Gaston Leroux
Rouletabille chez le Tsar
Au début de l'autre siècle, en Russie, de graves troubles secouent Moscou et Saint Petersbourg. Des révoltes fomentées par des groupes nihilistes ou anarchistes sont mâtées dans le sang. le général Trébassof est un des responsables de cette terrible répression. Il vient d'échapper par trois fois à de graves attentats (fusillades, machines infernales). le Tsar, inquiet pour un de ses plus loyaux serviteurs, suggère à Joseph Rouletabille, journaliste-détective dont la réputation n'est plus à faire, de se charger de l'organisation de sa sécurité. Il accepte et découvre une famille déboussolée mais recevant quand même beaucoup.
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Dès 10 ans – Dans le cadre d’un voyage organisé, une classe de collège se trouve sur les sites archéologiques de Pompéi, Herculanum et Stabies. Commence alors pour Romain, l’un des collégiens, un périple qui, partant des fouilles de Stabies, le mène par des passages secrets et au prix de multiples difficultés vers la villa de Castellamare, une maison du Ier siècle après J.C. miraculeusement préservée où il croisera le chemin de dangereux trafiquants d’art…
Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire (5) – Piège au collège
11 ans et + – Cher lecteur, si tu recherches un récit de collège tout en farces joyeuses, n’ouvre surtout pas ce livre ! A la place, tu découvriras une pension de la pire espèce avec règlement stupide, crabes mal lunés, moisissures coulantes, violon écorcheur d’oreilles, redoutables tests de contrôle et triple dose de système métrique. Telles sont les malédictions qu’affrontent les orphelins Baudelaire dans ce consternant épisode, mais rien ne t’oblige, cher lecteur, à les suivre en ce sinistre lieu. Sauf, bien sur, si tu désires que ton propre collège, par contraste, te semble être un paradis. Avec mes sentiments respectueux, Limony Snicket
La mémoire du fleuve
Ni blanc ni noir, exilé partout, Jean Michonet échappe à quinze ans à l’orphelinat de Brazzaville (on est avant la guerre) et devient recruteur de main-d’oeuvre pour le compte des compagnies forestières. Il écume le sud du Gabon, encore inexploré. Sa vie pourrait être un roman d’aventures comme tant d’autres, si ne le retenait, presque malgré lui, le subtil écheveau des solidarités humaines. Ayant gardé les meilleurs éléments de son « négoce », il crée son propre chantier, seul maître après Dieu en des villages décimés par la lèpre, grand connaisseur en essences tropicales, expert en serpents et anti-venins, attiré par les sociétés secrètes – le bwiti en particulier, dont il devient un initié notable. Femme noire, femme blanche. Michonet n’en a pas fini avec le compromis racial. « Conseiller » de Léon M’Ba, il vit sur le tas – et non sans pittoresque – le passage de l’Afrique ancestrale à celle des nouveaux États. Puis il retourne à sa vie de forestier où ne tardera pas à le surprendre – énième dégringolade – la fin de son empire des crocos. Rien ne manque à ce tableau : ni les intrigues, ni la magie, ni les chasses fabuleuses. Celles-ci passionneront le lecteur comme elles ont fasciné Christian Dedet, lequel devait nouer avec Michonet une amitié qui forme comme le ciment invisible de ce texte – une « histoire vraie » qui se donne à lire comme un roman. La presse, à la sortie du livre, saluera chapeau bas : « Un livre qui nous introduit dans les secrets de l’Afrique bien mieux que ne saurait le faire un régiment d’ethnologues. »
Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire (4) – Cauchemar à la scierie
11 ans et + – Cher lecteur, J’espère pour toi que tu n’as pas choisi ce livre en te disant : « ça a l’air drôle ! » Si tel est le cas, referme-le vite ! De tous les épisodes de la triste vie des orphelins Baudelaire, celui-ci pourrait bien pulvériser les records de désolation. Les trois enfants se retrouvent dans une scierie dont le patron est leur nouveau tuteur, mais derrière chaque bûche (ou presque) est embusquée une embûche. Lunettes cassées, affreux puits de casseroles, pinceuse géante, fumée de cigare qui parle, mystérieux cas d’hypnose, chewing-gums à tous les repas – rien ne leur sera épargné. J’ai fait serment, pour ma part, de relater jusqu’au bout les misères endurées par ces trois enfants, mais ce serment n’engage que moi. Libre à toi, cher lecteur, de te choisir bien vite une lecture plus réjouissante. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Snicket