Alex Vizorek
Chroniques en Thalys
Alex Vizorek mène une double-double vie : il anime des chroniques hilarantes le jour et se produit sur scène la nuit, le tout entre Bruxelles et Paris. Sa belgitude lui permet de porter un regard décalé sur l’actualité et d’épingler avec beaucoup de tendresse les travers des habitants des deux pays. Ce livre rassemble le meilleur de ses chroniques dans lesquelles il se frotte à des personnalités culturelles, politiques ou scientifiques.
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Le meilleur de l’humour français
Un critique demandait un jour à Michel Leeb, qui fut d’abord professeur de philosophie: – « Comment vous est venu votre don comique? » – « J’ai d’abord ri de moi, répondit-il, ce qui m’a beaucoup aidé à faire rire les autres. ». // Passionné par le comique, Michel Leeb s’est fait pour cet ouvrage prêcheur de perles dans l’océan de « l’humour français ». Il en a montré la permanence, dans les onze chapitres de ce livre où, sauf exception, les Anciens et les Modernes se côtoient sans souci chronologique. C’est à l’esprit qu’est allée toute l’attention de Michel Leeb: mots d’auteurs, réparties cinglantes, boutades ironiques, brassés dans l’épaisseur du langage et servis par des surdoués avec la promptitude de l’éclair.
Ma vie, mon oeuvre, mon scooter
« C’est un livre que j’ai longtemps mûri : l’idée m’en est venue quand j’avais trois ans et demi, pendant que mon père cassait des cailloux en Allemagne, du 9 au 16 novembre 1989. Simplement, pour le publier, j’ai attendu de savoir écrire et d’être légitime – parce que moi, je ne veux pas du soupçon. » J. S.
Comment se débarrasser d’un ado d’appartement
En 2006, Anne de Rancourt, mère admirable de quatre jeunes adolescents, faisait rire la France entière (et certains pays adjacents) avec un inénarrable pamphlet : Comment élever un ado d’appartement ? Cinq ans plus tard, lesdits ados enfin élevés (mal) et devenus grands (dadais) refusent de quitter le cocon familial. L’auteure au bord de la « crise de mère » ne sait plus alors à quel saint se vouer pour enrayer leur « tanguysme » chronique. Il faut que jeunesse se casse ! C’est pourquoi elle imagine des stratagèmes pervers pour les persuader d’aller voir ailleurs « si elle y est ». Il faudra qu’elle leur « pourrisse grave » la vie et qu’elle s’immisce entre autres dans leurs fêtes rituelles pour qu’ils se décident enfin à ouvrir un œil sur ce qui les attend hors du cocon familial. Mais leur mère si aimante acceptera-t-elle de les laisser partir ? C’est tout le paradoxe de ce livre aussi drôle qu’émouvant.
Les soupers du Prince
Il est des gens à qui la vie réserve bien des surprises. Tenez, Édouard Blanvin, trente-deux ans, beau gosse, passionné par les bagnoles. Et pas n’importe lesquelles s’iouplaît ! Des tractions avant qu’il bichonne amoureusement comme les petites nénettes qui » raffolent de sa gueule d’amour de gentil voyou « . Un jour, sa chère môman lui révèle qu’il est le fils du défunt prince de Montégrin. Doudou serait donc Édouard Ier. De la banlieue grise au château d’opérette, il n’y a qu’un pas. Doudou le franchit allègrement. La grande vie commence. Les surprises et les ennuis aussi… !