Le Jury
Paul Madriani a plus d’une raison de soupçonner son nouveau client, le docteur David Crone, d’être coupable du meurtre d’une jeune femme séduisante dont le corps mutilé a été retrouvé sur une plage de la baie de San Diego. Toutes les preuves accablent le scientifique qui clame pourtant son innocence. A mesure que le procès avance, Madriani dévide un écheveau de scandales compromettants : Crone aurait participé à des manipulations génétiques aux enjeux raciaux inquiétants. Il aurait aussi eu une liaison avec la victime, qui menaçait de le quitter et d’offrir ses sulfureuses découvertes à un laboratoire rival. Le mobile semble donc établi jusqu’au jour où le principal témoin à charge est retrouvé mort : la condamnation s’éloigne, Crone paraît définitivement disculpé… Mais Madriani doute encore. Un thriller judiciaire impressionnant au suspense mené de main de maître.
Terreur sur la ville
L’horreur plane sur Seattle. Dans un sous-terrain de la ville plusieurs personnes ont succombé à une mort atroce et foudroyante. Témoin involontaire de la scène, Frank Corso découvre que le massacre a été perpétré avec un gaz juqu’ici inconnu, une version génétiquement modifiée de l’Ebola.. Or Seattle est le théâtre d’un colloque international sur les armes chimiques et biologiques.
» K «
Une nuit de 1940, un sous-marin aborde les côtes américaines. A son bord, John Ridgeforth, un agent britannique qui s’apprête à débarquer dans le plus grand secret. Alors que la guerre déchire l’Europe, un régime de terreur s’est peu à peu installé aux Etats-Unis chasse aux juifs, aux Noirs, aux communistes… Une traque orchestrée par les Allemands et exécutée par le Klan et l’Alliance Aryenne, qui ont porté Lindberg au pouvoir. Les ordres reçus par John sont clairs : assassiner le président des Etats-Unis et en rendre responsable l’Allemagne pour renverser le gouvernement américain.
Les traces de l’araignée
Livre en état moyen mais le plaisir de la lecture n’en est pas altéré. Le soldat John Lowery est mort en 1968 dans un accident d’hélicoptère au Vietnam et son corps, enterré en Caroline du Nord. Quarante ans plus tard, Tempe Brennan est appelée à identifier le corps de John Lowery, mort noyé à Hemmingford, enveloppé d’une pellicule plastique, victime, semble-t-il, d’un jeu sexuel qui a dérapé. Comment Lowery peut-il être mort deux fois ? Comment un soldat américain peut-il se retrouver au Québec ? Après avoir fait exhumer les restes de la tombe en Caroline du Nord, Tempe part les analyser dans un centre spécialisé à Hawaï. Rejointe par Ryan, elle fait de curieuses découvertes qui remuent un passé trouble, heurtent la sensibilité de la famille et éveillent les soupçons de la mafia. Coup de tonnerre, les restes d’un autre corps sont retrouvés, emmêlés dans la laisse d’un chien dont la plaque porte le nom de John Lowery.
L’enfer des rêves
Deirdre Vale, seule rescapée avec sa fille Laney, 12 ans, d’un drame épouvantable, travaille à la clinique psychiatrique du docteur Devane, spécialiste des enfants autistes.
La jeune femme possède un véritable don : celui d’entrer dans les rêves de ses semblables, de manipuler ainsi leurs désirs les plus inconscients, leurs peurs les plus secrètes. Le jour où une religieuse expulsée du Guatemala à cause de son activisme politique et social arrive à la clinique, Deirdre est loin de se douter de l’implacable mécanique qui va l’emporter. On retrouve dans ce récit aux nombreux rebondissements, où l’on va de surprise en surprise, tous les thèmes chers à Theodore Roszak, que ce soit l’exploration de l’inconscient, le complot ou la corruption du pouvoir. Une fois encore, l’auteur traite de la liberté de l’homme et de la lutte sans fin entre le bien et le mal.
L’arbre à fièvre
L’arbre à fièvre pousse où sévit la malaria : c’est un symptôme, un avertissement, d’où sa présence au seuil de ces onze récits, dont chacun se propose de nous emmener aux racines du crime. On ne tue pas seulement par vengeance, par haine, par amour. Ici l’égoïsme, le confort, l’habitude, le simple agacement sont aussi des mobiles du crime. Tricia est si sotte que nous avons envie d’absoudre Ford qui complote sa mort. Et que reprocher à celui qui s’amuse à effrayer les femmes dans les rues désertes, ce qui fait que l’une d’elles, pour lui échapper, monte dans une voiture…dont le conducteur l’étranglera ?
Broadchurch
Par un chaud matin de juillet, dans la petite station balnéaire de Broadchurch, dans le Dorset, Beth Latimer constate la disparition de son fils de onze ans, Danny. Alors qu’elle part à sa recherche, paniquée, sa meilleure amie, l’officier de police Ellie Miller, rentre de vacances et apprend que la promotion qu’on lui avait promise a été offerte à un inspecteur à la réputation douteuse, Alec Hardy. Lorsque le corps sans vie de Danny est retrouvé sur la plage, Ellie doit mettre sa rancoeur de côté et travailler avec Alec Hardy à ce qui devient une enquête pour meurtre, dont les médias s’emparent, mettant la petite ville sans histoires de Broadchurch sous le feu des projecteurs. Les secrets des habitants sont révélés les uns après les autres, et les membres de cette communauté aux liens soudés commencent à se méfier les uns des autres. Comment savoir qui croire ?
Jusqu’à la folie
Dans une rue sombre de Manhattan, très tard dans la nuit, une jeune femme est agressée par un homme armé d un couteau. Jonah, un étudiant en médecine surmené, vole à son secours et tue accidentellement l agresseur. Pendant que les médias font de lui un héros, le procureur s’interroge sur son geste héroïque. La victime, quant à elle, veut retrouver son sauveur et tient à lui montrer sa reconnaissance. Les événements s’enchaînent, et Jonah est entraîné dans une spirale terrifiante. S’il est vrai qu’aucune mauvaise action ne demeure impunie, le châtiment de Jonah ne fait que commencer…
Le visage de l’ange
Channing Manheim, grande star du cinéma au physique d’Apollon, déchaîne l’adoration des foules, mais suscite aussi la haine d’une âme machiavélique. L’existence dorée et parfaitement ordonnée de l’acteur se trouve soudain menacée à mesure que des messages aussi terrifiants qu’énigmatiques franchissent les remparts surprotégés de sa légendaire propriété de Bal Air. L’ex-flic Ethan Truman, engagé pour assurer la sécurité de l’icône hollywoodienne et de son fils de dix ans, va devoir tenter de trouver un sens à ces mystérieux rébus. Mais, au fil de son enquête, Ethan va se retrouver confronter au paranormal et à l’étrange et devra affronter les fantômes de son propre passé. Parviendra t’il à déjouer les terribles desseins de celui qui se définit comme un « agent du chaos » ?
Zone Interdite
Zach Green, chirurgien en CHU, son ami et collègue Glen Brinkman, ainsi que Casey Brenner, une jeune résidente, se retrouvent au cœur de la tourmente. Car eux-mêmes sont impliqués dans un ambitieux projet de recherche, susceptible à terme de sauver la vie à des milliers de blessés. Mais avant de mettre en pratique leurs hypothèses médicales, ils doivent les tester sur des animaux… Pris dans l’urgence quotidienne de leur métier, dans les conflits et les passions de l’hôpital, ils voient le filet meurtrier de l’organisation terroriste se resserrer lentement autour d’eux. Pourtant, au nom de leur dévouement total à la médecine, ils vont défier les terroristes, poursuivant jusqu’au bout leur combat contre la mort.
Soupçons aux urgences
Alors qu’elle se rend très tôt à son travail, Evelyn Farley Sutcliffe, la narratrice, médecin à l’University Hospital de New York, est agressée par un inconnu. Elle réussit à s’enfuir mais une heure plus tard, on amène aux urgences une jeune Allemande qui n’a pas eu autant de chance. Elle est la troisième à avoir été violée et battue à mort par un tueur qui, son forfait accompli, dépose une poupée entre les cuisses de ses victimes, comme s’il s’agissait d’un nouveau-né. Lorsque sa meilleure amie Lisa Chiu, étudiante en médecine, est à son tour assassinée à coups de couteau, Evelyn entame une enquête discrète et soupçonne un des proches de l’hôpital.
Grand Maître
Sur le point de prendre sa retraite au terme d’une longue carrière dans la police du Michigan, l’inspecteur Sunderson enquête sur une secte hédoniste qui a pris ses quartiers à quelques kilomètres de chez lui. Simple hurluberlu inoffensif au premier abord, le gourou se fait appeler Grand Maître. Au fil de leurs recherches, Sunderson et son improbable acolyte de seize ans, Mona, découvrent un personnage bien plus sinistre qu’il n’y paraît. Lui-même poursuivi par ses propres démons, imbibé d’alcool et obsédé par les femmes, Sunderson traque sa proie des bois du Michigan jusqu’à une petite ville d’Arizona qui fourmille de criminels transfrontaliers, avant d’atterrir dans le Nebraska, où les adeptes du Grand Maître espèrent s’établir pour de bon.
Incurables
Une jeune adolescente est retrouvée sauvagement assassinée dans la cellule d’isolement d’un foyer spécialisé. Un marteau ensanglanté est retrouvé sous l’oreiller de l’une des autres occupantes, une jeune fille troublée du nom de Nicky qui a disparu. C’est le début d’une terrible chasse à l’homme qui va mettre à mal les intuitions de l’inspecteur Joona Linna. Une jeune fille est assassinée dans la chambre d’isolement d’un centre de réhabilitation psychiatrique. Elle porte les traces de violents coups à la tête. Dans la grange voisine, on découvre le cadavre de l’infirmière de garde cette nuit-là, tuée à coups de marteau. Dépêché sur les lieux, l’inspecteur Joona Linna s’aperçoit rapidement que l’une des pensionnaires, Vicky Bennet, manque à l’appel. Sous son lit on retrouve des draps ensanglantés, et sous l’oreiller un marteau maculé de sang. Peu après, on signale le vol d’une voiture à bord de laquelle se trouvait un enfant de quatre ans. Les descriptions confuses fournies par la mère désemparée correspondent au signalement de Vicky…
Chacal
A cent trente mètres de là et six étages plus haut, le Chacal tenait fermement son fusil bien calé au centre du coussin, l’œil vissé à la lunette. Il distinguait avec netteté la visière du képi, les yeux cernés au creux des orbites, la tempe grisonnante au milieu de laquelle se croisaient les fils du collimateur. Doucement, sans hâte, il pressa la détente… Une fraction de seconde plus tard, il considérait le centre de la cour sans parvenir à en croire ses yeux.
Le tournant – Histoire d’une vie
Autobiographie forte d’un « enfant » allemand du 20ème siècle. Né en 1906, Klaus Mann, le fils aîné de Thomas Mann, fut un écrivain précoce qui, à dix-huit ans, avait déjà publié une pièce de théâtre et un recueil de nouvelles. Seul ou avec sa sœur Erika, il commença dès ce moment à parcourir le monde- Europe, Asie, Etats-Unis… Mais, très vite, cette vie insouciante et libre de dandy des Années folles – drogue dure, sexe, homosexualité affichée – fut interrompue par la montée du nazisme, auquel il s’opposa résolument dès le début. Écrivain prometteur encouragé par Cocteau et Gide, il fonda en exil une revue antifasciste à laquelle collaborèrent notamment Einstein, Brecht, Trotski, Pasternak, Roth et Hemingway, et participa, en 1934, à la préparation avec René Crevel du Congrès international pour la défense de la culture. Après avoir été correspondant de guerre en Espagne du côté républicain, il s’installa aux États-Unis en 1938, et c’est sous l’uniforme américain qu’il devait revenir dans une Allemagne en ruine. Son œuvre romanesque – Fuite au nord, Le Volcan, Mephisto – contenait déjà de nombreux fragments autobiographiques. Mais il fallut attendre Le Tournant, qu’il acheva peu avant son suicide à Cannes, en 1949, à l’âge de quarante-deux ans, pour qu’il brosse magistralement la fresque tragique de son temps. La beauté du livre tient à cette étrangeté : c’est l’autobiographie sans confession d’un homme plus attentif aux autres et à son époque qu’à lui-même.
Dolores Claiborne
A Little Tall, on ne sait toujours pas exactement ce qui s’est passé il y a trente ans, et si l’accident, qui a coûté la vie au mari de Dolores Claiborne, le soir de l’éclipse, était vraiment un accident. Aujourd’hui, la vieille dame indigne est à nouveau soupçonnée ; la riche et sénile Vera Donovan, dont elle est la gouvernante depuis des décennies, est découverte morte dans sa demeure. Seul témoin et seule héritière, Dolores fait figure de coupable idéal. Elle n’a désormais plus le choix ; elle doit passer aux aveux. Raconter les étranges phobies qui habitaient sa maîtresse, ce souvenir.. Et l’horreur qu’elle a vécu il y a trente ans.
Le sang versé
Après un long congé maladie, l’avocate Rebecka Martinsson est de retour, en mission pour son cabinet, dans sa ville natale de Kiruna. Mais les retrouvailles sont loin d’être aussi paisibles que le suggèrent les forêts enneigées de Laponie. Une femme pasteur, dont l’engagement féministe suscitait des remous dans la communauté, est retrouvée sauvagement mutilée, pendue à l’orgue de son église. Cette exécution fait remonter en Rebecka le souvenir traumatisant d’une enquête sur le meurtre d’un autre pasteur à laquelle elle avait participé un an auparavant. Le coupable est-il le même ? Y aura-t-il d’autres victimes ? La terre, désormais, semble prête à dévoiler le sang versé… Ce suspense implacable, somptueusement éclairé par les lumières polaires, révèle tout ce qui rend Asa Larsson incontournable : une intrigue parfaitement menée, une écriture singulière, envoûtante et une grande sensibilité psychologique.
Plateau
Un couple de vieux paysans, Virgile et Judith, vit à Plateau, un hameau de Haute-Corrèze. En mal d’enfants, ils ont élevé leur neveu Georges dont les parents ont disparu dans un accident de voiture alors qu’il n’avait que 5 ans. Le jeune homme s’installe dans une caravane, en face de la maison de ses parents adoptifs, dans laquelle il accueille bientôt une jeune femme, nièce de Judith.
Turbulences
“Le vol 545 de la compagnie TransPacific qui assurait la liaison entre Hong-Kong et Denver a subi de violentes perturbations et a dû se poser sur l’aéroport de Los Angeles. Bilan : quatre morts et cinquante-six blessés. Ce grave accident, qui survient à moins d’une semaine de la signature d’un important contrat avec la Chine, pose à nouveau le problème de la sécurité en vol des appareils de la Norton Company”. L’enquête interne menée par Casey Singleton, responsable du service qualité, doit prouver que la fiabilité du N-22 ne peut être remise en cause. Mais un avion, aussi fiable soit-il, peut difficilement affronter les turbulences qui agitent le marché mondial et les remous médiatiques…
Feu de glace
Il a suffi d’un échange de regards avec un inconnu croisé dans la rue pour qu’elle renonce à tout. Lorsqu’Alice Loudon se lance tête baissée dans sa relation avec Adam Thallis, elle ne connaît rien de lui, pas même son nom. Sous l’emprise de la passion, elle quitte son compagnon pour aller vivre avec Adam et l’épouse dans les deux mois qui suivent leur première rencontre. Mais à mesure qu’Alice découvre la personnalité complexe et tourmentée de son mari, ce qui n’était que simple curiosité va virer à l’obsession, menaçant peu à peu son couple et son équilibre mental. En fouillant dans le passé d’Adam, c’est sa propre vie qu’elle met bientôt en danger.
Pulsions
Un enseignant, injustement accusé de harcèlement sexuel par deux de ses élèves, est emprisonné. La police le soupçonne même d’être l’auteur d’un enlèvement d’enfant. Un banal fait divers, tel que les journaux en relatent tous les jours, se transforme sous nos yeux en thriller haletant. Une lente descente aux enfers commence pour notre héros qui, sauvé par le hasard d’une évasion collective, va profiter de sa cavale forcée pour enquêter lui-même sur le crime dont il est accusé. Traqué, planqué, il se met à collecter toutes les informations scientifiques sur les déviances sexuelles et finit par découvrir un vaste réseau de pédophiles parfaitement organisé via le Net. D’accusé, de fugitif, puis de gêneur et d’accusateur, il va vite faire figure d’homme à abattre. Pour la première fois, un roman plonge au coeur du milieu très organisé de la criminalité sexuelle. Il révèle avec une cruelle lucidité l’ambiguïté d’une société face à des déviances qu’elle ne sait, le plus souvent, ni déceler ni traiter. Gilbert Schlogel, ancien chirurgien, se consacre depuis une dizaine d’années à l’écriture. Il est l’auteur, entre autres, des Princes du sang et de Victoire ou la douleur des femmes – dont l’adaptation télévisuelle a connu un très grand succès – et a été lauréat du Prix du Quai des Orfèvres pour Rage de flic (1996). Il signe ici son neuvième roman.
Cœurs en otage
Joe Duval, officier de police à Chicago, est confronté à une série de morts inexplicables ; les victimes sont retrouvées la poitrine brutalement déchiquetée. Cela ne provient ni d’un coups de feu ni d’une arme blanche. Et toutes ces personnes avaient été guéries de leur insuffisance cardiaque par la pose d’un pacemaker. L’enquête est complexe et inquiétante. Le tueur utiliserait-il ces appareils comme des bombes à retardement ? C’est une course contre la montre pour sauver les futures victimes potentielles ….. Haletant !
Une voix disparue
Dodie Blackstock, fille du multimilliardaire Wolf Blackstock, n’a que 9 ans lorsque sa mère Susan est enlevée par de mystérieux ravisseurs. Une fois arrêtés, ceux-ci affirment que Susan leur a échappé : pourtant, aucune trace de Susan nulle part… Vingt ans après, Dodie a coupé les ponts avec son père et toute sa famille. C’est alors que l’on retrouve le corps de Susan abandonné sur un chantier. Mais ce n’est pas le plus surprenant : la mort ne remonte qu’à deux jours… Dodie veut comprendre : pourquoi sa mère, vivante et libre, n’a-t-elle jamais cherché à la revoir pendant ces vingt longues années ? Comment a-t-elle pu échapper ainsi à ses ravisseurs ? Pourquoi l’a-t-on assassinée aujourd’hui, alors que tous la croyaient morte depuis vingt ans ? Au-delà de l’enquête sur le crime, c’est une véritable quête qu’entreprend Dodie : une quête d’identité, un véritable retour sur soi à travers l’histoire de sa famille – notamment le passé sulfureux de son père – qui la mènera beaucoup plus loin qu’elle ne s’en doute… Avec la même maîtrise du suspense que dans Mon meilleur ami, Laura Wilson revient sur des thèmes qui lui sont chers : le poids du passé, le domaine équivoque de l’enfance, mais fait aussi un plongeon étonnant dans les heures sombres des années 1970, « sexe, drogue et rock’n roll ».
Cash !
«Franz Cimballi, il faut payer – Cash ! Telle est la sentence impitoyable que Martin Yahl. le redoutable financier, l’ennemi de toujours, s’est juré d’infliger à son jeune rival naguère victorieux. La vengeance a changé de camp et, de chasseur, Cimballi devient gibier. Le décor change, mais le terrain de chasse reste le même : celui où s’affrontent les grands fauves de la finance unes nationale, là où – à l’ombre des lois – les dollars par millions servent de munitions. Alors, pour le héros de Money, toute la stratégie désormais consiste à chercher, jusqu’à l’angoisse, quel piège est celui où l’attend Martin Yahl. Est-ce dans la spéculation sur l’argent dont les cours vont subir de spectaculaires fluctuations ? Est-ce dans l’astucieuse opération « Safari » en Floride où Cimballi risque de jouer le rôle du chasseur pris à ses propres filets ? Est-ce dans le pétrole où déjà s’affrontent des intérêts monumentaux ? Ou bien dans le café dont le goût peut devenir subitement très amer De Colombie au Texas et d’Afrique en Californie, c’est une sarabande infernale à laquelle Cimballi va se trouver mêlé, traqué sans relâche et sans merci par Martin Yahl, hanté jusqu’au désespoir par le spectre de la défaite, meurtri par la haine de ceux qui sont attachés à sa perte.
Mais est-ce suffisant pour abattre Franz Cimballi ?
Le commissaire Maigret – Le chien jaune
Dans ‘Le Chien jaune’, Maigret est encore un jeune commissaire qui se distingue de ses confrères par le peu de considération qu’il accorde aux techniques policières. Détaché à la Brigade Mobile de Rennes, il est appelé à Concarneau afin de résoudre l’énigme soulevée par une série de crimes commis dans des circonstances très mystérieuses. Abrité derrière les vitres d’un café, il va s’intégrer peu à peu à la vie secrète d’un groupe de familiers de l’établissement. Il ne parviendra à résoudre l’affaire qu’en se mettant dans la peau d’un certain chien jaune…
A la recherche de la cité perdue
Kurt Austin, le chef des opérations spéciales de la NU MA, en mission de routine dans un glacier alpin, retrouve l’épave d’un avion de la Première Guerre mondiale et un casque couvert d’inscriptions mystérieuses… Bientôt, des événements inquiétants se succèdent : en Grèce, un scientifique, Angus MacLean, est kidnappé alors qu’il cherchait à s’enfuir après la mort suspecte de tous les chercheurs de son équipe ; sur les îles Orcades, au large de l’écosse, des concurrents d’un jeu télévisé sont victimes de créatures mutantes ; dans les profondeurs de l’océan Arctique, des biologistes découvrent une nouvelle algue qui pourrait prolonger l’espérance de vie de l’humanité… ou assécher les océans du monde entier. Une fois encore, l’équipe de la NU MA nous entraîne dans une aventure palpitante, aux enjeux décisifs pour notre planète.
Meurtres en Acadie
Pour sa nouvelle enquête, Tempe Brennan, l’héroïne de « Bones », part sur les traces d’une amie d’enfance. Un voyage plein de suspense dans l’étrange et fascinante Acadie. // Le squelette d’une très jeune fille est découvert en Acadie, région du Canada profondément marquée par son passé français et un exode douloureux. Lorsqu’il arrive dans son laboratoire, la très professionnelle et néanmoins très séduisante anthropologue légale Tempe Brennan laisse les souvenirs la submerger… Sa meilleure amie d’enfance, Évangéline, disparue à l’âge de quatorze ans, était acadienne. Plus l’enquête avance et plus la correspondance est troublante. Tout au long de l’intrigue, deux enquêtes se croisent et se répondent. En traquant un réseau de criminels pédophiles, Tempe découvre qu’Évangéline a pu en être la victime. Mais des traces inexplicables trouvées sur le squelette suggèrent plutôt une maladie inconnue. Plus exactement inconnue dans le Canada contemporain. Une bonne dose de cadavres, un amant tendre mais susceptible, une sœur encombrante, quelques collègues drolatiques et des dialogues irrésistibles… Le mélange concocté par Kathy Reichs a le pouvoir de mettre l’esprit en vacances en toute saison. Avec « Meurtres en Acadie », le voyage est de surcroît pittoresque à souhait.
Ni chaud ni froid
A Sowerbridge, jolie petite ville d’Angleterre, une vieille dame fortunée et sa garde-malade sont sauvagement assassinées. Patrick O’Riordan, ouvrier irlandais sans emploi, est immédiatement inculpé de ce double meurtre et mis sous les verrous. Il n’en faut pas plus pour ranimer la flamme d’un racisme séculaire dans la cité. Face à la montée de la violence et par solidarité avec ses compatriotes irlandais, Siobahn Lavenham alerte les autorités et tente de défendre la famille du meurtrier présumé sur laquelle s’acharnent les habitants.
Ragots, rumeurs, haines ancestrales : tout et n’importe quoi se dit au sujet de n’importe qui. Le pire de préférence…
La maison assassinée
Au début du siècle, cinq personnes sont massacrées à coup de couteau dans une auberge de Haute-Provence. En 1920, un survivant croit découvrir les coupables, mais deux d’entre eux, un nouveau riche et le propriétaire d’un moulin a huile, sont assassinés à leur tour avant que Séraphin Monge ait pu accomplir sa vengeance. Le justicier Monge entreprend alors de démolir la maison maudite de fond en comble…
Un lecteur : « J’ai beaucoup aimé me plonger dans ce récit qui suinte l’odeur de la terre, celle qui vous glisse entre les doigts lorsqu’elle est sèche, celle pour laquelle, l’homme et la femme se dépassent parce qu’ils en tirent la nourriture, avec toute la dureté de la ruralité et le côté sauvage des paysages de la Haute Provence dans les environs de Forcalquier. Je n’écrirai aucun commentaire sur le mystère qui entoure l’arrivée de Sébastien Monge. »
Histoires à corps et à crimes
A pied, en voiture… et en bateau, croyez-moi, On ne se méfie jamais assez de La voix du crime. C’est là un jugement sans appel aussi vrai que Moins par moins donne plus. Par le fait d’un Drôle de sosie, j’avais contracté une Dette de jeunesse et je pensais : « Quand Tantine disparaîtra… » alors que, connaissant Le cœur de Sam, j’aurais dû me répéter: « Méfie-toi, Méphisto ! » tant il est exact que Le passé est toujours présent. A la vérité, même Une histoire alambiquée, quand Les experts s’en mêlent, Ça ne vaut pas un clou. Résultat : j’ai eu un réflexe d’Autodéfense, j’ai entendu Ding ! et il n’y a plus eu qu’Un trou dans la glace…
Histoires angoissantes
On ne peut plus angoissantes, oui, car au fil de cette vingtaine d’histoires choisies avec soin par le Maître, la mort change sans cesse de visage. Pathétique avec La petite fille qui voulait mourir, elle se fait terriblement féminine dans Le thé de l’inimitié, acharnée à la recherche du Meilleur endroit pour mourir, impitoyable pour Tous les coupables, horrifiante dans Pire qu’un cauchemar, perverse dans Je t’aime un peu, trompeuse dans L’auto stoppeur, paraît sans détour dans Profession : tueur, se fait annoncer dans Science ou fiction, et devient expiatoire à La fin de la bataille, mais elle desserre aussi les dents du Piège et s’efface Dans le noir !
Birdman
Dans un terrain vague de la banlieue de Londres, une pelleteuse met au jour cinq cadavres de femmes atrocement mutilées. Un seul lien unit tous ces corps tailladés puis recousus : un oiseau vivant est enfermé à l’intérieur de chaque cage thoracique. C’est avec ces meurtres en série que l’inspecteur Jack Caffery inaugure son nouveau poste au Service régional des enquêtes sensibles. Et cette affaire tombe au plus mauvais moment pour lui. Entre l’hostilité de certains de ses collègues, sa vie conjugale étouffante et la tension grandissante entre lui et son voisin, qu’il soupçonne d’être responsable de la disparition de son propre frère, Caffery est mis à rude épreuve. Mais l’enquête dont il est chargé est de celles qui font oublier tout le reste. D’ailleurs, il le sait d’expérience : le cauchemar ne fait que commencer.
L’enquête de Lucius Valérius Priscus
En 21 après J.-C., sous le règne de l’Empereur Tibère, une révolte secoua plusieurs cités de Gaule. De grands peuples comme les Eduens, les plus anciens alliés de Rome, prirent les armes à l’instigation d’un chef énigmatique, Sacrovir. Les légions romaines réprimèrent la rébellion. Peu après, sur instruction de l’Empereur, le Chevalier Lucius Valérius Priscus fut chargé d’une enquête. Un manuscrit retrouvé à Alexandrie vient de nous transmettre le récit de ses investigations. Trois générations après la conquête de Jules César, voici le tableau d’une Gaule en pleine mutation, où le monde celte se romanise. Quelles raisons ont suscité la révolte ? La nostalgie du passé, le poids du nouvel ordre ou un complot organisé dans les plus hautes sphères de l’Empire ? Après Le Voyage de Marcus, ce roman présente de manière vivante, passionnante, souvent inattendue, les acquis récents de l’histoire sur la Gaule et l’Empire romain.
Les âmes captives
Johnny et Clem sont fous amoureux. Un jour, ils quittent leur Angleterre pluvieuse et morose pour s’enfuir en Turquie et y couler des jours heureux. Ils vivent de petits boulots et se retrouvent vite mêlés à toutes sortes de trafics et mauvaises fréquentations, car l’amour et l’eau fraîche ne suffisent malheureusement pas. Pourchassé par des mafieux, le jeune couple tombe sur la Petite Utopie , un magnifique voilier, leur unique chance de survie. Ils seront par chance recueillis par Frank, le maître des lieux, un homme ténébreux, séduisant et charismatique, son épouse Alice, à la beauté botticellienne et aux yeux tristes, et leur petite fille de cinq ans, dite Smudge. Clem et Johnny sont immédiatement séduits par leur mode de vie si libre, ils voguent où bon leur semble, se nourrissent quand leur vient l’envie, jouent aux cartes en buvant d’enivrantes liqueurs, un véritable paradis sur mer pour les jeunes gens. Mais les apparences sont trompeuses, même dans un cadre aussi idyllique, et Johnny va rapidement se rendre compte que derrière la personnalité brillante et intense de Frank se cache un esprit malsain, celui d’un gourou torturé et dangereux, un psychopathe en cavale qui persécute son épouse qui boit trop, et n’est pas le père idéal et aimant qu’il semble être…
Un lieu incertain
Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard – terrorisé à l’idée de passer sous la Manche – sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures – avec des pieds dedans – font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident, » un lieu macabre, gothique, unique.
Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie.
Un enfant de Dieu
C’est sans doute son innocence monstrueuse qui fait du héros de Cormac McCarthy un serial killer d’une espèce singulière, dont on accompagne presque malgré soi la descente aux enfers, de la misérable maison où il vit à l’écart du monde aux grottes où il entrepose les cadavres de ses victimes. Il est difficile d’imaginer plus grand dénuement, plus périlleuse inconscience et, surtout, plus terrible solitude. Inspiré d’un fait divers, Un enfant de Dieu prend en charge l’univers étrange des passions contre nature et, par-delà le bien et le mal, questionne les liens qu’entretiennent la révolte, la sexualité, le bonheur et la dépravation dans un requiem hallucinant, en exacte résonance avec nos pires inquiétudes.
Chantage
Jeune avocat, Michael Garrick a la réputation d’être un vrai boy scout, toujours prêt à se dévouer pour son prochain. Il travaille à la Maison blanche, dans l’équipe d’Edgar Simon, conseiller juridique auprès du président Hartson. Comme de nouvelles élections ont lieu dans quelques mois, tous les membres du groupe sont sans cesse sur le qui-vive pour éviter de procurer des arguments au candidat adverse. Un soir, Michael Garrick obtient un rendez-vous avec Nora, la séduisante fille du président, qui l’entraîne pour une virée nocturne après avoir semé son escorte de protection. Dans un bar, Michael repère son patron, Edgar Simon, en compagnie d’un inconnu qui lui remet un document. Un peu plus tard, il le voit déposer au pied d’un arbre une enveloppe bourrée de dollars. Après avoir ramené Nora à bon port, Michael décide de confesser sa découverte à Caroline Penzler, conseillère chargée des questions d’éthique. L’entrevue dégénère. Il se dispute avec Caroline qu’on découvre morte dans son bureau. Crise cardiaque ! Mais Michael, qui sent peser les soupçons sur lui, décide d’enquêter. Avant de se consacrer à la fiction, Brad Meltzer a écrit des discours pour Bill Clinton. Sans doute est-ce la raison de sa parfaite connaissance des coulisses de la Maison blanche où se déroule cette inquiétante machination. Selon le journal People, « Meltzer a acquis le droit de se saouler dans un bar au côté de John Grisham, Scott Turow et David Baldacci ». Bel hommage… –Claude Mesplède
L’Epouvantail
« Dans la tête d’un tueur de 16 ans », c’est l’article sur lequel travaille Jack McEvoy, journaliste au L.A. Times. Article en forme de vengeance : sa hiérarchie veut le virer. Comprenant vite que le gamin est innocent, il s’acharne à le prouver. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde… Manipulé, traqué, Jack devient le jouet d’une force fantôme, en apparence immatérielle – et toute-puissante.
L’engrenage
Trois juges… Trois anciens notables déchus… Trois hommes vieillissants enfermés dans la même prison. On se souvient à peine du motif de leur condamnation. Ils passent leur temps dans la bibliothèque du camp de détention à écrire et à lire du courrier. Et ils écrivent beaucoup… D’étranges lettres, adressées à des correspondants qui n’ont rien en commun, sauf d’avoir commis la même erreur : répondre à une petite annonce passée dans un journal homosexuel. Parmi eux, se trouve un certain M. Konyers. Les trois juges le devinent torturé par ses penchants refoulés, cultivé… et fortuné. Mais ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que derrière ce mystérieux M. Konyers se cache l’homme que la CIA a choisi pour être le prochain président des Etats-Unis
Le mystère de la chambre jaune
Relié toile – La porte de la chambre fermée à clef « de l’intérieur », les volets de l’unique fenêtre fermés, eux aussi, « de l’intérieur », pas de cheminée… Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l’assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ? C’est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison, ce bon bout que l’on reconnait à ce que rien ne peut le faire craquer », qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d’une enquête fertile en aventures et en rebondissements. Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, « Le Mystère de la chambre jaune » est devenu un classique du roman criminel. Stangerson et sa fille Mathilde habitent le château du Glandier où ils poursuivent leurs recherches scientifiques. La presse annonce la tentative de meurtre sur Mathilde qui dormait dans la « Chambre Jaune ». Alerté par ses cris, son père n’a pas vu d’assassin dans la pièce qui ne comporte qu’une porte et une seule fenêtre grillagée. Le jeune Rouletabille, reporter à l’Époque, se rend au Glandier avec Sainclair, son ami avocat. Ils y retrouvent M. de Marquet, le juge d’instruction obtus, Darzac, le fiancé de Mathilde à la conduite équivoque, le grand Fred Larsan, un policier renommé, et un mystérieux « homme vert… » Vingt ans avant Tintin, Rouletabille préfigurait le reporter débrouillard. Sa jeunesse l’emporte sur des personnages plus hauts sur l’échelle sociale, trop coincés dans leurs convictions : c’est un nouveau siècle qui s’annonce. Écrite en 1907 par l’un des pères du polar français, cette histoire demeure l’archétype du problème de local clos.
La Falourde
Pourquoi, après quinze années d’absence, Albert Theysse revient-il vivre à Péchegut, son petit village natal du Périgord noir ? Les habitants s’interrogent d’autant plus qu’Albert, devenu gendarme, s’apprête à prendre le commandement de la petite brigade locale. Mais theysse veut garder le secret : en juin 1944, alors qu’il était jeune maquisard, la Falourde, une innocente dont la seule faute fut d’avoir trop aimé l’amour, avait été assassinée. Albert n’a jamais pu l’oublier et s’est juré de découvrir le meurtrier. Dans le village, personne ne veut revenir sur un passé peu glorieux, en particulier Léa, la fossoyeuse qui avait enterré la Falourde et qui, pourtant, semble en savoir long. Pourquoi refuse-t-elle si hargneusement de parler ? Même Lucienne Chaminade, la fiancée d’Albert, paraît vouloir protéger l’assassin. Mais, bientôt, divers forfaits commis par un vagabond inconnu vont précipiter le dénouement. Le maréchal des logis Theysse pourra enfin tenir sa promesse, mais pas de la façon qu’il avait imaginée… Avec La Foularde, Henry Noullet nous fait aimer ce Périgord rude et attachant qui est son pays et où il situe l’intrigue d’un polar rural au suspense ciselé.
Marcus Aper et Laureolus
En l’an 77 après J.-C., l’avocat gaulois Marcus Aper est invité à un spectacle de mime par le magistrat d’Arausio (Orange, Vaucluse), qui raconte en huit journées la vie et les crimes du bandit Laureolus. A la dernière représentation, l’acteur qui jouait le rôle de Laureolus doit être remplacé par le condamné qui doit être mis à mort devant le public. Dès la première journée, un haut magistrat de la province disparaît mystérieusement. Et trois cadavres sont découverts au théâtre, dans des panières à costumes… L’intérêt que l’avocat prend à cette affaire lui occasionne, ainsi qu’à son affranchi Nestor, bien des désagréments : enlèvement, incendies, tentatives d’assassinat. Mais notre héros a plus d’un tour dans sa robe.
Nom de code : Veilleur
En mission de sauvetage en Sierra Leone, le capitaine du SAS Alex Temple est rappelé de toute urgence à Londres. Sa mission : traquer un homme issu de leurs rangs responsable de l’assassinat de plusieurs dirigeants des services de sécurité britanniques, le MI5. L’homme devra être localisé, puis « neutralisé ». En collaboration avec l’agent du MI5 Dawn Harding, aussi séduisante que glaciale, Alex Temple débute une chasse à l’homme impitoyable dont l’enjeu devient d’autant plus élevé que les meurtres se multiplient. Tout au long de cette course insensée, Alex Temple n’est sûr que d’une seule chose. Sur le champ de bataille des services secrets, les notions de bien et de mal n’existent pas. Il n’y a que la victoire, ou la mort.
Tels des loups affamés
Décidément John Rebus n’est pas fait pour la retraite. Il ne s’intéresse ni aux vacances, ni au bricolage ; être policier, c’est toute sa vie. Alors quand l’inspectrice Siobhan Clarke fait appel à lui, Rebus saute sur l’occasion d’être à nouveau en première ligne. Son plus vieil ennemi, Big Ger Caffety, a reçu une lettre de menaces et échappé à une tentative de meurtre. Il se trouve que la lettre est identique à celle découverte près du corps d’un juge célèbre, Lord Minton, retrouvé étranglé chez lui le même jour. Profitant de sa relation privilégiée avec Caffety, le caïd d’Édimbourg, et de ses contacts parmi les patrons du crime organisé concurrents, Rebus cherche le lien entre ces deux hommes ainsi qu’une troisième victime, un récent gagnant de la loterie. Entretemps, Malcolm Fox, du service des Plaintes, a rejoint une opération secrète surveillant une famille de criminels de Glasgow. Leur arrivée à Édimbourg va déstabiliser les rapports de force existants et rendre l’enquête de Rebus encore plus compliquée.
Le Premier Cavalier de l’Apocalypse
La grippe espagnole – la terrifiante influenza qui fit des millions de victimes en 1918 – est-elle en train de se réveiller ? C’est ce que laisse à penser une information des services secrets américains faisant état de l’extermination par l’armée nord-coréenne d’un village en proie à une curieuse épidémie… Parallèlement, une expédition scientifique est envoyée en Arctique pour ramener les corps de cinq Norvégiens victimes de la terrible maladie, en 1920. Mais les corps ont disparu. Un journaliste qui a manqué le voyage se met à enquêter. Il découvre qu’une secte, le Temple de la lumière, n’est pas étrangère à ce qui pourrait devenir la plus terrible épidémie mondiale de tous les temps… Un roman haletant fondé sur le délire sectaire. Par certains aspects, le récit n’est pas sans rappeler des affaires réelles comme celles de l’Ordre du temple solaire ou de l’attentat au gaz dans le métro de Tokyo. Sauf qu’ici, l’enjeu est mondial. Ce Premier cavalier de l’Apocalypse est à la fois un roman de politique-fiction plutôt bien documenté et un techno-thriller à suspens. Les amateurs apprécieront, et pourront aussi se replonger dans Genesis, qui reste le livre référence de John Case.
La fuite en avant
Lorsque le flic new-yorkais Jack Dilger émerge du coma, c’est pour apprendre qu’il est mis au placard, qu’un contrat est lancé contre lui et que sa femme le quitte… Tout ça à cause d’une opération contre des trafiquants liés au cartel de Medellin, qui a tourné au désastre.Traqué par les tueurs de la drogue colombienne, Dilger se réfugie à Nice, où il rencontre Madeleine, une jeune policière elle-même en difficulté pour s’être trop intéressée aux finances de Monsieur le Maire… Entre eux se noue une idylle, renforcée par le désir de dénoncer corruption et trafics. Mais deux amants-flics en rupture de ban peuvent-ils espérer gagner la partie ?
Réaction en chaine
L’avocate Joss Cole a quitté Los Angeles pour s’installer sur une petite île proche de Seattle. Ses clients sont des pêcheurs atteints d’une maladie étrange. Lorsque Dean Belden, un homme d’affaire séduisant, l’engage pour fonder son entreprise, les ennuis commencent. Belden est convoqué à comparaître devant le grand jury fédéral et il disparaît sous les yeux de Joss dans l’explosion de son avion. Dans la journée qui suit, on tente d’assassiner Joss à trois reprises… Au même moment, deux bombes atomiques disparaissent d’un dépôt russe, et le beau Gideon van Ry, un expert en matériaux fissibles, débarque sur l’île. Commence alors une course contre la montre opposant Joss et Gideon à une organisation terroriste décidé à faire sauter une bombe atomique sur le territoire américain.
Un thriller nucléaire violent, minutieux, au suspense implacable.
Morale à zéro
La violence, Orla McLeod en porte la marque dans sa chair. Elle sait tout de la souffrance, des moyens de l’infliger et de la culpabilité de la survie. Un traumatisme qui remonte à son adolescence.Et lorsqu’une opération d’infiltration des Forces spéciales, dont elle est le fer de lance, tourne au désastre, Orla McLeod se retrouve seule survivante avec un garçon de neuf ans dans un taudis glacial de Glasgow. La jeune femme ne laissera alors personne s’occuper de Jamie Buchanan. D’autant que l’enfant est le seul témoin d’un acte de barbarie perpétré par Tord Svensen, un des criminels les plus dangereux d’Europe. Et que Svensen en sait long aussi sur l’art de la survie…