Eric Zemmour
L’homme qui ne s’aimait pas
« L’homme qui ne s’aimait pas » s’appelle Jacques Chirac. Si le titre intrigue, le héros a de quoi passionner. Pour étayer sa théorie – dont on cherche l’évidence tout au long du récit – , Éric Zemmour s’est appuyé sur les liens du président avec son entourage : sa belle-famille, Bernadette, Claude… et notamment sur ses rapports avec son propre père, qui mêlent obéissance craintive et révolte larvée. Rapports qui expliqueraient, selon l’auteur, le comportement politique de ce « rebelle de carte postale » rêvant de s’opposer mais renonçant toujours. C’est ainsi que, de 1956 à 2001, le petit monde de Jacques Chirac est passé en revue : on y croise Charles Pasqua, Chaban-Delmas, Marie-France Garaud et tous ceux qui ont mené, parfois malgré eux, Jacques Chirac au pouvoir.
Vous aimerez aussi
L’Enfer de Matignon
Dans ce livre paru en 2008, Raphaëlle Bacqué a interviewé les anciens Premiers Ministres de notre République; seuls manquent à l’appel P. Beregovoy (et pour cause !) et J. Chirac. Elle a eu l’excellente idée d’ordonner par thèmes tous ces témoignages: ça commence avec la nomination et ça finit avec la démission et le retour (difficile) à la vie normale.
La République, la pantoufle et les petits lapins
Je me choisis « athée en politique » . En 2007, j'ai choqué mes amis en optant publiquement pour le candidat Sarkozy. Ni regret, ni blanc-seing. Voter n'est pas entrer en religion. Pourquoi bouderais-je ses initiatives bienvenues lorsqu'il interdit à Kadhafi le massacre des civils insurgés de Benghazi ? A gauche et à droite, la France officielle pense à huis clos. Sainte ligne Maginot, protège-nous d'un monde extérieur voué aux méchants impérialistes, aux terribles envahisseurs musulmans et aux désespoirs apocalyptiques ! Ouvrons nos fenêtres : un vent de liberté a déraciné en moins d'un demi-siècle l'empire stalinien, il s'attaque aujourd'hui aux despotismes profanes ou religieux, il réveille les courages et bouscule planétairement les tabous.
Nicolas Sarkozy – Le pouvoir et la peur
La journaliste, chef du service politique de France Info, a vérifié auprès de ceux qui l'entourent le paradoxe de ce président qui a coutume de dire « Je n'ai pas peur » et dont le moteur serait en réalité la peur. Certains diront que c'est un livre féminin qui fait la part belle à la psychologie, aux sentiments. Cependant, la thèse que défend Marie-Eve Malouines dans Nicolas Sarkozy : le pouvoir et la peur est rationnelle, sérieuse, argumentée. Fruit d'une enquête menée à bonne source, avec cependant ce regret que les informateurs ont exigé l'anonymat, elle éclaire les interrogations qui courent en ce moment sur la façon dont le président de la République conduit le pays : est-il vraiment maître du jeu ou victime de trop fortes passions ? Sujet sensible abordé ici avec sang-froid sans que jamais affleure ni l'agressivité ni l'esprit polémique.
Pour échapper à un sous-développement qui ne cesse de s’aggraver, les peuples du tiers monde ne sauraient compter sur l’aide désintéressée d’un système, dont la raison d’être est le profit. Ils doivent, d’abord, revendiquer trois droits : à la différence, au développement et à l’indépendance. À partir de là, le passage par une étape bourgeoise apparaît inévitable, tant que les conditions socio-économiques de la rupture ne seront pas réunies. Mais il ne peut s’agir que d’une étape : lorsque la contradiction principale, qui caractérise la situation de la classe dominante dans ces pays sera devenue assez forte, la scission avec le monde capitaliste s’imposera d’elle-même. Tel est le schéma révolutionnaire que propose ici J.-P. Blondi et qui nous concerne directement, dans la mesure où un tiers-socialisme peut apporter aussi la réponse à la crise que traverse un monde industriel prisonnier de sa propre croissance.