Virginie Linhart
Le jour où mon père s’est tu
« Je suis la fille de Robert Linhart, fondateur du mouvement prochinois en France et auteur de L’Etabli. Mon père est une des figures les plus marquantes des années 1968. Malheureusement, il en est aussi l’une des figures les plus marquées. En chemin pour retrouver les anciens compagnons de mon père, j’ai découvert leurs enfants. À travers leurs souvenirs, c’est ma propre enfance qui a ressurgi : tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents révolutionnaires… »
Vous aimerez aussi
Le pari du FN
Qui vote Front national et pourquoi ? Les protestataires, les racistes, les exclus, les antisémites ? Ce serait trop simple. Au-delà des discours même de l’extrême-droite, au-delà des sondages toujours sujets à caution, observons la géographie des votes. Les cartes révèlent à une échelle très fine et précise le trouble ressenti par de nombreux Français : disparition des relations de voisinage, expulsion des métropoles, blocage de l’ascension sociale. Le Front national paraît dès lors l’unique moyen de changer la donne. Pari désespéré, pari perdant en probabilité, mais pari logique… et contagieux. 30 cartes et infographies en couleurs.
Le dauphin et le régent
Edouard, Jacques : deux enfants de Georges Pompidou ? Bien sûr. Un aîné qui aime l'ombre et un cadet qui piaffe d'impatience ? Nul n'en doute. Des « amis de trente ans ? Peut-être. Deux complices qui ne sauraient devenir des rivaux ? Rien, désormais, n'est moins sûr. Car, dans l'histoire d'Edouard et de Jacques, il y a eu beaucoup de malentendus, quelques illusions et un certain nombre de duperies. Assez, en tout cas, pour que cette belle histoire tourne mal et conduise, inéluctablement, à un affrontement qui risque d'être fatal à l'un – ou à l'autre. C'est donc cette histoire, ses coulisses, ses enjeux, et son climat parfois cocasse, parfois douloureux, que Catherine Nay a voulu raconter dans ce livre.
La France de Vincent Auriol
La France de Vincent Auriol revient sur la politique française de la quatrième République entre 1947 et 1953.
L’abeille et l’architecte
François Mitterrand est un de ceux qui croient qu’il n’est de bonne écriture qu’exacte. Tandis qu’il mène sa vie d’homme d’action, un autre en lui observe le vent « grande rumeur dans le ciel immobile », garde le rythme des jours avec l’odeur du blé, l’odeur du chêne, la suite des heures. L’écrivain qu’il est laisse place à l’élan du rêve, aux sensations, aux émotions. Il nous donne la Crète, le vertige du Kremlin, les canards sauvages virant de bord à Manhattan, l’angoisse du Japon, son étonnement devant le retournement communiste. L’homme d’Etat dialogue avec Kissinger, venu le voir chez lui à Paris, avec Brejnev – ce qui nous permet de saisir une clef de l’empire soviétique. Il parcourt le monde avec son bâton de pèlerin socialiste.