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Madame de Sévigné
Lettres choisies
Madame de Sévigné nous raconte son temps à travers les lettres qu’elle adressa à sa fille (deux tiers de ses lettres), ainsi qu’à divers personnages. Une chronique fort intéressante de la seconde moitié du XVIIe siècle. Vous sont proposées ici quatre-vingt neuf lettres parmi ses plus connues, dans l’édition de Saint-Beuve, publiée par Garnier Frères en 1923.
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Le revoilà, ça y est ! Plus besoin de s’enfermer dans les toilettes, portable coupé et poste de radio sur les genoux branché sur France Inter entre 12h15 et 12h35 pour retrouver le chouchou des auditeurs (et le nôtre !), Guy Carlier. Cette fois, il nous a « apporté ses radios ». Chroniques faites pour France Musiques ou pour l’émission du « Sept-neuf » de France Inter entre janvier et juin 2002, on retrouve ce qui fait le talent (génial) de Carlier : un humour décalé, humain, acide et grinçant selon qu’il s’attaque à un « jeune madeliniste » ou qu’il raconte Marguerite dans sa maison de retraite. Car Carlier, ne nous y trompons pas, est un tendre humaniste. Un bon, un gentil, un humain exigeant. Sa colère devant le cynisme de certains est à la hauteur de la poésie acide devant d’autres, plus fragiles. Certaines lettres sont de véritables nouvelles. Derrière toutes, il y a l’amour. Des autres, des femmes, de la vie. On croise Marianne Faithfull ou Pierre Boulez, on rit des paroles des chansons d’Obispo ou de Marc Lavoine, décortiquées par un Guy en grande forme. On pleure devant l’organiste monsieur Minois ou devant Yvette du café-tabac d’Argenteuil. Bref, on vit, on rit, on réfléchit. Et on découvre une plume véritable, touchante et une dédicace à son papa…