Bernard Brigouleix
Histoire indiscrète des années Balladur (Matignon durant le 2ème cohabitation)
Matignon durant la seconde cohabitation – Un reportage réalisé à l’intérieur même de la machinerie gouvernementale pour comprendre comment Balladur a perdu l’élection présidentielle de 1995 après avoir été si proche de gagner.
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La guerre des trois
Ils sont trois. Un président de la République à bout de souffle, un Premier ministre fidèle jusqu’à l’absurde, un ministre de l’Intérieur hanté par la trahison. Le roi Lear, Néron et Brutus, depuis plus de dix ans, se livrent une guerre suicidaire pour la droite, devant les Français sidérés. Le 29 mai 2005, cette empoignade à la limite du combat de rue, où tous les coups sont permis, a pris des proportions ubuesques, dangereuses pour notre pays. Pendant que le « trio maléfique » et leurs sicaires multiplient les complots, la France s’enfonce dans la déprime. C’est cette guerre de l’ombre, dans les coulisses des cabinets ministériels et des officines, que raconte Serge Raffy. Affaire Clearstream, divorce et raccommodage avec Cécilia, accident cérébral du Président, émeutes de banlieue, crise du CPE, coups bas et coups de théâtre… Un thriller politique dans lequel la réalité dépasse la fiction.
La part d’ombre
Ce livre navigue entre confession et colère. Confession d’un journaliste qui rend des comptes, livre ses doutes et ses contradictions, dit ce que, jusqu’ici, il n’avait pas écrit. Colère d’un citoyen qui, explorant les coulisses d’un règne présidentiel, ses secrets et ses mensonges, se surprend à affronter des valeurs étrangères à la gauche. Il ne s’agit pas ici de l’homme Mitterrand mais d’un système, le mitterrandisme, où les courtisans devancent les militants, où les fidélités priment l’éthique, où l’engagement s’efface devant l’arrangement. Sans en démentir la part de vérité, cette part d’ombre éclaire la cohérence d’une politique convenablement bourgeoise mais, à coup sûr, rien moins que socialiste.
Ce grand cadavre à la renverse
Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s'attrister de l'état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? Et comment ne pas s'inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ? Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l'esprit de ses premiers livres.
Olivier Besancenot ou la révolution en recommandé
La révolte gronde. La Bourse s'effondre et le capitalisme est en crise.La gauche et la droite se morfondent. Seuls l'extrême gauche et son porte-parole Olivier Besancenot prévoient le « grand soir ». Le jeune manifestant antiraciste de Nanterre a déjà été candidat à deux reprises aux présidentielles sous les couleurs de la Ligue communiste révolutionnaire. À 34 ans, l'éternel travailleur à vélo d'une France convertie à l'économie de marché milite avec brio et en appelle à la mobilisation autour de son nouveau parti révolutionnaire et anticapitaliste. Entre la radicalité d'une « bonne vieille révolution » et la chimère démocratique d'une participation ouvrière à un gouvernement, le trotskisme à visage humain s'impatiente.Depuis le divan rouge de « Vivement dimanche », Olivier Besancenot, plus populaire que jamais, ne manque pas de susciter curiosité, admiration mais surtout interrogations sur l'avenir de l'idéal communiste au XXIe siècle.