- Home
- >
- Grand format
- >
- Les jardins du futur
Jean-Paul Pigeat
Les jardins du futur
Nous avons, décidé, cette année, de consacrer les jardins à l’érotisme. Depuis 11 ans que les idées affluent, nous avons eu envie de voir ce qu’allait produire ce sujet un peu particulier. Ce livre confronte les idées de 2002 à celles des dix années précédentes. Et ce n’est pas triste, idées de fleurissements ou de constructions, idées d’activités pour le jardin. La veine est loin d’être tarie et comme les autres années, tout, ou presque, est réalisable par des amateurs. Au fil des années, et on s’en rend compte tout au long de ce livre bilan, se dessine un art du jardin nouveau, fait de créativité et de plaisir. On le lit avec le sourire aux lèvres.
Vous aimerez aussi
Le Président
5 mai 2002. Paul Berthier est réélu au second tour des élections présidentielles devant le chef de l’extrême droite. Pour remercier le jeune Arnaud Bressard, le président le nomme assistant de Pierrat, son vieil ami et conseiller spécial. Le premier ministre Dumay gouverne le pays en s’efforçant d’éviter les remous, pendant que l’ambitieux ministre de l’intérieur Rambaud multiplie les apparitions publiques et renforce les mesures sécuritaires dans le pays. Soudain, une vague d’attentats déferle sur la France, semant la peur et la consternation. Grâce aux informations fournies par sa maîtresse, la belle banquière Heliana, Arnaud découvre qu’une organisation mafieuse qui blanchit des milliards se cache derrière ces troubles.
Exhibition
Exhibition commence dans la vallée de Chevreuse. Drôle d’endroit pour le déballage intime. Et pourtant, au fil des lignes apparaît Philippe. À moins que ce ne soit, évidemment, Michka Assayas en personne. L’enterrement de la mère de ses amis d’enfance permet au narrateur de se retourner sur les années passées. De « déballer » sur un père italien absent, sur une mère égocentrique, une grand-mère attentive. Sur les amis qui ont réussi. Ceux qui ont raté. Sur ses propres erreurs… Le sujet n’est pas nouveau mais il y a dans la prose d’Assayas, ironiquement désespérée, quelque chose de profondément mélancolique et attachant. Peut-être cela tient-il aussi à la description des années 80. De ce que ces années avaient de fou et d’excitant, entre engagement politique, passion, fourmillement de musiques, de recherches en tout genre. Les années rock dont Philippe connaît les moindres notes. Peut-être fut-ce d’ailleurs sa seule vraie passion tout au long de ces années ?
Allons voir plus loin, veux-tu ?
Il y a quatre personnages, très différents. Christine, qui dirige une agence de voyages, se sent épuisée sans raison. Tout devait lui sourire pourtant. A cinquante ans, elle s'est organisée une existence active et libre. mais, sans qu'elle ait jamais osé se l'avouer, la peur de vieillir la mine. Paul, le paysan, un homme sensible et doux, n'a jamais pu s'arracher à la famille, de brutes dans laquelle il est né. Solange, guichetière à la SNCF, en veut au monde entier et d'abord à elle-même. D'où vient cette hargne qui l'habite ? Luc, à force de se battre pour sauver son couple du désastre, est au bout du rouleau, psychologiquement et matériellement. Il n'y a pas de liens entre ces deux femme et ces deux hommes, sauf de brèves rencontres de hasard. mais, tous les quatre vont vivre, dans des circonstances imprévues, ces moments où l'ont est brusquement mis en face de soi-même et où l'ont prend conscience des impasses où l'on s'est engagé.
Sur la frontière
Né à Strasboueg dans une famille religieuse, Michel Warschawski part en Israël à l'âge de seize ans. Fondamentalement engagé pour la paix, il y deviendra une des figures les plus connues de la gauche radicale israélienne. Cet ouvrage raconte son parcours, son engagement ; l'auteur y mêle analyses précises et lucides des évolutions politiques israéliennes et évocation d'amitiés ou d'émotions ressenties dans les combats partagés. Il puise ses références dans la tradition talmudique, dans l'histoire du socialisme révolutionnaire et donne l'esquisse d'une synthèse possible au-delà du sionisme. Et lorsqu'il évoque les déceptions d'après Oslo, il ne manque pas d'affirmer son espoir qu'une paix juste puisse un jour s'imposer dans cette partie du monde.