Gilbert Guilleminault
La France de Vincent Auriol
La France de Vincent Auriol revient sur la politique française de la quatrième République entre 1947 et 1953.
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Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s'attrister de l'état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? Et comment ne pas s'inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ? Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l'esprit de ses premiers livres.
La République, la pantoufle et les petits lapins
Je me choisis « athée en politique » . En 2007, j'ai choqué mes amis en optant publiquement pour le candidat Sarkozy. Ni regret, ni blanc-seing. Voter n'est pas entrer en religion. Pourquoi bouderais-je ses initiatives bienvenues lorsqu'il interdit à Kadhafi le massacre des civils insurgés de Benghazi ? A gauche et à droite, la France officielle pense à huis clos. Sainte ligne Maginot, protège-nous d'un monde extérieur voué aux méchants impérialistes, aux terribles envahisseurs musulmans et aux désespoirs apocalyptiques ! Ouvrons nos fenêtres : un vent de liberté a déraciné en moins d'un demi-siècle l'empire stalinien, il s'attaque aujourd'hui aux despotismes profanes ou religieux, il réveille les courages et bouscule planétairement les tabous.
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