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Christiane Hilaire
Rosiers
L’essentiel de ce qu’il faut savoir pour réussir les roses, et les utiliser avec créativité.
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La musique des sphères
1795 : alors que la France révolutionnaire a mis à bas l’ordre ancien, Londres est secouée d’angoissants événements. Chaque nuit, des prostituées sont assassinées et un serial killer français hanterait les bas-fonds de la capitale anglaise. Employé au ministère de l’Intérieur, Jonathan Absey enquête. Une véritable gageure dans cette ville où nobles français exilés et espions de Paris se confondent. Des tavernes de White Chapel aux palais de la Tamise, Jonathan va suivre la piste d’une inquiétante société secrète qui lui fera découvrir les complicités de la Couronne d’Angleterre et de la France régicide. Une aventure sur fond de découvertes scientifiques qui le conduira aux frontières de l’érotisme, du crime et de la folie.
Le journal de Louise B.
Dans les environs d’Auxerre, en pleine campagne française, une jeune prof d’anglais, Louise Anarcange, est violée par six de ses élèves après une fête de fin d’année où elle était conviée… Le Journal de Louise B n’est pourtant pas, comme on pourrait s’y attendre, le portrait d’une génération désabusée et ultraviolente. Le thème du « viol en réunion commis par des mineurs », comme on le dit dans les journaux, n’intéresse pas le romancier. Son propos se focalise tout entier sur la psychologie de son personnage. Louise, fille unique, fille modèle, a connu les souffrances d’une éducation stricte. Son père, le Dr Anarcange, l’a protégée et peut-être trop aimée. La question de l’inceste, subtilement omniprésente, explique peut-être qu’à 31 ans elle soit toujours vierge.
Notre histoire – 1922-1945
Aux yeux de l’Histoire, tout oppose Hélie de Saint Marc et August von Kageneck. L’un est français, autrefois résistant et déporté à Buchenwald ; l’autre est allemand, autrefois officier de la Wehrmacht sur le front de l’Est. Pourtant, tous deux ont vécu l’inexorable ascension d’Adolf Hitler, et l’effondrement du monde de leurs pères. Au fil de leur entretien s’installent tous les fantômes de la guerre et de l’avant-guerre, avec une digne gravité et la force bouleversante des seuls souvenirs. Chaque douleur y a sa mesure, chaque horreur son quotidien. Un livre à hauteur d’homme, d’une force d’évocation peu commune.
Tigre en papier
Poétique des années 60. Ainsi Olivier Rolin aurait pu signer également son livre Tigre en papier. Des années 60, avec tout ce qu’elles possédaient pour rugir et mordre dans la vie. Né entre la mère des défaites et Diên Biên Phu, le narrateur s’emploie à raconter sa jeunesse en roulant frénétiquement le long du périphérique parisien. Une jeunesse qui voit se déployer portraits, objets et gestuel. C’est le temps des copains, des clampins sympathiques « à la vie à la mort », des virées ici et là, où l’on fauche une bagnole à Vesoul, gravit la tour sud de Saint-Sulpice, où l’on file en voyage jusqu’au Mékong, le temps des Trabants, des cuites, de la Gitane maïs, des tracts qui n’en finissent plus, rédigés dans la nuit et ronéotypés, des réunions politiques, d’Eddy Merckx, de Nixon, et de Sartre houspillé chez Renault…