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Theodore Dreiser
Sister Carrie
En anglais – When a girl leaves her home at eighteen, she does one of two things. Either she falls into saving hands and becomes better, or she rapidly assumes the cosmopolitan standard of virtue and becomes worse. The tale of Carrie Meeber’s rise to stardom in the theatre and George Hurstwood’s slow decline captures the twin poles of exuberance and exhaustion in modern city life as never before. The premier example of American naturalism, Dreiser’s remarkable first novel has deeply influenced such key writers as William Faulkner, F. Scott Fitzgerald, Saul Bellow, and Joyce Carol Oates. This edition uses the 1900 text, which is regarded as the author’s final version.
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Les Mercenaires
A ma connaissance, aucun mercenaire ne répond plus à la définition qu’en donne le Larousse : « soldat qui sert à prix d’argent un gouvernement étranger ».
Les merceniares que j’ai rencontrés et dont parfois j’ai partagé la vie combattent de vingt à trente ans pour refaire le monde. Jusqu’à quarante ans, ils se battent pour leurs rêves et cette image d’eux-mêmes qu’ils se sont inventée. Puis, s’ils ne se font pas tuer, ils se résignent à vivre comma tout le monde – mais mal, car ils ne touchent pas de retraite – et ils meurent dans leur lit d’une congestion ou d’une cirrhose du fois.
Jamais l’argent ne les intéresse, rarement la gloire, et ils ne se soucient que fort peu de l’opinion de leurs contemporains. C’est en cela qu’ils diffèrent des autres hommes.
Leaves of grass and selected prose
En anglais – … » I’ve been reading bits and pieces of this mammoth collection for decades. Though I haven’t finished every last page, I’ve completed the lion’s share of the famous sections and will keep whittling away on the rest. » …
Saint Louis, roi de France
Saint-Louis, un des piliers de notre civilisation, plus fort aujourd’hui que jamais. Tout autour, la maison s’écroule. Nous éprouvons un besoin plus viscéral de nous accrocher au solide. Et Saint-Louis a du passé, mais encore plus d’avenir. Son auréole nous a caché son génie. Les saints et les génies, deux espèces d’hommes si démesurés qu’à leur propos l’humanité moyenne se fourre généralement le doigt dans l’œil. Nous prenons souvent les saints pour des petits bonshommes en sucre de l’imagerie de Saint-Sulpice. Comment ces santons étrangers à nos passions comprendraient-ils les êtres de chair qui en sont pétris ? Rien de plus faux ! Les saints sont avant tout des passionnés, des condensateurs vertigineux d’énergie, des hors-la-loi commune, s’élançant, en ruant dans les brancards, vers la Loi des cieux. Au lieu de se borner à rapetasser l’actualité, comme la plupart des gouvernants de ce monde, qui ne sont que des gouvernés, Saint-Louis se précipite sans cesse « jusqu’au fond des choses » de tout son vol radieux d’ange aux yeux de colombe. Au nom de la loi suprême d’amour, il veut extirper partout le mal, œuvre du diable. Prince de la Paix, il comprit que la mission remplacerait un jour la croisade. Il fit tout pour humaniser la guerre. En soignant les blessés, en interdisant le viol et le pillage, il annonçait la Croix Rouge et les Conventions de Genève. Père lointain de l’ONU, il tenta de substituer dans le règlement des conflits, l’arbitrage à la guerre. Roi architecte, il lança sur l’Europe une troupe de bâtisseurs, conquérants pacifiques. Roi de lumière, il nous laissa son portrait dans le ciel de Paris ; la Sainte Chapelle, fleur de verre et de lumière, aussi allégée de matière que l’âme s’envolant du corps. Quel plus invincible exemple à donner à notre siècle noir que celui de l’ange qui força la vénération des plus durs et qui arracha à Voltaire, peu suspect de bienveillance envers les saints, ce cri de louange :
Undermajordomo minor
En Anglais – Lucy Minor is the resident odd duck in the hamlet of Bury. He is a compulsive liar, a sickly weakling in a town famous for begetting brutish giants. Then Lucy accepts employment assisting the majordomo of the remote, foreboding Castle Von Aux. While tending to his new post as undermajordomo, he soon discovers the place harbours many dark secrets, not least of which is the whereabouts of the castle's master, Baron Von Aux. Thus begins a tale of polite theft, bitter heartbreak, domestic mystery, and cold-blooded murder. Undermajordomo Minor is an ink-black comedy of manners, an adventure, and a mystery, and a searing portrayal of rural Alpine bad behaviour, but above all it is a love story. And Lucy must be careful, for love is a violent thing.