Gudule
L’instit – Aimer par coeur
A partir de 10 ans – Dans la tête d’Alain, un mot revient sans cesse, plus harcelant qu’un bourdonnement d’insecte : sida… suivi d’un autre mot : papa… Alain n’en peut plus de ce secret si lourd. Il se confie à Victor Novak. Et il a raison, car personne d’autre n’est mieux à même de lutter contre les fausses idées qui circulent sur le sida, à Hyères et ailleurs…
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Miss Harriet
Le hasard les avait réunis dans la même auberge normande. Lui, jeune et beau garçon, parcourait la campagne pour peindre. Elle, c’était une ” Anglaise d’âge » dont la figure de momie ressemblait à un a hareng saur qui aurait porté des papillons ». Hélas, cette disgrâce masquait un coeur avide d’aimer. Pour une Miss Harriet que sa fierté jette au fond d’un puits, combien se contentent de pleurer comme le père Saval de Regret et le prêtre du Baptême, ou serrent les dents sur un souvenir impossible à oublier comme le héros de Garçon, un bock! à moins d’en mourir comme le paysan de La Ficelle…
Mont-Oriol
Comment à force de bluff, de supposés miracles et de faux certificats délivrés par des médecins complaisants on parvient à fabriquer une ville d’eaux et à lotir au plus haut prix un paysage entier en exploitant la crédulité des uns et en s’appuyant sur la malhonnêteté des autres. Le conflit de la bourgeoisie locale, du propriétaire paysan âpre et rusé et de la banque, de l’affairisme parisien. Un des plus cruels portraits du corps médical que l’on ait jamais faits et une histoire sentimentale peut-être plus cruelle encore. En démontant les rouages de la spéculation foncière, en analysant le mécanisme de la concentration capitaliste à la fin du XIXe siècle, Maupassant a écrit, avec Mont-Oriol, le plus moderne de ses romans.
La mare au diable
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
L’or
En à peine quarante jours, Blaise Cendrars écrit l'histoire du général Johann August Suter, ce pionnier qui, en 1834, quitte son foyer et sa patrie «pour venir, par des sentiers insoupçonnés, se jeter dans le pays des aventures et des dangers» : le Nouveau Monde. Bientôt, il s'empare d'un domaine immense en Californie et bâtit un empire. Mais la découverte d'or sur l'une de ses terres fait tout basculer. On s'y précipite ; son paradis est saccagé et le général anéanti : l'or l'a ruiné. Avec ce récit qui apporta la célébrité à Cendrars, le lecteur voit s'opérer le renouveau romanesque du début du XXe siècle.