Cirque de Missira et autres nouvelles
Cirque de Missira donne son titre à ce premier recueil de nouvelles de Nafîssatou Dia Diouf. Les dix-sept titres qu’il contient nous transportent dans un univers kaléidoscopique où la galerie des personnages est à l’image de nos vies.
À travers les aventures de Siga (« Cirque de Missira » « Jusqu’à ce que l’amour nous sépare ») ou de Sakura (« Masque bassari »), par exemple, cet ensemble de récits traite des relations entre les hommes et les femmes, de leurs rapports à l’amour et à la mort, de la solitude, des incertitudes face à l’avenir, etc. Ces sujets et bien d’autres montrent toute l’attention que l’auteur porte à la réalité de la société africaine contemporaine.
Biographie
Née en 1973 à Dakar, Nafissatou Dia Diouf fait partie de la nouvelle génération des écrivains sénégalais. Elle s’est notamment illustrée dans le roman, la poésie et la littérature de jeunesse, par une écriture alerte et pleine de sensibilité.
L’Afrique depuis 1940
L’Afrique depuis 1940 est l’un des plus remarquables ouvrages écrits depuis longtemps sur l’histoire de l’Afrique contemporaine. Clair, concis, documenté, il propose une approche à la fois chronologique et thématique pour jeter un pont entre les périodes coloniale et postcoloniale, en étudiant les changements qui ont accompagné la fin des empires, mais aussi tous les processus qui se sont perpétués après l’indépendance. En abordant les questions économiques et sociales sur l’ensemble de la période 1945-2000 et en montrant qu’entre les sociétés africaines et le reste du monde se tenait un Etat garde-barrière, il dépasse un débat stérile, celui qui attribue les causes de la situation actuelle de l’Afrique soit à l’héritage colonial soit à une mauvaise gouvernance. Il analyse enfin les divers moyens que les Africains ont trouvé pour vivre avec – mais aussi pour lutter contre – les contraintes économiques et politiques auxquelles ils devraient faire face.
« Le mannequinat est une vraie pathologie qui est en train de faire très mal à beaucoup de jeunes filles, attirées par le gain facile, le luxe, le lucre, les strass et les paillettes. En faisant une autopsie du mannequinat, Serigne Mansour Sy Cissé aboutit à un constat qui permet au lecteur de saisir un monde cruel et cupide où la jalousie, la méchanceté, les coups bas et la médisance tapissent le chemin de celles et ceux qui veulent y faire carrière. Peu d’entre eux, malheureusement, parviennent à esquiver ces pièges. L’écrasante majorité trébuche et se brûle les ailes. Des exemples, l’auteur en cite à foison dans ce livre. » (Extrait de la préface de El Hadji Ibrahima Thiam)
La colonisation fait-elle ou non partie du patrimoine de l’humanité ? L’île de Saint-Louis du Sénégal est élevée au rang de patrimoine mondial de l’humanité en 2000. Officiellement fondée en 1659, la ville de Saint-Louis du Sénégal est un témoin vivant des processus séculaires de substitution et de métissage entrainés par la rencontre entre l’Afrique Noire, la civilisation arabo-berbère et la culture occidentale. L’objet de cet ouvrage est de raconter la ville à travers l’histoire et de rendre compte de la place de l’Afrique dans l’histoire contemporaine du monde.
Le roi du fleuve
J’ai traversé l’océan aux cotés d’un fantôme. J’ai partagé la vie d’un chien sorcier et la tente d’un puissant marabout. J’ai couru les mers avec des trafiquants, bu du vin avec des clochards et du champagne avec les princes. Je me suis battu, j’ai vécu sans loi, j’ai flirté avec la mort …
Tout cela pour un bateau abandonné au soleil du Sénégal et auquel j’ai voulu redonner la vie. Les Ouolofs et les Peulhs, depuis, m’appellent le ROI DU FLEUVE.
La collégienne
L’amour que Mar et Ouly se vouent n’est pas une banale passion. La banalité ne peut accompagner les amitiés particulières d’un professeur et de son élève. Aux scrupules déontologiques de Mar, vient s’ajouter l’ambiguïté des attitudes de l’entourage.
Du chassé-croisé qu’engendre l’impossibilité d’un aboutissement favorable de cette éclosion d’élans bridés, naît toute une histoire sont Marouba Fall tire les ficelles.
Afrique ancienne dévoilée
672 pages – L’auteur a tenu d’abord à faire le bilan des travaux sur l’Antiquité africaine qui relève un traitement inégal suivant les régions et les périodes. Son ambition se résume par le fait qu’il a voulu apporter une lumière nouvelle sur des régions (Afrique sahélienne) et des périodes (l’Antiquité tardive) non suffisamment étudiées. Il a exploité les sources littéraires et cartographiques tout en accordant une attention aux relais et aux télescopages dans la transmission sur la géographie physique, la faune et la flore, l’anthropologie économique et culturelle, les institutions sociales et politiques. L’auteur a procédé par « mouvance », c’est-à-dire par « sphère d’influence ». Il en a dégagé trois : la première, égyptienne a permis d’indiquer ce que l’égyptologie permet de savoir sur le passé de l’Afrique, la seconde ce que les études grecques permettent d’avoir comme informations, enfin la dernière, ce que les études latines et romano-byzantines permettent d’apporter comme éclairages confrontés à des « clignotants » africains. L’ouvrage contient aussi des annexes concernant des informations relatives à l’afrocentrisme face à l’eurocentrisme, à la recherche sur des anciennes migrations en Afrique. Dans sa conclusion, l’auteur revient sur la place de l’Antiquité dans l’historiographie de l’Afrique et se prononce sur le destin du continent à la lumière de sa recherche, qui lui a permis de « photographier » une Afrique qui a le sens des initiatives et une Afrique qui a été dominée, puis intégrée dans les empires, tout en demeurant toujours résistante.
L’os de Moor Laam
L’Os de Mor Lam (ou L’Inévitable trahison) est une comédie où Birago Diop, comme à son habitude, restitue par une approche sereine et méthodique, l’essentiel d’une culture. Ici, il se moque d’un pingre qui a oublié la solidarité et le partage, valeurs cardinales en Afrique. En tant que conte, il figure dans le numéro 1 de la Revue Présence Africaine et a été traduit même en polonais.
Le soleil des indépendances
Quel sera le sort de Fama, authentique prince malinké, aux temps de l’indépendance et du parti unique ? L’ancien et le nouveau s’affrontent en un duel tout à la fois tragique et dérisoire tandis que passe l’histoire, avec son cortège de joies et de souffrances.
Au-delà de la fable politique, Ahmadou Kourouma restitue comme nul autre toute la profondeur de la vie africaine, mêlant le quotidien et le mythe dans une langue réinventée au plus près de la condition humaine. Dès sa parution en 1970, ce livre s’est imposé comme un des grands classiques de la littérature africaine.
La Justice universelle en question
L’intérêt de cet ouvrage est de mettre en perspective certaines ambiguïtés de la justice pénale internationale, les ressorts politiques qui les sous-tendent et le caractère encore inachevé de l’édifice en cours. En évoquant les cas de Charles Taylor, de Saddam Hussein, de Pinochet et de Hissène Habré, Sidiki Kaba relate les calculs politiques qui ont entouré leurs procès, ou l’absence de procès. On saisit la trame politique des procédures inachevées ou expéditives et des délocalisations sans raison, sinon politique, des procès.
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Rue Félix-Faure – Livre neuf
Dans la rue Félix-Faure se côtoient dans des éclats de rire des jeunes femmes aux dos nus, se mêlent des gens venus de tous les horizons, miséreux à la poursuite de leurs rêves. «La rue Félix-Faure est la rue de Dieu», résume le philosophe de la rue. Mais voilà qu’une masse sombre envahit la rue, réveille les douleurs tues – d’où vient Mun, la fille silencieuse, quelles histoires se disent derrière les blues de Drianké, les mornas de Tonio? Un matin quatre femmes recouvertes de voiles s’éloignent du corps d’un lépreux découpé en morceaux, jeté sur le trottoir. Et la clé du mystère est peut-être dans un tapuscrit ramassé un matin dans une courette… Une enquête policière écrite comme un poème, un hymne à la vie, plus forte que les porteurs de mort, et une quête philosophique menée au son du violon, du blues, et des rires des filles au teint couleur caramel.
Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du sahel, est l’artiste peintre sénégalais d’origine peuhle qui évoque l’univers paisible et romantique du quotidien des sociétés africaines du Sahel. Formé à la Manufacture Sénégalaise des arts décoratifs de Thiès, Kassé se démarque de « l’École de Dakar », initiée par le poète-président Léopold Senghor, sous l’influence de l’art abstrait occidental. Son style unique aux personnages filiformes et aux couleurs vives et chatoyantes décrit un monde poétique et enchanteur peint avec un souci constant pour les formes, les détails et les couleurs. D’un point de vue historique, il est celui (à travers sa vie et son œuvre) qui a subtilement su marier et harmoniser l’art pictural occidental avec l’esthétique africaine qu’il a hérité de sa famille de tisserands. En refusant la représentation imposée par l’art occidental, il réaffirme ses formes propres et uniques, une authenticité qui annonce l’art d’un monde naissant qui n’abandonne pas son passé.
Livre en anglais – Kofi Awoonor, one of Ghana’s most accomplished poets, has for almost half a century committed himself to teaching, political engagement, and the literary arts. The one constant that has guided and shaped his many occupations and roles in life has been poetry. The Promise of Hope is a beautifully edited collection of some of Awoonor’s most arresting work spanning almost fifty years. Selected and edited by Awoonor’s friend and colleague Kofi Anyidoho, himself a prominent poet and academic in Ghana, The Promise of Hope contains much of Awoonor’s most recent unpublished poetry, along with many of his anthologized and classic poems. This engaging volume serves as a fitting contribution to the inaugural cohort of books in the African Poetry Book Series.
Notes d’Afrique relate l’essor de la musique populaire sur le continent. Le livre couvre les évènements et les styles musicaux qui se sont développés depuis les années 60, jusqu’aux années 80 lorsque que le terme « World Music » a été inventé comme label marketing et que des musiciens africains, notamment Youssou N’Dour et ses contemporains, sont apparus sur la scène internationale, et la dominance d’Afrobeats de la période contemporaine. Jenny Cathcart nous offre, à travers son expérience personnelle et son travail aux côtés de Youssou N’Dour, des portraits et des histoires de la vie de tous les jours et leur influence sur la musique en Afrique. Il en résulte de nouvelles perspectives pour la culture contemporaine, la religion et la politique, aussi bien pour le développement que pour de futures collaborations sur le continent et dans sa diaspora.
Dans une mise en page originale, un style soyeux qui entraine le lecteur dans le fascinant paysage du bâtir en terre « Matam. Construction terre, un patrimoine intemporel » fait l’inventaire des maisons Cubbalo, telles que mises en relief par les travaux d’étude des étudiants du Cuad, traite des formes et structures des maisons en terre, des performances thermiques et de la plasticité du matériau terre. Il interroge particulièrement sur l’importante et incontournable problématique de la construction en terre au Sénégal.
Né le 14 octobre 1922 à Saint–Louis. Il entre à l’Ecole normale William Ponty en 1938 pour devenir enseignant. Au moment où la Seconde guerre mondiale éclate en Europe, il est mobilisé. A son retour, il enseigne en tant qu’instituteur à Sébikotane puis maître d’internat au lycée Van Vollehoven à Dakar. Il obtient le baccalauréat, série Philosophie et demande une bourse pour poursuivre ses études en France. Etudiant à Paris, il obtient une licence de Philosophie. Il est ensuite professeur certifié de philosophie puis surveillant général au lycée Maurice Delafosse à Dakar. Il poursuit une carrière académique comme professeur de philosophie à l’université (maître assistant à partir de 1966 puis professeur et enfin doyen de la Faculté des Lettres et Science Humaines de 1976 à 1983). Il fut conseiller technique à la présidence de la République avec le titre de secrétaire général du Festival mondial des Arts Nègres après deux années passées en détachement à l’UNESCO.
Éthiopiques – N°60 – 1er semestre 1998
Culture grégaire et poétique de l’universel dans élégies de Senghor, Senghor et la mythologie grecque dans chants d’ombre, Cahier d’un retour au pays natal, Esprit scientifique, Culturalisme et sociologie de sciences, Voir Descartes en peinture – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Ombres et lumières sur un continent
Née au sein d’une famille musulmane, elle suit des études de droit en France, à Aix-en-Provence, puis de retour au Sénégal, devient la première femme noire avocate au barreau de Dakar en 1975. Sa carrière professionnelle s’attache à la défense des droits de l’homme dans un contexte de restriction de la liberté de penser. Son engagement la pousse à créer l’Organisation nationale des droits de l’Homme du Sénégal (ONDH) dont elle fut la première présidente. Considérée comme une icône féministe et concernée par la question de l’émancipation des femmes, elle est l’un des membres fondateurs de l’Association des juristes sénégalaises (AJS), la vice-présidente de l’Association sénégalaise d’études et de recherches juridiques (ASERJ) et la vice-présidente de la Fondation internationale des femmes juristes (FIDA). Elle a également été Haut-commissaire aux Droits de l’Homme sous la présidence d’Abdoulaye Wade.
Vendu sans bandeau – Pour la première fois, un officier français ayant combattu en Libye et en Afghanistan livre son témoignage sur ces deux conflits. Le capitaine Brice Erbland, chef de mission et pilote d’hélicoptère de combat Tigre, machine ultra sophistiquée à la puissance de feu dévastatrice, dévoile dans ce livre son journal de guerre. Dans les griffes du Tigre nous emmène das montagnes d’Afghanistan aux missions de destruction des forces kadhafistes sur le littoral libyen.
Socialisme et liberté, Nation-identité-mondialisation – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Islam et philosophie, Islam et littérature – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
The Edge of Africa
There is a magical place at the edge of Africa where rainforest meets ocean, where elephants and buffalos walk white sand beaches, and hippos, crocs, and sea turtles share the surf. The forest rises a hundred feet tall, full of life and a layered complexity stretching far beyond the horizon. Forests, grasslands, rivers, and lagoons form a unique landscape mosaic. There is no place like it on Earth. Gabon has a story to tell. Its landscapes inspire explorers and scientists with a forest-to-ocean fabric rich in biological diversity. Expeditions are unlocking a treasure chest of knowledge on biology and ecology – the science behind conservation. Unprecedented biodiversity studies are discovering a wealth of species, including several new to science. The Edge of Africa brings light to the unseen wonders of Gabon – from its smallest creatures to its broadest landscapes to the people who call it home. Photographs by Carlton Ward Jr. and text by Michelle Lee capture its stunning essence. The world is grateful to Gabon for conserving its precious wilderness heritage. May Gabon’s inspiring story speak to you. There is a magical place at the edge of Africa where rainforest meets ocean, where elephants and buffalos walk white sand beaches, and hippos, crocs, and sea turtles share the surf. The forest rises a hundred feet tall, full of life and a layered complexity stretching far beyond the horizon. Forests, grasslands, rivers, and lagoons form a unique landscape mosaic. There is no place like it on Earth. Gabon has a story to tell. Its landscapes inspire explorers and scientists with a forest-to-ocean fabric rich in biological diversity. Expeditions are unlocking a treasure chest of knowledge on biology and ecology – the science behind conservation. Unprecedented biodiversity studies are discovering a wealth of species, including several new to science. The Edge of Africa brings light to the unseen wonders of Gabon – from its smallest creatures to its broadest landscapes to the people who call it home. Photographs by Carlton Ward Jr. and text by Michelle Lee capture its stunning essence. The world is grateful to Gabon for conserving its precious wilderness heritage. May Gabon’s inspiring story speak to you.
Cuisine actuelle de l’Afrique noire
Plus de 60 recettes faciles à réaliser pour goûter toutes les saveurs de l’Afrique Noire. L’Afrique Noire, dans son immense diversité, offre aux palais amateurs de bonne chère, des plats savoureux et délicats qui, contrairement aux idées reçues, peuvent être simples à réaliser dès lors que l’on dispose des connaissances et du savoir-faire indispensables. A travers un large choix de recettes, composé entre autres des grands classiques (Gombos, Yassa, Mafé.), les auteurs de cet ouvrage nous accompagnent pas à pas pour réaliser le meilleur de la cuisine africaine. Présentation des ingrédients spécifiques à la préparation des plats, portraits légendés, trucs et astuces, recettes étape par étape. dans ce beau livre riche en photos, la cuisine africaine se met enfin à la portée de tous ! Et pour qu’au plaisir de la bouche se joigne celui de l’esprit et de la vue, des proverbes, des textes, des photos viennent agrémenter de-ci delà les recettes. Un beau livre de cuisine à thème pour goûter et apprécier toutes les saveurs de l’Afrique Noire.
Créations africaines pour la jeunesse
En littérature, dans les revues, au cinéma, au théâtre, de nouvelles écritures pour la jeunesse s?affirment, qui délaissent la pédagogie pesante pour réécrire ludiquement la modernité. Exploration, coups de c?ur et critiques. Entretiens avec Henriette Zoughebi, Véronique Tadjo, Vincent Nomo, Mary Jay, Kidi Bebey, Dani Kouyaté, Mustapha Dao, Binda Ngazolo, Florisse Adjanohoun.
Besoin d’Afrique
Afrique parce que nous l’aimons. Besoin parce que le mépris et ses variantes, la pitié, la charité, les jérémiades, nous empêchent de recenser ce qu’aujourd’hui le monde doit à l’Afrique. Inventaire parce qu’on ne choisit pas, ni n’ordonne, les raisons d’aimer. Et parce que les Afriques sont innombrables. Nous avons commencé par la Noire. Eric Fottorino est romancier, journaliste au Monde. Christophe Guillemin est économiste, directeur à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel. Erik Orsenna est romancier et fonctionnaire.
Sénégal : Dokh dadjé
«Dox dadje, leppa ngui ci biir, dox dadje… » qui n’a pas entendu ce chant du genre tassu (un genre de slam) que griottes et invitées entonnent lors des mariages quand, en procession, les belles sœurs vont saluer la mariée. Mais C’est quoi au juste ce dox dadje ? Le « dox dadje » (lire dokh dadié) à l’origine, est en fait un panier cadeau (qui s’inspire de ce qui se fait ailleurs) qui contient différents objets que les belles sœurs d’une jeune mariée lui offrent le jour de son mariage, le soir, quand elles viennent la saluer. Mais avec le temps ce genre de cadeau s’offre à différentes occasions, et, selon l’événement le contenu change.
Le choix de l’Ori – Livre neuf
L’univers du « Le Choix de l’Ori » est celui du conte merveilleux avec ses multiples possibilités créatrices de métamorphoses, d’extrapolations, de transformations multidimensionnelles. Source d’évasion pour les esprits de tous âges, mais aussi des leçons de sagesse et de morale et une exploration du monde des divinités du panthéon yoruba.
La musique du Maghreb
1 CD inclus – Il était une fois un drôle d’oiseau qui s’appelait Zowa. Voyager, voyager. Il n’avait que ce mot au bec. Un jour, à bout de forces et assoiffé, il atterrit dans un désert. Le jeune Aziz le recueille chez lui. Laissez-vous envoûter par le son du oud, du bendir, de la gasba, des derboukas et par la voix chaleureuse de Fellag et des chanteurs. Partez à la découverte des musiques du Maghreb !Fatahallah Ghoggal et Luis Saldanha, deux membres de l’Orchestre National de Barbès, ont composé une musique originale, d’inspiration traditionelle, avec des instruments comme le bendir, la mandole, le oud, les karkabous, la gasba, le gombri…et des voix de chanteurs. Joyeuse bande de musiciens réunis autour de Youcef Boukella, l’Orchestre National de Barbès (l’ONB) représente le nouveau courant de la « musique world » maghrébine, intégrant des sonorités d’ailleurs et des instruments électroniques.
Pour venger la mort prématurée de sa soeur, Alain Nsona force les portes de la société secrète des ewusus qui régit la communauté depuis des millénaires selon un code aussi immuable qu’implacable. Enrôlé par Ada, puissant sorcier à la tête d’une académie de sages, il est contraint à un voyage dans le temps, avec pour mission de rapporter la formule de la dématérialisation des objets. Soucieux de mettre leurs connaissances occultes au service du progrès, ces ewusus projettent en effet de réaliser une révolution scientifique… Dans ce roman fantastique, à l’écriture maîtrisée, Mutt-Lon interroge le devenir de l’Afrique dans la confrontation de deux périodes – l’ère précoloniale et la modernité – reliées par l’empreinte permanente du surnaturel.
Aimé Césaire
Ecrivain, poète, dramaturge, militant politique, Aimé Césaire (1913-2008) est l’un des acteurs prépondérants de la révolution noire qui s’est jouée sur tous les continents dans l’après-guerre. Mais cet homme du monde incarne d’abord l’intellectuel français, dont l’histoire et la vie jalonnent les grands moments de notre histoire.Il y a cent ans naissait Aimé Césaire. De la Martinique à l’Assemblée nationale, sa vie est jalonnée de rencontres décisives et d’amitiés essentielles. Poète, politique et dramaturge, Césaire incarne avec Brio la figure de l’intellectuel noir dont les idées, les œuvres et l’action ont accompagné l’histoire de tous les opprimés et colonisés du XXe siècle. Soulignant sa prose remarquable au service de causes justes, l’auteur insiste également sur son amour inconditionnel pour la scène théâtrale.Professeur de littérature francophone à l’université Paris-Sorbonne où il dirige le centre international d’études francophones (CIEF), Romuald Fonkoua est également professeur à Middlebury Collège (Vermont, États-Unis) et rédacteur en chef de la revue Présence africaine. Cet ouvrage a obtenu le prix Robert Delavignette de l’Académie des sciences d’outre-mer. « Une biographie très documentée, aussi admirative qu’inspirée. » Catherine Golliau, Le Point
En attendant le vote des bêtes sauvages
En un quart de siècle, il n’a publié que trois romans. Pourtant, depuis Les Soleils des indépendances, son premier livre paru en 1975, Ahmadou Kourouma, né en 1927 en Côte d’Ivoire, est considéré comme un classique de la littérature africaine. I>En attendant le vote des bêtes sauvages fait le portrait d’un certain président Koyaga en qui il est facile de reconnaître bon nombre de dictateurs africains. Au cours de six veillées, il écoute ravi ses louanges chantées par son griot. Koyaga est trop imbu de lui-même pour s’apercevoir que ces éloges sont ambigus et dissimulent à peine des critiques féroces. P>Mais le livre de Kourouma n’est pas un pamphlet politique. Il démonte avec subtilité les contradictions entre un discours technocratique souvent creux et le profond attachement aux croyances d’une Afrique plusieurs fois millénaire. Contradictions sensibles dans la langue étonnante du romancier qui s’emploie, non sans humour, à exprimer en français la logique et les structures de la culture malinké dont il est originaire. En attendant le vote des bêtes sauvages a obtenu le prix de Livre Inter 1999.
L’arbre à musique – Livre neuf
Adama, le vieux de Kwotu, s’affairait autour du repas qu’il servait à ses moutons, canards, pintades, ainsi qu’aux cent poussins parisiens achetés la veille à l’arrivage d’un jumbo jet. Tout se déroulait comme dans un rite quotidien : les animaux premiers servis, puis, assis ou accroupis sur des tabourets, des pierres, et des bidons d’essence, nous créions un grand cercle autour du bol dans lequel nous puisions de nos mains droites. Du riz et du poisson, quelques légumes : ce repas chaque jour nous revenait, de même qu’il revenait à quiconque ce jour là était présent parmi nous. Un roman composé des pastiches de rencontres de tous les types dans un petit village de pêcheurs translucides sous le soleil au cœur de la grande ville, un chef lieu enclavé, des bolongs lagunaires, un village devenu périphérie d’une capitale. Les voyages et la trompette du narrateur l’ont conduit à de multiples rencontres, réelles par l’envie de connaître, peut-être imaginées, par celle de faire connaître.
The Grapes from the Baobab – Livre neuf
En anglais – “How could I have lived and worked in the presence of the brilliant and caring young man called Ibrahima Amadou Niang (we called him Ibou, in great affection) and not know that I was rubbing shoulders with a great young poet! Because we talked about everything except the essential! Now the essential is here in these fierce and moving and often haunting poems speaking of love and travels and sadness and compassion – for people and for pelicans! – and sometimes of anger. The love is deep and nuanced, the way with words is scintillating and apt and impressive way beyond what one would expect from a young wordsmith, and the anger can only be that of a profoundly committed poet. I am privileged to have seen these poems and to be allowed to say: ‘I know this man. His heart is strong and nimble. He does pride to his ancestors. He takes his place among the finest voices of his country. And be sure – he will go far.’” – Breyten Breytenbach, author of Windcatcher (2007)
Onitsha
De l’Europe à l’Afrique, c’est la trajectoire de trois destins qui se nouent à Onitsha. En 1948, Maou et Fintan, son fils, s’embarquent pour le Nigéria retrouver Allan, le père bien-aimé et inconnu. Mais dans la moiteur du fleuve, au son des tambours, c’est un rêve qui s’effondre et un continent de fièvre et de violence qui surgit devant les yeux effarés des deux nouveaux arrivants. L’Afrique n’est pas cette terre de bonheur dont rêvaient Maou et Fintan. Alors, il faut reconstruire le rêve, loin des mesquineries du microcosme colonial, et apprendre à aimer le monde âpre du continent noir, découvrir ses secrets ancestraux, sa lutte pour la liberté, tout l’amour dont il est capable. Dans une prose poétique et émouvante, Le Clézio raconte l’itinéraire chaotique d’une famille éclatée que seule la révolte pourra ressouder, alors même que gronde le peuple d’Onitsha depuis trop longtemps sous le joug de la puissance anglaise.
A grandmother with a food-induced encounter, an ecclesial romance with a tomcat set in the throes of uncertain times, eating and drinking for freedom, wife battery under the watchful eyes of communal love, desperately seeking lovers burdened by violent pasts, and a woman taking liberty after nine children with nine husbands are some of the characters and stories in Antoinette Tidjani Alou’s debut fiction collection.
La dette odieuse de l’Afrique – Livre neuf
Comment l’endettement et la fuite des capitaux ont saigné un continent – Léonce Ndikumana et James K. Boyce démasquent les liens intimes entre les prêts étrangers et la fuite des capitaux. Plus de la moitié de l’argent emprunté par les gouvernements africains dans les dernières décennies a « fuit » dans la même année, une partie importante étant déposée dans des comptes privés dans les mêmes banques qui ont fourni les prêts. Entre-temps, le service de la dette continue à drainer les ressources rares de l’Afrique, réduisant ainsi les fonds disponibles pour la santé publique et d’autres besoins de base. De façon provocatrice, les auteurs proposent que les gouvernements africains devraient répudier ces « dettes odieuses » dont leur peuple n’a tiré aucun avantage et que la communauté internationale devrait aider dans cet effort.
Une saison de machettes
En 1994, au Rwanda, 800 000 Tutsis ont été massacrés, en douze semaines, par leurs concitoyens hutus. Soit près de 10.000 personnes par jour, principalement à la machette. Jean Hatzfeld, journaliste à Libération, avait déjà rendu compte de ce génocide sans précédent en donnant la parole aux rescapés des massacres de la région de Nyamata dans un témoignage bouleversant, Dans le nu de la vie. Récit des marais rwandais: sur une population de 59.000 personnes, 50.000 avaient été tuées par leurs voisins hutus. Dans Une saison de machettes, Jean Hatzfeld a retrouvé une douzaine de ces assassins hutus, agriculteurs pour la plupart, en attente d’un jugement ou déjà jugés dans la même commune de Nyamata, et leur donne la parole. Adabert, Alphonse, Ignace, Elie, Léopord, Jean-Baptiste, Pancrase, Pro, et les autres, racontent en toute bonne foi, avec une énorme franchise, souvent même avec candeur, observe l’auteur, cette année 1994 où tout a basculé après l’assassinat du président rwandais. On s’assemblait sur le terrain de foot en bande de connaissance, et on allait en chasse par affinité, On pensait qu’on pouvait désormais se débrouiller sans Dieu, expliquent-ils. Et de raconter comment eux, Hutus, s’armant de machettes, en se mettant à piller, à violer, à tuer aussi systématiquement que férocement, ont pris leur revanche sur l’ethnie des Tutsis qui avaient tenu les clefs du pouvoir pendant une longue période. Dans cette grande enquête sous forme de récit, Hatzfeld analyse le processus du génocide. Ou comment de simples agriculteurs, placés dans une situation exceptionnelle et encadrés par les autorités locales, en sont venus à massacrer leurs voisins.
Le M23 est né au lendemain des manifestations qui ont fait échec au projet de loi qui voulait faire élire le président de la République avec 25 % des inscrits, en même temps qu’il devait instaurer une élection par ticket (président et vice-président). Ce mouvement de protestation regroupe des partis d’opposition, des groupements de citoyens et des organisations non gouvernementales. Son dernier combat a été celui mené contre la candidature du président sortant Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle du 26 février dernier. L’exposition présente plus de 300 photographies d’Alioune Mbaye, Amadou Mbaye, Antoine Tempé, Cheikh Ahmed Tidjane Ndiaye, Christof E, Elise Fitte-Duval, Erick Christian Ahounou, Elias Aba Milki, Gabriela Barnuevo, Jacques Daniel Ly, Jean-Baptiste Joire, Mamadou Gomis, Rebecca Blackwell, Rose Skelton, Sidy Mohamed Kandji, Sidy Yansane, Sylvain Cherkaoui, Tamsir Ndir et Toure Béhan.
Petit pays
En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français. « J’ai écrit ce roman pour faire surgir un monde oublié, pour dire nos instants joyeux, discrets comme des filles de bonnes familles: le parfum de citronnelle dans les rues, les promenades le soir le long des bougainvilliers, les siestes l’après-midi derrière les moustiquaires trouées, les conversations futiles, assis sur un casier de bières, les termites les jours d’orages. J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu’à le rester avant d’être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d’exilés, de réfugiés, d’immigrés, de migrants. » Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d’un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d’un drame que l’auteur connaît bien, un premier roman d’une ampleur exceptionnelle, parcouru d’ombres et de lumière, de tragique et d’humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie.
Pape Samba Kane a fait ses premières armes à partir de 1981 au Politicien, journal satirique fondé par Mame Less Dia au milieu des années 70. À 54 ans, PSK – comme on l’appelle familièrement – a été à l’origine de bien des journaux dans son pays. En 1987, avec une dizaine de journalistes dissidents du Politicien, ils fondent Le Cafard libéré, hebdomadaire satirique qui marque une rupture avec l’amateurisme qui frappait le genre et la presse sénégalaise en général. Il sera dit plus tard que cet hebdomadaire, qui revendiquait ouvertement une référence – PSK dit une « révérence » – au Canard enchaîné, bible du genre, aura donc réinventé le journalisme satirique en Afrique. Pape Samba Kane y aura grandement contribué, en tant qu’éditorialiste. Il y aura surtout contribué à travers sa rubrique « Profil » où, pendant une décennie, à travers des portraits de personnalités publiques, sénégalaises comme étrangères, il aura lui, comme dit Mame Less Camara, journaliste sénégalais, référence dans son pays : « donné à ce genre ce qu’on peut considérer en toute rigueur comme des titres de noblesse » (préface d’un livre de PSK, Mémoire corrective – Tome I).
De l’art d’Afrique à l’art moderne
Francine NDiaye a été chargée du département de l’Afrique noire au musée de l’Homme de 1968 à 1994. En tant que commissaire scientifique, elle a organisé un grand nombre d’expositions en Europe, aux Etats-Unis et en Afrique, notamment » African Masterpieces from the Musée de l’Homme « , Center for African Art, New York, 1985, » L’Art d’Afrique noire dans les collections d’artistes « , Arles, 1990 ; » L’Art dogon dans les collections du musée de l’Homme « , musée Rietberg, Zurich, 1997.
La Koldoise
Once upon a time… Pardon ! Il était une fois, comme dans un beau conte de fée. Aminata Diallo, une petite élève de Kolda qui, par son rôle important dans une campagne de vaccination, va se trouver propulsée vers un destin bien original. Pupille de la Nation, elle fréquente l’école d’excellence Mariama Bâ sur l’île de Gorèe. Toute jeune, elle se retrouve dans les bagages d’une délégation gouvernementale pour les besoins d’une conférence de l’ONU à New York, où elle est amenée à lire un discours, ce qui a pour but l’annulation ou l’allègement de la dette des pays du tiers-monde, comme le sien : le Sénégal.
Karim
Karim Gueye était un jeune homme de 22 ans, qui travaillait dans une maison de commerce après avoir eu son certificat d’étude à l’école française.
Un jour où il travaillait, il remarqua parmi un groupe de filles, Marième âgée de 18 ans, qu’il se décida de fréquenter assidûment en vrai « samba-linguère », en compagnie de ses amis Moussa, Alioune et Samba
Mais les dépenses de la jeune fille commençaient à les ruiner car Karim s’endettait pour être digne de sa noblesse.
Cependant, avec l’entrée en scène d’un cousin de Marième, Badara, karim ne put soutenir de telles dépenses et acheva la défaite de ce dernier, après pourtant une courte victoire.
Mais ce fut surtout la mère de Marième qui s’opposa à cette relation alors que le cœur de sa fille battait pour lui
Karim, blessé par sa défaite, démissionna de son poste et partit pour Dakar.
La chrysalide – Chroniques algériennes
– La Chrysalide constitue une remise en question du système féodal régissant la destinée de la femme algérienne. – ELLE
– La Chrysalide saisit et fixe; à travers l’histoire d’une famille comme mille autres, l’injustice et la douleur qui sont le lot quotidien de la femme. (…) Les droits du père, du mari, en terre arabe; sont sans limites. Aïcha Lemsine donne à voir et s’élève contre le mariage forcé, la répudiation, la polygamie. – LE MONDE
– La Chrysalide est un livre qui, de page en page, vous fera rire et vous fera pleurer. – LE NOUVEL OBSERVATEUR
– C’est la première saga maghrébine, un de ces romans populistes qui, à travers l’histoire d’une famille, révèle la condition féminine algérienne. De cette femme que l’on marie, que l’on répudie, que l’on bat ou que l’on méprise. Car l’islam a engendré l’une des civilisations les plus misogynes du globe. – L’EST RÉPUBLICAIN
Ces messieurs Afrique 2
Paru en 1992, Ces messieurs Afrique s’est imposé comme l’enquête de référence sur les relations franco-africaines. Mais, depuis sa parution, un changement majeur s’est produit sur ce continent : la privatisation des réseaux d’influence, qui accompagne le lent retrait de la France. Pour être efficaces, ces réseaux logés au coeur de l’Etat, longtemps la trame de la politique française en Afrique, doivent aujourd’hui se transformer en lobbies, c’est-à-dire en groupes de pression autonomes, à but lucratif et n’agitant plus le drapeau national qu’en fonction de leurs intérêts. C’est ce phénomène que décrit ce nouveau livre, nourri par des années d’enquête, rempli de témoignages inédits et de documents confidentiels. A l’heure où l’ancien Paris-Village du continent noir se meurt, une radioscopie très informée de ces hommes qui font désormais les affaires de la France en Afrique : Le réseau Foccart ; les généraux ; Elf-Africaine ; les patrons ; les consultants ; les franc-maçons ; les Corses ; le Vatican.
Sous deux drapeaux
‘Le soldat doit avoir une capacité d’adaptation’. Et cela, le capitaine Mamadou Niang en a fait la preuve avec la publication de son premier ouvrage de 176 pages intitulé ‘Sous deux drapeaux’ présenté au public vendredi dernier à la Maison des écrivains Keur Birago. Après ‘Racine de fidélité’ du directeur du centre forestier de Diourbel, et deux essais sur le Sida du colonel Gnoucky, l’armée, ‘habituée à se taire’, continue son petit bout de chemin de parole à travers la plume de l’ancien parachutiste à la retraite depuis 1991. En plus d’être une autobiographie, ‘Sous deux drapeaux’ se particularise par le fait de sortir ‘la grande muette’ de son mutisme. Toutefois, c’est pour servir de référence de ‘courage et d’abnégation’ à la nouvelle génération quant à leur capacité d’adaptation à toutes les situations, souligne le professeur Saër Ndiaye qui a présenté l’ouvrage lors de la séance de dédicace à Keur Birago. ‘Je dois beaucoup à l’armée qui m’a éduqué dans le sens de l’honneur. Et quand on a une mission, on l’assume, car la vie importe peu dans certaines circonstances’, soutient le capitaine Mamadou Niang qui rappelle que, dans l’armée, ‘on nous tue, mais on ne nous déshonore pas’. N’ayant pas fait d’études universitaires, Mamadou Niang, qui a ainsi échangé son treillis pour venir à la maison des écrivains, avoue avoir usé de la Méthode de raisonnement tactique (Mrt) propre au langage militaire dans la rédaction de son livre. Il s’agit, explique-t-il, de se poser les questions : ‘De quoi s’agit-il ? Pourquoi ? Quand ? Comment ?
Le chemin des tourbillons
Raky, jeune citadine se rend à Sarrène, village de ses grands-parents, pour y passer ses vacances et se ressourcer. Dès son retour, elle apprend sa réussite avec brio à l’examen de passage au second cycle. Sa nouvelle vie prend vite un autre élan. Un fait inédit subit par un professeur va déclencher un procès. L’auteure profite de cet imbroglio pour démontrer comment les liens de parenté insoupçonnés surgissent dans la société. Elle nous plonge dans un monde assez particulier d’un tribunal correctionnel et met en exergue les valeurs culturelles de l’ethnie sérère. Une originalité qui donne une envie forte de finir ce roman plein de suspenses.
Même Ousmane Sow a été petit
Tissé d’anecdotes drôles, insolites, émouvantes et parfois dramatiques, ce livre retrace la vie du sculpteur Ousmane Sow, de son enfance à sa dernière création, en passant par le pont des Arts où son exposition attira plus de trois millions de visiteurs. Inscrit sur une page d’histoire entre le Sénégal et la France, voici le parcours atypique d’un enfant sénégalais devenu un homme et un artiste hors du commun grâce à la confiance d’un père qui n’a jamais cessé de le fasciner.