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Jean d'Ormesson
Dieu, les affaires et nous
Il n’est ni tout à fait la droite, dont il est sociétaire à part entière, encore moins la gauche, dont il est parfois un évêque in partibus ; il n’est définitivement ni de Neuilly ni de Saint-Fargeau ; il n’est ni Sarkozy ni Mitterrand ; ni l’Ancien Régime ni la Révolution, -il est tout simplement ce que l’on retrouve au fond du creuset, cet alliage d’évidence : Jean d’Ormesson, c’est la France ! Il n’est pas centriste, il est central.
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Le rêve cistercien
Découvertes Gallimard / Philosophie et Religion – Les cisterciens voulaient mener une vie monastique parfaite, sans compromission avec le siècle. Leur aventure spirituelle, commencée en 1098, est toujours actuelle, et concerne aujourd’hui quelque sept mille moines et moniales. Mais le rêve cistercien va bien au-delà d’une quête confinée aux monastères où vivent des chrétiens épris d’absolu. Il a profondément modifié les relations de l’homme à la nature, à la société, à l’art. Dès le XIIe siècle, la volonté de réforme et les aspirations mystiques de solitaires volontairement coupés du monde ont déterminé des métamorphoses qui nous concernent tous. Historien et archéologue, Léon Pressouyre nous convie à ce retour aux sources.
Pèlerinages
Le pèlerinage est un lieu de prière ou un voyage réalisé dans un esprit de dévotion et de piété. Toutes les religions possèdent des lieux de dévotion où leur fidèles se rendent en pèlerinage, cette pratique constituant le plus souvent une expérience rituelle essentielle. Chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes .la démarche de recherche de soi, des autres et de Dieu, est universelle et l’auteur, le photographe japonais Kazuyoshi Nomachi nous propose de nombreuses routes de prières, souvent dans des pays pauvres et reculés où les pèlerins s’éloignent des tourments du monde pour se ressourcer et revitaliser leur foi. L’ouvrage nous emmène dans de fabuleux voyages vers les lamasseries du Tibet, la vallée du Nil berceau des religions ou vers des pèlerinages chrétiens d’ailleurs en Ethiopie ou encore vers les cimes péruviennes des Andes, partout où les pèlerins de toutes origines ressentent le besoin « d’arrêter le monde » et de revitaliser leur foi.
L’édit de Nantes – Réflexions pour un pluralisme religieux
Signé en 1598 par Henri IV, l’édit de Nantes est paradoxalement plus connu pour sa révocation, un siècle plus tard. Exalté depuis comme un chef-d’oeuvre de tolérance, par opposition à l’intolérance de Louis XIV et de ses dragons, il a acquis une valeur symbolique qui excède largement sa portée réelle. Pierre Joxe lui restitue son véritable sens : compromis nécessaire à l’ordre public, il fut surtout utile à l’enracinement de la monarchie absolue. Mais retracer cette histoire fournit aussi à l’auteur l’occasion d’une réflexion plus large sur l’organisation du pluralisme religieux dans la société française. Dans un dernier chapitre inédit, il revient longuement sur les problèmes de l’organisation du culte musulman, depuis le Corif (Conseil de réflexion sur l’islam en France) dont il prit l’initiative, jusqu’à l’instauration du Conseil français du culte musulman, parachevée par Nicolas Sarkozy. A la lumière de ces débats, l’édit de Nantes prend alors un relief particulier, en devenant le symbole du respect du pluralisme religieux inhérent à l’idée de laïcité.
Jean-Marie Lustiger, cardinal républicain
Actes du colloque tenu au Collège des Bernardins le 9 décembre 2008, organisé par le Service Pastoral d’Études Politiques, en partenariat avec l’Institut Jean-Marie Lustiger et le Collège des Bernardins. « Le 10 août 2007, lors des obsèques de Jean-Marie Lustiger, sont présents – fait inédit pour un archevêque de Paris – le Président de la République, les Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat, la moitié du Gouvernement et de nombreux parlementaires, sans oublier Lech Walesa, le héros de Gdansk, la figure emblématique de la résistance paisible, efficace, spirituelle au totalitarisme communiste. Pourquoi ? Si ce n’est parce que beaucoup ont reconnu en Jean-Marie Lustiger un interlocuteur singulièrement précieux, un pasteur à la parole vigoureuse, libre, dérangeante mais capable aussi de rejoindre vraiment ses interlocuteurs et de les éveiller aux enjeux les plus profonds. » Sont présentées dans ce volume les contributions de : Philippe Portier, Dominique Wolton, Eric de Moulins-Beaufort, Philippe Vallin, Alain Madelin, Jean-Luc Marion, Jean-Pierre Raffarin, François Bayrou, Manuel Valls et du cardinal André Vingt-Trois. On y lira également les extraits inédits de l’audition du Cardinal Lustiger devant la « Commission de réflexion sur l’application du principe de la laïcité dans la République », 23 septembre 2003.