- Home
- >
- Science-fiction
- >
- Le profanateur
Philip K.Dick
Le profanateur
Allen Purcell, communicateur, était chargé de faire respecter l’ordre moral à coups de feuilletons télévisés dans un monde de comité de quartier, de minuscules mouchards robots et de conformisme absolu. Il était un citoyen parfait.
Le seul ennui pour lui et pour le Rémor, le Réarmement Moral, c’était qu’il avait le sens de l’humour. Profond, dévastateur, inconscient.
Il y avait un trou dans son emploi du temps. Et la statue du Major Streiter avait perdu la tête.
Dans ce roman qui aurait pu s’intituler L’imprécateur, Philip K. Dick, l’un des maîtres incontestés de la science-fiction américaine, introduit pour la première fois dans son oeuvre un humour grinçant et corrosif qui défonce la société et la réalité.
Vous aimerez aussi
Coyote céleste
Après la première aventure de Mendoza qui se passe en l’Angleterre vers 1550 (voir Dans le jardin d’Iden pour comprendre de quoi il s’agit), on se retrouve quelque part dans le Nouveau Monde en 1699, où les cyborgs immortels se prépare à fêter, de manière grandiose, le passage à l’année 1700. Cette fois c’est Joseph qui raconte l’histoire de Coyote céleste (Sky Coyote). On découvre donc, par bribes, d’où il vient, comment il a été recruté par la Compagnie et un peu de ce qu’il y fait depuis plusieurs milliers d’années. Le début du roman se passe dans une sorte de station de villégiature cachée dans la jungle où les immortels se reposent, travaillent et mettent au point leurs diverses missions. On apprend comment ils vivent, comment ils s’amusent, et aussi un certain nombre de choses plus ou moins mystérieuses sur la Compagnie elle-même. La « mission » cette fois, va se dérouler dans ce qui deviendra la Californie, peu de temps avant l’arrivée de l’homme blanc et son cortège de catastrophes. Il s’agit de déplacer un village entier d’Indiens Chumash, avec leur accord et leur coopération et sans les traumatiser.
3 volumes – Demain. Cent pionniers s’envolent pour Mars. Ils devront l’explorer, survivre sur cette planète usée et hostile. Si l’homme ne peut s’y adapter, il faudra adapter Mars à l’homme : créer l’atmosphère, bâtir les cités, transformer les déserts en prairies, la glace en océans. Par-delà les difficultés ou les conflits idéologiques, c’est un monde nouveau que l’on invente. Jusqu’à l’émancipation de la tutelle d’une Terre de moins en moins souveraine.
L’envers vaut l’endroit
Quatre milliards et demi de vivants aujourd’hui. Sept milliards en l’an 2 000. Et dix milliards en 2 025… C’est ce que l’on appelle une explosion démographique. Mais que dire des centaines de milliards de morts qui n’en peuvent plus de cette « thanatographie » galopante et redoutent plus que tout une guerre nucléaire qui grossirait leurs rangs de quelques milliards de recrues supplémentaires ? Alors les morts font savoir aux vivants qu’ils doivent s’organiser en conséquence. « Point d’armes, moins d’enfants », tel est le slogan qu’ils lancent. Et, si les vivants. n’en tiennent pas compte, les morts agiront… à leur manière.
Le vieil homme et la guerre – Tomes 1 à 6
Tomes I à VI – “J’ai fait deux choses le jour de mon soixante-quinzième anniversaire. Je suis allé sur la tombe de ma femme et je me suis engagé.” À soixante-quinze ans, l’âge minimum requis, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale, le seul ticket pour les étoiles, mais sans retour. Plus rien ne le retient sur Terre. Combien d’années de vie peut-il encore espérer ? En revanche, s’engager, c’est défendre la Terre, protéger l’expansion de l’humanité dans les étoiles, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Sur Terre, nul ne sait ce qu’il advient de ces recrues à part qu’on leur promet une guerre sans merci contre la myriade d’espèces intelligentes qui se partagent un “espace vital” interstellaire beaucoup trop étroit. John Perry devient donc soldat. Avec son nouveau statut commencent les révélations, inimaginables.