Charles Chaumont, Frédérique Lafay
Que sais-je ? – L’ONU
Organisation internationale à vocation universelle, les Nations Unies entendent regrouper tous les États de la planète, tout en accordant à ces derniers des responsabilités différentes en son sein. L’organisation est dotée d’une personnalité juridique distincte des États qui la composent. Elle adopte des actes pour mener à bien sa mission au service de la paix internationale.
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Sage comme une image
Témoin à sept ans du meurtre de sa mère, Francine Hill, issue d'une famille de la petite bourgeoisie, est confiée à Julia, médiocre psychothérapeute. Deux ans plus tard, celle-ci épouse le père de la petite fille qui vit désormais sous la férule de sa belle-mère, sans aucune autonomie. Orphelin à dix-neuf ans, Teddy Brex, né de parents pauvres, sales et alcooliques, a connu une enfance sans amour ni tendresse. Il a pourtant réussi à suivre une formation artistique à l'université. Un jour, la douce et soumise Francine rencontre Teddy, l'artiste antisocial. Mais cette idylle naissante va se transformer en nouveau cauchemar… Ruth Rendell fait preuve de virtuosité pour disséquer les relations entre les êtres.
La fin d’une liaison
« Elle m’avait dit : – L’amour n’a pas de fin. Même si nous cessons de nous voir. Est-ce que les gens ne continuent pas d’aimer Dieu toute leur vie sans le voir ? – Ce n’est pas le même amour que le nôtre. – Je pense parfois qu’il n’en existe qu’un, répondit-elle. Tandis que je la guidais avec précaution à travers le vestibule démoli, l’éclairant de ma lampe de poche, elle ajouta: – Tout doit se passer très bien. Si notre amour est assez grand. Les vitres des fenêtres brisées craquaient sous nos pieds. Seul le vieux vitrail victorien au-dessus de la porte restait solide. Le verre écrasé devenait de la poudre blanche, comme la glace que les enfants piétinent dans les champs gelés ou sur les bords des routes. C’était la première nuit, en juin 1944, de ce que nous appelâmes, par la suite, les V 1. »
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Tome II – A travers les destins de Jacques Thibault, idéaliste et révolté, et d'Antoine, sérieux, conservateur, deux frères que tout oppose, Roger Martin du Gard nous entraîne dans une vaste fresque sociale et historique. Après l'interminable agonie de leur père, Jacques, bouleversé, découvre que l'homme qu'il croyait dur et sans tendresse aimait ses fils. Dans cette famille en deuil, l'Histoire fait soudain irruption lorsque se profile le spectre de la guerre après l'attentat de Sarajevo. Devenu socialiste aux côtés de Jaurès, Jacques tente en vain de convaincre son frère de l'imminence du conflit et de ses répercussions dramatiques.
Studer et l’affaire du chinois
Évoquant rétrospectivement l'histoire du Chinois, l'inspecteur de police Jakob Studer devait la baptiser l'«affaire des trois atmosphères», parce qu'elle se déroula dans trois endroits totalement différents : une auberge isolée, un hospice pour déshérités, une école d'horticulture. Lien entre ces trois lieux : l'énigmatique figure de James Farny, assassiné d'un coup au cœur qui ne troue pourtant aucun vêtement, et dont Studer avait fait la connaissance par hasard quelques mois auparavant. Ses yeux en amande, ses pommettes hautes, sa moustache tombant au coin des lèvres avaient amené Studer à le baptiser mentalement «le Chinois». Et c'est toute son histoire que l'inspecteur va progressivement reconstituer au cours de son enquête, traversant asiles, hospices, foyers et instituts pour adolescents – lieux d'une marginalité amère et résignée, qui furent, incidemment, ceux de l'existence même de Friedrich Glauser.