Frans Gerver
Tous les jeux de cartes
72 jeux de cartes expliqués et illustrés. Pour jouer à 2, 3, 4 et plus, voici tous les jeux de cartes rassemblés et expliqués en détail. Les grands classiques que vous connaissez sans doute mais dont vous avez peut-être oublié les règles. Des jeux à découvrir ou à redécouvrir. De la Belote au Whist. Les règles du jeu, le déroulement de la partie, les variantes et tut ce qu’il faut savoir.
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Le roman du Kremlin
Dressant ses murailles au cœur de Moscou, symbole du pouvoir absolu des tsars puis des dirigeants communistes, le Kremlin n’a cessé de fasciner et d’inquiéter. C’est qu’il est, depuis toujours, un lieu de mystères. Ses palais fastueux, ses sanctuaires, ses souterrains ont été les témoins des cruautés et des orgies d’Ivan le Terrible. Après la longue parenthèse de Saint-Pétersbourg, capitale à l’européenne voulue par Pierre le Grand, il incarne la dictature totalitaire et la paranoïa stalinienne. Jusqu’aux années 1990, il reste le point de mire des journalistes, diplomates et « kremlinologues », soucieux de décrypter les luttes de pouvoir derrière le masque impavide des Brejnev et des Andropov…
La Grande migration
Lorsque le rideau de fer s’ouvre, des populations prisonnières depuis des décennies retrouvent la liberté. Au même moment, l’Empire soviétique s’effondre. C’est le début d’une nouvelle grande migration. Une vague de départs se produit vers l’Allemagne, Israël, les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux. Terre d’émigration, la Russie devient aussi en un laps de temps très court un grand pays de refuge, d’accueil, mais également de transit. Parce que la frontière peut être synonyme de richesse, d’autres mouvements se développent : ils sont temporaires, parfois pendulaires, de durée variable. C’est la Russie dans toute sa complexité qui se reflète dans ces pérégrinations de gens qui, en choisissant de s’exiler ou de se déplacer, votent avec leurs pieds et deviennent acteurs des relations internationales. Un espace russe et russophone s’étend aujourd’hui de l’ex-URSS à l’Amérique du Nord en passant par l’Europe et le Moyen-Orient.
Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
Ensemble, c’est tout
Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés… Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour – appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.