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Philip Dick
Counter-Clock World
In Counter-Clock World, one of the most theologically probing of all of Dick’s books, the world has entered the Hobart Phase — a vast sidereal process in which time moves in reverse. As a result, libraries are busy eradicating books, copulation signifies the end of pregnancy, people greet with, “Good-bye,” and part with, “Hello,” and underneath the world’s tombstones, the dead are coming back to life. One imminent old-born is Anarch Peak, a vibrant religious leader whose followers continued to flourish long after his death. His return from the dead has such awesome implications that those who apprehend him will very likely be those who control the fate of the world.
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L’huile sur le feu
« Toujours plus vive, la lueur tourne à l’orange, son centre devient éblouissant et, soudain, fuse, monte en torche, livre au vent de longs effilés rougeoyants… Le feu! Plus de doute. C’est le feu. La silhouette balance et frémit. Mais l’homme se redresse aussitôt, se carre sur ce plan de ciel embrasé, dans une espèce de gigue… on dirait qu’il brûle lui-même avec joie, ou, mieux, que la flamme se dégage de lui, qu’il la souffle, poitrine pressée à pleins bras. » Portrait d’un incendiaire, L’Huile sur le feu est un des romans les plus beaux et les plus émouvants du grand écrivain Hervé Bazin.
La vie quotidienne sous Louis XIV
Dans l’histoire du règne de Louis XIV on a trop souvent négligé la vie des petites gens au profit du roi et de la cour. M.Mongrédien à voulu pénétrer dans l’intimité des classes moyennes: bourgeois, paysans, ouvriers, artisans soldatsLe grand évènement social du règne est l’accession de la bourgeoisie au rang de grande classe, enrichie, honorée et souvent enviée de la noblesse, que paralyse ses préjugés et les exigences de la cour. Appuyé sur une vaste documentation M.Mongrédien étudie le genre de vie de ces bourgeois; il les regarde élever leur enfants, faire leurs comptes, s’habiller recevoir leurs amis. Peu à peu la hiérarchie des fortunes tend à se substituer à celle des naissances et les anciennes castes se mêlent. Quand aux paysans la plupart des documents nous les présentent mal nourris, mal outillés, mal logés, écrasés d’impôts travaillant une terre trop morcelée. Il est naturel que nous aimions à entendre parler de la vie quotidienne des hommes et des femmes d’autrefois qui avaient les mêmes soucis et les mêmes plaisirs que nous. L’histoire est aussi notre vie de tous les jours, et nous sommes plus curieux des détails sur les costumes et l’alimentation d’autrefois que sur les clauses du traité de Nimègue. C’est cette curiosité que M.Mongrédien vient satisfaire avec un rare bonheur.
Civilisation
La guerre, c’est le déferlement stratégique des hommes et des armes sur tel ou tel point du front. Mais c’est aussi le reflux de ces hommes après la bataille, le retour de ceux qui ont pu revenir, un raz-de-marée en sens inverse qui laisse sous les toiles battantes des infirmeries de campagne « une mosaïque de souffrance teinte aux couleurs de la guerre, fange et sang, empuantie des odeurs de la guerre, sueur et pourriture, bruissante des cris, des lamentations, des hoquets qui sont la voix même et la musique de la guerre. » Alors aux blessés s’offre ce qui se fait de mieux dans le monde moderne, les draps frais, l’infirmerie « blanche comme une laiterie », les pinces brillantes du chirurgien, l’autoclave, le dernier cri du progrès. Mais qu’importe au lieutenant Dauche avec sa balle dans la tête, à Revaud et à leurs compagnons de misère, à ceux dont Georges Duhamel rappelle le courage simple, la bonne humeur, l’endurance? « La civilisation n’est pas dans toute cette pacotille terrible; et, si elle n’est pas dans le cœur de l’homme, eh bien! elle n’est nulle part. » C’est la leçon de ces pages qui font écho à la poignante Vie des martyrs où, une fois de plus, un témoin raconte les cruelles choses vues et vécues pendant la Grande Guerre.
Honoï, capitale de la survie
La guerre du Viêt Nam (également appelée deuxième guerre d’Indochine) est une guerre qui oppose, de 1955 à 1975, d’une part la République démocratique du Viêt Nam (ou Nord-Viêt Nam) avec son armée populaire vietnamienne, soutenue matériellement par le bloc de l’Est et la Chine — et le Front national de libération du Sud Viêt Nam (dit Viet Cong), et d’autre part la République du Viêt Nam (ou Sud-Viêt Nam), militairement soutenue par l’armée des États-Unis appuyée par plusieurs alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippines).