Jean-Paul Desprat
Le secret des Bourbons
Toile relié – Lundi 19 novembre 1703, à Versailles : Victor de Gironde doit être présenté à la Cour parmi d’autres jeunes nobles. Au moment où violons et timbales annoncent l’apparition du cortège royal, les portes de la Galerie des Glaces imprévisiblement se referment. L’on apprend que Louis XIV vient de regagner ses appartements à l’annonce du décès du fameux prisonnier masqué de la Bastille, connu depuis sous le nom de « Masque de fer »…
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De novembre 1964 à fin janvier 1965, Madeleine Riffaud a partagé la vie et les risques des combattants du Viêtnam du Sud. « Passée derrière le miroir », dans cette coulisse inexplorée qu'était la jungle, Madeleine Riffaud nous livre, vus de l'intérieur, les secrets Je la «guerre populaire » d'un pays pauvre, qui allait mettre en échec la formidable puissance de destruction des U.S.A., dotés de tout un arsenal d'armes chimiques et électronique Vécue par une femme (qui fut pendant l'occupation hitlerienne une petite fille chef de groupe de partisans et condamnée à mort pour avoir exécuté à Paris un officie de la Gestapo), cette aventure prend une dimension humaine qui dépasse de loin le sensationnel …
Témoin parmi les hommes – Tome V – Le jeu du roi
Cinquième tome des reportages de Joseph Kessel, Le feu du roi, 1956, nous fait découvrir les richesses de la culture afghane. Dans cette série de reportages, Joseph Kessel évoque avec tendresse les personnages et les rites qui l'ont marqué. Il nous donne aussi les clefs de l'un de ses plus célèbres romans, Les Cavaliers et nous entraîne dans un passionnant voyage à travers ce pays.
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Un siècle et demi après l'émancipation des Juifs par la Révolution française, le régime de Vichy promulguait une législation qui faisait d'eux des parias dans leur patrie. En présence de ce droit antisémite, il importe de savoir ce que fut l'attitude de l'administration, des juridictions et des milieux professionnels concernés. S'agissant du Barreau, ce livre, fruit de recherches dans les archives professionnelles et judiciaires, retrace comment, au-delà des réactions individuelles, l'émergence d'un antisémitisme érigé en règle ordinaire de la société française ne suscita ni refus de principe, ni rejet massif, ni protestation collective.
L’ère des camps
Le système concentrationnaire s'enracine à la structure du XXe siècle. Dénoncé par ses victimes quand elles lui échappent, il l'est aussi par ceux qui brandissent cette dénonciation somme une arme politique contre des régimes réprouvés – mais pas comme le mal absolu. Implacablement le camp s'inscrit dans une sorte de logique de la démence humaine. A chaque découverte, les camps nazis, les camps d'Algérie, les camps soviétiques, de Grèce, du Sud Vietnam… la bonne conscience des « autres » s'exclame : « Comment est-ce possible ? ». Sub specie aeternitatis, c'est au nazisme qu'appartient le triste privilège d'avoir créé le système concentrationnaire et le système d'extermination les plus monstrueusement déments. Mais, en regard de cette terrifiante spécificité » hors concours » du camp nazi, ne peut-on redouter que la conscience universelle ne s'émousse ?