Les destins brisés de la chanson
Daniel Balavoine, Michel Berger, Mike Brant, Jacques Brel, Dalida, Joe Dassin, Claude François, Serge Gainsbourg. On avait l’impression qu’ils étaient là, depuis toujours, et qu’ils seraient éternels. Leurs chansons ont rythmé notre adolescence, accompagné nos premières amours, et ils sont devenus une partie de nous-mêmes, de notre vie, de nos souvenirs. Et puis, tout à coup, on apprenait leur disparition dans les journaux, à la télévision, et la nouvelle nous laissait comme hébétés, en état de choc. Certains ont mis fin à leurs jours, après avoir longtemps chanté leur mal de vivre. D’autres ont été brisés par la maladie. D’autres enfin, ont été victimes d’accidents brutaux, imprévisibles, au désespoir de milliers de fans. Un chanteur ne disparaît jamais tout à fait, tant que ses chansons demeurent, et que sa voix continue à faire vivre sa légende. Mais le destin brisé de ces grands artistes, nous prive de nouvelles chansons, de nouveaux spectacles, de leur présence, et de toute une oeuvre à venir que nous ne connaîtrons jamais. Cet album, illustré de plus de 100 photographies rares, leur rend hommage.
Eric Ouzounian
J’abolirai l’ennui. En 1968, alors que les étudiants dressent des barricades un peu partout en France, cette phrase, extraite du premier 45 tours de Julien Clerc, La Cavalerie, fait mouche. Trente ans après, elle pourrait résumer la carrière de l’un des chanteurs préférés du public francophone. Compositeur de talent, Julien a su s’entourer des meilleurs paroliers pour créer un univers unique, à la fois optimiste et poétique, ponctué de titres inoubliables : La Californie, Ce n’est rien, Si on chantait,This Melody, Melissa, L’Assassin assassiné, Femmes, je vous aime ou La Fille aux bas nylon, sans oublier Assez.. assez, sur son dernier album. Ce livre très illustré lui rend hommage.
Guide de survie en société
Comment survivre à une gaffe monumentale, sauver les meubles lorsque vous êtes pris à mentir effrontément ou à ricaner au sujet de la grosse dame, là devant son mari, comment ne pas se liquéfier sur place quand vous échouez lamentablement à raconter une histoire censée être drôle ou que vous renversez votre verre sur la robe de la maîtresse de maison. Nous avons tous connu ces moments terribles où la terre s’arrête de tourner et où tous les regards se braquent sur vous, comme si vous étiez un effroyable crétin ce qui est faux ! Dans pareille situation, un seul moyen de s’en sortir : le mot d’esprit. Et ce livre en fourmille, proposant des centaines d’excuses toutes faites aux situations les plus embarrassantes de la vie en société. Ces 4 grands moments de solitude sont traités ici avec toute la distance et la savoureuse retenue de l’humour anglais.
Nirvana et le Grunge
Avec l’explosion de Nirvana en 1991 grâce à l’album Nevermind, c’est tout un pan du rock alternatif américain qui rencontre le succès universel. Comme un cheval de Troie, le succès de Nirvana allait sortir de l’ombre le rock underground américain, qui émergeait d’un monde hermétique de clubs, de fanzines et de de labels indépendants. Des flopées d’artistes ont bénéficié de ce que Nirvana ait fait accepter le rock alternatif comme nouveau genre dominant au début de la décennie 1990. A l’occasion des quinze ans de la sortie de Nevermind, le dernier grand disque à avoir changé la face du rock, ce livre offre un parcours étonnant à travers cette histoire cachée du rock américain. Une face encore aujourd’hui méconnue alors que l’on sait tout ou presque sur les déboires conjugaux, le suicide ou la consommation de drogues de Kurt Cobain, comme en témoigne l’abondante littérature en français sur le sujet. Mais encore rien sur cette époque qui va des débuts du punk rock américain au décès de Cobain en passant par l’explosion grunge.