Henri Modiano
Lettre ouverte aux gaullistes trahis
Le Parlement, l’Élysée, l’Hotêl Matignon, tels sont les théâtres ou se joue, parfois même en coulisses, le drame de l’après-gaullisme. Peints au vitriol ou nimbés de tendresse, on y verra Georges Pompidou, Michel Debré, Maurice Couve de Murville, Jacques Chaban-Delmas, Edgar Faure, et bien dé,autres…
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François Mitterrand est un de ceux qui croient qu’il n’est de bonne écriture qu’exacte. Tandis qu’il mène sa vie d’homme d’action, un autre en lui observe le vent « grande rumeur dans le ciel immobile », garde le rythme des jours avec l’odeur du blé, l’odeur du chêne, la suite des heures. L’écrivain qu’il est laisse place à l’élan du rêve, aux sensations, aux émotions. Il nous donne la Crète, le vertige du Kremlin, les canards sauvages virant de bord à Manhattan, l’angoisse du Japon, son étonnement devant le retournement communiste. L’homme d’Etat dialogue avec Kissinger, venu le voir chez lui à Paris, avec Brejnev – ce qui nous permet de saisir une clef de l’empire soviétique. Il parcourt le monde avec son bâton de pèlerin socialiste.
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