1600 garçons et filles sans parents, enfants des rues, enfants de la misère, orphelins ou abandonnés, ont été arrachés à l’île de La Réunion où ils vivaient et transportés en France au cours des années 1960-1970, au nom de la raison d’Etat. Ce département français d’outre-mer cumulait les handicaps : une croissance exponentielle de sa population et un sous-développement alarmant. Devant l’urgence de la situation, les hommes politiques, sous la férule de Michel Debré, ont mis en ouvre une politique ambitieuse : un flot de crédits ont été débloqués qui, en l’espace d’une décennie, ont permis de rattraper un certain retard, et une politique volontaire de migration, considérée comme la panacée à l’explosion démographique, a été mise en place.
Cinquante ans après les indépendances, que reste-t-il de la France en Afrique subsaharienne ? Plus précisément, qu’ont fait les Africains, depuis qu’ils sont libres de choisir, de ce que l’ancien colonisateur leur a apporté, du Code Napoléon à la baguette en passant par la langue française? Comment se situent-ils par rapport à la Françafrique, la queue de comète affairiste de « l’Etat franco-africain » bâti en 1960 sur les restes de l’Empire? Fort de l’idée que les « postcolonies » au sud du Sahara ont pris leur destin en main, et qu’elles sont désormais un Nouveau Monde pour la France en raison de l’héritage colonial en partage, Stephen Smith va à la rencontre d’Africains ordinaires et extraordinaires, de la Côte d’Ivoire à la Guinée, au Sénégal et au Mali, puis du Cameroun au Gabon en passant par le Congo, pour « voir, comprendre, se faire surprendre »… et pour nous affranchir enfin de ce que Flaubert écrivait du temps de l’Empire, et qui continue d’obérer le rapport de la France au continent noir, c’est-à-dire aussi à elle-même: « Colonies (nos): s’affliger quand on en parle ». Portraits et paysages (urbains), discussions à bâtons rompus ou entretiens (avec le président ivoirien Gbagbo ou avec Baba Kourouma, un disciple de Robert Debré et intime de Sékou Touré), vie quotidienne et scènes kafkaïennes (dans l’antichambre du chef de l’Etat guinéen, le capitaine Camara, ou à un poste-frontière gabonais), expéditions délirantes dans le Congo-Océan bondé ou en moto-taxi dans la jungle, initiation au nouchi , le « français ivoirien » où chaque mot est un faux ami : s’il rapporte une expérience, le livre, surtout, nous emporte. Sur le modèle de Naipaul, Stephen Smith nous donne un récit de voyage extrêmement vif, plein d’humour et de détails savoureux, passionnant à tous égards. De l’Histoire et des histoires. Un retour sur le passé de l’Afrique anciennement française, une réflexion sur le présent et l’avenir des générations nouvelles. Un autre regard.
Mgr. Hyacinthe Thiandoum, à force de foi
La vie et le ministère du cardinal Thiandoum méritent d’être perpétués dans les mémoires, parce qu’ils révèlent le destin d’un témoin privilégié et d’un acteur de premier rang dans une période déterminante de la vie du Sénégal et des autres nations africaines, de la vie de l’Eglise au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Ordonné prêtre en 1949 et évêque en 1962, décédé en 2004, il aura exercé son ministère sacerdotal et épiscopal, durant cette seconde moitié du XXè siècle qui a été pour l’Afrique une période de mutations importantes.
Aimé Césaire
Ecrivain, poète, dramaturge, militant politique, Aimé Césaire (1913-2008) est l’un des acteurs prépondérants de la révolution noire qui s’est jouée sur tous les continents dans l’après-guerre. Mais cet homme du monde incarne d’abord l’intellectuel français, dont l’histoire et la vie jalonnent les grands moments de notre histoire.Il y a cent ans naissait Aimé Césaire. De la Martinique à l’Assemblée nationale, sa vie est jalonnée de rencontres décisives et d’amitiés essentielles. Poète, politique et dramaturge, Césaire incarne avec Brio la figure de l’intellectuel noir dont les idées, les œuvres et l’action ont accompagné l’histoire de tous les opprimés et colonisés du XXe siècle. Soulignant sa prose remarquable au service de causes justes, l’auteur insiste également sur son amour inconditionnel pour la scène théâtrale.Professeur de littérature francophone à l’université Paris-Sorbonne où il dirige le centre international d’études francophones (CIEF), Romuald Fonkoua est également professeur à Middlebury Collège (Vermont, États-Unis) et rédacteur en chef de la revue Présence africaine. Cet ouvrage a obtenu le prix Robert Delavignette de l’Académie des sciences d’outre-mer. « Une biographie très documentée, aussi admirative qu’inspirée. » Catherine Golliau, Le Point
L’Afrique depuis 1940
L’Afrique depuis 1940 est l’un des plus remarquables ouvrages écrits depuis longtemps sur l’histoire de l’Afrique contemporaine. Clair, concis, documenté, il propose une approche à la fois chronologique et thématique pour jeter un pont entre les périodes coloniale et postcoloniale, en étudiant les changements qui ont accompagné la fin des empires, mais aussi tous les processus qui se sont perpétués après l’indépendance. En abordant les questions économiques et sociales sur l’ensemble de la période 1945-2000 et en montrant qu’entre les sociétés africaines et le reste du monde se tenait un Etat garde-barrière, il dépasse un débat stérile, celui qui attribue les causes de la situation actuelle de l’Afrique soit à l’héritage colonial soit à une mauvaise gouvernance. Il analyse enfin les divers moyens que les Africains ont trouvé pour vivre avec – mais aussi pour lutter contre – les contraintes économiques et politiques auxquelles ils devraient faire face.
Le tome 2 de Pistes du Maroc propose plus de 80 itinéraires, avec le relevé de 1980 points GPS, totalisant 7850 kilomètres de pistes le long de la côte Atlantique, dans l'Anti-Atlas, les djebels Sagho et Ougnat, le djebel Bani, le Tafilalet, la vallée du Draa, et dans la zone présaharienne des vallées de la Daoura (les Kem Kem) et du Bas Draa (de Mhamid à l'Atlantique). L'histoire de la pacification et l'œuvre des Bureaux des Affaires Indigènes, artisans du développement du Sud marocain, habituellement passés sous silence dans les guides, sont présentés dans nos itinéraires. Les sites à gravures rupestres, les gîtes à fossiles et les mines étant des points d'intérêt certains pour les DPM qui désirent des voyages à thèmes, nous avons essayé de vous en indiquer le maximum.
La Justice universelle en question
L’intérêt de cet ouvrage est de mettre en perspective certaines ambiguïtés de la justice pénale internationale, les ressorts politiques qui les sous-tendent et le caractère encore inachevé de l’édifice en cours. En évoquant les cas de Charles Taylor, de Saddam Hussein, de Pinochet et de Hissène Habré, Sidiki Kaba relate les calculs politiques qui ont entouré leurs procès, ou l’absence de procès. On saisit la trame politique des procédures inachevées ou expéditives et des délocalisations sans raison, sinon politique, des procès.
.
Les fous d’Afrique
Après l’indépendance des anciennes colonies, les relations entre l’Afrique et la France ont changé de nature mais, obscurément, elles demeurent plus fortes qu’on ne le croit. Il est vrai que l’aventure française en Afrique ne fut pas seulement affaire de conquêtes et de colonisation. La passion y eut sa part. Une passion si intense que, pendant plusieurs décennies, le continent noir continua d’occuper une place particulière dans l’imaginaire de l’ancienne métropole.
Bel abîme – Livre neuf
Je revenais du collège quand j’ai rencontré Bella. Une après-midi de novembre, morose. Un garçon triste, chétif, une tête-à-claques, la tête baissée, la peur qui habite ses tripes, et parfois, l’envie d’en finir. On n’imagine pas ce que ressent un enfant quand il faut qu’il se fasse encore plus petit qu’il n’est, quand il n’a pas droit a` l’erreur, quand chaque faux pas prend un air de fin du monde. Mais en l’entendant, ce jour-là, j’ai redresse´ le menton. Yamen Manai nous conte avec fougue le cruel éveil au monde d’un adolescent révolté par les injustices. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l’expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles jusqu’aux chiens qu’on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ». Mais la rage est déjà là.
Pour venger la mort prématurée de sa soeur, Alain Nsona force les portes de la société secrète des ewusus qui régit la communauté depuis des millénaires selon un code aussi immuable qu’implacable. Enrôlé par Ada, puissant sorcier à la tête d’une académie de sages, il est contraint à un voyage dans le temps, avec pour mission de rapporter la formule de la dématérialisation des objets. Soucieux de mettre leurs connaissances occultes au service du progrès, ces ewusus projettent en effet de réaliser une révolution scientifique… Dans ce roman fantastique, à l’écriture maîtrisée, Mutt-Lon interroge le devenir de l’Afrique dans la confrontation de deux périodes – l’ère précoloniale et la modernité – reliées par l’empreinte permanente du surnaturel.
The Edge of Africa
There is a magical place at the edge of Africa where rainforest meets ocean, where elephants and buffalos walk white sand beaches, and hippos, crocs, and sea turtles share the surf. The forest rises a hundred feet tall, full of life and a layered complexity stretching far beyond the horizon. Forests, grasslands, rivers, and lagoons form a unique landscape mosaic. There is no place like it on Earth. Gabon has a story to tell. Its landscapes inspire explorers and scientists with a forest-to-ocean fabric rich in biological diversity. Expeditions are unlocking a treasure chest of knowledge on biology and ecology – the science behind conservation. Unprecedented biodiversity studies are discovering a wealth of species, including several new to science. The Edge of Africa brings light to the unseen wonders of Gabon – from its smallest creatures to its broadest landscapes to the people who call it home. Photographs by Carlton Ward Jr. and text by Michelle Lee capture its stunning essence. The world is grateful to Gabon for conserving its precious wilderness heritage. May Gabon’s inspiring story speak to you. There is a magical place at the edge of Africa where rainforest meets ocean, where elephants and buffalos walk white sand beaches, and hippos, crocs, and sea turtles share the surf. The forest rises a hundred feet tall, full of life and a layered complexity stretching far beyond the horizon. Forests, grasslands, rivers, and lagoons form a unique landscape mosaic. There is no place like it on Earth. Gabon has a story to tell. Its landscapes inspire explorers and scientists with a forest-to-ocean fabric rich in biological diversity. Expeditions are unlocking a treasure chest of knowledge on biology and ecology – the science behind conservation. Unprecedented biodiversity studies are discovering a wealth of species, including several new to science. The Edge of Africa brings light to the unseen wonders of Gabon – from its smallest creatures to its broadest landscapes to the people who call it home. Photographs by Carlton Ward Jr. and text by Michelle Lee capture its stunning essence. The world is grateful to Gabon for conserving its precious wilderness heritage. May Gabon’s inspiring story speak to you.
Vice président de l’Université de Nouakchott Al Aasriya, professeur de Littératures francophones. Ancien Directeur adjoint des Arts et de la Culture, ancien Directeur du Livre et de la Lecture Publique au Ministère de la Culture ( Mauritanie). Expert en Politiques éducatives et culturelles.
Afrique ancienne dévoilée
672 pages – L’auteur a tenu d’abord à faire le bilan des travaux sur l’Antiquité africaine qui relève un traitement inégal suivant les régions et les périodes. Son ambition se résume par le fait qu’il a voulu apporter une lumière nouvelle sur des régions (Afrique sahélienne) et des périodes (l’Antiquité tardive) non suffisamment étudiées. Il a exploité les sources littéraires et cartographiques tout en accordant une attention aux relais et aux télescopages dans la transmission sur la géographie physique, la faune et la flore, l’anthropologie économique et culturelle, les institutions sociales et politiques. L’auteur a procédé par « mouvance », c’est-à-dire par « sphère d’influence ». Il en a dégagé trois : la première, égyptienne a permis d’indiquer ce que l’égyptologie permet de savoir sur le passé de l’Afrique, la seconde ce que les études grecques permettent d’avoir comme informations, enfin la dernière, ce que les études latines et romano-byzantines permettent d’apporter comme éclairages confrontés à des « clignotants » africains. L’ouvrage contient aussi des annexes concernant des informations relatives à l’afrocentrisme face à l’eurocentrisme, à la recherche sur des anciennes migrations en Afrique. Dans sa conclusion, l’auteur revient sur la place de l’Antiquité dans l’historiographie de l’Afrique et se prononce sur le destin du continent à la lumière de sa recherche, qui lui a permis de « photographier » une Afrique qui a le sens des initiatives et une Afrique qui a été dominée, puis intégrée dans les empires, tout en demeurant toujours résistante.
My Life Has a Price – Livre neuf
Livre en anglais – “My heart is pounding against my chest. I am having a hard time breathing and a hard time thinking. I cross the terrace. One step, one small step. Then another tiny step. Now I am on the lawn. The grass is cold and wet under my bare feet. A gust of wind pastes my green sweatshirt against my body. My long grey skirt sticks to my legs like the skin of a rhinoceros. My heart tells me to run, to run as fast as my legs can carry me, with all my might. But I can’t….” One morning in the outskirts of Lagos, Nigeria, a lucky 13-year-old girl named Tina, who came from a modest family, is preparing to go to France to become part of Linda and Godwin Okpara’s family. Linda is a home maker and Godwin is a footballer at top French club Paris Saint-Germain and for the Super Eagles, Nigeria’s national squad. They have four children and Tina dreams of going with them to school and joining in their games and pranks, living the European dream. But soon after her arrival the reality becomes different.
Besoin d’Afrique
Afrique parce que nous l’aimons. Besoin parce que le mépris et ses variantes, la pitié, la charité, les jérémiades, nous empêchent de recenser ce qu’aujourd’hui le monde doit à l’Afrique. Inventaire parce qu’on ne choisit pas, ni n’ordonne, les raisons d’aimer. Et parce que les Afriques sont innombrables. Nous avons commencé par la Noire. Eric Fottorino est romancier, journaliste au Monde. Christophe Guillemin est économiste, directeur à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel. Erik Orsenna est romancier et fonctionnaire.
DVD ETAT NEUF
Durée : 52 minutes
Le film retrace le parcours de Valdiodio N’Diaye, avocat et ministre du gouvernement sénégalais injustement oublié par l’histoire du fait de sa rivalité avec Senghor, et le récit de sa lutte pour l’indépendance des pays africains et du Sénégal en particulier. Le 26 août 1958, Valdiodio N’Diaye, prince héritier du royaume des « Gelwaar » est au premier rang pour affronter le Général De Gaulle afin de réclamer l’indépendance de son pays. À Dakar, il exprime, du haut d’une tribune, l’aspiration de tous les peuples d’Afrique noire : « Nous disons indépendance, unité africaine et confédération ». Mais deux ans après l’indépendance du Sénégal, en 1962, le destin de Valdiodio N’Diaye bascule. Accusé de tentative de coup d’État, aux côtés de Mamadou Dia, le Président du Conseil, il est emprisonné au mois de mars 1963.
L’Atlas jeune Afrique Pour la première fois depuis vingt ans, note son auteur, Mme Régine Van-Chi-Bonnardel, est réalisé une cartographie d’ensemble du continent africain. Ce fort volume relié de 355 pages s’intitule à juste raison Grand Atlas du Continent Africain. Il représente le résultat de cinq années d’efforts, d’études et de recherches pour lesquels ont été mobilisés les compétences de nombreux spécialistes et collaborateurs, géographes, cartographes, économistes. La cartographie proprement dite a été réalisée et imprimée dans le cadre de l’Institut Géographique National de Paris. L’ouvrage comprend deux parties dont la première aborde les traits généraux du continent africain et la seconde l’Afrique pays par pays. Chaque planche de cartes s’accompagne d’une page de texte en regard. L’ensemble des textes d’accompagnement constitue une véritable géographie de l’Afrique dont les cartes apparaissent en somme d’avantage comme l’illustration. Successivement sont exposés le rayonnement de l’Afrique dans le monde, et les problèmes démographiques africains dans le contexte mondial, l’Afrique dans l’économie et les échanges intercontinentaux : puis les conditions physiques d’ensemble du continent, relief et hydrographie, géologie, régimes climatiques, grandes zones de végétation et sols…
La mémoire du fleuve
Ni blanc ni noir, exilé partout, Jean Michonet échappe à quinze ans à l’orphelinat de Brazzaville (on est avant la guerre) et devient recruteur de main-d’oeuvre pour le compte des compagnies forestières. Il écume le sud du Gabon, encore inexploré. Sa vie pourrait être un roman d’aventures comme tant d’autres, si ne le retenait, presque malgré lui, le subtil écheveau des solidarités humaines. Ayant gardé les meilleurs éléments de son « négoce », il crée son propre chantier, seul maître après Dieu en des villages décimés par la lèpre, grand connaisseur en essences tropicales, expert en serpents et anti-venins, attiré par les sociétés secrètes – le bwiti en particulier, dont il devient un initié notable. Femme noire, femme blanche. Michonet n’en a pas fini avec le compromis racial. « Conseiller » de Léon M’Ba, il vit sur le tas – et non sans pittoresque – le passage de l’Afrique ancestrale à celle des nouveaux États. Puis il retourne à sa vie de forestier où ne tardera pas à le surprendre – énième dégringolade – la fin de son empire des crocos. Rien ne manque à ce tableau : ni les intrigues, ni la magie, ni les chasses fabuleuses. Celles-ci passionneront le lecteur comme elles ont fasciné Christian Dedet, lequel devait nouer avec Michonet une amitié qui forme comme le ciment invisible de ce texte – une « histoire vraie » qui se donne à lire comme un roman. La presse, à la sortie du livre, saluera chapeau bas : « Un livre qui nous introduit dans les secrets de l’Afrique bien mieux que ne saurait le faire un régiment d’ethnologues. »
Rwanda – Les médias du génocide
Il manquait à la connaissance du génocide rwandais une étude de la propagande qui l’a rendu possible. Plus d’une année de travail aura été nécessaire aux auteurs pour retrouver et traduire des collections presque complètes des journaux extrémistes et des enregistrements de la Radio-télévision Libre des Mille Collines.
Cotonou – regards sur une ville
Cotonou, ville carrefour, capitale économique et culturelle du Benin, au croisement des traditions et de la modernité, mériterait un hommage.
La manipulation
Roger Delpey est un écrivain et journaliste français et l’un des protagonistes de l’affaire des diamants, une affaire politique révélée par Le Canard enchaîné le 10 octobre 1979 qui impliquait le président Valéry Giscard d’Estaing (lorsqu’il était ministre des finances) et le chef d’État de la République centrafricaine, Jean-Bedel.
Ce cadavre exquis à grande échelle, qui a impliqué les élèves de quatre classes de Dakar, invente plusieurs destins entrelacés à partir de celui de la jeune Fatim, lancée dans un combat pour un monde meilleur, contre la résignation et l’impuissance devant l’injustice. Sa fin tragique ouvre sur le retour en Afrique de Ndèye, sa meilleure amie, dont nous suivons les pérégrinations, puis sur le sort incertain de Sabrina, sa fille, qui rencontrera enfin Fadel. Cette saga traduit le regard porté par les enfants sur le monde contemporain, ses valeurs en mutation, son devenir : migrants, traversées catastrophes avec leurs drames mortels, terrorisme, misère urbaine, sort des femmes, exil… mais aussi et surtout l’amour et les liens fraternels et familiaux ; tels sont les thèmes traités en profondeur et avec la légèreté apparente de la fiction.
Les faiseurs de pluie – Livre neuf
Traduit de l’anglais par Marie Ndiaye – Tendo Katende, 15 ans, attend avec impatience les grandes vacances pour une pause méritée dans ses devoirs. Mais après deux semaines il ne supporte plus de jouer aux jeux vidéo à longueur de journée. Le reste des vacances se passera-t-il ainsi ? Et voilà que la visite d’un oncle qu’il n’a jamais rencontré change tout. Oncle Moses débarque avec un jeu vidéo holographique d’un genre Tendo n’a jamais vu auparavant. Lorsque des choses étranges se produisent à la ferme, provoquant ravages et destructions, Tendo a de sérieux problèmes avec son père, préoccupé par la puissance du jeu. Le nouveau jeu holographique est-il lié aux événements mystérieux qui se déroulent à la ferme ? Cela signifie-t-il que Tendo doit arrêter de jouer à son jeu vidéo super amusant et addictif s’il veut sauver la ferme ? Y a-t-il des forces plus sinistres avec des agendas revanchards à l’œuvre à la ferme ? Soudain, vacances ne riment plus avec ennui. Tendo fait équipe avec ses amis pour découvrir la cause des problèmes avant que toute la ferme ne soit détruite.
Livre en anglais – “Rich-veined, sensual, and probing, this rewarding collection bears the imprint of a keen, world-wise poet. Tade Aina is a well-traveled man who weaves the lore, legends and histories of hearth and far-flung places with equal self-assurance.” – Okey Ndibe, author of Foreign Gods, Inc.
Une anthologie de jeunes adultes africains – Ces histoires du plus vieux continent et foyer de la population la plus jeune du monde vont de la fantasy, aux réflexions de la jeunesse en période de conflit, à la mort vue par de jeunes adultes, à la famille, l’amitié, l’éveil sexuel, l’éducation et la transition vers l’âge adulte. La diversité des récits de cette première anthologie de fiction africaine pour jeunes adultes capture avec force les voix diverses que toute personne adolescente connaît ou connaîtra. Des voix parfois affirmées, parfois incertaines, mais toujours conscientes des mondes multiples qui les entourent.
The Rainmakers – Livre neuf
Livre en anglais – Fifteen-year-old Tendo Katende was looking forward to the holidays and a break from schoolwork, but two weeks in he can’t stand the routine of playing video games all day long any more. Will the rest of the holiday be like this? Then a visit from an uncle he has never met before changes everything. Uncle Moses comes with a gift of a holographic video game like none Tendo has ever played before. When strange happenings at the farm start causing havoc, mayhem and destruction, Tendo gets into serious trouble with his father, concerned about the game’s power. Is the new holographic game linked to the mysterious events at the farm? Does that mean Tendo needs to stop playing his super-fun, highly addictive video game if he is to save the farm? What if there are more sinister forces with vindictive agendas at work on the farm? Suddenly, the holidays are no longer boring, Tendo teams up with his friends to solve the mystery before the whole farm is destroyed.
Madman at Kilifi – Livre neuf
Livre en anglais – Gachagua’s is a world fully grounded in the postmodern Kenyan cultural cauldron, a world in which people speak with “satellite mouths” with bodies that are “singing machines,” and in which the most we can do is “collide against each other.” Here light is graceful, and we glow like undiscovered galaxies and shifting matter. And here as well, we find new expression in a poetry that moves as we do.
Rhythms of dignity – Livre neuf
Livre en anglais – “Akwasi Aidoo’s Rhythms of Dignity is a remarkable, bold first collection. There is a rich diversity in range of form, expressiveness, experience, and passion. Reading through this work is a journey through the undercurrents of experience that reflect on living through the charged realities of the ‘post-colonial’ decades of our modern African not only with an intimate Pan-African awareness of history but also with a poignant sensibility of brotherhood, sisterhood and belonging. Clearly evocative of the age the poet has lived through, these poems have both a sharp clear eye on history, and an abiding tender trust in human relationships.” – Abena P.A. Busia, professor of literature, poet, and Ghanaian ambassador to Brazil.
A grandmother with a food-induced encounter, an ecclesial romance with a tomcat set in the throes of uncertain times, eating and drinking for freedom, wife battery under the watchful eyes of communal love, desperately seeking lovers burdened by violent pasts, and a woman taking liberty after nine children with nine husbands are some of the characters and stories in Antoinette Tidjani Alou’s debut fiction collection.
L’arbre à musique – Livre neuf
Adama, le vieux de Kwotu, s’affairait autour du repas qu’il servait à ses moutons, canards, pintades, ainsi qu’aux cent poussins parisiens achetés la veille à l’arrivage d’un jumbo jet. Tout se déroulait comme dans un rite quotidien : les animaux premiers servis, puis, assis ou accroupis sur des tabourets, des pierres, et des bidons d’essence, nous créions un grand cercle autour du bol dans lequel nous puisions de nos mains droites. Du riz et du poisson, quelques légumes : ce repas chaque jour nous revenait, de même qu’il revenait à quiconque ce jour là était présent parmi nous. Un roman composé des pastiches de rencontres de tous les types dans un petit village de pêcheurs translucides sous le soleil au cœur de la grande ville, un chef lieu enclavé, des bolongs lagunaires, un village devenu périphérie d’une capitale. Les voyages et la trompette du narrateur l’ont conduit à de multiples rencontres, réelles par l’envie de connaître, peut-être imaginées, par celle de faire connaître.
The Grapes from the Baobab – Livre neuf
En anglais – “How could I have lived and worked in the presence of the brilliant and caring young man called Ibrahima Amadou Niang (we called him Ibou, in great affection) and not know that I was rubbing shoulders with a great young poet! Because we talked about everything except the essential! Now the essential is here in these fierce and moving and often haunting poems speaking of love and travels and sadness and compassion – for people and for pelicans! – and sometimes of anger. The love is deep and nuanced, the way with words is scintillating and apt and impressive way beyond what one would expect from a young wordsmith, and the anger can only be that of a profoundly committed poet. I am privileged to have seen these poems and to be allowed to say: ‘I know this man. His heart is strong and nimble. He does pride to his ancestors. He takes his place among the finest voices of his country. And be sure – he will go far.’” – Breyten Breytenbach, author of Windcatcher (2007)
Le choix de l’Ori – Livre neuf
L’univers du « Le Choix de l’Ori » est celui du conte merveilleux avec ses multiples possibilités créatrices de métamorphoses, d’extrapolations, de transformations multidimensionnelles. Source d’évasion pour les esprits de tous âges, mais aussi des leçons de sagesse et de morale et une exploration du monde des divinités du panthéon yoruba.
La ferme africaine
Le roman relate, sans nécessairement respecter la chronologie, nombre d'événements intervenus pendant le séjour au Kenya de la baronne Blixen de la fin de 1913 à 1931. Une grande partie de ces événements concerne la vie des indigènes que Karen Blixen apprend à connaître peu à peu et à comprendre. D'autres relatent la vie des Européens dont la figure de Finch Hatton qui se détache des autres colons, par le mélange d'un mode de vie rude et d'un esprit raffiné. Karen Blixen vit une liaison romantique et passionnée avec cet aristocrate anglais, chasseur de safari, toujours ailleurs, partout présent.
Éthiopiques – N°60 – 1er semestre 1998
Culture grégaire et poétique de l’universel dans élégies de Senghor, Senghor et la mythologie grecque dans chants d’ombre, Cahier d’un retour au pays natal, Esprit scientifique, Culturalisme et sociologie de sciences, Voir Descartes en peinture – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Islam et philosophie, Islam et littérature – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Socialisme et liberté, Nation-identité-mondialisation – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
« Considéré comme le chef de file de la peinture abstraite au Sénégal, Souleymane Keita est né en 1947 à Gorée, l’île au large de Dakar. Son travail ? Une peinture africaine, certes, là où rythmes et rites se confondent dans les subtilités d’une vue intérieure, mais en rien « locale » : un élargissement de la vision et, par là, de l’expérience humaine. »
Dans plusieurs pays musulmans, le statut juridique des femmes dans le droit de la famille fait débat. Ainsi, les Etats, premiers responsables de l’élaboration des lois, se retrouvent devant un défi de taille en tentant à la fois d’intégrer les normes internationales d’égalité entre les sexes et de respecter les prescriptions islamiques. De plus, ils voient leur autorité contestée par les acteurs religieux qui considèrent que le droit de la famille, traditionnellement régi par les normes coutumières et religieuses, est sacré, et qu’il n’a donc pas à être réformé. La comparaison entre deux pays où la religion musulmane est majoritaire – le Sénégal, une république laïque, et le Maroc, une monarchie où elle est religion d’Etat – montre la diversité des islams et de la charia, mais ne s’y attarde pas uniquement. Elle met également en lumière la progression des luttes féministes, menées sur plusieurs fronts, et l’importance des capacités et des sources de légitimité de l’Etat pour mener à bien la réforme.
Marième N’Diaye est chercheure postdoctorale à l’Université de Montréal, docteure en science politique de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, chercheure associée au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) et chargée de recherche au CNRS.
Germaine Acogny, « mère de la danse contemporaine africaine », personnage incontournable de la culture sénégalaise et plus largement, Africaine. En compagnie de son inséparable époux Helmut Vogt, elle propage de part le monde sa conception transversale de la danse, de la contemporanéité, du dialogue interculturel, donc, de l’Humanité. Chorégraphe, danseuse, pédagogue, globe-trotter infatigable, mère et épouse aimée et aimante, Germaine Acogny incarne le courage, le talent, la persévérance, et la dignité. « Danser l’Humanité », en mettant en regard des témoignages avec des photographies de spectacle et portraits, éclaire sur son parcours et son œuvre qui, s’entrecroisant ainsi, font sens avec l’Histoire et résonnent avec des préoccupations contemporaines.
Ce livre révèle ce que les personnes heureuses ont compris et appliquent au quotidien, le lecteur au fil des pages saura discerner et endiguer ce qui est en train de devenir le nouveau mal du XXIe siècle : le stress chronique. Le stress annihile toute évolution, tout progrès, autant dans la vie professionnelle que personnelle. Pour y remédier, l’auteur propose plusieurs panacées qui permettent de contrôler – mieux – de prévenir ce tueur lent et silencieux. Il inspire la plénitude, soulage de l’anxiété, aide à adopter une vie meilleure et sereine… Il aide à jouir d’une vie plus épanouie.
De Gaulle et les africains
Charles de Gaulle est souvent présenté dans une mythologie toujours menaçante. Laudateurs africains et spécialistes européens en ont fait le géant de la deuxième guerre mondiale et surtout le décolonisateur parfait qui a su secouer l’édifice colonial en faisant table rase des pesanteurs des siècles antérieurs.
A la vérité, si les Africains doivent à de Gaulle, héritier des Jules Ferry, Galliéni et Lyautey leur mode d’insertion politique dans le monde moderne, De Gaulle doit à son tour à l’Afrique son mode d’identification comme chef politique exemplaire. Aux heures sombres de la débâcles en France, c’est en Afrique que De Gaulle trouve un espace, une armée, une dignité.
C’est ce De Gaulle que le politologue béninois Stanislas Spero Adotevi campe dans cet ouvrage. Il le fait avec un talent rarement égalé. Nul doute que ce livre arrive à point nommé en cette année 1990 baptisée année De Gaulle : l’année du centenaire de sa naissance, 50ème anniversaire de l’appel du 18 juin, 30ème anniversaire des indépendances africaines et enfin 20ème anniversaire de la mort du « plus illustre des français ».
Les derniers africains
Ce livre est dédié à ces « derniers africains », ç ceux que notre civilisation avait jusqu’ici épargnés mais qui apprendront peut-être, souhaitons le, à conserver leur originalité en se dépassant.
ASHANTI / BORORO / DOGON / KARAMAJONG / KIRDI / LOBI / PEUL / SOMBA-TAMBERMA
Dessins de Rudolf Kreuzer
244 pages – 24 cm x 31 cm
L’objet de cet ouvrage est de proposer une analyse des avancées et des difficultés de l’extension de l’assurance au Sénégal. Biram Ndeck Ndiaye est chargé de mission de l’Agence de la Couverture Maladie Universelle (Cmu) et a écrit plusieurs articles sur l’assurance et la protection sociale.
La geste de Ham-Bodêdio ou Hama le Rouge
419 pages – 255 x 185 mm – Etat quasi-neuf – Des griots maliens célèbrent les exploits d’un héros qui, exaltant le sens de l’honneur jusqu’en ses limites les plus extravagantes, incarne l’exemple extrême de la liberté absolue, notion-clé de l’idéologie épique peule.
Table des matières
Introduction et avertissement
1°) Les trois peurs de Ham-Bodêdio ; l’invention de Saïgalâré ; Ham-Bobêdio et Bongouel
2°) Ham-Bobêdio triomphe des ruses de ses pairs et rivaux
3°) Ham-Bobêdio et Besma Sougui
4°) Ham-Bobêdio et Silâmaka Cou-Blanc
5°) Ham-Bobêdio venge la mère de Douce-Etreinte
6°) Ham-Bobêdio et Hama Alasseïni Gâkoï
7°) Ham-Bobêdio et Foula-Dembéré ; Guélâdui Hal-Bodêdio venge la mère de Fatoumata Ham-Sîré Bî-Dâni
Bibliographie
Rue Félix-Faure – Livre neuf
Dans la rue Félix-Faure se côtoient dans des éclats de rire des jeunes femmes aux dos nus, se mêlent des gens venus de tous les horizons, miséreux à la poursuite de leurs rêves. «La rue Félix-Faure est la rue de Dieu», résume le philosophe de la rue. Mais voilà qu’une masse sombre envahit la rue, réveille les douleurs tues – d’où vient Mun, la fille silencieuse, quelles histoires se disent derrière les blues de Drianké, les mornas de Tonio? Un matin quatre femmes recouvertes de voiles s’éloignent du corps d’un lépreux découpé en morceaux, jeté sur le trottoir. Et la clé du mystère est peut-être dans un tapuscrit ramassé un matin dans une courette… Une enquête policière écrite comme un poème, un hymne à la vie, plus forte que les porteurs de mort, et une quête philosophique menée au son du violon, du blues, et des rires des filles au teint couleur caramel.
The Peacekeeper’s Wife – Livre neuf
Livre en anglais – When Issa was sent as one of the several thousands to the peacekeeping mission in the Congo, Malika, his newly wedded wife, watched and waited in helpless horror, entangled in someone else’s war. As Issa guarded the UN base, barring rebels from raping children, and patrolling borders of a rich ruined territory, back home in Segol, Malika felt the weight of separation, descending to a gradual but forceful emotional abyss. Fatimata, her mother-in-law, pained by the absence of a son, accused her of being a witch and sent her to Bintou, the marabout. The conflict between Malika and Fatimata escalated drawing fire from their mutual longing. The Peacekeeper’s Wife deftly captures the human catastrophe of wars and migration in faraway lands through the excruciating loss and loneliness of estranged families, burdened by the separation from loved ones.
Livre en anglais – Kofi Awoonor, one of Ghana’s most accomplished poets, has for almost half a century committed himself to teaching, political engagement, and the literary arts. The one constant that has guided and shaped his many occupations and roles in life has been poetry. The Promise of Hope is a beautifully edited collection of some of Awoonor’s most arresting work spanning almost fifty years. Selected and edited by Awoonor’s friend and colleague Kofi Anyidoho, himself a prominent poet and academic in Ghana, The Promise of Hope contains much of Awoonor’s most recent unpublished poetry, along with many of his anthologized and classic poems. This engaging volume serves as a fitting contribution to the inaugural cohort of books in the African Poetry Book Series.