Choi Jong Hun
Graffiti 2
C'est vraiment une grande première dans le monde des manga/manhwa que d'aborder le thème du graffiti. C'est pourtant le pari risqué qu'a fait Choi Jong Hun qui par l'intermédiaire d'un novice (Do Kyung) nous fait découvrir l'univers fermé des « writers/graffeurs » (auteurs du graffiti). On suit donc Do Kyung, qui prend des cours dans un lycée d'enseignement artistique et qui doute de son talent au point de tirer un trait sur les écoles d'art. C'est par hasard qu'il tombera sur Ghost et Headz en pleine « pose d'une pièce » c'est-à-dire en pleine réalisation d'un graffiti. La découverte de ce style, nouveau pour lui, éveillera sa curiosité et l'entraînera dans un long apprentissage des règles de base de tout bon graffeur. Voici, rapidement brossé, le scénario de cette oeuvre qui a le mérite de se lire aisément.
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KGB Connexion
KGB connexion nous fait pénétrer au cœur de la Russie interdite des vingt dernières années. Explosif, ce document montre que les » accidents » qui changèrent le cours de l'histoire russo-soviétique ne doivent rien au hasard. Au contraire, programmés et exécutés avec brio par le KGB, ces événements ont servi les intérêts des services secrets et du Parti, tout en manipulant l'Occident. Preuves à l'appui, cet ouvrage riche en révélations dévoile aussi l'implantation des ex-Soviétiques, notamment russes, en Europe et en France : infiltration économique, scientifique, sportive, associative, culturelle, médiatique. Avec Vladimir Poutine, désinformation, propagande et intox sont plus actives que jamais. Au faîte de la puissance économique, ces » tsars du blanchiment » veulent désormais le pouvoir politique.
Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
La Grande migration
Lorsque le rideau de fer s’ouvre, des populations prisonnières depuis des décennies retrouvent la liberté. Au même moment, l’Empire soviétique s’effondre. C’est le début d’une nouvelle grande migration. Une vague de départs se produit vers l’Allemagne, Israël, les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux. Terre d’émigration, la Russie devient aussi en un laps de temps très court un grand pays de refuge, d’accueil, mais également de transit. Parce que la frontière peut être synonyme de richesse, d’autres mouvements se développent : ils sont temporaires, parfois pendulaires, de durée variable. C’est la Russie dans toute sa complexité qui se reflète dans ces pérégrinations de gens qui, en choisissant de s’exiler ou de se déplacer, votent avec leurs pieds et deviennent acteurs des relations internationales. Un espace russe et russophone s’étend aujourd’hui de l’ex-URSS à l’Amérique du Nord en passant par l’Europe et le Moyen-Orient.
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Philippe Grangereau, écrivain et grand reporter, a recueilli à Séoul ce récit hallucinant. Hyok nous y décrit l'ultime forteresse communiste coupée du monde, ses camps de travail et ses exécutions publiques des « camarades » récalcitrants. Il a même dessiné, avec un vrai talent, les scènes qui l'ont le plus marqué. Hyok a fui avec ses parents, d'abord en Chine où la police les a pourchassés, puis en Corée du Sud, en 2002. Là seulement, il a compris qu'il revenait de l'enfer.