Choi Jong Hun
Graffiti 2
C'est vraiment une grande première dans le monde des manga/manhwa que d'aborder le thème du graffiti. C'est pourtant le pari risqué qu'a fait Choi Jong Hun qui par l'intermédiaire d'un novice (Do Kyung) nous fait découvrir l'univers fermé des « writers/graffeurs » (auteurs du graffiti). On suit donc Do Kyung, qui prend des cours dans un lycée d'enseignement artistique et qui doute de son talent au point de tirer un trait sur les écoles d'art. C'est par hasard qu'il tombera sur Ghost et Headz en pleine « pose d'une pièce » c'est-à-dire en pleine réalisation d'un graffiti. La découverte de ce style, nouveau pour lui, éveillera sa curiosité et l'entraînera dans un long apprentissage des règles de base de tout bon graffeur. Voici, rapidement brossé, le scénario de cette oeuvre qui a le mérite de se lire aisément.
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« J’ai voulu m’identifier à Byron parce qu’il était l’auteur d’un Don Juan qui me hantait. Il a quitté cette terre écorché, vilipendé, rejeté par les êtres qu’il avait cru aimer, abandonné des femmes qu’il avait trop souvent trompées. Il est mort épuisé, sans même avoir passé le cap de la quarantaine. Moi, j’ai quinze ans de plus. Quinze ans de trop, quinze ans à me perdre, à consommer à l’excès, les femmes, les rôles, les émotions, à pousser les feux de ma vanité. » Personne n’a oublié les bouleversantes Lettres à l’absente et Elle n’était pas d’ici. Patrick Poivre d’Arvor retrouve avec ce roman hanté par l’ombre de Byron sa veine la plus intime. Portrait d’un séducteur condamné à aimer les femmes à perpétuité, La mort de Don Juan est une oeuvre singulière et passionnée, à la fois personnelle et fictive.
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