- Home
- >
- Science-fiction
- >
- Agent de Vega
James H. Schmitz
Agent de Vega
Un bref instant, les barrières d’énergie de tous les astronefs de Véga flamboyèrent en blanc, à titre d’avertissement, puis l’écran se couvrit brièvement d’une gerbe aux couleurs de l’arc-en-ciel dont toutes les étincelles étaient des éclaireurs qui s’éparpillaient sous le feu des assaillants… les plus brillantes marquant ceux qui n’avaient pu s’échapper. Le feu d’artifice s’effaça pour montrer les chasseurs qui se séparaient pour suivre les essaims de fugitifs, et un noyau cristallin en ellipse de plusieurs centaines de mètres de diamètre apparut à l’endroit où avait flotté dans l’espace la Soucoupe-Mère. Le centre de reproduction des avides Bjantas… Elle parut s’enfler un peu. La seconde d’après, c’était une nova miniature.
Vous aimerez aussi
L’envers vaut l’endroit
Quatre milliards et demi de vivants aujourd’hui. Sept milliards en l’an 2 000. Et dix milliards en 2 025… C’est ce que l’on appelle une explosion démographique. Mais que dire des centaines de milliards de morts qui n’en peuvent plus de cette « thanatographie » galopante et redoutent plus que tout une guerre nucléaire qui grossirait leurs rangs de quelques milliards de recrues supplémentaires ? Alors les morts font savoir aux vivants qu’ils doivent s’organiser en conséquence. « Point d’armes, moins d’enfants », tel est le slogan qu’ils lancent. Et, si les vivants. n’en tiennent pas compte, les morts agiront… à leur manière.
Coyote céleste
Après la première aventure de Mendoza qui se passe en l’Angleterre vers 1550 (voir Dans le jardin d’Iden pour comprendre de quoi il s’agit), on se retrouve quelque part dans le Nouveau Monde en 1699, où les cyborgs immortels se prépare à fêter, de manière grandiose, le passage à l’année 1700. Cette fois c’est Joseph qui raconte l’histoire de Coyote céleste (Sky Coyote). On découvre donc, par bribes, d’où il vient, comment il a été recruté par la Compagnie et un peu de ce qu’il y fait depuis plusieurs milliers d’années. Le début du roman se passe dans une sorte de station de villégiature cachée dans la jungle où les immortels se reposent, travaillent et mettent au point leurs diverses missions. On apprend comment ils vivent, comment ils s’amusent, et aussi un certain nombre de choses plus ou moins mystérieuses sur la Compagnie elle-même. La « mission » cette fois, va se dérouler dans ce qui deviendra la Californie, peu de temps avant l’arrivée de l’homme blanc et son cortège de catastrophes. Il s’agit de déplacer un village entier d’Indiens Chumash, avec leur accord et leur coopération et sans les traumatiser.
Next
Pour John Burnet, atteint d'un cancer, le nouveau traitement du docteur Gross relève du miracle. Pourtant, une chose l'inquiète : Gross multiplie inutilement les prises de sang. Horrifié, John apprend que son médecin a vendu ses cellules à BioGen, un laboratoire privé, et qu'il n'en est plus le propriétaire. Plus grave encore, celles de sa fille Alex et de son petit-fils Jamie, qui partagent son patrimoine génétique, appartiennent également à BioGen. Pions déshumanisés d'une bataille scientifique qui les dépasse, John, Alex et Jamie deviennent le gibier d'une chasse à l'homme terrifiante. L'enjeu ? Le contrôle pharmaceutique des gènes de l'humanité, pour des milliards de dollars. Les victimes potentielles ? Nous tous…
No pasarán, le jeu
Un magasin spécialisé, une caverne d'Ali Baba pour fanatiques de simulation sur petit écran. Mais le marchand, un vieil homme, remarque sur la poitrine d'Andreas un insigne auquel ses camarades n'avaient pas accordé d'attention. Il murmure « Ça ne finira jamais… » et leur donne un jeu. En leur ordonnant d'y jouer. Un jeu « d'enfer ». Quand le virtuel rejoint le réel, quand le passé pare l'actualité d'un désagréable air de déjà vu, le frisson n'est pas loin. Celui qui attend les trois héros de cette histoire est du genre « grand frisson ». Ils en ressortiront profondément bouleversés, tout comme le lecteur de ce roman qui se déroule sur fond de guerre, proche et lointaine à la fois, en Bosnie, et où ressurgissent les fantômes des poilus de 14-18, des martyrs de la guerre d'Espagne, des déportés de la Seconde Guerre mondiale. Une plongée passionnante dans l'étrange et dans la réalité, en même temps qu'une terrifiante approche des sentiments humains les plus vils.