Kristina Borjesson
Black List
Ils étaient les enfants du Watergate. Ils travaillaient pour CBS, Newsweek ou CNN et ils en étaient légitimement fiers : ils faisaient le plus beau métier du monde dans la première démocratie du monde. Un jour, ils ont traversé le miroir. Leurs adversaires les ont harcelés. Ils ont refusé de se soumettre. Les intimidations ont redoublé. Sous la pression, leur rédaction les a lâchés. Leur seul crime : avoir enquêté là où il ne fallait pas. Sentant soudain le soufre, ils ont dû quitter le confort des télévisions et des journaux qui font l’opinion.
Vous aimerez aussi
Le Bel Italien
Lourdes, 1903. Sophie, riche veuve, vit avec sa fille Anne et sa petite-fille Sophie. La petite est une enfant unique au caractère difficile. On devine qu'elle sera une femme de caractère. Alors qu'elle se trouve avec sa grand-mère dans le salon d'un hôtel, cette dernière meurt après avoir vu un inconnu, un Italien…
Lumière morte
L'ex des Homicides Harry Bosch n'a plus le badge qui lui ouvrait toutes les portes et le couvrait en cas d'ennui. Mais rien à faire : il élucidera le meurtre d'Angella Benton, jeune assistante de production retrouvée morte quelques jours avant un des plus gros hold-up de Hollywood. Sauf que, dès le départ, « on » lui ordonne de renoncer. Obstiné, Bosch va voir un des deux policiers ayant enquêté sur le braquage. Celui-ci lui révèle qu'un agent du FBI, une femme, a jadis téléphoné à son collègue pour l'informer d'une anomalie dans les numéros de billets recensés par la banque, puis volés. Ainsi commence un des romans les plus sombres et inquiétants de Michael Connelly. Difficulté de l'enquête et présence obsédante d'une force inconnue qui tire toutes les ficelles et entraîne Bosch dans une terrible descente aux enfers, Lumière morte marque le grand retour de Harry Bosch au travail d'enquête.
Bush contre Saddam
Pendant des mois, elle s’est préparée. Guerre peu banale, voulue par la première puissance militaire et économique du monde, contre un pays arabe, grand comme la France et moitié moins peuplé, riche de son seul pétrole. Il est tentant de ne voir dans cet événement si longtemps annoncé qu’une bataille pour des richesses naturelles, qu’une tentative de faire main basse sur les réserves pétrolières de l’Irak. En réalité, la compétition oppose surtout un président américain obnubilé par son projet impérial à un tyran sanguinaire, dont le pays demeure une clé de voûte du Moyen-Orient. À Bagdad, Saddam Hussein fait se succéder depuis plus de vingt ans agressions et provocations diverses. À Washington, George W. Bush, fils de son père, veut à tout prix en découdre. Il trouve dans les dissimulations et les rodomontades de l’adversaire qu’il s’est choisi le ressort d’une vindicte personnelle, nourrie des conseils d’une camarilla pousse-au-crime, ancrant ses propres convictions dans un bellicisme forcené. Avec pour ambition de recomposer le Moyen-Orient, et d’assurer à long terme la pérennité d’Israël.
Le guerre des Bush
À Hollywood, les films d’action sont simples : il y a les gentils d’un côté et les méchants de l’autre. À Washington, et surtout depuis le 11 septembre 2001, c’est un peu la même chose… La « guerre contre le Mal » est à nos portes et les pays occidentaux jouent la valse-hésitation entre hégémonie américaine et paix à préserver. Or, évidemment, la réalité géopolitique est un peu plus complexe qu’un scénario de série B… C’est ce que nous prouve une fois de plus l’enquête d’Éric Laurent, grand reporter et spécialiste du Moyen-Orient. Laurent s’est intéressé de près aux affaires de la famille Bush dont les affaires l’ont menés du côté de l’Irak, de l’Arabie saoudite et de la famille Ben Laden, bien avant que celle-ci ne devienne l’ennemi à abattre dans la tête du petit dernier devenu président des États-Unis.