Kenya – Un guide de vacances
Préface de Mustapha El Qadéry – « Les voix abyssales de Bissau ou les douleurs de la mémoire » racontent un voyage à l’intérieur du subconscient surpris par la fatigue et le manque de sommeil. La mémoire piégée se raconte dans ces lignes où la peur, l’angoisse et le réflexion combattent sans merci pour le délivrance de la conscience restante. Ce texte est à lire comme le témoignage d’un vécu irrationnel qui a failli s’ériger en vérité absolue.
Succession ouverte
Un homme vient de mourir, le vieux Seigneur. Avec lui meurt toute une époque. L’un de ses fils, Driss Ferdi, s’était jadis révolté contre lui, avait fui sa famille, son pays, brûlant de mordre à même la civilisation occidentale, de s’en nourrir, d’élargir son horizon humain. Or le jour où il s’aperçoit que la transplantation ne lui a apporté qu’angoisse, solitude, déséquilibre, il reçoit un télégramme de Casablanca lui apprenant la mort de son père. Il prend l’avion, regagne son pays natal. Par-delà la mort, le dialogue avec le père continue, la succession est ouverte.
Le racisme expliqué à ma fille
Un petit livre d’initiation à l’antiracisme, réellement adressé aux enfants, par l’intermédiaire de la fille de l’auteur. On verra que les questions sont simples mais qu’elles permettent, de fil en aiguille, d’aller au fond des choses. Qu’est-ce que le racisme ? Qu’est-ce qu’un étranger ? Pourquoi n’accepte-t-on pas facilement la «différence» ? Le raciste a-t-il peur, et de quoi ? Etc. En définitive – et c’est le propre de ces petits livres d’initiation – les réponses de Tahar Ben Jelloun s’adressent tout autant aux adultes qui liront ce livre sous couvert d’apprentissage pédagogique ; comme ils ont lu Le Monde de Sophie sous couvert de révisions philosophiques.
La geste de Bréké
Diplômé de l’École normale supérieure, Macaire Etty commence sa carrière d’enseignant de lettres modernes en 1992 au lycée moderne de Bouna. En 1995, il est muté au lycée municipal de Tanda et en 2005 au lycée moderne de Divo. En 2004, il est détaché à la direction de la vie scolaire du ministère de l’Éducation nationale de son pays. Agent administratif, il exerce dans cette direction en tant que chargé d’étude avant d’être nommé chef du service détection et suivi des talents.
La Massaï blanche
Ce livre exceptionnel pourrait passer pour un récit à la Karen Blixen. Pourtant c’est l’histoire vraie d’une jeune Suissesse de 27 ans, tombée amoureuse du guerrier massaï Lketinga pendant des vacances au Kenya, et qui abandonne l’Europe pour vivre en Afrique avec lui.
Corinne Hofmann raconte avec un luxe de détails ses quatre années d’épouse blanche au sein de sa tribu massaï : le partage de la petite hutte de paille et de boue séchée avec sa belle-mère, la séparation des hommes et des femmes pour les repas, les sacrifices d’animaux, les coutumes du mariage et les rapports sexuels, la naissance de sa fille en pleine brousse, les maladies successives qu’elles affrontent, la sécheresse, les disettes, les bêtes sauvages, et la lutte, jour après jour, pour la survie.
Cette épopée au quotidien montre deux êtres, deux cultures aux antipodes, luttant ensemble pour se comprendre, transcendés par l’amour.
Cette femme courageuse décrit son bonheur quand elle retrouve Lketinga après une longue recherche dans son village natal et quand elle l’épouse. Mais elle ne cache pas non plus sa solitude, ses angoisses, la jalousie de son mari qui va faire voler en éclats un amour hors du commun.
Corinne Hofmann est rentrée en Suisse avec sa petite fille, après ses quatre ans passés au Kenya. Divorcée de son guerrier massaï, elle continue à soutenir la famille de celui-ci.
La Massaï blanche a battu tous les records de vente en Allemagne, où elle figure depuis plus d’un an sur la liste des best-sellers.
«J’ai suivi obstinément le grand amour de ma vie, et j’ai vécu le ciel et l’enfer. Ce fut mon plus grand combat de survie. Une aventure ininterrompue, qui m’a menée au bout de mes limites corporelles et psychiques. Un combat que ma fille Napirai et moi avons finalement gagné» (Corinne Hofmann).
My mercedes is bigger than yours
En Anglais – Onuma returns to his village after 15 years. He makes a big hit, especially with the girls, in a Jaguar the colour of gold. His fall begins when the car plunges into a ravine. By that time the money he earned by wheeler-dealing and PR work in Lagos had been used up. The only way to replenish his money supply seems to be through working for the candidates on both sides in the run-up to a general election. He gets beaten up by thugs supporting one of the candidates, and is left driving away in the Mercedes belonging to the cousin he has just shot. NkemNwankwo has turned the witand good humour of Danda to satirical ends.
L’Africain blanc – La forêt autrement ….
Mon nom est Jean-Michel Lage, j’ai grandi en Auvergne dans une famille de forestiers et de scieurs venus d’Italie et d’Espagne quand ces pays étaient des dictatures. J’ai voulu poursuivre ce parcours familial, mais autrement, et surtout ailleurs. La foret nous a beaucoup donné, mais j’ai découvert peu à peu que son aménagement durable est la seule manière efficace de pérenniser ses écosystèmes, notamment en milieu tropical. Mais pour pouvoir être protégée, elle doit aussi être source de profit afin d’autofinancer sa propre survie et celle de ses habitants, humains ou animaux.
Waraango
Combats pour le sens est en effet à la fois une relecture des textes produits par le philosophe béninois et disséminés à travers de nombreuses revues, un prolongement de ses interrogations et une mise au point sur ses positions philosophiques. L’ouvrage est divisé en trois parties et sept chapitres.
Quatrième de couverture – Comment sortir de son isolement une littérature qui a le destin paradoxal d’être dynamique et féconde, mais méconnue à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières nationales ? Pour corriger une telle anomalie, Moussa Mahamadou et Issoufou Rayalhouna sont partis à la découverte de 36 écrivains et de 81 textes dont la plupart sont aujourd’hui oubliés. Ces données chiffrées montrent certes l’ampleur de leur tâche, mais elles ne révèlent pas toute la densité de leur anthologie. Regroupés autour de douze thèmes à la fois variés et profonds, les textes retenus se présentent comme un miroir de la vie et de l’âme nigériennes. Ils invitent le lecteur à s’ouvrir au monde pour réfléchir à l’humaine condition.
Le prince Razaka
Radama I fut le premier roi malgache à s’éprendre des valeurs de la société occidentale. Il imposa des réformes hardies et novatrices. Elles lui valurent la haine du clan fanatique des conservateurs. Ce récit tente de ressusciter la péripétie de ce destin tragique et de contribuer à arracher de l’oubli un épisode méconnu, quasi mythique de l’histoire malgache du XIXe siècle.
Le chemin des tourbillons
Raky, jeune citadine se rend à Sarrène, village de ses grands-parents, pour y passer ses vacances et se ressourcer. Dès son retour, elle apprend sa réussite avec brio à l’examen de passage au second cycle. Sa nouvelle vie prend vite un autre élan. Un fait inédit subit par un professeur va déclencher un procès. L’auteure profite de cet imbroglio pour démontrer comment les liens de parenté insoupçonnés surgissent dans la société. Elle nous plonge dans un monde assez particulier d’un tribunal correctionnel et met en exergue les valeurs culturelles de l’ethnie sérère. Une originalité qui donne une envie forte de finir ce roman plein de suspenses.
La Koldoise
Once upon a time… Pardon ! Il était une fois, comme dans un beau conte de fée. Aminata Diallo, une petite élève de Kolda qui, par son rôle important dans une campagne de vaccination, va se trouver propulsée vers un destin bien original. Pupille de la Nation, elle fréquente l’école d’excellence Mariama Bâ sur l’île de Gorèe. Toute jeune, elle se retrouve dans les bagages d’une délégation gouvernementale pour les besoins d’une conférence de l’ONU à New York, où elle est amenée à lire un discours, ce qui a pour but l’annulation ou l’allègement de la dette des pays du tiers-monde, comme le sien : le Sénégal.
L’os de Moor Laam
L’Os de Mor Lam (ou L’Inévitable trahison) est une comédie où Birago Diop, comme à son habitude, restitue par une approche sereine et méthodique, l’essentiel d’une culture. Ici, il se moque d’un pingre qui a oublié la solidarité et le partage, valeurs cardinales en Afrique. En tant que conte, il figure dans le numéro 1 de la Revue Présence Africaine et a été traduit même en polonais.
Une peine à vivre
Face au peloton d’exécution, le dictateur attend la mort. Tandis que les soldats épaulent leurs fusils, l’homme se souvient…
De son enfance misérable; de son engagement dans l’armée; de son absence de scrupules et d’humanité; du putsch sanglant qui fit de lui le maître absolu… Il se souvient surtout de la seule femme qu’il ait aimée et qui a mystérieusement disparu.
Dans quelques instants, les balles traverseront sa poitrine et il sourit… Etrange itinéraire d’un dictateur amoureux qui courut à sa perte pour avoir été confronté à un dilemme terriblement humain : l’amour ou le pouvoir…
La planète Salybab
A partir de 10 ans – Un cyclone s’est abattu sur la Martinique. Philippe, 13 ans, et son vieil ami Monsieur Clodomir sont portés disparus. Et pourtant, à des années lumière de la Terre, ils vivent une étrange aventure !
Accueillis avec chaleur sur la planète Salybab, ils vont de découverte en découverte. Ils passent avec succès de difficiles épreuves…
Malgré les avantages dont ils jouissent, ils choisissent tous deux de revenir sur Terre !
La collégienne
L’amour que Mar et Ouly se vouent n’est pas une banale passion. La banalité ne peut accompagner les amitiés particulières d’un professeur et de son élève. Aux scrupules déontologiques de Mar, vient s’ajouter l’ambiguïté des attitudes de l’entourage.
Du chassé-croisé qu’engendre l’impossibilité d’un aboutissement favorable de cette éclosion d’élans bridés, naît toute une histoire sont Marouba Fall tire les ficelles.
L’Africaine
Une vision fascinante de l’Afrique : celle, mythique des expatriés ( avec l’exotisme des grands espaces et l’illusion de la liberté), par rapport à l’Afrique réelle, qui s’enfonce dans la guerre et dans la misère. Une narration subtile, sensible, dans un style vigoureux, très évocateur. Esmé, désespérée par la mort de son père, célèbre poète italien, se retrouve au Kenya, auprès d'un golden boy. Au contact de ce pays mystérieux, elle décide de ne plus retourner à Rome et tombe amoureuse d'Adam, organisateur de Safaris, qui la fascine. C'est à Nairobi qu'Esmé apprend les règles de la vie africaine. Non pas celles des Noirs, qui semblent encore vivre en état de colonisation, mais celle d'une caste de Blancs expatriés, monde d'illusion et de pouvoir, dans une atmosphère d'alcool, de drogue et de sexe …
Le chant du lac
Dans les profondeurs d'un lac africain les dieux vivaient encore. Beaucoup y croyaient, certains, craignant leur colère et leur chant de mort ; des jeunes surtout, touchés par les temps nouveaux, refusaient la terreur qu'ils inspiraient et leurs mystérieux pouvoirs. Une nuit, sur le lac, une femme, ses enfants et son fidèle piroguier sont entraînés par les éléments déchaînés dans les eaux où séjournent les dieux : deux monstres marins qu'ils parviennent à vaincre. Les dieux sont morts, les puissances obscures démythifiées. Le jour se lève, splendide, sur un monde qui pleure ses dieux anciens, symbole évident d'une Afrique qu'inquiètent et fascinent à la fois son passé et son avenir.
Nigeria, the bradt travel guide
En anglais – This full-length Bradt country guide features every aspect of travel to and around this little understood or explored nation. A key location for overseas investors in West Africa, the oil industry ensures that Nigeria has a steady stream of American visitors needing a source of reliable information on staying in this fascinating country. Details on getting around by bush taxi, rail, car, or on foot, together with accommodation options, wildlife watching, and activities, are balanced by a wealth of information on history, geography, culture, and the environment.
This guide features :
>Planning and preparation, including crossing into Nigeria overland and health and safety issues
>Natural history and national parks with wildlife in depth
>Nigerian culture, including music and Ibo art
>Information for business travelers and project workers
Le Fils-récompense
Ancien tirailleur sénégalais et invalide de guerre, Blaise Massamba Diouf a le coeur gros : en dépit de ses efforts, sa Coumba Diallo ne se laisse pas « enceinter », le ventre de sa chérie noire refuse de porter fruit. Est-il condamné à demeurer un « écourté », un homme sans postérité ? Non pas… …Car l’océan complice et familier poussera un jour vers son rivage une calebasse qui contient, ô merveille, l’ enfant tant désiré, un tigou blanc. Penché sur le chérubin qui semble né du complot des vagues, Blaise Massamba reste en extase, émerveillé et pétrifié d’amour devant le calbasse-berceau. Quand il soulève son précieux fardeau et l’emporte vers sa case, sa décision est déjà prise : quoi qu’il advienne, cet enfant est son » fils-récompense », jamais il ne le rendra. Dès lors, le couple élu devra fuir avec son trésor et se cacher pour échapper à la loi. Lunes et lunes passeront, Le tigou mystérieux grandira, il deviendra maître en sortilèges, suscitant des prodiges et apportant la bénédiction sur les siens. Dans ce grand roman dont elle a choisit de situer l’action en Afrique noire, Anne Bragance revisite les grands mythes de l’humanité et suggère que l’enfant est toujours le sauveur, celui qui nous rappelle que « la vie est en vie ».
Moni Mambou – Retrouvailles
Il s’en est fallu de peu que Moni-Mambou ne devienne esclave après son séjour mouvementé à Akrikritomékry. Grâce à Zimoli, sa compagne, et Nzila, son fils, il en a réchappé.
Après bien des péripéties, Moni-Mambou et les siens débarquent à Mbanza-Kimpa, une cité où se passent des choses étranges.
Guy Menga a su conserver dans cet épisode des « Aventures de Moni-Mambou » sa manière bien alerte de raconter la vie d’un héros qui a fini par conquérir la sympathie de tous.
Out of Africa
Livre en anglais – Karen Blixen’s Out of Africa is the lyrical and luminous memoir of Kenya that launched a million tourist trails, beautifully repackaged as part of the Penguin Essentials range. ‘I had a farm in Africa, at the foot of the Ngong Hills… Up in this high air you breathed easily… you woke up in the morning and thought: Here I am, where I ought to be.’ From the moment Karen Blixen arrived in Kenya in 1914 to manage a coffee plantation, her heart belonged to Africa. Drawn to the intense colours and ravishing landscapes, Blixen spent her happiest years on the farm, and her experiences and friendships with the people around her are vividly recalled in these memoirs.
Une saison de machettes
En 1994, au Rwanda, 800 000 Tutsis ont été massacrés, en douze semaines, par leurs concitoyens hutus. Soit près de 10.000 personnes par jour, principalement à la machette. Jean Hatzfeld, journaliste à Libération, avait déjà rendu compte de ce génocide sans précédent en donnant la parole aux rescapés des massacres de la région de Nyamata dans un témoignage bouleversant, Dans le nu de la vie. Récit des marais rwandais: sur une population de 59.000 personnes, 50.000 avaient été tuées par leurs voisins hutus. Dans Une saison de machettes, Jean Hatzfeld a retrouvé une douzaine de ces assassins hutus, agriculteurs pour la plupart, en attente d’un jugement ou déjà jugés dans la même commune de Nyamata, et leur donne la parole. Adabert, Alphonse, Ignace, Elie, Léopord, Jean-Baptiste, Pancrase, Pro, et les autres, racontent en toute bonne foi, avec une énorme franchise, souvent même avec candeur, observe l’auteur, cette année 1994 où tout a basculé après l’assassinat du président rwandais. On s’assemblait sur le terrain de foot en bande de connaissance, et on allait en chasse par affinité, On pensait qu’on pouvait désormais se débrouiller sans Dieu, expliquent-ils. Et de raconter comment eux, Hutus, s’armant de machettes, en se mettant à piller, à violer, à tuer aussi systématiquement que férocement, ont pris leur revanche sur l’ethnie des Tutsis qui avaient tenu les clefs du pouvoir pendant une longue période. Dans cette grande enquête sous forme de récit, Hatzfeld analyse le processus du génocide. Ou comment de simples agriculteurs, placés dans une situation exceptionnelle et encadrés par les autorités locales, en sont venus à massacrer leurs voisins.
Debout-payé
Debout-Payé est le roman familial d’Ossiri, étudiant ivoirien sans papier atterri en France dans les années 1990 pour démarrer une carrière de vigile. C’est l’histoire d’un immigré, de l’enfer qu’il vit pour se loger et pour travailler, et du regard qu’il pose sur notre pays. C’est aussi un chant en l’honneur d’une famille où, de père en fils, on devient vigile à Paris, et plus globalement en l’honneur de la communauté africaine, avec ses travers et sa générosité. Gauz distingue trois époques mythiques du métier de vigile, et aussi des relations entre la France et l’Afrique : l’âge de bronze dans les années 1960 la Françafrique triomphante, l’âge d’or dans les années 1990, et l’âge de plomb, après les événements du 11-Septembre. Cette épopée est ponctuée par des interludes : les choses vues, entendues et pensées lorsque Gauz travaillait comme vigile au Camaïeu de Bastille et au Sephora des Champs-élysées. L’auteur est caustique, tant à l’endroit des patrons que des client(e)s, avec une fibre sociale et un regard très aigu sur les dérives du monde marchand contemporain, saisies dans ce qu’elles ont de plus anodin; mais aussi de plus universel. Un portrait saisissant de la société française, drôle, riche, sans concession, et un témoignage inédit de ce que voient vraiment les vigiles sous leur carapace.
La musique du Maghreb
1 CD inclus – Il était une fois un drôle d’oiseau qui s’appelait Zowa. Voyager, voyager. Il n’avait que ce mot au bec. Un jour, à bout de forces et assoiffé, il atterrit dans un désert. Le jeune Aziz le recueille chez lui. Laissez-vous envoûter par le son du oud, du bendir, de la gasba, des derboukas et par la voix chaleureuse de Fellag et des chanteurs. Partez à la découverte des musiques du Maghreb !Fatahallah Ghoggal et Luis Saldanha, deux membres de l’Orchestre National de Barbès, ont composé une musique originale, d’inspiration traditionelle, avec des instruments comme le bendir, la mandole, le oud, les karkabous, la gasba, le gombri…et des voix de chanteurs. Joyeuse bande de musiciens réunis autour de Youcef Boukella, l’Orchestre National de Barbès (l’ONB) représente le nouveau courant de la « musique world » maghrébine, intégrant des sonorités d’ailleurs et des instruments électroniques.
Cet ouvrage consacré aux multiples facettes de l’oeuvre de l’écrivain congolais Pius Ngandu Nkashama est la radioscopie d’un parcours littéraire et philosophique dense, la trajectoire d’une conscience politique unique, le dépouillement d’une pensée cohérente toujours en mouvement et l’investigation d’une écriture poétique qui s’est imposée depuis la parution de La délivrance d’Ilunga (1977) comme une des plus puissantes balises de l’univers intellectuel africain.
Ombres et lumières sur un continent
Née au sein d’une famille musulmane, elle suit des études de droit en France, à Aix-en-Provence, puis de retour au Sénégal, devient la première femme noire avocate au barreau de Dakar en 1975. Sa carrière professionnelle s’attache à la défense des droits de l’homme dans un contexte de restriction de la liberté de penser. Son engagement la pousse à créer l’Organisation nationale des droits de l’Homme du Sénégal (ONDH) dont elle fut la première présidente. Considérée comme une icône féministe et concernée par la question de l’émancipation des femmes, elle est l’un des membres fondateurs de l’Association des juristes sénégalaises (AJS), la vice-présidente de l’Association sénégalaise d’études et de recherches juridiques (ASERJ) et la vice-présidente de la Fondation internationale des femmes juristes (FIDA). Elle a également été Haut-commissaire aux Droits de l’Homme sous la présidence d’Abdoulaye Wade.
Le soleil des indépendances
Quel sera le sort de Fama, authentique prince malinké, aux temps de l’indépendance et du parti unique ? L’ancien et le nouveau s’affrontent en un duel tout à la fois tragique et dérisoire tandis que passe l’histoire, avec son cortège de joies et de souffrances.
Au-delà de la fable politique, Ahmadou Kourouma restitue comme nul autre toute la profondeur de la vie africaine, mêlant le quotidien et le mythe dans une langue réinventée au plus près de la condition humaine. Dès sa parution en 1970, ce livre s’est imposé comme un des grands classiques de la littérature africaine.
« Le mannequinat est une vraie pathologie qui est en train de faire très mal à beaucoup de jeunes filles, attirées par le gain facile, le luxe, le lucre, les strass et les paillettes. En faisant une autopsie du mannequinat, Serigne Mansour Sy Cissé aboutit à un constat qui permet au lecteur de saisir un monde cruel et cupide où la jalousie, la méchanceté, les coups bas et la médisance tapissent le chemin de celles et ceux qui veulent y faire carrière. Peu d’entre eux, malheureusement, parviennent à esquiver ces pièges. L’écrasante majorité trébuche et se brûle les ailes. Des exemples, l’auteur en cite à foison dans ce livre. » (Extrait de la préface de El Hadji Ibrahima Thiam)
Karim
Karim Gueye était un jeune homme de 22 ans, qui travaillait dans une maison de commerce après avoir eu son certificat d’étude à l’école française.
Un jour où il travaillait, il remarqua parmi un groupe de filles, Marième âgée de 18 ans, qu’il se décida de fréquenter assidûment en vrai « samba-linguère », en compagnie de ses amis Moussa, Alioune et Samba
Mais les dépenses de la jeune fille commençaient à les ruiner car Karim s’endettait pour être digne de sa noblesse.
Cependant, avec l’entrée en scène d’un cousin de Marième, Badara, karim ne put soutenir de telles dépenses et acheva la défaite de ce dernier, après pourtant une courte victoire.
Mais ce fut surtout la mère de Marième qui s’opposa à cette relation alors que le cœur de sa fille battait pour lui
Karim, blessé par sa défaite, démissionna de son poste et partit pour Dakar.
Cirque de Missira et autres nouvelles
Cirque de Missira donne son titre à ce premier recueil de nouvelles de Nafîssatou Dia Diouf. Les dix-sept titres qu’il contient nous transportent dans un univers kaléidoscopique où la galerie des personnages est à l’image de nos vies.
À travers les aventures de Siga (« Cirque de Missira » « Jusqu’à ce que l’amour nous sépare ») ou de Sakura (« Masque bassari »), par exemple, cet ensemble de récits traite des relations entre les hommes et les femmes, de leurs rapports à l’amour et à la mort, de la solitude, des incertitudes face à l’avenir, etc. Ces sujets et bien d’autres montrent toute l’attention que l’auteur porte à la réalité de la société africaine contemporaine.
Biographie
Née en 1973 à Dakar, Nafissatou Dia Diouf fait partie de la nouvelle génération des écrivains sénégalais. Elle s’est notamment illustrée dans le roman, la poésie et la littérature de jeunesse, par une écriture alerte et pleine de sensibilité.
Rouge est le sang des noirs
Johannesbourg et ses mines d’or, quel monde fascinant pour ce Xuma, fort de toute la jeunesse de sa race et de toute la vigueur de ses ancêtres paysans. Mais Xuma ignore tout de la ville, et c’est douloureusement qu’il découvrira le sort inhumain réservé à son peuple. L’odieuse discrimination raciale le meurtrira jusque dans son amour. Être plongé dans les faits, dans la vie quotidienne des bas-fonds de Johannesburg, vivre avec les reines du « skokiaan » dans leurs débits de boisson clandestins, suivre pas à pas dans leurs amours éphémères Xuma et sa fiancée obsédée par le standing européen, travailler dans les mines d’or, et souffrir avec ces esclaves, et lutter avec eux pour être fidèle à l’espérance d’une juste fraternité des hommes.
Texaco
«Une vieille femme câpresse, très grande, très maigre, avec un visage grave, solennel, et des yeux immmobiles. Je n’avais jamais perçu autant d’autorité profonde irradier de quelqu’un… Elle mélangeait le créole et le français, le mot vulgaire, le mot précieux, le mot oublié, le mot nouveau…» Et c’est ainsi que Marie-Sophie Laborieux raconte à l’auteur plus de cent cinquante ans d’histoire, d’épopée de la Martinique, depuis les sombres plantations esclavagistes jusqu’au drame contemporain de la conquête des villes. D’abord, les amours d’Esternome, le «nègre-chien» affranchi, avec la volage Ninon qui périt grillée dans l’explosion de la Montagne Pelée, puis avec Idoménée l’aveugle aux larmes de lumière, qui sera la mère de Marie-Sophie. Dans les temps modernes, Marie-So erre d’un maître à l’autre, au gré de mille et un «djobs» qui l’initient à l’implacable univers urbain. Ses amours sont sans lendemain. Devenue l’âme du quartier Texaco, elle mène la révolte contre les mulâtres de la ville, contre les békés qui veulent s’approprier les terres, contre les programmes de développement qui font le temps-béton. Patrick Chamoiseau a sans doute écrit, avec Texaco, le grand livre de l’espérance et de l’amertume du peuple antillais, depuis l’horreur des chaînes jusqu’au mensonge de la politique de développement moderne. Il brosse les scènes de la vie quotidienne, les moments historiques, les fables créoles, les poèmes incantatoires, les rêves, les récits satiriques. Monde en ébullition où la souffrance et la joie semblent naître au même instant.
The Katanga run
En Anglais It was in the Congo, after the bitter battle for independance had been won and peace had collapsed into chaos, that the word « mercenary » first hit the headlines … To the Congo came idealists and adventurers, revolutionaries with dreams and opportunists with desires …..
Avec nos mains de chèvre
Cahier du retour au pays natal d’un artiste tchadien exilé dans la France profonde. Grave, drôle, réel quand on l’imagine burlesque, fantasmé quand on le voit réel, le livre de Kaar Kaas Sonn est pétri d’une culture double : franco-tchadienne, écrite/orale, artificielle/existentielle, tradition/modernité, compréhension/incompréhension… Un truculent « je t’aime, moi non plus » mâtiné d’une culture et d’une conscience à la fois politique et poétique. Je ne sépare pas politique et poétique. Chez Kaar Kaas Sonn, me semble-t-il, ils sont intimement liés. À lire pour sa plume unique et déstabilisante, parfois ; à lire pour découvrir le Tchad et ses moeurs sur fond d’Arche de Zoé et de réminiscences plus ou moins douteuses de France-Afrique. À lire aussi pour le plaisir et pour son humour ravageur, qui sait frapper juste sans verser dans le cynisme froid ou la méchanceté gratuite.
Fils de berbères
« Tout mon être était d’Afrique du Nord, berceau historique des tribus berbères. C’est à quarante-cinq ans passés que j’ai pris la pleine conscience de cette lointaine appartenance. Il était temps d’amorcer un rapprochement, de partir à la découverte, de comprendre pour mieux aimer. Mais avant d’entreprendre le voyage, j’ai voulu récapituler ce que je savais. J’ai remonté le fil de mon existence pour repérer ce que je n’avais pas vu, pas saisi, de ce monde berbère qui m’avait fait signe sans que je lui réponde. La mémoire offre de beaux voyages, surtout quand on chevauche des mots. » C’est effectivement à un « beau voyage » que nous convie Eric Fottorino, une quête infiniment personnelle qui devient passionnante découverte : une région, une histoire, des traditions millénaires, une langue, un peuple, des peuples car, comme s’en amuse l’historien Gabriel Camps, il est finalement plus facile de citer les pays d’où ne viennent pas les Berbères, tant leurs origines sont partout, ou presque, du Nil à l’Afrique noire, de l’Inde aux contrées nordiques…
En octobre 2002, correspondant du journal Le Monde à Abidjan, l’auteur fait face à la puissante machine de désinformation mise en branle par l’exécutif français pour déstabiliser les institutions de la Côte d’Ivoire et quitte le grand quotidien. Il s’engage alors dans ce qu’il considère comme la « résistance journalistique » contre la pieuvre françafricaine. Ce livre raconte son itinéraire professionnel et personnel, ainsi que tous les événements qui ont bouleversé sa vie en le faisant entrer dans l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire.
13 heures
Le Cap. 5h36: une Américaine monte la côte de Lion’s Head en courant, traquée. 5h37: l’appel réveille l’inspecteur Griessel. Il y a eu meurtre. Une femme. 7h02: Alexa Barnard découvre le cadavre de son mari volage. 9h00: Griessel comprend que former une nouvelle génération de flics risque d’être compliqué. Passé 12h00: la course contre la montre pour sauver une jeune touriste vire au cauchemar. Et à 5h30, on tire sur Griessel. Treize heures ordinaires dans la vie d’un inspecteur des homicides du Cap.
En Anglais – Kibera has become one of the most infamous slums in the world. But the visiting pop stars, politicians and Western journalists seldom explain how the enduring poverty and inequality in Kenya is intimately related to an unjust economic system that connects our different worlds. In this exposé, Adam Parsons sets out to unravel how a ‘megaslum’ such as Kibera came to exist, what economic forces shape the reality of life for slum-dwellers in Africa, and what it really means to live in extreme poverty. In a mix of travel writing, history and political narrative, Megaslumming vividly describes life in the slums through the eyes of its different residents – the AIDS orphans, the grandmother-headed households, the neglected schools, the Nubian elders, and most of all the street boys who become the author’s guides and bodyguards inside the dangerous shantytown. Written as a lucid introduction to global justice issues, this book ultimately raises serious questions about the current direction of world development – and points the way to a more equitable and inclusive future world.
Périples à travers le monde
Bouraoui Ben Bechir Regaya, né le 19 avril 1942 est un docteur, voyageur et passioné par le sport. Tunisien, originaire de Sousse, j’ai visité jusqu’à maintenant plus de 190 pays autour du monde. Sur ce site vous trouverez une sélection de mes différentes aventures, expériences, du savoir et surtout de la découverte du monde à travers mes voyages…
Outrage public à la pudeur
Piemburg, petite capitale afrikander du Zoulouland, vit au ryhtme tranquille de l’Apartheid. Les Blancs oppressent les Noirs, quoi de plus normal. Et la séparation des « races » est une évidence qui ne saurait être remise en cause. Seulement voilà, de plus en plus d’affaires concernant des « liaisons suspectes entre des officiers de police et des femmes bantoues » sont relayées par la presse. Le lieutenant Verkramp, zélé fonctionnaire de police, va tenter de corriger ces tendances « antisociales », avec l’aide d’une psychiatre néo-nazie et d’un dispositif diabolique. Pendant ce temps, le commandant Van Heerden, chef de la police, fasciné par l’Empire britannique, parfait sa connaissance des Anglais qu’il avait déjà commencée dans Mêlée ouverte au Zoulouland, le premier tome de Tom Sharpe consacré à la satire de l’Apartheid. Dans Outrage public à la pudeur, l’écrivain anglais laisse son imagination débridée entraîner le lecteur dans une valse surréaliste et endiablée (à tous les sens du terme).
Les enfants du Cap
Il y a un monde entre le township d’Ocean View et la plage de Noordhoek, écrin de beauté préservée dans la banlieue du Cap, sur laquelle le cadavre d’un homme est retrouvé un matin. De la même façon, tout sépare Marge Labuschagne, l’ancienne psychologue criminelle qui a découvert le corps, de l’inspectrice farouchement indépendante Persy Jonas : couleur de la peau, âge, milieu social.
Et pourtant leurs destins sont liés. Comme celui de Persy et du dangereux caïd d’Ocean View, même s’ils ont pris des chemins différents.
Peu à peu, alors que les deux femmes sont contraintes de collaborer, les pièces du puzzle s’assemblent, mêlant combines immobilières, corruption policière et crimes violents. Et révélant toutes les vérités restées jusqu’ici enfouies…
La Fête au Togo et autres histoires
Deux hommes jouent au jacquet dans une grande salle fraîche, quelque part en Amérique du Sud. Et soudain une rumeur monte de la rue. Est-ce le vent, la mer ou la révolution ? Presque en même temps, au sud de l’Afrique, une énorme rotative se révolte contre ses constructeurs. Pourquoi ? Et pourquoi une nuit de Noël, dans un petit village d’Espagne, un octogénaire invente-t-il l’amour ? Sept nouvelles, sept contes que Georges Suffert est sans doute allé pêcher dans les corridors de la planète. Un univers étrange apparaît au fil des pages ; à première vue, il ressemble au nôtre. Mais pour ceux qui regardent un peu plus attentivement, le décor tombe en morceaux et, à travers les vides, surgissent les morceaux d’un autre monde : énigmatique, tendre, peut-être en passe de se réconcilier avec lui-même. Georges Suffert, journaliste depuis un quart de siècle, franchit pour la première fois avec {la Fête au Togo et autres histoires}, la frêle barrière qui sépare le journaliste du conteur. A moins qu’il ne sache plus distinguer le réel de l’imaginaire.
L’ancêtre noire
Léopoldine naît au Congo Belge aux lendemains de la seconde guerre mondiale. Sage fillette de colons, elle traverse, malgré l’absence du père, une enfance à l’abri du besoin, et relativement à l’écart des indigènes…jusqu’au jour où elle découvre les origines de son père et sent couler dans ses veines du sang mêlé. Les siens ne sont plus tout à fait ceux qu’elle pensait ; elle devra apprendre à se défaire de la honte que causera le regard de ses pairs ‘européens’ et honorer ses ‘ancêtres noirs’.
Mali Blues – Je chanterai pour toi
A l’occasion de la sortie du film de Jacques Sarasin je chanterai pour toi, dont le portrait de Boubacar Traoré constitue la matrice, cette nouvelle parution de Mali blues permet de redécouvrir l’étonnante figure du chanteur malien. Un voyage dans les contrastes les plus contemporains de l’Afrique, du Sénégal à la Mauritanie et au Mali, où Lieve Joris nous invite à rencontrer des personnages émouvants, contradictoires, en qui semblent singulièrement s’exprimer l’attachement aux origines, l’expérience de la modernité et le désenchantement à l’égard de tout modèle.
Ecrire en francophonie
Écrire en francophonie reprend, pour l’essentiel, des textes de recension publiés par le Professeur Birahim Thioune dans sa chronique d’« A livre ouvert » du quotidien Le Matin de Dakar. L’auteur présente quelques tendances de la création littéraire dans l’espace francophone.
Les amants désunis
Une vieille dame erre dans le cimetière d’Alger. Elle cherche avec avidité deux prénoms : Mehdi et Myriem, ceux de ses enfants égorgés autrefois par des combattants du FLN persuadés que leur père, Nassreddine, avait trahi. De cet époux algérien, Anna, la Suissesse, n’a gardé qu’un anneau de mariage, et le souvenir d’un grand amour fauché trop tôt. Après quarante ans d’absence, elle revient à Alger et envoie un télégramme à Nassreddine : rendez-vous sur la tombe de leurs enfants, dans son village natal. Mais Anna, l’étrangère, doit d’abord se trouver un petit allié dans l’Algérie d’aujourd’hui. Ce sera Jallal, un gamin rencontré place des Martyrs et qui pleure en vendant des cacahuètes. Il accepte de servir de guide à Anna, déguisée en musulmane. La grand-mère et le petit-fils tombent aux mains d’un groupe de combattants d’Allah. Nassreddine parviendra-t-il à la rejoindre avant que son destin ne soit tranché par la lame d’un couteau ?