- Home
- >
- Science-fiction
- >
- Y a quelqu’un
Philippe Curval
Y a quelqu’un
Cela commence par un simple fait divers : Clément Volgré, marginal faussement repenti, ivrogne et velléitaire, remonte les Champs-Elysées avec sa compagne, Nina. Soudain, l’implosion d’une vitrine de téléviseurs, dans une galerie marchande, provoque la disparition de Nina. La jeune femme n’est pas blessée, mais s’est bel et bien volatilisée, comme aspirée vers ailleurs. Alors commence pour Clément une longue errance dans le Paris des promoteurs et du béton, une dérive alcoolique où la quête de la femme disparue se confond avec celle de la ville détruite. Les réapparitions intermittentes d’une Nina bizarrement changée, un tube de rouge à lèvres aux caractères indéchiffrables, des téléviseurs qui n’en sont plus tout à fait : autant d’indices qui mettent Clément sur la piste d’un complot de vaste envergure.
Vous aimerez aussi
Les puissances de l’invisible – Tome I et II
Tome I et Tome II – Londres, 1963. Andrew Hale, distingué professeur dans un collège universitaire d'Oxford, reçoit un coup de téléphone codé. Une dizaine d'années après sa mise à la retraite anticipée pour services rendus au monde libre, il semble que les services secrets britanniques aient à nouveau besoin de ses services. Ce qui ne peut, hélas, signifier qu'une seule chose c quelqu'un – les communistes ? Les nationalistes arabes ? Les américains ? – cherche à reprendre contact avec les puissances occultes qui siègent sur le mont ararat. Andrew, un des rares survivants de la première expédition sur le mont en 1948, est chargé d'infiltrer l'opération et de la faire échouer. Mais sur l'échiquier du grand jeu, les espions deviennent vite des pions sacrifiables.
Le langage des pierres
Au XVe siècle, dans un pays qui ressemble aux Iles Britanniques, Will, un jeune garçon de treize ans, est arraché à ses parents adoptifs par le mage Gwydion. Ce dernier, persuadé que l'adolescent est la réincarnation d'Arthur et qu'il a le pouvoir d'épargner au pays le bain de sang qui approche, veut en faire son apprenti. Il va l'initier au langage des pierres, aux pratiques magiques, aux jeux d'adresse, à ceux de la diplomatie, et lui inculquer les rudiments de la sagesse. Car le Royaume vit une époque troublée : les pierres magiques, autrefois symbole de paix et de protection contre les invasion, ont perdu leur pouvoir. Et un sorcier, tenaillé par la soif du mal, a parié sur le chaos et la guerre afin d'assurer sa prise de pouvoir sur le monde. Gwydion et Will parviendront-ils à sauver le Royaume du désastre annoncé ?
La proie
Personnalité des milieux high tech de Silicon Valley, Julia dirige Xymos, une jeune société qui fabrique des nanoparticules, Ces robots infiniment petits destinés à la recherche militaire. Depuis quelque temps, le comportement de Julia est étrange. Elle s'absente de plus en plus souvent, se cache pour téléphoner, se désintéresse de son bébé malade, prononce des phrases incohérentes. Jack, son mari, veut comprendre. Chercheur en informatique, Il parvient à se faire embaucher par Xymos pour une mission de consultant. C'est là, dans un curieux complexe technologique au cœur du désert du Nevada, qu'il va découvrir jusqu'où peuvent aller le génie et la folie des scientifiques. Seul, il devra affronter un prédateur que nul n'avait jusque-là imaginé. Un prédateur Infiniment petit, mais qui menace la planète.
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à « l’inconcevable mystère » des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène « l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle. »