Choi Jong Hun
Graffiti 2
C'est vraiment une grande première dans le monde des manga/manhwa que d'aborder le thème du graffiti. C'est pourtant le pari risqué qu'a fait Choi Jong Hun qui par l'intermédiaire d'un novice (Do Kyung) nous fait découvrir l'univers fermé des « writers/graffeurs » (auteurs du graffiti). On suit donc Do Kyung, qui prend des cours dans un lycée d'enseignement artistique et qui doute de son talent au point de tirer un trait sur les écoles d'art. C'est par hasard qu'il tombera sur Ghost et Headz en pleine « pose d'une pièce » c'est-à-dire en pleine réalisation d'un graffiti. La découverte de ce style, nouveau pour lui, éveillera sa curiosité et l'entraînera dans un long apprentissage des règles de base de tout bon graffeur. Voici, rapidement brossé, le scénario de cette oeuvre qui a le mérite de se lire aisément.
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1531. A Paris, Isabeau est devenue lingère du roi François 1er, qui apprécie sa compagnie. L’ancienne petite sauvageonne d’Auvergne gère de main de maître une boutique où les plus belles soieries de la Cour sont taillées et brodées. A ses côtés virevolte sa petite-fille, Marie, adolescente rieuse et insolente, adorée à la cour des Miracles où elle à longtemps vécu cachée. Avec son ami d’enfance, le jeune Constant, fils du nain Croquemitaine, elle ne cesse de provoquer la police du roi. Mais cette nouvelle vie bien ordonnée va bientôt basculer. Un chargé de justice vient d’être nommé à Paris, et celui-ci n’est autre que François de Chazeron. Il est venu les traquer. La fuite n’est plus de mise, les femmes-loups devront affronter le cruel seigneur auvergnat. Et c’est unies toutes quatre, la maudite, la survivante, la louve et l’innocente, qu’elles se battront une dernière fois pour conquérir enfin leur liberté.
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« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
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