Ménélaos Stéphanidès, Yannis Stéphanidès
L’Odyssée
Il s’agit d’une large rétrospective de l’Odyssée d’Homère où une place très importante est donnée aux passages les plus poétiques, les plus intéressants et les plus philosophiques de ce chef-d’oeuvre dont l’extraordinaire imagination ne lasse de charmer petits et grands depuis les temps antiques jusqu’à nos jours.
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Britannicus
Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend son sujet dans l’histoire romaine. L’empereur Claude a eu de Messaline un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère.
Rhinocéros
Rhinocéros est la pièce la plus riche de Ionesco. Elle ne perd rien de l'esprit d'innovation, de provocation, des premières pièces. Comme elles, celle-ci mélange les genres et les tons, le comique et le tragique. Mais l'innovation principale qui s'introduit ici est la réflexion sur l'Histoire, à travers le mythe. La pièce est une condamnation de toute dictature (en 1958, on pense au stalinisme). Ionesco condamne autant le fascisme que le communisme. C'est donc une pièce engagée : «Je ne capitule pas», s'écrie le héros.Le rhinocéros incarne le fanatisme qui «défigure les gens, les déshumanise».
Les plaideurs
Les Plaideurs est une comédie en trois actes et en vers (884 alexandrins). C’est la seule comédie qu’il ait écrite. Il s’est inspiré des Guêpes d’Aristophane mais en a retiré toute la portée politique. Un juge sort de chez lui par la fenêtre, des chiots urinent sur la scène, deux jeunes amoureux se jouent du père de la jeune fille, le tout en alexandrins.
Mademoiselle Fifi
Mademoiselle Fifi est publiée pour la première fois dans le Gil Blas du 23 mars 1882, puis reprise dans un recueil homonyme. Dans cette œuvre, Maupassant reprend les thèmes de la guerre et de la prostitution qui ont fait son succès. Il reprend également les thèmes du libertinage, prend parfois des aspects macabres et pose des interrogations sur la mort.