Christine Helgerson
Louison et Monsieur Molière
Louison n’a que dix ans quand Molière la choisit pour jouer dans sa dernière pièce. Fille de comédiens, la fillette va enfin pouvoir réaliser son plus beau rêve : être actrice. Et pas n’importe où ! À la Comédie Française, devant la cour du Roi-Soleil, Louis XIV…
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Nos vies rêvées
« Vivre sa vie, être soi-même, demande un courage que beaucoup de personnes n'ont pas. Il est plus commode de renoncer à ses rêves. Après le deuil, l'esprit est au repos. L'image de ce que ça aurait pu être feint de s'estomper. Mais c'est faux, tu sais. Je pense qu'un jour, alors qu'on vit dans la quiétude de l'oubli, croyant avoir perdu l'adresse du cimetière de ses promesses les plus intimes, tout nous revient en mémoire avec la force d'un boomerang. Et ça fait plus mal encore que de n'avoir rien tenté ». Comment faire bifurquer cette vie, rêvée depuis si longtemps, sans avoir le sentiment de se trahir soi-même ? Avec humour et émotion, ce roman retrace l'adieu à la jeunesse, à travers une romantique histoire d'amour, dont Betty, l'héroïne, rêve depuis qu'elle a quinze ans.
Comment peut-on être français ?
Roxane arrive à Paris. Comme bagage, elle n'a que son enthousiasme, sa naïveté, son désir et sa rage d'apprendre le français. Elle veut devenir française par la langue. Mais la langue française se révèle implacable, une compagne infidèle. « Quelle belle garce cette langue, la plus belle. Quelle belle grâce cette langue, la plus belle. » Les bribes d'une enfance iranienne troublent son monde parisien. Les souvenirs murmurent tout bas. Elle se découvre un confident mythique : Montesquieu. Elle se raconte et raconte le monde d'aujourd'hui à l'inventeur des Lettres persanes. Dans une écriture où l'imaginaire se confond avec le réel, où la drôlerie et la fantaisie le disputent à la mélancolie et à l'amertume, la vie d'une jeune femme est mise en scène une femme qui connaît le prix à payer pour ne pas perdre pied face à la réalité. Ce roman, souvent proche du conte, impressionne par la légèreté, l'humour et la sobriété de ton. Un roman de formation. Une histoire à suivre.
La Coke saoudienne – Au cœur d’une affaire d’État
Deux tonnes de cocaïne colombienne qui débarquent en 1999 dans un Boeing 727 sur l’aéroport du Bourget par l’intermédiaire d’un haut dignitaire saoudien que le gouvernement français, si l’on se permet un méchant jeu de mot, blanchira, on a du mal à y croire… C’est pourtant la thèse avancée ici, preuves à l’appui, par Fabrice Monti, 31 ans, un ancien du ministère de l’Intérieur devenu journaliste d’investigation. Si les révélations que fait ce livre s’avèrent exactes, nous avons affaire à un document explosif qui pose deux questions extrêmement embarrassantes : l’argent de cette drogue aurait-il servi au financement de réseaux islamistes ? et surtout, comment l’État négocie-t-il des scandales de ce genre, à quels fins et en contrepartie de quoi ?
Institutrice au coeur du siècle
1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.