- Home
- >
- Langue étrangère
- >
- Culture and Society – 1780-1950
Raymond Williams
Culture and Society – 1780-1950
En Anglais – Acknowledged as perhaps the masterpiece of materialist criticism in the English language, this omnibus ranges over British literary history from George Eliot to George Orwell to inquire about the complex ways economic reality shapes the imagination.
Vous aimerez aussi
Le quart de nuit
» Dans le grand silence qui suivit, la mèche d’un cierge dont la flamme rougeoyait, grésilla. Tous -les marins, Mrs Linsell, Mrs Shane, les amants- fixaient intensément du regard le visage durci aux yeux ouverts de Warvick, qui cependant paraissait exprimer une torture intérieure comme si l’homme eût été en proie à un débat. Ils l’entendirent murmurer : – On ne sait plus. On ne saura jamais ».
Dieu est né en exil – Journal d’Ovide à Tomes
Couverture reliée par l’éditeur – Le narrateur est un personnage historique : Ovide. On peut considérer que c’est un écrit apocryphe. Il couvre les derniers huit ans de sa vie, vécus à Tomis, ancienne colonie romaine au pays des Gètes. Le roman adopte la forme d’un journal intime, divisé en huit chapitres (chacun d’eux correspondant à un an d’exil) qui révèlent les étapes d’une « maturation » progressive, à savoir, une conversion. L’univers du roman s’articule autour d’un axe primordial dont les deux pôles sont la société de Rome d’une part, le monde des Daces d’autre part. Cette dichotomie est génératrice d’une riche gamme de métaphores, mais peut-être son attribut le plus important est la manière dont les deux mondes se construisent, et leur importance en tant que « chronotopes » dans l’économie du récit. Le périple spirituel d’Ovide se dénoue entre les deux univers-symboles, dont les caractères antagonistes s’entretissent au cours d’un chiasme pour resurgir à la fin de la narration radicalement métamorphosés.
Marker, segnali d’allarme
En italien – New York, Manhattan General Hospital: persone sane e giovani, sottoposte a interventi di routine, muoiono ventiquattr’ore dopo l’operazione. La cosa insospettisce Laurie Montgomery, medico legale dell’ospedale. La dottoressa si getta a capofitto nell’indagine, anche se ostacolata da superiori e colleghi che pensano si tratti di pure coincidenze. Le morti però aumentano e Laurie è sempre più convinta che sia opera di un serial killer: tutte le vittime hanno infatti mappe genetiche simili. Che qualcuno abbia bisogno di materia su sui fare esperimenti? Il tempo scorre rapido ed è necessario trovare una soluzione all’enigma anche per salvare la vita alla stessa Laurie, che, positiva a un marker tumorale, scoprirà di avere un legame particolare con la vicenda…
Saint Louis, roi de France
Saint-Louis, un des piliers de notre civilisation, plus fort aujourd’hui que jamais. Tout autour, la maison s’écroule. Nous éprouvons un besoin plus viscéral de nous accrocher au solide. Et Saint-Louis a du passé, mais encore plus d’avenir. Son auréole nous a caché son génie. Les saints et les génies, deux espèces d’hommes si démesurés qu’à leur propos l’humanité moyenne se fourre généralement le doigt dans l’œil. Nous prenons souvent les saints pour des petits bonshommes en sucre de l’imagerie de Saint-Sulpice. Comment ces santons étrangers à nos passions comprendraient-ils les êtres de chair qui en sont pétris ? Rien de plus faux ! Les saints sont avant tout des passionnés, des condensateurs vertigineux d’énergie, des hors-la-loi commune, s’élançant, en ruant dans les brancards, vers la Loi des cieux. Au lieu de se borner à rapetasser l’actualité, comme la plupart des gouvernants de ce monde, qui ne sont que des gouvernés, Saint-Louis se précipite sans cesse « jusqu’au fond des choses » de tout son vol radieux d’ange aux yeux de colombe. Au nom de la loi suprême d’amour, il veut extirper partout le mal, œuvre du diable. Prince de la Paix, il comprit que la mission remplacerait un jour la croisade. Il fit tout pour humaniser la guerre. En soignant les blessés, en interdisant le viol et le pillage, il annonçait la Croix Rouge et les Conventions de Genève. Père lointain de l’ONU, il tenta de substituer dans le règlement des conflits, l’arbitrage à la guerre. Roi architecte, il lança sur l’Europe une troupe de bâtisseurs, conquérants pacifiques. Roi de lumière, il nous laissa son portrait dans le ciel de Paris ; la Sainte Chapelle, fleur de verre et de lumière, aussi allégée de matière que l’âme s’envolant du corps. Quel plus invincible exemple à donner à notre siècle noir que celui de l’ange qui força la vénération des plus durs et qui arracha à Voltaire, peu suspect de bienveillance envers les saints, ce cri de louange :