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Ines de la Fressange, Sophie Gachet
La parisienne
Vendu sans bandeau – Quel sont les secrets du chic de la parisienne ? Ines de la Fressange livre toutes ses astuces de style, beauté, déco, ses adresses préférées et les bonnes attitudes à adopter dans ce carnet très gai écrit avec la complicité de Sophie Gachet, journaliste à ELLE. Les photos et les dessins sont réalisés par Ines. Et sa fille Nine d’Urso joue le modèle sous l’œil du photographe Benoît Peverelli. Les modes passent, Ines reste !
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Au coeur de l’Histoire
Depuis plus de huit ans, les auditeurs d’Europe 1 se sont habitués à la voix, au ton, mais aussi à l’esprit frondeur de Franck Ferrand. Grâce à lui, l’Histoire se pare chaque jour de nouvelles couleurs. Voici enfin réunis une trentaine de récits, tirés des meilleurs numéros de l’émission Au cœur de l’histoire. « J’ai choisi ces récits en fonction de leur force et de leur variété, explique Franck Ferrand, mais aussi de leur originalité… Autant dire que ce sont mes préférés. En les voyant ainsi rassemblés, je me sens conforté dans deux convictions : d’abord, que les grandes affaires humaines doivent très peu, sur le fond, à l’époque où elles se manifestent ; et puis – mais n’est-ce pas une évidence ? – que les plus belles histoires sont toujours liées à des personnages hors du commun : Aliénor d’Aquitaine, Pierre Brossolette, Dom Pérignon, Hatchepsout… Quel fascinant bouquet de grandes destinées ! »
La naissance du jour
Une femme est arrivée à la maturité, à la sagesse et, croit-elle, au renoncement. C'est une sagesse souriante, un renoncement serein. Avec ses chats et ses livres, elle se retire dans le Midi, près de Saint-Tropez – alors petit village inconnu -. Elle va s'occuper de son jardin, de sa treille, bavarder avec de vieux amis, jouir de sa solitude et de sa liberté. Mais elle a pris pour un crépuscule ce qui était la naissance du jour. Car tout recommence et l'amour, un nouvel amour, intervient.
Institutrice au coeur du siècle
1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.
L’abeille et l’architecte
François Mitterrand est un de ceux qui croient qu’il n’est de bonne écriture qu’exacte. Tandis qu’il mène sa vie d’homme d’action, un autre en lui observe le vent « grande rumeur dans le ciel immobile », garde le rythme des jours avec l’odeur du blé, l’odeur du chêne, la suite des heures. L’écrivain qu’il est laisse place à l’élan du rêve, aux sensations, aux émotions. Il nous donne la Crète, le vertige du Kremlin, les canards sauvages virant de bord à Manhattan, l’angoisse du Japon, son étonnement devant le retournement communiste. L’homme d’Etat dialogue avec Kissinger, venu le voir chez lui à Paris, avec Brejnev – ce qui nous permet de saisir une clef de l’empire soviétique. Il parcourt le monde avec son bâton de pèlerin socialiste.