Jean-Marie Fitère
Panzers en Afrique – Romel et l’Afrikakorps
Un livre bien écrit sur un sujet qui, bien que très médiatisé grâce à la personnalité du chef de l’Afrikakorps, est en fait bien peu connu dans le détail quotidien de la vie des soldats. L’auteur, dans la même veine que Jean Mabire, s’efforce à restituer, avec le plus d’exactitude possible, la mentalité du soldat allemand fier de son unité et des campagnes qu’il a toujours menées, à l’image de son chef, avec honneur.
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C'est l'histoire de Thala, village kabyle, pendant la guerre avec d'un coté la présence de l'armée française et le long cortège des sévices que l'on connaît, de l'autre un village avec des habitants engagés dans la vie dure des champs et qui peu à peu se trouvent entrainés dans la lutte pour la libération du pays.
Les fusillés de la Grande Guerre
Pourquoi certains soldats de la Grande Guerre ont-ils été jugés et exécutés par les autorités militaires ? Grâce à des sources inédites, ce livre fait la lumière sur l'un des épisodes les plus sombres du premier conflit mondial. Mais, par-delà les faits eux-mêmes, quels ont été le travail de réhabilitation et la lutte contre la justice militaire entre les deux guerres ? Comment la littérature, puis, plus récemment, le cinéma ont-ils repris cet épisode ? Comment, à partir des années 1960 et 1970, la représentation de ces fusillés s'est-elle transformée pour aboutir à la récente campagne britannique pour le pardon et au rappel de leur mémoire en France ? Agrégé d'histoire, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, Nicolas Offenstadt est pensionnaire de la Fondation Thiers. Il travaille sur les discours, les rituels et les engagements pour la paix aux époques médiévale et contemporaine.
Notre histoire – 1922-1945
Aux yeux de l’Histoire, tout oppose Hélie de Saint Marc et August von Kageneck. L’un est français, autrefois résistant et déporté à Buchenwald ; l’autre est allemand, autrefois officier de la Wehrmacht sur le front de l’Est. Pourtant, tous deux ont vécu l’inexorable ascension d’Adolf Hitler, et l’effondrement du monde de leurs pères. Au fil de leur entretien s’installent tous les fantômes de la guerre et de l’avant-guerre, avec une digne gravité et la force bouleversante des seuls souvenirs. Chaque douleur y a sa mesure, chaque horreur son quotidien. Un livre à hauteur d’homme, d’une force d’évocation peu commune.
Les taxis de la marne
La première vertu de ce livre brûlant, c’est l’éloquence. Elle s’exhale d’un cœur en deuil, elle jaillit d’une âme indignée. Je dis bien d’une âme. L’homme de Dutourd a une âme. Il paraît que l’homme aurait une âme. Pas une conscience intellectuelle. Une âme. Qu’il y en aurait de grandes et de petites. On voit que Dutourd ne recule devant nulle nouveauté. N’en doutons plus : Les taxis de la Marne datent un tournant de la sensibilité française.

