Frans Gerver
Tous les jeux de cartes
72 jeux de cartes expliqués et illustrés. Pour jouer à 2, 3, 4 et plus, voici tous les jeux de cartes rassemblés et expliqués en détail. Les grands classiques que vous connaissez sans doute mais dont vous avez peut-être oublié les règles. Des jeux à découvrir ou à redécouvrir. De la Belote au Whist. Les règles du jeu, le déroulement de la partie, les variantes et tut ce qu’il faut savoir.
Vous aimerez aussi
Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
Le bal des louves – Tome II – La vengeance d’Isabeau
1531. A Paris, Isabeau est devenue lingère du roi François 1er, qui apprécie sa compagnie. L’ancienne petite sauvageonne d’Auvergne gère de main de maître une boutique où les plus belles soieries de la Cour sont taillées et brodées. A ses côtés virevolte sa petite-fille, Marie, adolescente rieuse et insolente, adorée à la cour des Miracles où elle à longtemps vécu cachée. Avec son ami d’enfance, le jeune Constant, fils du nain Croquemitaine, elle ne cesse de provoquer la police du roi. Mais cette nouvelle vie bien ordonnée va bientôt basculer. Un chargé de justice vient d’être nommé à Paris, et celui-ci n’est autre que François de Chazeron. Il est venu les traquer. La fuite n’est plus de mise, les femmes-loups devront affronter le cruel seigneur auvergnat. Et c’est unies toutes quatre, la maudite, la survivante, la louve et l’innocente, qu’elles se battront une dernière fois pour conquérir enfin leur liberté.
La Grande migration
Lorsque le rideau de fer s’ouvre, des populations prisonnières depuis des décennies retrouvent la liberté. Au même moment, l’Empire soviétique s’effondre. C’est le début d’une nouvelle grande migration. Une vague de départs se produit vers l’Allemagne, Israël, les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux. Terre d’émigration, la Russie devient aussi en un laps de temps très court un grand pays de refuge, d’accueil, mais également de transit. Parce que la frontière peut être synonyme de richesse, d’autres mouvements se développent : ils sont temporaires, parfois pendulaires, de durée variable. C’est la Russie dans toute sa complexité qui se reflète dans ces pérégrinations de gens qui, en choisissant de s’exiler ou de se déplacer, votent avec leurs pieds et deviennent acteurs des relations internationales. Un espace russe et russophone s’étend aujourd’hui de l’ex-URSS à l’Amérique du Nord en passant par l’Europe et le Moyen-Orient.
La mort de Don Juan
« J’ai voulu m’identifier à Byron parce qu’il était l’auteur d’un Don Juan qui me hantait. Il a quitté cette terre écorché, vilipendé, rejeté par les êtres qu’il avait cru aimer, abandonné des femmes qu’il avait trop souvent trompées. Il est mort épuisé, sans même avoir passé le cap de la quarantaine. Moi, j’ai quinze ans de plus. Quinze ans de trop, quinze ans à me perdre, à consommer à l’excès, les femmes, les rôles, les émotions, à pousser les feux de ma vanité. » Personne n’a oublié les bouleversantes Lettres à l’absente et Elle n’était pas d’ici. Patrick Poivre d’Arvor retrouve avec ce roman hanté par l’ombre de Byron sa veine la plus intime. Portrait d’un séducteur condamné à aimer les femmes à perpétuité, La mort de Don Juan est une oeuvre singulière et passionnée, à la fois personnelle et fictive.