle ignore tout? Lorsque sa propre vie est mise en danger, Alex doit lutter de plus belle contre les doutes et les lourds secrets du passé.
Le soleil de minuit
Mandchourie, 1926.
Un ingénieur français s’installe à l’arsenal de Moukden. Un homme rangé, ce Forestier. Bon père de famille. Brillant polytechnicien. Et pourtant… Une rencontre, un soir… Soudain tout bascule ! Au Soleil de minuit, bar étrange perdu parmi les ruelles poisseuses de la ville, il l’a reconnue… La princesse Armide ! Eblouissante princesse au parfum d’ivresse ! Jadis, dans le tumulte de la Révolution soviétique, il l’avait aimée à la folie.
Pour elle, il avait tout risqué : sa vie, sa fortune, son honneur… Mais elle exigeait de lui davantage : une soumission totale à son ivrogne de père, ancien général du Tsar. Puis un matin, le père et la fille avaient disparu sans laisser de traces. Voilà qu’il la retrouve… Est-il prêt à la suivre de nouveau ? Au Soleil de minuit, une autre histoire commence…
« Grand voyageur, reporter passionné, Pierre Benoit (1886-1962) a fait rêver des générations de lectrices, et de lecteurs, avec ses romans flamboyants où un érotisme sous-jacent le dispute à un exotisme assumé.
Les roses noires
Cybèle, Nora, Rome, Vivi : quatre femmes, quatre histoires qui représentent chacune une forme de résistance. À la guerre, au fascisme, à la mort, à l’oubli. Quatre roses noires qui n’ont pour arme que leur courage, leur détermination et leur force d’aimer. Ce sont elles les véritables héroïnes de cette dystopie. Entraînant dans leur sillage Orden, un poète réfractaire, poursuivi par la milice armée à la solde de l’ordre nouveau qui gouverne le pays, elles sont les fers de lance d’un réseau de résistance qui prépare une insurrection. Dans ce roman politique, engagé, Gérard Mordillat, l’auteur de La Tour abolie et La Brigade du rire, nous parle de la France d’aujourd’hui et d’un monde qui est presque déjà le nôtre : celui de la confiscation des outils démocratiques, de la carte blanche laissée à la police, de la surveillance généralisée, de l’ambiance insurrectionnelle qui ne cesse de croître. L’écrivain des Vivants et les morts va droit au but : « Ce livre d’urgence, il faut le lire comme on boit un alcool fort ! »
La rêveuse d’Ostende
Le Dit de Tianyi
Lors d’un voyage en Chine, l’auteur retrouve le peintre Tian-yi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tian-yi a vécu l’avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement. Plus tard, dans les années 1950, il est allé en Occident, où il a découvert une autre vision de l’art et de la vie.
De retour dans son pays soumis aux bouleversements de la révolution, il a voulu retrouver deux êtres chers : Yumei, l’amante, et Haolang, l’ami.
Mais une histoire dramatique les a emportés dans des tourmentes où Tian-yi, à son tour, sera pris …
Poète, traducteur, essayiste, spécialiste des arts de son pays d’origine, François Cheng a su métamorphoser le témoignage vécu en une extraordinaire fresque romanesque, saluée par toute la critique et couronnée par le prix Femina 1998.
Les morsures du passé
Dans la pièce, cinq corps. Ceux des membres d’une même famille. Une balle dans la tête, le père respire encore faiblement. De toute évidence, cet homme couvert de dettes a décidé d’assassiner les siens avant de se donner la mort. Appelée sur les lieux, l’enquêtrice D. D. Warren comprend immédiatement que l’affaire est plus compliquée qu’il n’y paraît : sur la table du dîner, six couverts avaient été dressés…
Lumière noire
472 jours : c’est le temps qu’a passé Flora aux mains de son bourreau. 472 jours plongée dans un abîme de ténèbres, à n’espérer qu’une chose : survivre.
Sortie miraculeusement de cette épreuve, elle cherche depuis à retrouver une existence normale. Pourtant, les murs de sa chambre sont tapissés de photos de filles disparues. Quand, à la recherche de l’une d’elles, Flora se fait de nouveau kidnapper, le commandant D.D. Warren comprend qu’un prédateur court les rues de Boston, qui s’assurera cette fois que Flora ne revoie jamais la lumière. Après le succès du Saut de l’ange, Lisa Gardner, l’un des grands noms du thriller psychologique, se met dans la peau d’une femme pourchassée par son passé, dans une enquête qui nous confronte aux plus insoupçonnables déviances humaines.
Absolument dé-bor-dée !
Bienvenue dans un monde merveilleux, où il est enfin possible de solutionner un problème sans avoir à le régler et de piloter un projet sans s’en occuper. En devenant chargé de mission, Zoé Shepard pense avoir trouvé un travail : grossière erreur ! Plongée dans une ambiance de cour de recréation, elle oscille entre fou rire nerveux et consternation. Je suis officiellement prête à faire semblant de travailler.
Larose
Dakota du Nord, 1999. Un vent glacial souffle sur la plaine et le ciel, d’un gris acier, recouvre les champs nus d’un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c’est la chasse au cerf qui annonce l’entrée dans l’automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, est impatient d’honorer la tradition. Sûr de son coup, il vise et tire. Et tandis que l’animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s’effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans. Ainsi débute le nouveau roman de Louise Erdrich, couronné par le National Book Critics Circle Award, qui vient clore de façon magistrale le cycle initié avec La malédiction des colombes et Dans le silence du vent. L’auteur continue d’y explorer le poids du passé, de l’héritage culturel, et la notion de justice. Car pour réparer son geste, Landreaux choisira d’observer une ancienne coutume en vertu de laquelle il doit donner LaRose, son plus jeune fils, aux parents en deuil. Une terrible décision dont Louise Erdrich, mêlant passé et présent, imagine avec brio les multiples conséquences.
« Un récit puissamment évocateur, d’une subtilité et d’une grâce magistrales. »
Spellman et associés
Qui pourrait résister aux Spellman, la famille la plus sérieusement fêlée de la côte Ouest ? Certainement pas leur fille, Izzy, associée et néanmoins suspecte. Car, pour ces détectives-nés, rien n’est plus excitant que d’espionner, filer, faire chanter les autres Spellman de préférence. Mélange détonant d’humour et de suspense, ce best-seller international (et son héroïne) a fait craquer Hollywood : vous n’êtes pas près d’oublier les Spellman !
Un enfant
Le roman débute sur le gros coup de blues d’une star du journalisme : « Toutes les roueries des journalistes, leurs petites habitudes, leurs obsessions monomaniaques, leurs opinions pré-congelées lui étaient devenues insupportables. » Dès les premières lignes on se dit qu’on est en route pour une autobiographie masquée, un roman à clé où la fatuité des journalistes de « Téléramage », le caractère velléitaire de la chaîne Canal Première et un certain Jacques Lestrade sont habilement mis en scène et démasqués. Assurément Patrick Poivre d’Arvor s’amuse. Et règle quelques comptes au passage. Le gros chat placide sort ses griffes. C’est une autobiographie masquée, c’est ça ? Eh bien non, c’est une fiction. Un enfant le nouveau roman signé PPDA, met en scène une jolie femme brune de 39 ans, Barbara Pozzi, journaliste accomplie, considérée comme le fer de lance de la chaîne Canal Première. Barbara a, comme on le dit dans ces cas-là, tout ce qu’une femme peut espérer à son âge: la beauté, l’argent, la gloire. Cela ne lui suffit vraiment pas, elle doute. D’elle, des hommes, de son métier. Voilà qu’une enquête sur le clonage animal redonne un coup de fouet à l’instinct intrépide de la belle journaliste. Elle apprend par une indiscrétion l’éventualité d’un clonage humain réalisé en Écosse. Barbara plaque tout et part enquêter. Adieu roman à clé…le thriller peut commencer. Denis Gombert
Lentement, place de l’église
» J’écris cela au début d’un siècle, n’importe lequel, dequelque part en France. Il a gelé la nuit dernière, nousverrons à la Pentecôte, peut-être avant, si les rosiersauront résisté. J’ai retrouvé le pull-over rouge que lafemme du Duc avait tricoté pour Stéphane. Je ne prendraipas froid. Ma mère m’appelle « mon grand ». Plus rien nepresse. » P. S.Avec le temps, le journal prend une autre dimension. Abrupt, choquant, outrancier, péremptoire, mais authentique et souvent juste, il s’inscrit dans la lignée des idoles littéraires de son auteur : Emmanuel Berl, dont il fut le secrétaire et l’ami, Jouhandeau, Chardonne, Léautaud.(Hugo Marsan, Le Monde.)
Embrassez-moi
C’est à New York aujourd’hui. C’est à Rochester dans les années 80. C’est à Hollywood… C’est à Paris… C’est en Tchéquie avant et après la chute du Mur… Angela est française. Elle est souvent passée à côté de l’amour sans le voir, mais cette fois, elle est face à sa peur viscérale d’aimer… Louise est américaine, ancienne star de cinéma. Elle dialogue avec Angela, lui raconte sa vie, ses amours, ses échecs. C’est auprès de Louise qu’Angela cherche des réponses… Virgile est français. Il aime, mais il se méfie, on ne sait presque rien de lui… Mathias est tchèque. Rien ne peut le détourner de sa route. Il refuse de s’abandonner. Angela le cherche, il la fuit, ils se retrouvent… Il y a tous les autres, les fantômes du passé qui entrent et sortent, qui forment une grande ronde de secrets, de blessures, de rires et d’amour…
Automne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
Car la science qui progresse, mêlée à l’ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l’irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences.
Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d’un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ?
Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ?
Qui est le chasseur, qui est le gibier ?
Dans la lignée des grands détectives de l’Histoire, de Vidocq à Lecoq en passant par Nicolas le Floch, un nouveau héros est né.
Tome 2 – Gaspard des montagnes
Lorsqu’en 1922, Henri Pourrat obtenait le Prix du Figaro pour son Gaspard des Montagnes, une nouvelle renommée littéraire naissait qui ne devait cesser de grandir. L’Académie consacrait ce choix, en 1931, en décernant à Henri Pourrat son Grand Prix du Roman, pour les quatre volumes de l’histoire de Gaspard. jamais l’âme et les traditions d’un pays n’avaient été mieux exprimées par un auteur. Henri Pourrat a su se plonger au sein du folklore d’Auvergne pour nous en faire sentir, à travers le récit pittoresque des amours de Gaspard et d’Anne-Marie et grâce à l’enchantement d’un style fleurant bon le terroir, toute la poésie et les qualités humaines.
Tome 1 – Gaspard des montagnes
Lorsqu’en 1922, Henri Pourrat obtenait le Prix du Figaro pour son Gaspard des Montagnes, une nouvelle renommée littéraire naissait qui ne devait cesser de grandir. L’Académie consacrait ce choix, en 1931, en décernant à Henri Pourrat son Grand Prix du Roman, pour les quatre volumes de l’histoire de Gaspard. jamais l’âme et les traditions d’un pays n’avaient été mieux exprimées par un auteur. Henri Pourrat a su se plonger au sein du folklore d’Auvergne pour nous en faire sentir, à travers le récit pittoresque des amours de Gaspard et d’Anne-Marie et grâce à l’enchantement d’un style fleurant bon le terroir, toute la poésie et les qualités humaines.
Le chasseur vert
L’enfant et le garde-chasse (le chasseur vert du titre). Beau roman nervalien qu’on peut également rapprocher du « Grand Meaulnes », dans lequel on retrouve la sensibilité de l’auteur pour les arts (la vieille servante peint des « portraits d’âme », etc.) et son goût du merveilleux.
Les allumettes Suédoises
Sur les pentes de Montmartre, un enfant de dix ans, Olivier, erre le jour et aussi la nuit dans ce vieux quartier de Paris du début des années 30. Sa mère, la belle mercière, vient de mourir et il vit en partie chez le jeune couple formé par ses cousins Jean et Elodie, mais surtout dans les rues de ce temps-là, vivantes, souriantes, animées. C’est là qu’il rencontre une multitude de personnages populaires qui vivent et se croisent sous son regard vif, émerveillé, parfois mélancolique. Soumis à toutes sortes d’influences, cet enfant verra peu à peu la féerie des rues effacer sa peine et sa solitude. C’est une ville inattendue qui apparaît alors, un Paris différent de celui que nous connaissons, des coutumes changées, une autre manière de vivre. Merveilleux roman plein de fraîcheur et de charme, de tendresse et d’humour, Les Allumettes suédoises est un des plus grands succès de ces dernières années.
Parcours sans faute
Vingt années se sont écoulées depuis l’accident qui faillit coûter la vie à Annemarie Zimmer, mettant ainsi un terme à sa carrière de cavalière. Aujourd’hui à la tête d’un centre équestre dans le New Hampshire, Annemarie est une femme sereine. Pourtant, de nouvelles épreuves l’attendent : sa relation avec l’homme qu’elle aime devient de plus en plus difficile et sa fille Eva semble fermement décidée à devenir à son tour championne d’équitation. Peu à peu, Annemarie comprend qu’elle doit laisser l’adolescente tenter sa chance. Mais lorsque, en pleine compétition, le cheval trop impétueux d’Eva se cabre, le cœur de sa mère chavire et ses peurs d’autrefois resurgissent… Cavalière émérite, engagée auprès d’organisations de protection des animaux, l’auteur de La Leçon d’équitation puise son inspiration dans sa passion pour les chevaux.
Op-Center – Tomes 5, 6, 7 et 10
Tome 5 – Rapport de force – Tragique événement pour Op-Center : l’un de ses agents vient d’être abattu en pleine rue, à Madrid où il menait une mission diplomatique secrète. Les meurtriers ? Les terroristes basques sont bien sûr soupçonnés. Mais ne s’agit-il pas plutôt d’une machination ? … L’Europe tout entière qui risque de se transformer en une véritable poudrière.
Tome 6 – Etat de siège – État de siège à l’ONU : un groupe d’ex-Casques bleus vient de s’emparer de diplomates et de leurs invités lors d’une réception officielle à New York. Parmi les otages, la fille de Paul Hood, l’homme à la tête d’Op-center. 100 millions de dollars : le prix de la rançon. L’enjeu est grave.
Tome 7 – Diviser pour régner – La crise internationale et le désordre politique sont à leur paroxysme. Situation idéale pour s’emparer du pouvoir. Mais pour régner, il faut diviser. Attiser les tensions entre l’Iran et l’Azerbaïdjan et impliquer les États-Unis et la Russie : c’est le but d’un redoutable réseau terroriste.
Tome 10 – Chantage au nucléaire – Lorsqu’un homme d’affaires influent prend goût au terrorisme,
le pire est à craindre … Panique en Asie du Sud-Est ! Au large des côtes indonésiennes, non loin d’un site de décharge nucléaire utilisé par la Chine, la Corée et le Japon, la collision entre un mystérieux yacht et le sampan de pirates singapouriens fait de nombreuses victimes…
Op-Center (Tome 1 à 4)
Tome 1 – Au cœur du dispositif de défense américaine, Op-center est une cellule de crise presque clandestine, composée d’experts ultra-performants, d’agents surentraînés. Tous des hommes d’élite. Leurs missions : intervenir à la demande du gouvernement, en toute dernière extrémité, pour les opérations délicates ou à haut risque … Dans vingt-quatre heures, ce pourrait être la catastrophe.
Tome 2 – Image virtuelle – Aujourd’hui la suprématie de la cellule de crise américaine est gravement menacée. L’ennemi ? Une équipe d’élite au service d’officiers putschistes dans la Russie post-communiste. Leur but ? Restaurer la grandeur de l’ex-Union soviétique. Coup d’État, sabotage, manipulation des réseaux mafieux, trafics de stupéfiants, aucun moyen ne répugne à ces spécialistes surentraînés … C’est la paix mondiale qui en dépend.
Tome 3 – Jeux de pouvoir – Nouvelle mission sur le fil du rasoir pour les experts d’Op-Center : lutter contre les groupes néo-nazis qui menacent l’équilibre démocratique dans l’Allemagne réunifiée et en France. Les terroristes emploient tous les moyens pour propager leur doctrine de mort et de haine raciale. Ils iront jusqu’à l’attentat meurtrier. Des quartiers chauds de Hambourg aux ruelles du vieux Toulouse … Paul Hood et ses collaborateurs d’élite n’ont pas droit à l’erreur, ils doivent absolument gagner la partie.
Tome 4 – Actes de guerre – L’ennemi ? Des séparatistes kurdes. Alors qu’en Turquie l’équipe du général Rodgers teste le ROC – un véhicule armé, équipé des meilleures technologies de pointe et conçu pour des missions d’espionnage et d’infiltration -, un commando les enlève et les transfère dans une base secrète, au Liban. Plus que la vie de quelques hommes, c’est l’équilibre international qui est menacé.
Power Games (04) – Frappe biologique
Ce n’est plus un cauchemar.
C’est peut-être déjà la réalité.
L’arme parfaite. Celle qui a le pouvoir de détruire l’humanité entière mais permet de cibler ses victimes.
Un virus dormant qu’une simple injection de microcapsules permet d’activer.
Toutes les capitales du monde sont en état d’alerte. Il faut trouver la riposte à ce fléau qui menace la planète.
Maintenant ou jamais.
Avec Dette d’honneur et Sur ordre, Tom Clancy avait malheureusement deviné et décrit l’horreur et le terrorisme aveugle d’aujourd’hui. Frappe biologique, dont la vraisemblance géopolitique rattrape la pire des actualités, ne fait que confirmer que toute ressemblance avec des situations ou des personnages réels n’ont plus rien d’imaginaire.
Power Games (01) – Politika
La mort de son président amène la Russie au bord du chaos. Les trois hommes qui assurent l’intérim – un nationaliste, un réformiste, un communiste – se révèlent incapable d’empêcher une famine accrue par de mystérieux attentats contre des silos à grains.
Au même moment, le terrorisme frappe en plein New York, faisant des centaines de victimes. Comme si l’on voulait rendre impossible l’aide que les États-Unis s’apprête à apporter à Moscou.
Businessman à la tête d’une société de haute technologie, Roger Gordian a compris la menace. C’est à son propre réseau, composé de managers et d’experts, mais aussi d’ancien agents des services secrets, qu’il confie la mission d’enrayer cet engrenage.
Le prix à payer sera terrible. Le combat haletant.
L’auteur d’Octobre rouge nous entraîne dans les coulisses du vrai pouvoir mondial.
Power Games (05) – Guerre froide
En procédant à l’installation d’une base de recherche dans l’Antarctique, les hommes d’UpLink veulent tester un robot d’exploration ultra-performant. Mais à peine mis au point, celui-ci disparaît. C’est la première énigme d’une longue série à l’échelle planétaire : meurtres maquillés en accidents ou en suicides en Écosse, inquiétantes activités d’un consortium privé à Zurich, étrange vol au musée Picasso à Paris…. Un vaste trafic de déchets nucléaires menaçant l’équilibre écologique et géopolitique de la planète pourrait bien être la clef de ces mystères.
Mais en Antarctique, le satellite d’observation SOHO annonce l’imminence d’une gigantesque tempête solaire menaçant d’isolement la base d’UpLink. Pour Gordian et son équipe, commence une longue nuit noire, la déclaration d’une nouvelle « guerre froide » dont on ignore encore l’origine… Le pire peut toujours arriver : entre réalité virtuelle et géopolitique, espionnage et technologie de pointe, un scénario-catastrophe à couper le souffle, signé Tom Clancy.
Power Games (06) – Sur le fil du rasoir
Au cœur des combats technologiques d’aujourd’hui, un combat plus cruel encore se prépare… L’Afrique, nouveau champ de bataille du XXIe siècle. Source de profits exploitée par les multinationales qui se disputent le marché du câblage sous-marin. Au premier rang: Roger Gordian d’UpLink International.
Pour lui barrer la route : Harlan Devane, son pire ennemi, maître du marché noir, affilié aux groupes terroristes et aux États corrompus. La mainmise sur le câble lui offrirait un accès illimité à l’information. II connaît le point faible de Gordian et rien ne l’arrêtera : ni le meurtre ni le chantage.
Plus que jamais, Gordian devra faire confiance aux équipes d’UpLink pour arracher sa fille aux griffes de Devane et se débarrasser de son adversaire. Une fois pour toutes ? Entre réalité virtuelle et géopolitique, espionnage et technologie de pointe, le nouvel épisode de la série Power Games, signée Tom Clancy.
Power Games (03) – Ronde furtive
UpLink, l’entreprise de Roger Gordian, s’est diversifiée dans la recherche spatiale. Elle est l’un des principaux sous-traitants du programme de station spatiale internationale. Mais la navette Orion chargée d’emporter un de ses modules est détruite au lancement par un incendie. Simultanément, un groupe terroriste s’en prend au site de construction installé par UpLink au cœur de la forêt brésilienne. Y a-t-il un lien entre les deux ? C’est l’avis des agents d’UpLink et de la commission d’enquête de la NASA. L’heure est grave, d’autant que les Russes doivent lancer, depuis Baikonour, leur propre module de la station spatiale… Roger Gordian va devoir affronter une organisation criminelle dont le but inavoué est de se livrer, depuis l’espace, à un chantage à l’échelle internationale… Après Politika et Ruthless.com, Tom Clancy poursuit sa nouvelle grande série de technothrillers. Géopolitique, techniques de pointe astronautiques, informatique, espionnage : Ronde furtive vous mettra sur orbite entre centres spatiaux et sites de recherche high-tech…
Power Games (02) – Ruthless.com
Aujourd’hui, les logiciels de cryptage protègent les codes utilisés par les réseaux de communication et les systèmes de sécurité. Autoriser la libre exportation de ces technologies de pointe représenterait d’énormes gains mais donnerait aux espions et aux terroristes l’accès à des données secrètes essentielles pour la sécurité.
Quand Roger Gordian, le patron d’UpLink, leader mondial en ce domaine, refuse de céder la licence de ses programmes de chiffrement à des sociétés étrangères, il découvre soudain que son entreprise fait l’objet d’une tentative d’O.P.A. dont le but avoué est précisément la libéralisation du cryptage informatique.Gordian se retrouve seul pour défendre la sécurité du pays.
Il va devoir affronter une dangereuse coalition : un réseau de gros bonnets de la drogue, de militaires et de politiciens véreux dont le premier objectif est de le mettre définitivement hors circuit. Fût-ce au prix de la paix mondiale.
L’Évangile de Jimmy
« Je m’appelle Jimmy, j’ai 32 ans et je répare les piscines dans le Connecticut. Trois envoyés de la Maison-Blanche viennent de m’annoncer que je suis le clone du Christ ».
D.V.C.
Les lumières d’Andernos
Pourquoi le jeune Éric dansait-il comme un faune sur la plage des naturistes ? Combien peut-on composer de glaces à deux boules avec les quinze sortes de parfums que l’on vend au Cornet d’Amour ? Pourquoi les filles des Algues ne veulent-elles pas que l’on mette à cuire les petits crabes à l’eau froide ? Que faut-il faire pour que le Mata-Hari de chez Bally affiche « Same player shoot again » ? Où donc M. de Bréauville, curieusement affublé de lunettes noires et d’un chapeau de paille, a-t-il disparu soudain, en pleine ville et en plein jour ? Que se passe-t-il au juste dans ce magasin d’antiquités poussiéreux tenu par une mystérieuse dame blonde ? Et que faisait donc Clémence, surprise à la porte d’une villa pleine de mousse et d’ombre dans une allée inconnue de la ville d’hiver ? Pourquoi, dans ces parages tranquilles, entend-on parfois les palpitations profondes et sourdes de la nature ? Pourquoi le cortège des plaisirs et des amours de vacances s’engage-t-il cet été-là sur le chemin des sortilèges ? Et pourquoi l’opacité d’une double énigme résiste-t-elle si longtemps à une enquête rieuse et tendre ? Pourquoi ?
L’auberge de la Jamaïque
Orpheline et pauvre, Mary Yellan n’a pas d’autre ressource que de quitter le pays de son enfance pour aller vivre chez sa tante, mariée à un aubergiste, sur une côte désolée de l’Atlantique. Dès son arrivée à l’Auberge de la Jamaïque, Mary soupçonne de terrifiants mystères. Cette tante qu’elle a connue jeune et gaie n’est plus qu’une malheureuse, terrorisée par Joss, son époux, un ivrogne menaçant, qui enjoint à Mary de ne pas poser de questions sur les visiteurs de l’auberge. Auberge dans laquelle, d’ailleurs, aucun vrai voyageur ne s’est arrêté depuis longtemps… De terribles épreuves attendent la jeune fille avant qu’elle ne trouve le salut en même temps que l’amour.
Dans la grande tradition romantique des sœurs Brontë, la romancière anglaise, auteur de Rebecca, nous entraîne avec un sens prodigieux de l’ambiance et de l’intrigue au cœur d’un pays de landes et de marais battu par les tempêtes, où subsiste la sauvagerie ancestrale des pirates et des naufrageurs.
Les vertes années
Robert Shannon n’a pas huit ans quand la mort de ses parents le déracine d’Irlande pour le transplanter en Ecosse chez ses grands-parents maternels, « papa et maman » Leckie, à Levenford. La maisonnée comprend aussi leur seconde fille Kate qui est institutrice, leur fils cadet Murdoch qui ne rêve que jardinage (l’aîné Adam est courtier en assurances dans la ville voisine et deux pensionnaires qui sont la mère de papa Leckie, Grand-Mère, et le père de maman, Dandie Gow.