De si bons amis
On les dit amis depuis trente ans et rivaux depuis dix ans. Pourtant la véritable histoire du couple Balladur-Chirac est singulièrement plus complexe. Il fallait tout le talent d’enquêteur de Nicolas Domenach et de Maurice Szafran pour restituer cette surprenante » amitié « . Vous apprendrez ainsi comment celle-ci s’est forgée pendant les événements de mai 1968, pourquoi Edouard le discret était fasciné autant que dubitatif devant Jacques le vorace, avec quelle maestria le maire de Paris a convaincu l’industriel Balladur de revenir en politique. Vous comprendrez enfin, grâce au témoignage des compagnons de Georges Pompidou, aux confidences des acteurs des deux cohabitations et aux secrets arrachés par nos enquêteurs, pourquoi la France entière vit aujourd’hui hypnotisée par le duel des deux héros de la droite.
Le silence du ténor
Un père, une mère, six enfants. Avocat réputé, ténor du barreau de Beyrouth, le père plaide avec une rare éloquence. Dans l’exercice de sa profession, la parole est d’or. Son travail est sa vie. Il est craint, suit une discipline militaire, impose la gymnastique à ses enfants, les punit sévèrement lorsqu’ils transgressent les règles. Pourtant, derrière cette rigueur, se cache un homme affectueux, pétri d’humour, curieux de tout, à l’optimisme contagieux. Soudain, c’est le drame : le ténor est victime d’une attaque cardiaque. Il se retrouve sur une chaise roulante, privé de la parole qui a fait sa célébrité. Mais l’amour de sa famille et l’espoir vont l’aider à surmonter l’épreuve. Dans un style limpide, à travers des séquences tantôt émouvantes, tantôt cocasses, Alexandre Najjar rend ici au père un merveilleux et bouleversant hommage.
Le point de rencontre
C’est l’heure du grand départ. Ruth n’a jamais quitté le cocon familial ni son doux confort occidental. Mais Euan, son mari, a trouvé un poste au Bahreïn. Une nouvelle aventure qu’ils vont vivre en famille, avec leur bébé. Une fois installée dans leur ghetto pour expatriés, Ruth déchante. Car l’inconnu se trouve, en fait, sous son propre toit. Son mari n’est pas celui qu’elle croyait. Il les a emmenés dans ce pays pour accomplir une mission dangereuse, pour lui, et pour eux. Bouleversée et isolée, Ruth essaie de se concentrer sur sa petite fille. Mais le voisinage avec une adolescente étrange et la rencontre de Farid vont la pousser à explorer ses propres zones d’ombre…
Au lycée, Jérôme aime Ava sans oser se déclarer. Si bien que celle qui n’attendait qu’un geste finit par se lasser et disparaître. Pris de regrets, Jérôme lui écrit une lettre enflammée à laquelle elle ne répond pas… Trente ans plus tard, Ava contacte Jérôme via Facebook. Fou de joie, il pense avoir enfin retrouvé la femme de sa vie. Sauf qu’Ava est mariée…
Voici enfin un roman plaidoyer pour la cause des amants. Si l’on plaint souvent les maîtresses bafouées par des hommes qui leur font croire qu’ils vont quitter leur « légitime », on s’intéresse peu à la souffrance des hommes épris de femmes mariées. Et l’on apprend que les romantiques ne sont peut-être pas celles qu’on croit et que la condition d’amant est loin d’être qu’une partie de plaisir.
La vingt-cinquième heure
La Vingt-cinquième heure est l’histoire d’un homme, Iohann Moritz, décrété Juif sur une simple dénonciation : incarcéré, il est ensuite reconnu non seulement aryen mais membre de la race la plus pure : celle des Seigneurs !
Embrigadé dans l’armée nazie, Moritz sera successivement traité par les alliés comme un ami, car il a permis l’évasion de soldats français, puis comme un ennemi, sur le simple vu de sa « fiche ». Tout cela sans jamais tenir compte de l’homme lui-même mais uniquement de son « dossier » : étiquette infernale qui partout le poursuit.
Dans ce roman magistral, le conflit entre l’homme réel et l’homme abstrait de l’administration sévit de la manière la plus angoissante.
Ouvrage pessimiste, certes, mais terriblement actuel et dont le titre est expliqué par l’auteur dans ces termes : la Vingt-cinquième heure, celle qui vient après la dernière heure, celle où même la venue d’un Messie ne résoudrait rien; une société bureaucratisée ne peut créer de l’esprit car elle est pratiquement livrée aux monstres.
Cette nouvelle édition de la Vingt-cinquième heure, best-seller absolu de la librairie Plon est suivie d’une méditation de l’auteur intitulée De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle. Constantin Virgil Gheorghiu nous livre dans leur nue vérité ce que furent ses années d’apprentissage. Il sera désormais difficile de dissocier le chef-d’oeuvre et la méditation qui l’accompagne.
La dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron. En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés. Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
Tout donner
« Tout est affaire de légitimité : ai-je le droit de parler de ça ? Qui suis-je pour parler de ça ? Qui suis-je pour vivre, tout simplement ? Je ne suis pas de ce temps ! Je ne suis pas de cet univers, je ne suis pas de cette planète, je ne suis pas de ce territoire. Je suis d’ailleurs, je suis un esprit, je suis une force, je suis un magnétisme, une énergie, quelque chose qui va susciter, qui va pouvoir engendrer d’autres choses… Je suis un loup, un animal sauvage, indomptable, je me suis fabriqué mes rites, mes autels, mes religions…»
Le mort saisit le vif
Quel avenir avait Jacques Sorbier avant qu’il publie La Colère ? Aucun ? il végétait, englué dans les mesquineries d’une existence d’homme pauvre et médiocre, comme rédacteur en chef d’un journal pour enfants, auteur de feuilletons à tant la ligne. Or le livre a un succès fou : prix littéraire, accueil favorable de la critique, vente record. C’est la gloire et la fortune. Mais Sorbier n’est pas le créateur de La Colère. Il n’a fait que signer, à l’instigation de sa femme, le manuscrit qu’elle n’a pas détruit à la mort de son premier mari, Galard. Le châtiment ne tarde pas : tous réclament un autre roman. Quel moyen d’y parvenir sinon de « se mettre dans la peau de Galard » ? Jeu dangereux où Sorbier, faussaire malgré lui, risque son bonheur et sa raison et, vif saisi par un mort, n’a pour se sauver de cette emprise qu’un reste de fierté.
L’institutrice
Jeanne aime son métier, sa mission auprès de ses élèves – petits paysans pour la plupart -, les paysages vallonnés qui l’entourent. Mais son quotidien la cantonne dans une solitude pesante, dans des habitudes trop sages. Elle attend de la vie un souffle, un élan, une renaissance. Deux hommes, sous le charme secret de la jeune femme, tentent de percer à jour sa personnalité. Henri Anglade, instituteur, et Pierre Roland, un homme des terres, qui la trouble. Deux destins s’imposent à Jeanne : rester avec l’un d’eux ou tout quitter, suivre son c?ur ou ses aspirations profondes?
La Dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron.
En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés.
Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
Le vivier
Dans ce vivier qui est la demeure de Mme Chasseglin, arrive un jeune homme, Philippe, l’oisif neveu de la gouvernante, Mlle Pastif. Désormais, ils vont mener une rélation ambigüe, symbolisée par le faux intérêt que Philippe montre pour les interminables patiences que la grosse Mme Chasseglin à l’habitude de jouer, au grand dam de Mlle Pastif qui voit comment son autorité auprès de sa maîtresse devient de plus en plus faible. Mais Philippe ne tarde pas à ressentir un certain écoeurement, une oppression croissante, enfermé dans ce vivier où il étouffe, ne supporte plus d’être chéri par une vielle dame, alors que bien des plaisirs lui attendent dehors.
Ce livre retrace l’itinéraire d’une des pensées les plus originales de notre génération, qu’elle s’exprime sur les arbres ou sur le zen. D’abord philosophe, Jacques Brosse, animé par une curiosité inlassable, aiguillonné par une constante quête spirituelle, a suivi une psychanalyse didactique. Il s’interroge dans cet ouvrage, qu’il tient pour l’un des plus importants qu’il ait écrits, sur son cheminement de philosophe et de chrétien, au carrefour du bouddhisme – des substances hallucinogènes à l’enseignement des chamans sud-américains, puis à celui des moines bouddhistes. Il évoque sa rencontre avec de nombreuses personnalités : Albert Camus, Gaston Bachelard, Claude Lévi-Strauss, Henri Michaux, Jean Cocteau, Jean Malaurie, et les maîtres du bouddhisme. Enseignant-errant du zen en France et en Europe, il témoigne d’une acceptation joyeuse de la vie et de son terme, sans cesser de plaider pour un retour à l’ordre naturel menacé par la rentabilité et la médiocrité des gouvernants.
Dictionnaire incorrect
Comment mener un combat en utilisant toutes les armes à la fois ? La forme de dictionnaire qu’adopte ce livre est une réponse. L’auteur pourrait reprendre à son compte, au fond, la dernière tirade du Cyrano d’Edmond Rostand quand, rapière au poing, le bretteur défie ses éternels ennemis : la bêtise, le mensonge, la lâcheté, la courtisanerie. On y ajoutera la bienpensance et les nouveaux conformismes.Sauf que ce livre est, justement, à l’image de la guerre qu’il mène : c’est-à-dire que les longues offensives y côtoient les rapides coups de main, les actions de commando les manœuvres d’encerclement, les pilonnages d’artillerie les opérations de guérilla, mais s’y intègrent également – car la guerre c’est aussi cela – les permissions, les théâtres aux armées, les fiestas arrosées à la caserne, les sorties en ville, les parties de belote et les distractions plus libertines.Quatre armes sont ici utilisées : la satire chansonnière, dérision blagueuse et farce drolatique d’abord ; puis le fouet du pamphlet politico-social, ensuite la méthode encyclopédiste – au sens XVIIIe siècle du terme – qui consiste à démystifier en parlant de tout et donc à travers toutes les approches possibles ; et enfin, le dictionnaire philosophique voltairien qui permet de passer au crible, de façon iconoclaste, les idéologies dont nous continuons à être les héritiers ou les victimes. Feu sur le quartier général ! Cet ouvrage (d’autant qu’il n’épargne pas le pouvoir intello-médiatique), fera grincer des dents. Fortement. C’est fait pour.
J’écris ce livre pour toi Danny, parce que tu as eu le courage de cet acte solitaire : mourir les mains enchaînées, mais le cœur invaincu.
J’écris ce livre pour te rendre justice et pour dire la vérité.
J’écris ce livre pour montrer que tu avais raison : la tâche de changer un monde empli de haine appartient à chacun d’entre nous.
J’écris parce qu’en t’ôtant la vie, les terroristes espéraient me tuer aussi, et tuer notre fils Adam. Ils voulaient tuer tous ceux qui se reconnaissaient en toi.
J’écris ce livre pour les défier et en sachant que ton esprit et ton courage peuvent inspirer les autres.
J’écris ce livre pour tous ceux qui ont aidé et soutenu notre famille dans une terrible adversité, en érigeant sous nos pieds un véritable pont de solidarité.
J’écris ce livre pour toi Adam, pour que tu saches que ton père n’était pas un héros mais un homme ordinaire. Un héros ordinaire et un cœur courageux.
J’écris ce livre pour toi, pour que tu sois un homme libre.
Peut-on encore débattre en France ?
Après plus de cinquante années de guerre idéologique, la chute du mur de Berlin aurait dû constituer, en toute logique, une ouverture, la chance d’inventer autre chose. Or, il n’en est rien. Bien au contraire, le débat en France a pris un tour qui s’apparente davantage aux guerres de Religion qu’à la fructueuse confrontation intellectuelle. A peine une question est-elle portée sur la place publique que l’on est sommé de choisir son écurie, sa tribu, voire son parrain. Pour dépasser ces querelles stériles et fratricides, Le Figaro a posé la question : » Peut-on encore débattre en France ? » Des intellectuels aussi divers qu’Alain Finkielkraut, André Glucksmann, Philippe Sollers, Michel Maffesoli, Bernard-Henri Lévy, Pierre Nora, Jean d’Ormesson, Jean-François Revel, George Steiner, Pierre-André Taguieff ou Emmanuel Todd, pour ne citer que quelques intervenants, ont répondu à cette interrogation, sans tabou et sans a priori idéologique. Ils en ont aussi soulevé bien d’autres : à quoi servent, aujourd’hui, les intellectuels ? Y a-t-il encore une pensée unique dans ce pays ? Existe-t-il des maîtres-censeurs ? Ce faisant, ils ont rappelé cette évidence : le débat n’est pas une dispute entre deux joueurs de bonneteau, mais bien un enjeu de civilisation. – Joseph Macé-Scaron.
Fidel mon père
Comment vivre, comment respirer quand on est la fille adultérine d’un tyran tropical, et qu’on a la liberté chevillée au corps ? Alina Fernández donne sa réponse. Née riche et choyée dans la meilleure bourgeoisie de La Havane, d’une mère sublime, rebelle à son milieu et folle d’un révolutionnaire nommé Fidel Castro, Alina va vivre une existence surréaliste, enfant chérie du nouveau régime, recevant la meilleure éducation, privilégiée parmi les privilégiées. La disgrâce amoureuse de sa mère va bouleverser son destin. Soumise aux humeurs changeantes et à la tutelle policière d’un père aussi absent personnellement qu’omniprésent par l’intermédiaire de ses sbires et la crainte qu’il inspire à tous ceux qui approchent sa fille, Alina fait des études de médecine, devient mannequin, traductrice, soutient l’opposition intellectuelle, vit des amours intenses, écrit des lettres incendiaires à son père qui la fait suivre et mettre en résidence surveillée. Après des tribulations picaresques, elle finira par s’échapper clandestinement de Cuba et, refusant le joug des vies brisées par le dogme et l’idéologie, invente, seule, sa liberté. Ce livre est une leçon de vie à grande allure, au coeur d’une société sous haute surveillance.
Le 9 octobre 1978, Jacques Brel nous quittait, terrassé par un cancer. Témoin direct des années de la vie du célèbre auteur-compositeur-interprète, le pilote Jean Liardon, 76 ans. De toute la galaxie Brel, il est celui dont les inconditionnels du chanteur savent l’existence sans vraiment le connaître, lui le Suisse qui avait appris au grand Jacques, passionné d’aviation, à voler aux instruments, et qu’une indéfectible amitié lia. Discret, par fidélité et pudeur, Jean Liardon avait préféré jusqu’ici garder le silence. Mais quarante ans après, alors que tant de personnes parlent de l’artiste sans l’avoir connu, est venu pour lui le moment de témoigner et de raconter le vrai Jacques Brel.
Sous mon Niqab
Zeina est née dans une banlieue française.
Elle a été élevée au sein d’une famille musulmane traditionnelle.
Elle ne voulait pas porter le voile.
Pourtant, elle a dissimulé ses cheveux, son corps, puis son visage, jusqu’à ses yeux. Elle a revêtu le hijab, puis le jilbab et enfin le niqab. Son mari l’y a contrainte, à force de reproches, de blâmes, puis de coups. Sa propre famille l’y a encouragée :pour tous, elle était devenue « la fierté de l’islam ». Zeina, elle,se sentait devenir une ombre, « un spectre » : peu à peu, elle a abdiqué sa volonté, sa dignité, son identité.
Pendant des années, elle s’est soumise. Sous son niqab, elle avait peur de se révolter. Hantise des coups, angoisse du déshonneur, terreur de l’Enfer dont la menaçaient les « sœurs » de la mosquée depuis qu’elle était enfant.
Jusqu’au jour où, aidée par une voisine, elle a trouvé le courage de s’enfuir. Elle a alors connu la rue, la misère, la traque impitoyable des siens. Elle a réussi, seule, à s’évader de la prison qui s’était refermée sur elle : aujourd’hui, Zeina a retrouvé un travail, sa liberté, et elle se reconstruit.
En butte au mépris des siens, au rejet, à la haine, aux menaces physiques, elle a décidé de raconter l’enfer qu’elle a vécu et son combat pour en sortir.
L’histoire de Zeina s’est déroulée en France, au XXIe siècle, à quelques centaines de mètre de chez nous.
Le défi de l’argent
George Soros est le gourou des marchés financiers. Quand il achète des mines d’or, le métal jaune monte. Et l’or baisse si l’on apprend qu’il a vendu. Celui qui aurait investi 50 000 francs dans son Quantum Fund en 1969 serait aujourd’hui à la tête de 60 millions ! Soros est devenu malgré lui l’homme qui fait trembler les marchés et le symbole de la spéculation internationale. Et pourtant, il est l’un des plus féroces critiques de ce système : « Si les marchés ne sont pas réglementés rapidement, explique-t-il, nous allons au-devant de catastrophes pires que celles des années trente. » Milliardaire, il est aussi philosophe et philanthrope : il donne chaque année 300 millions de dollars pour faire vivre un réseau de fondations qui, en particulier, aident l’Europe de l’Est et la Russie à sortir du communisme. Ce prophète est l’un des hommes les plus influents et aussi l’un des plus mystérieux qui soient. Ses fondations enseignent la tolérance et les valeurs démocratiques. Il a bloqué la fuite des savants russes vers l’Ouest. Que pense-t-il de la France au plan de la croissance ? de l’Europe ? de notre avenir ? Il répond d’une manière fulgurante à toutes les questions que nous nous posons. La philosophie qui l’a conduit à devenir le plus grand financier du monde a été, pendant des années, un secret bien gardé. La voici révélée.
Jalna
La naissance de Jalna, Matins à Jalna, Mary Wakefield, Jeunesse de Renny. La naissance de Jalna. Dès leur première rencontre, le capitaine Philippe Whiteoak et la pétulante Irlandaise Adeline Court tombent amoureux. Leur mariage dépasse en splendeur ce qu’a connu la ville indienne de Jalna. La mort de leur oncle de Québec qui leur laisse une fortune considérable les décide à quitter les Indes. Après un faux départ et maints incidents, leur voilier les conduit à Québec, d’où ils partent s’installer dans les verts espaces de l’Ontario. Matins à Jalna. Adeline et Philippe Whiteoak ont invité Curtis et Lucy Sinclair à séjourner chez eux pendant la guerre qui vient d’éclater aux Etats-Unis. Les Sinclair sont Sudistes, et l’esclavage n’est pas admis au Canada. Mais Adeline a la fougue des natifs d’Irlande et Philippe la célèbre obstination anglaise, si bien qu’ils affronteront la réprobation de leurs voisins sans se troubler. Mary Wakefield. Trente ans ont passé, Philippe héritier du domaine de Jalna, jeune veuf, va s’y installer avec ses deux enfants. Son frère lui envoie une gouvernante : Mary Wakefield orpheline, inexpérimentée et charmante. La Jeunesse de Renny. La famille s’est agrandie. Mary et Philippe ont eu quatre fils : Eden, Piers, Finch et Wakefield. Renny, l’aîné de Philippe, est un adolescent difficile qui méprise les livres et adore les chevaux. Adeline aime sa nature ardente et voit en lui le futur maître de Jalna.
SAS – La panthère d’Hollywood
Malko se trouvait seul dans le noir avec le fauve. Sun feula : il avait peur. Malko ne le distinguait pas mais sentit qu’il allait bondir. D’une détente désespérée, il se laissa tomber par terre, sortant son pistolet. Dehors il entendit le rugissement du moteur de la Cadillac. Presque aussitôt, il y eut un choc sourd à l’endroit où se trouvait Malko une seconde plus tôt. Il entendit nettement les griffes s’enfoncer dans le velours du canapé. La tête du Cheetah se trouvait juste au-dessus de lui et il pouvait sentir son souffle chaud. Au jugé, il étendit le bras et tira, le pistolet touchant presque, la fourrure.
La liste des sept
Un jour de Noël 1884, à Londres, un jeune médecin nommé Arthur Conan Doyle est convoqué à une séance de spiritisme. Il est lui-même un spécialiste de l’occulte, ayant écrit un roman sur le sujet, inspiré des écrits très mystiques de Madame Blavatsky. A la suite de cette séance, Doyle est en danger de mort, son appartement est incendié, sa voisine russe assassinée !… Un agent très spécial de la Reine vient à son secours et lui explique que son propre frère, qui a tué père et mère, s’est ligué avec quelques personnages éminents pour placer sur le trône d’Angleterre une réincarnation du diable. Or ces 7 conjurés sont les membres du conseil d’administration de la maison d’édition qui doit publier le roman de Doyle. Une histoire ébouriffante, pleine de violence, de visions effrayantes, de suspense, de rebondissements où l’auteur introduit le lecteur dans l’univers sombre du crime de l’Angleterre victorienne.
Aimables sauvages
Peu après la découverte du Brésil, les Portugais, les Français, les Hollandais et les Anglais s’installèrent sur la côte ; les indiens Tupinamba qui occupaient cette région furent réduits en esclavage, massacrés ou dispersés. Bientôt ils disparurent complètement et nous ne possédions sur eux que les récits assez fantastiques des chroniqueurs de l’époque. Francis Huxley a retrouvé, au nord du Brésil, une bu indienne de langue « Tupi », les Urubu, descendant des Tupinamba anthropophages. Il a séjourné de longs mois parmi eux. L’auteur nous présente les Urubu dans une intimité quotidienne qu’il nous livre avec un sens aigu de la vérité – même la plus rude – et dans un style étincelant de verve.
Le légionnaire Flutsch
Je pense que ma vie n’aura pas pris fin parce qu’on m’aura mis en terre. Ce maigre capital qu’aura été Toinou pourra disparaître en principal, mais ce n’est pas là l’important …
Il y a chez l’être humain une double possibilité d’être une riche valeur humaine, la première par sa simple capacité de conservation et de transmission, l’autre par sa propre activité humaine. On ne peut nullement préjuger de la première qui est noyée dans un inconnaissable avenir et qui, à ce titre, peut être si importante qu’elle peut dépasser tout ce qui est réalisable en nous.
Après Toinou, j’ai été un garçon grand et fort, mal à son aise dans un monde plein de contradictions. J’ai été légionnaire farouche et rêveur, foulant le bled en supputant une mort glorieuse dans un baroud, parmi des compagnons francs du collier, à la main leste et aux yeux durs. Puis, dans les villes, je suis devenu un ouvrier solitaire et studieux, pauvre d’aliments et encombré de livres. Mais dans les villes, l’espace et la vie s’étaient partagés avant ma venue.
J’ai vécu, laissant bon nombre de camarades derrière moi. J’ai vécu le coeur pleurant et les yeux secs. J’ai vieilli avec mes morts.
Le destin m’a éloigné du Pont des Feignants. J’y suis revenu maintes fois en rêve.
La vieille maison de mon enfance est morte d’abandon et ses pans dégradés ont cessé de porter le toit centenaire. Dans un coin, vers la partie basse, sous les tuiles brisées, pourrissent les derniers vestiges du berceau de hêtre de Toinou.
De même que le général de Gaulle avait écrit un compte rendu complet de son action entre 1940 et 1946 dans ses Mémoires de guerre, les Mémoires d’espoir devaient comprendre trois volumes couvrant son retour aux affaires politiques en 1958 : Le Renouveau 1958-1962. L’Effort 1962-1965. Le Terme 1966-1969. La mort en a interrompu la rédaction, alors que le Général venait d’achever les deux premiers chapitres du tome II. On dispose néanmoins d’un ensemble cohérent et explicite permettant de connaître les conceptions qu’avait le Général des problèmes institutionnels, politiques et conjoncturels de l’époque ou il a dirigé la France et d’en extraire à sa source l’esprit même de la Ve République.
Une française dans l’espace
Première cosmonaute française, Claudie André-Deshays vient de revenir sur terre après un vol de seize jours dans l’espace. Elle a tenu son journal de bord où elle a noté ses observations, ses difficultés, ses expériences médicales, son existence à bord de la station Mir avec ses six compagnons.
Un désordre américain
11 septembre 2001: le divorce de Joyce et Marshall Harriman ressemble à une interminable guerre de tranchées où les protagonistes s’affrontent à coups d’avocats et d’injures bien senties. Ce matin-là, Marshall est en route pour son bureau situé au World Trade Center et Joyce doit prendre un avion à Newark. Face aux tours qui s’écroulent, chacun espère secrètement la mort de l’autre et s’en réjouit déjà. Il n’en est rien. Commence alors une guerre conjugale d’une violence inouïe mise en abyme avec une Amérique en plein conflit avec l’Irak, d’où personne ne sortira indemne. A travers cette comédie grinçante et noire, Ken Kalfus dépeint d’une plume subtile et acérée le désordre post-11 septembre, reflet d’un d’un pays déstabilisé et sans repères, comme jamais on n’a osé le faire jusqu’ici.
Belgique, un roi sans pays
C’est un thriller, c’est parfois une comédie, c’est souvent un drame. Mais ce n’est pas une fiction. Au cœur de l’Europe, les Belges se déchirent, un Royaume se disloque. Flamands et francophones s’éloignent chaque jour davantage. Et au milieu de cette lutte politique sans-merci: un homme, Le Roi Albert II. Et une institution: la Monarchie belge. Tant bien que mal, le Roi des Belges tente de sauver les meubles, de maintenir ensemble les morceaux de la façade qui se lézarde. Peut-il garantir la survie de son pays? Et que se passera-t-il lorsque le Prince héritier, le très controversé Prince Philippe, succèdera à son père?
De cette enquête inédite au cœur d’un pays atteint en plein coeur, les journalistes Martin Buxant, francophone, et Steven Samyn, flamand livrent un récit étayé, objectif et très vivant sur l’état de la famille royale belge, son véritable pouvoir, ses limites, et surtout ses perspectives d’avenir.
« Martin Buxant, 32 ans, est journaliste politique au quotidien francophone « La Libre Belgique » depuis 2007. Steven Samyn, 38 ans, est chef de la section politique du quotidien flamand « De Morgen ». »
Mon cœur, tu penses à quoi ?
Tout va bien dans votre petite famille. Jusqu’au jour où rentrant gaiement chez vous, vous trouvez l’Homme effondré sur le canapé – » Qu’est-ce qui ne va pas, mon bébé ? » Il vient d’être poliment viré de son très important poste de P-DG au profit d’un crétin de quarante ans et quelque. La mode est au « jeunisme ». Certes, votre mari va recevoir beaucoup d’argent pour adoucir son départ, mais il adorait son travail et il est au bord du suicide. Pourtant le pire est peut-être pour vous. Toutes vos copines vous préviennent. Un homme qui n’a pas préparé sa deuxième vie est un véritable calvaire. Égaré, il traînasse dans les couloirs comme un môme qui s’embête. Vous dérange toutes les cinq minutes. Oublie son portable dans le frigo. Vous lui suggérez plein d’activités : jogging (il a mal au pied gauche), tennis (il souffre du coude droit), piscine (tous les enfants des écoles font pipi dans l’eau), écrire le livre de sa vie (quelle vie ? mais elle est finie, sa vie !), visiter le Louvre avec son petit-fils Attila (et des milliers de Japonais qui empêchent de voir la Joconde), etc. Rien ne lui plaît. Si ! le golf. Si vous aviez su… !
Avocate irrespectueuse
En entrant dans le prétoire, j’emporte ma vie avec moi. Tout, dans la vie de Gisèle Halimi, renvoie à son Afrique du Nord natale, à sa foi en l’égalité de tous les êtres humains entre eux. Cette femme, qui fut une des premières à mettre le mot avocat au féminin, éprouve très tôt une passion innée, violente, pour la justice. C’est la guerre d’Algérie qui lui dicte ses premiers combats. En défendant le FLN, en militant contre la torture, elle met sa vie en danger. La cause des femmes lui doit ses plus grandes conquêtes quand, au cours de procès retentissants, elle exige le droit à l’avortement, la répression du viol. Ce livre résume trente années de lutte pour la tolérance et la liberté. C’est le témoignage d’une femme en colère qui s’insurge contre des lois injustes et archaïques, et découvre l’irrespect comme une forme de courage et d’héroïsme. Le témoignage d’une femme de cœur.
A la poursuite de l’arche sacrée
L’assassinat du Dalaï Lama, au coeur d’une énigme qui va révolutionner l’humanité toute entière. Le Dalaï Lama vient de mourir assassiné. Il y a dans la tombe de Toutankhamon un message qui concerne l’humanité toute entière sont ses dernières paroles. Un généticien français qui s’intéresse à l’ADN du jeune pharaon entame une course contre la montrer pour le décoder. Son enquête le mène jusqu’aux confins du Soudan, dans la crypte de l’Arche sacrée déjà où un dieu surpassant tous les dieux donna à Toutankhamon la clef de l’immortalité. Mais une organisation terroriste religieuse fondamentaliste traque implacablement tous ceux qui en révèleraient l’existence. Ce Dieu suprême représente une menace inacceptable en terre d’islam. Ce THRILLER haletant prouve que l’Egypte ancienne et les tombes pharaoniques n’ont pas livré tous leurs SECRETS FUNESTES.
De Gaulle, mon père – Tome II
S’entretenant avec Michel Tauriac, Philippe de Gaulle témoigne, dans ce premier volume, du souvenir qu’il a gardé– et construit– d’un des personnages les plus importants de l’histoire de France du XXe siècle et qui fut avant tout, pour lui, un père. La démarche suivie est celle de recomposition du souvenir. Philippe de Gaulle revient sur ses années de jeunesse et les rapports conflictuels qu’il a pu avoir avec ce père « au caractère trempé comme une lame d’acier ». Pourtant, le fils, en permettant cette incursion privée dans la vie d’un personnage public, raconte l’homme drôle, discret, plus attentionné que tendre, mais toujours présent au cœur de la famille qu’aété son père. On suit le parcours de De Gaulle, sa carrière dans l’armée et ses oppositions dissidentes parfois à la hiérarchie. On suit en même temps un père faisant réciter les fables de La Fontaine à ses enfants tandis qu’il se rase, et espérant pour son fils une carrière de diplomate arguant que « dans une famille, il ne faut pas trop de militaires ».Philippe de Gaulle arrive à donner chair à l’histoire du grand homme épousant le destin de la France au moment du départ en Angleterre, tout en préservant cet aspect très humain d’une personne ouverte, déterminée et étonnante à bien des égards. L’entretien de ce premier tome s’interrompt juste après la Seconde Guerre mondiale, lorsque le général publie sesMémoires– où il se forge une figure exceptionnelle d’homme d’État– et alors qu’il vient d’être frappé par un drame familial : la mort, à vingt ans, de sa fille Anne, handicapée de naissance.On attend le deuxième tome de ses récits souvenirs avec impatience, d’autant que la parole très libre de Philippe de Gaulle n’hésite pas à prendre à l’occasion ses distances avec la légende gaullienne.–Denis Gombert
On ne meurt pas d’amour
Elle vient d’emménager avec son homme. Dans un grand loft blanc qu’ils ont retapé. Elle doit se marier au mois de juin. La date est bloquée sur le calendrier de l’entrée. Il va emménager avec sa femme et sa petite fille au deuxième étage du bâtiment B. Les travaux sont presque terminés. Ils se croisent pour la première fois un dimanche de novembre, sous le porche de l’entrée. Elle le voit entrer, il est à contre-jour. Elle sent son corps se vider. Il la regarde. Il a du mal à parler. Plus tard, ils se diront que c’est à ce moment-là que tout a commencé. Ils se diront qu’il était vain de lutter. Il y a des histoires contre lesquelles on ne lutte pas.
Les filles de Riyad
Le livre choc qui a secoué le monde arabe enfin en France. Publié au Liban en 2005, ce livre a d’abord circulé sous le manteau en Arabie Saoudite. Pour la première fois, une romancière aborde le sujet tabou des relations des filles avec leur fiancé, leur mari, la façon dont elles peuvent vivre leur(s) amour(s) sans transgresser la loi. Témoignage d’une culture d’extrêmes contradictions, Les Filles de Riyad permet au lecteur de pénétrer le plus secret des univers. En brisant le silence, Sadim, Michelle, Gamra et Lamis nous éclairent sur un mode de vie stupéfiant et parfois choquant.
Toi contre moi
Si quelqu’un a fait du mal à ta sœur, ton boulot de grand frère, c’est de la venger, non ? Et si ton frère est accusé d’un crime terrible et qu’il dit qu’il est innocent, ton rôle de petite sœur, c’est de le défendre, non ? Lorsque la sœur de Mikey accuse un garçon de l’avoir agressée, tout son monde vole en éclats, il ne peut plus contenir sa colère. Lorsque le frère d’Ellie est désigné comme l’auteur de cette agression, à son tour elle perd pied. Et lorsque Mikey et Ellie se rencontrent, leurs deux mondes se heurtent de plein fouet. C’est une histoire de loyauté, de choix terribles, de vengeance, de vérité. C’est l’histoire d’une lutte entre deux familles ennemies. Et c’est aussi une histoire d’amour.
La dame en bleu
Los Angeles : les rêves de Jennifer Narody, ancienne chercheuse pour la CIA atteinte d’épilepsie extatique, sont hantés par une mystérieuse femme en bleu. Trois siècles plus tôt, cette même apparition a visité les chefs d’une tribu indienne au Nouveau-Mexique, leur révélant l’existence de Jésus et annonçant l’évangélisation de leur peuple par les missionnaires franciscains. En 1629, déjà, l’aura fantastique de cette sœur Maria Jesus, religieuse espagnole, douée de bilocation et de télé transportation, avait ébranlé la foi catholique. De l’autre côté de l’océan, le jeune Carlos Albert, journaliste à la revue Mystères, est pris dans une terrible tempête de neige, qui le pousse à se réfugier dans la petite ville espagnole d’Agreda. Il atterrit dans un couvent oublié du 17e siècle, fondé par cette nonne légendaire. Intrigué par la rumeur de ses incroyables pouvoirs, il tente d’en savoir plus. Les indices qu’il découvre le conduisent sur la piste d’un cardinal kidnappé, d’un espion de la CIA, il part aux États-Unis, et finalement, à Los Angeles, rencontre Jennifer Narody, qui détient la clé d’une énigme que l’Église catholique, le Pentagone et Carlos sont bien décidés à élucider.
La morale
Qu’est-ce que la morale ? La définition donnée par Wikipédia est la suivante : la morale du latin moralis relatif aux mœurs désigne l’ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdiction relatifs à la conformation de l’action humaine aux mœurs et aux usages d’une société donnée. A chaque époque, à chaque civilisation, à chaque pays mais aussi à chaque individu sa morale ce qui est juste pour moi ne l’est pas forcément pour mon voisin. Celle que nous avons aujourd’hui n’est pas la même que celle en vigueur du temps des Romains de César. Chaque époque réinvente sa morale en fonction des membres du groupe qui la compose, et des événements qui surgissent.
Opération bravo
Elle est au centre d’un des plus gros scandales politico-financiers de ces dernières décennies, l’affaire Elf-Aquitaine-Thomson. Elle a été bafouée, menacée, humiliée, emprisonnée. Longtemps, elle s’est tue. Longtemps, aussi elle a menti. Parce qu’il lui semblait impossible de dire toute la vérité sur une affaire où l’intérêt national était en jeu. Et parce qu’elle voulait protéger Roland Dumas, l’homme qu’elle avait aimé. Aujourd’hui, Christine Deviers-Joncour lève le voile sur l’un des principaux aspects de l’affaire Elf : l' »Opération Bravo » – les transactions secrètes entre la France et Taïwan pour la vente de six frégates entre 1988 et 1991. Transparente, elle révèle tout : les faits, les dates, les chiffres, les noms, les conversations secrètes.
Appel à la réconciliation !
Cet Appel, qui vient de l’intérieur de la communauté musulmane, est un cri sage et raisonné aux allures de combat. En douze chapitres, trois grandes parties (Comprendre l’Islam/L’homme musulman, qui est-il ?/Islam et société) ce livre interroge les principaux préjugés véhiculés sur la foi musulmane, préjugés portés par un certain nombre de non musulmans, mais aussi surtout, par les musulmans eux-mêmes. Tareq Oubrou s’applique à fonder son argumentation sur sa connaissance pointue du corpus de textes musulmans (Coran et Sunna) et autres sciences humaines, tout en gardant une écriture percutante et accessible. Il s’agit ici d’un texte éminemment courageux, qui aborde de nombreux sujets très sensibles comme celui du voile, du mécréant, ou plus encore, celui de l’antisémitisme qui est un blasphème, selon Tareq Oubrou. Cet Appel, qui vient de l’intérieur de la communauté musulmane, est un cri sage et raisonné aux allures de combat. Tareq Oubrou a déjà écrit quelques livres autour de la pensée musulmane. Ici, il synthétise, fixe et approfondit toutes les problématiques entre Valeurs républicaines françaises et foi musulmane libérale. Il s’agit d’un livre majeur dans sa pensée.
Entebbé, les secrets du raid israélien
Voici le récit de la prodigieuse aventure du raid israélien sur Entebbe, l’histoire secrète de l’opération Tonnerre, de sa préparation à sa fantastique exécution. Ce livre révèle tout : comment les terroristes s’emparèrent de l’Airbus et comment ils moururent, comment les otages supportèrent ces six jours d’enfer dans la vieille aérogare d’Entebbe, quel fut le véritable rôle d’Amin Dada et de son armée, comment le conflit entre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense faillit faire annuler le raid, comment trois avions « Hercules » se faufilèrent pendant 4000 km, échappant aux radars ennemis en sur-volant des territoires hostiles, comment Amin Dada reposait paisiblement dans son palais tandis que l’aéroport était en feu, les chasseurs détruits et les otages envolés.
La chimère d’or des Borgia
Tandis que le Titanic est en train de sombrer et que la panique règne à bord, une belle jeune fille assassine, pour voler ses bijoux avec une audace incroyable, une richissime passagère : la marquise d’Anguisola, née Belmont. Une femme de chambre, Helen Adler, l’a vue sortir avec son butin mais ne parvient pas à la retrouver… Pas davantage au retour à New York et, pensant que la meurtrière a pu rester parmi les victimes, elle finit par oublier. Vingt ans plus tard, à Paris, on vend la collection de joyaux Renaissance de Van Tilden, un Américain fortuné qui vient de se suicider dans son château de Touraine. Aldo Morosini a emmené à cette vente un pittoresque client texan, fabuleusement riche, amoureux de Lucrezia Torelli, une cantatrice qui prétend descendre des Borgia et veut qu’on lui retrouve la Chimère d’or de César, qu’on a peu de chances devoir reparaître parce qu’elle appartenait à la marquise d’Anguisola et doit reposer quelque part au fond de l’Atlantique. Or, la vente est interrompue à la demande de John-Augustus Belmont : elle propose deux des joyaux de Mme d’Anguisola, sa tante. Et la Chimère aurait dû y être… Le lendemain, Helen Adler, devenue la femme de chambre de Pauline Belmont et qui sur un journal a reconnu la meurtrière, est laissée pour morte. C’est le premier sang d’une aventure dramatique, mais d’autres viendront qui pourraient amener Morosini à sa perte…
Sarko en Afrique
Premier président français sans gris-gris sur son bureau, Nicolas Sarkozy s’est prononcé pour une politique de rupture avec les complicités du passé dans l’ancien pré carré, pour s’ouvrir à l’ensemble du continent et être à l’écoute des jeunesses africaines. Las, le nouveau chef de l’Etat a, lui aussi, très vite plongé la tête dans la case à fétiches. Il est même revenu aux pratiques d’une diplomatie parallèle que l’on croyait révolue. Dans certains cas, les affaires africaines sont redevenues des affaires domestiques ». Une gestion personnalisée des dossiers qui contraste avec la Volonté affichée d’européaniser la politique africaine et de se désengager sur le plan militaire. Dans un premier temps, Nicolas Sarkozy s’est moins adressé aux Africains du continent qu’aux Français noirs des banlieues françaises, avec priorité à la lutte contre l’immigration. Ensuite, le président a géré personnellement, dans la précipitation et la cacophonie, l’épopée de l’Arche de Zoé, la guerre du Tchad et les dossiers judiciaires pendants tels que celui des biens immobiliers « mal acquis » des chefs d’Etat africains à Paris, tout en gardant un œil attentif sur les dossiers sensibles de la dizaine de groupes français dont les dirigeants sont souvent ses propres amis. En un an de présidence, Nicolas Sarkozy a dit une chose et son contraire, du discours très gaulois de Dakar à celui très africain du Cap.
La perle de l’empereur
Certains des joyaux de la couronne de France sont auréolés de légendes bien ténébreuses…
C’est le cas de cette énorme perle sertie de diamants appelée la » Régente « . Depuis que Napoléon Ier l’offrit à sa seconde épouse Marie-Louise, le beau bijou n’a cessé de faire couler le sang, de causer damnations et malheurs à ses propriétaires. Lorsque, un soir de 1920, une mystérieuse tzigane confie la perle au prince Morosini, un célèbre antiquaire de Venise, la vie du gentilhomme bascule dans le crime et le déshonneur.
Pourtant, loin de prendre la fuite, le prince mène l’enquête, sa fascination pour la » Régente » grandissant un peu plus chaque jour et amenant son cortège de sombres figures : comtesses déchues, maharadjahs sanguinaires et surtout ce » Napoléon VI » qui signe d’une énigmatique carte de visite tous les désordres occasionnés par le bijou maudit… Une nouvelle aventure du prince antiquaire vénitien Aldo Morosini, héros de la série Le boiteux de Varsovie et des Emeraudes du prophète.
Conversation
J’aimerais que les Français sachent ce qui constitue (…) ma personnalité, qu’ils comprennent que j’ai tenté d’être utile aux autres. »Car, attention, Bernadette Chirac n’est pas l’ombre de son mari, accrochée à son sac à main, mais un être à part entière. Qu’on se le dise. Elle est une femme d’action, de terrain : son engagement dans le combat humanitaire sa fondation, l’opération Pièces jaunes, son projet de Maisons des adolescents, son travail avec les Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France et son implication dans la vie politique locale en Corrèze le prouvent. Cet ouvrage est là pour le rappeler et pour mieux faire connaître la femme qu’elle est réellement, loin de l’image distanciée et timide qu’en ont fabriquée les médias. Dans ce livre, on pourra apprécier l’apparente sincérité de Bernadette Chirac. Sa foi en la famille, la construction, le couple, Dieu, la fidélité, en font une icone des bons sentiments conservateurs qui rassureront sans doute certains concitoyens et électeurs en ces périodes troublées. Évidemment, diplomatie oblige, les réponses à quelques questions délicates (mais jamais impertinentes de Patrick de Carolis, notamment sur l’avortement, restent évasives. Aucun détail croustillant sur la vie politique et intime du couple présidentiel n’est dévoilé mais on apprend au détour des pages qu’il n’est pas facile tous les jours d’être marié à un homme charismatique. Que, c’est sûr, visionner des cassettes de sumo à l’heure du dîner n’a rien de très attractif… Mais que voulez-vous, « Bichette » aime son Jacques. Malgré la politique, malgré les femmes, malgré les difficultés familiales (et la maladie de leur fille aînée, Laurence) et politiques, les scandales, elle est là, discrète mais présente, prête à se battre aux côtés de son président de mari. La presse n’a pas manqué de relever les formuleschoc du livre, mais il est surtout le témoignage d’un destin hors du commun. Oui, cetteConversationentre un journaliste reconnu,
Les 6 messies
1894. Sir Arthur Conan Doyle, célèbre inventeur du personnage de Sherlock Holmes, embarque en compagnie de son jeune frère Innes, à bord du paquebot, « Elbe », pour une tournée de promotion aux Etats-Unis. Pendant la traversée, il se trouve mêlé à une mystérieuse affaire de meurtre et de vol d’un livre précieux, « Le livre de Zohar », que le jeune Lionel Stern a promis de rapporter à son père, le rabbi Jacob Stern.
Ce dernier fait depuis plusieurs mois des rêves étranges où revient constamment le chiffre six… Il faudra toute la fougue de Spark, l’ineffable agent secret de la reine Victoria, pour déjouer ce qui ressemble fort à un complot contre Dieu lui-même.
L’annuel de la contrepètrie
Pour jouer avec les mots et l’actualité ! A propos de la guerre en Irak : Bush est content, Saddam est enfermé ! Ou encore, à propose de la société : Les députés socialistes qui n’ont pas la parole peuvent se vexer ! Décidément, avec Armelle Finard, les phrases les plus anodines s’avèrent particulièrement glissantes ! Dans cet Annuel sont rassemblées près de 1500 contrepèteries savoureuses, classées par thèmes, qui permettent de briller en société quelle que soit l’occasion. Elles sont en revanche à réserver, comme c’est l’usage, à un auditoire choisi. Pour les débutants et les paresseux (et pour ceux qui n’ont pas compris les deux contrepèteries ci-dessus) les solutions sont fournies en fin d’ouvrage. Armelle Finard est l’auteur du titre déjà célèbre La Contrepèterie pour tous, Plon 2002.
J’ai 100 ans et je voudrais vous dire…
Sœur Emmanuelle, aurait eu 100 ans le 16 novembre 2008. Elle est décédée quelques jours avant cet événement, suscitant une vague d’émotion sans précédent. Elle avait accepté de donner, à cette occasion, un message tirant les leçons du siècle qu’elle avait vécu, contant sa vie de foi, les difficultés qu’elle avait rencontrées et l’espérance qui l’animait. Ce document unique est le reflet de son énergie, de son goût de vivre demeurés intacts jusqu’au bout d’une vie d’exception. Bien plus, à l’approche de cet anniversaire si marquant, elle parle plus librement que jamais et lève de nombreux voiles sur sa vie.