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Raymond Williams
Culture and Society – 1780-1950
En Anglais – Acknowledged as perhaps the masterpiece of materialist criticism in the English language, this omnibus ranges over British literary history from George Eliot to George Orwell to inquire about the complex ways economic reality shapes the imagination.
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Marker, segnali d’allarme
En italien – New York, Manhattan General Hospital: persone sane e giovani, sottoposte a interventi di routine, muoiono ventiquattr’ore dopo l’operazione. La cosa insospettisce Laurie Montgomery, medico legale dell’ospedale. La dottoressa si getta a capofitto nell’indagine, anche se ostacolata da superiori e colleghi che pensano si tratti di pure coincidenze. Le morti però aumentano e Laurie è sempre più convinta che sia opera di un serial killer: tutte le vittime hanno infatti mappe genetiche simili. Che qualcuno abbia bisogno di materia su sui fare esperimenti? Il tempo scorre rapido ed è necessario trovare una soluzione all’enigma anche per salvare la vita alla stessa Laurie, che, positiva a un marker tumorale, scoprirà di avere un legame particolare con la vicenda…
Il poeta
En italien – Jack McEvoy fa il reporter di nera. La morte è il suo mestiere. Ma questa volta la morte gli porta una storia che non avrebbe mai voluto scrivere e un mistero che vuole risolvere a tutti i costi. Là fuori, in agguato, c'è un serial killer astuto e feroce, un perverso assassino, un meticoloso discepolo del male. Le sue vittime sono tutte poliziotti, agenti della omicidi. E il suo biglietto da visita è un verso di Edgar Allan Poe. La sua vittima è stata il fratello di McEvoy e la sua prossima… potrebbe essere lui stesso.
Saint Louis, roi de France
Saint-Louis, un des piliers de notre civilisation, plus fort aujourd’hui que jamais. Tout autour, la maison s’écroule. Nous éprouvons un besoin plus viscéral de nous accrocher au solide. Et Saint-Louis a du passé, mais encore plus d’avenir. Son auréole nous a caché son génie. Les saints et les génies, deux espèces d’hommes si démesurés qu’à leur propos l’humanité moyenne se fourre généralement le doigt dans l’œil. Nous prenons souvent les saints pour des petits bonshommes en sucre de l’imagerie de Saint-Sulpice. Comment ces santons étrangers à nos passions comprendraient-ils les êtres de chair qui en sont pétris ? Rien de plus faux ! Les saints sont avant tout des passionnés, des condensateurs vertigineux d’énergie, des hors-la-loi commune, s’élançant, en ruant dans les brancards, vers la Loi des cieux. Au lieu de se borner à rapetasser l’actualité, comme la plupart des gouvernants de ce monde, qui ne sont que des gouvernés, Saint-Louis se précipite sans cesse « jusqu’au fond des choses » de tout son vol radieux d’ange aux yeux de colombe. Au nom de la loi suprême d’amour, il veut extirper partout le mal, œuvre du diable. Prince de la Paix, il comprit que la mission remplacerait un jour la croisade. Il fit tout pour humaniser la guerre. En soignant les blessés, en interdisant le viol et le pillage, il annonçait la Croix Rouge et les Conventions de Genève. Père lointain de l’ONU, il tenta de substituer dans le règlement des conflits, l’arbitrage à la guerre. Roi architecte, il lança sur l’Europe une troupe de bâtisseurs, conquérants pacifiques. Roi de lumière, il nous laissa son portrait dans le ciel de Paris ; la Sainte Chapelle, fleur de verre et de lumière, aussi allégée de matière que l’âme s’envolant du corps. Quel plus invincible exemple à donner à notre siècle noir que celui de l’ange qui força la vénération des plus durs et qui arracha à Voltaire, peu suspect de bienveillance envers les saints, ce cri de louange :
Les derniers rois de Thulé
Véritable trésor ethnologique, ce livre constitue d’abord une somme d’informations irremplaçable sur les Inuits du Groenland. Mais son succès international, jamais démenti au cours de ses multiples rééditions depuis 1951, tient aussi au talent de conteur de Malaurie qui sait immerger le lecteur, jusqu’au plus infime détail, avec une patience et un souci de vérité infinis, dans la vie de ce grand Nord mythique, de cette « Ultima Thulé » des anciens. Ce géographe et géologue de formation qui cite Rimbaud (« Quelle sorcière va se dresser sur le couchant blanc ? ») fait revivre dans un style alerte chasses au morse et à l’ours, festins de viande crue, soirées de fête dans la nuit polaire, grands raids en traîneaux par moins 60 °C sur la banquise et les glaciers, levers de soleil dans le blizzard, songes, légendes et séances de sorcellerie. Formidable leçon d’humanisme, ce chef-d’œuvre inclassable est également l’occasion d’une réflexion approfondie sur la fragilité d’un environnement et d’une culture menacés.