- Home
- >
- Science-fiction
- >
- Le profanateur
Philip K.Dick
Le profanateur
Allen Purcell, communicateur, était chargé de faire respecter l’ordre moral à coups de feuilletons télévisés dans un monde de comité de quartier, de minuscules mouchards robots et de conformisme absolu. Il était un citoyen parfait.
Le seul ennui pour lui et pour le Rémor, le Réarmement Moral, c’était qu’il avait le sens de l’humour. Profond, dévastateur, inconscient.
Il y avait un trou dans son emploi du temps. Et la statue du Major Streiter avait perdu la tête.
Dans ce roman qui aurait pu s’intituler L’imprécateur, Philip K. Dick, l’un des maîtres incontestés de la science-fiction américaine, introduit pour la première fois dans son oeuvre un humour grinçant et corrosif qui défonce la société et la réalité.
Vous aimerez aussi
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à « l’inconcevable mystère » des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène « l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle. »
Invasion
Tout commence par un mystérieux disque noir, fait d’une matière inconnue, avec lequel un étudiant californien, Beau, se blesse au doigt en l’examinant. Pris d’une violente fièvre, Beau se rétablit très vite… mais son comportement n’est plus le même. à la fois euphorique et incohérent, il commence à inquiéter sérieusement Cassy, son amie. Et l’épidémie se répand. Ceux qu’elle ne tue pas, à leur tour, changent de personnalité, pour s’agréger bientôt à une sorte de secte prosélyte, qui se répand dans le monde entier, cherchant à contaminer les autres. D’où provient ce virus redoutable ? Quelle puissance invisible s’exerce à travers lui, cherchant à sélectionner les humains et à les transformer en les mettant à son service ? Sheila, médecin hospitalier, Jonathan, informaticien, et quelques autres vont prendre conscience du danger et mettre en commun leurs forces pour contrer ce virus dont ils ne savent qu’une chose : il n’est pas d’origine terrestre. Maître du thriller médical, Robin Cook rejoint ici l’anticipation. Une anticipation qui, à l’heure des épidémies nouvelles et des manipulations biotechnologiques, pourrait bien n’être pas invraisemblable…
Le langage des pierres
Au XVe siècle, dans un pays qui ressemble aux Iles Britanniques, Will, un jeune garçon de treize ans, est arraché à ses parents adoptifs par le mage Gwydion. Ce dernier, persuadé que l'adolescent est la réincarnation d'Arthur et qu'il a le pouvoir d'épargner au pays le bain de sang qui approche, veut en faire son apprenti. Il va l'initier au langage des pierres, aux pratiques magiques, aux jeux d'adresse, à ceux de la diplomatie, et lui inculquer les rudiments de la sagesse. Car le Royaume vit une époque troublée : les pierres magiques, autrefois symbole de paix et de protection contre les invasion, ont perdu leur pouvoir. Et un sorcier, tenaillé par la soif du mal, a parié sur le chaos et la guerre afin d'assurer sa prise de pouvoir sur le monde. Gwydion et Will parviendront-ils à sauver le Royaume du désastre annoncé ?
Agent de Vega
Un bref instant, les barrières d’énergie de tous les astronefs de Véga flamboyèrent en blanc, à titre d’avertissement, puis l’écran se couvrit brièvement d’une gerbe aux couleurs de l’arc-en-ciel dont toutes les étincelles étaient des éclaireurs qui s’éparpillaient sous le feu des assaillants… les plus brillantes marquant ceux qui n’avaient pu s’échapper. Le feu d’artifice s’effaça pour montrer les chasseurs qui se séparaient pour suivre les essaims de fugitifs, et un noyau cristallin en ellipse de plusieurs centaines de mètres de diamètre apparut à l’endroit où avait flotté dans l’espace la Soucoupe-Mère. Le centre de reproduction des avides Bjantas… Elle parut s’enfler un peu. La seconde d’après, c’était une nova miniature.