Gudule
L’instit – Le boulard
A partir de 10 ans – Montréal ! Le début d’une nouvelle vie ? Pour Yohan, débarqué là en plein cœur de l’hiver québécois, rien ne va changer. Ce n’est qu’une halte de plus dans une vie d’errance, une vie sans toi … Une école de plus, où il va falloir mentir, tricher, pour protéger le secret de son père. Personne ne peut rien pour lui, même ce drôle d’instit, venu de France, dont les regards, pourtant, semblent parler mieux que les mots …
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Mont-Oriol
Comment à force de bluff, de supposés miracles et de faux certificats délivrés par des médecins complaisants on parvient à fabriquer une ville d’eaux et à lotir au plus haut prix un paysage entier en exploitant la crédulité des uns et en s’appuyant sur la malhonnêteté des autres. Le conflit de la bourgeoisie locale, du propriétaire paysan âpre et rusé et de la banque, de l’affairisme parisien. Un des plus cruels portraits du corps médical que l’on ait jamais faits et une histoire sentimentale peut-être plus cruelle encore. En démontant les rouages de la spéculation foncière, en analysant le mécanisme de la concentration capitaliste à la fin du XIXe siècle, Maupassant a écrit, avec Mont-Oriol, le plus moderne de ses romans.
Les dieux ont soif
Histoire de l’ascension infernale d’Évariste Gamelin, jeune peintre parisien, engagé dans la section de son quartier du Pont-Neuf, Les dieux ont soif décrit les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Farouchement jacobin, fidèle entre les fidèles de Marat et Robespierre, Évariste Gamelin finira par être nommé juré au tribunal révolutionnaire. La longue et implacable succession des procès quotidiens de plus en plus expéditifs (à partir de la loi de prairial en particulier) entraîne cet idéaliste dans une folie qui le coupera de ses proches et précipitera sa propre chute à la suite de son idole Robespierre, au lendemain du 9 Thermidor.
Pierre et Jean
Tout les oppose. Alors que Jean est blond, calme, doux, de caractère égal, Pierre est noir, emporté, rancunier, exalté. Tant que rien n’ébranle l’équilibre familial, les deux frères mènent une vie apparemment paisible. Mais lorsqu’un ami de la famille lègue toute sa fortune à Jean, la jalousie que Pierre nourrit pour son frère cadet éclate au grand jour. Il enquête alors pour découvrir les raisons de cet incompréhensible héritage, au risque de sacrifier son bonheur…
Isabelle
Après le prologue qui les mène dans une demeure à l'abandon, le narrateur laisse la parole à son ami Gérard, qui nous entraîne dans le passé des lieux qu'ils visitent. La vie semblait s'y être arrêté avant la Révolution Française. Des hobereaux, les Saint-Auréol, et de riches bourgeois, reçoivent un jeune visiteur (le narrateur) venu compléter sa thèse sur les sermons de Bossuet. Ni le curé de campagne promu précepteur du petit Saint-Auréol, infirme, ni Gratien le dévoué serviteur ne manquent à l'appel. Le récit n'a beau s'étendre que sur deux jours, il donne l'impression que le temps s'écoule très lentement, en dépit des recherches, distillant l'ennui de journées toujours semblables … “Mon amour, voici ma dernière lettre… Vite ces quelques mots encore, car je sais que ce soir je ne pourrai plus rien te dire; mes lèvres, près de toi, ne sauront plus trouver que des baisers. Vite, pendant que je puis parler encore, écoute: Onze heures c'est trop tôt; mieux vaut minuit. Tu sais que je meurs d'impatience et que je m'exténue, mais pour que je m'éveille à toi il faut que toute la maison dorme. Oui, minuit ; pas avant. Viens à ma rencontre juqu'à la porte de la cuisine… “