Le murmure des pierres
Dans les méandres de la fascinante ville de Bath, un roman passionnant, impossible à lâcher. Atmosphère troublante, tension constante, révélations explosives, une intrigue palpitante soutenue par une construction virtuose. Ingénieur réputée, Kit Parry a passé la moitié de sa vie à tenter d’oublier le drame survenu lors de cet étouffant été de ses quatorze ans. Pourtant, au fond d’elle-même, elle sait qu’en acceptant cette mission dans les carrières de sa ville natale, elle risque de se retrouver face à des secrets qu’elle croyait profondément enfouis… En attendant, Kit a d’autres chats à fouetter : son ex-mari lui réclame de l’argent, sa nouvelle équipe ne lui réserve pas le meilleur accueil et une voix anonyme lui fait clairement comprendre qu’elle aurait intérêt à quitter la ville au plus vite. Sans compter que son idylle naissante avec Gary, le contremaître, réveille de douloureux souvenirs. Alors que les tunnels sous la vieille cité de Bath s’apprêtent à livrer une extraordinaire découverte archéologique, Kit va devoir plonger dans le labyrinthe de son propre passé pour affronter enfin la mémoire des terribles événements qui ont marqué son adolescence…
Double meurtre à Borodi Lane
La 24e enquête d’Alex Delaware. Lors d’une ronde, le gardien d’une demeure inachevée du quartier huppé de Borodi Lane à Los Angeles, découvre un jeune couple enlacé dans une position non équivoque. Lui a pris une balle dans la tête, elle a été étranglée. Qui sont-ils ? Le lieutenant Milo Sturgis et son comparse le psychologue Alex Delaware ne tardent pas à identifier le garçon : Des, architecte récemment licencié par une agence branchée écolo. Pour la fille, en revanche, mystère total. L’insaisissable propriétaire du palazzo devenu scène de crime serait-il impliqué ? Non sans mal, le tandem remonte jusqu’au sultan de Sranil, petite île d’Indonésie qui doit sa richesse au pétrole. Puis sont mises au jour les activités éco-terroristes du jeune Des, lorsqu’il était encore étudiant… Dans la chaleur torride des rues résidentielles de Los Angeles, Sturgis et Delaware tentent de démêler l’écheveau de pistes filandreuses, se heurtant au silence des témoins et à la mauvaise volonté des autorités, sans parler des réticences du FBI…
Le carrefour des Ecrasés
Le Carrefour des Écrasés, situé entre la rue Montmartre et le Faubourg Poissonnière, porte bien son nom. En ce mois de novembre 1891, le corps » sans visage » d’une jeune femme est découvert au petit matin sur le carrefour. Tout de rouge vêtue, la jeune femme ne portait pas de chaussures. Ce même jour, un certain Grégoire Mercier » berger en chambre » rue des Reculettes (XIIIe arrondissement), rapporte à Victor Legris, libraire et enquêteur à ses heures, un escarpin rouge de femme, contenant, en guise de semelle, le papier à en tête de sa librairie de la rue des Saints-Pères. Claude Izner, dans cette troisième aventure de l’intrépide Victor Legris et de son truculent commis, Joseph, nous entraîne de nouveau dans un merveilleux voyage au cœur du Paris de la fin du XIXe siècle.
Le déshonneur d’Ann Campbell
Nul ne pouvait ignorer les attraits du capitaine Ann Campbell, la propre fille du général commandant la plus importante base militaire de Géorgie. Son sourire lumineux et ses charmes s’offraient à tous sur les posters à la gloire de l’US Army. Des charmes dont elle n’était pas avare, selon la rumeur. Qui a pu violer et assassiner une fille aussi libre, énergique et attachante ? En examinant son cadavre écartelé et dénudé au beau milieu du champ de tir, l’officier de police militaire Paul Brenner entame l’enquête la plus urgente de sa carrière. La Grande Muette, soucieuse de son honneur, doit éclaircir l’affaire avant que le FBI ne s’en empare. Très vite, Brenner découvre que si la plupart des officiers avaient des raisons d’apprécier la victime, chacun en avait une de la voir disparaître.
Le vilain petit canard
Stratford sur Avon, ville natale de Shakespeare et villégiature préférée du discret commissaire Jury, voit défiler à la belle saison des hordes touristiques accablantes. On aurait presque pu se réjouir, cette année-là, de découvrir des cadavres d’Américains faisant partie d’un voyage organisé. Mais des corps sauvagement mutilés, bien dans la tradition insulaire inaugurée par Jack l’Eventreur, font tout de même un peu désordre dans le décor pastoral des rives de l’Avon. Avec son ami Melrose Plant, douzième comte de Caverness, aussi titré qu’instruit des splendeurs du théâtre élisabéthain, le commissaire Jury va démonter le mécanisme d’une monstrueuse vengeance.
Dans la gorge du dragon
Au Tibet, dans un camp de travaux forcés, la découverte d’un corps décapité fait planer l’ombre d’un démon. Quand les prisonniers terrifiés s’insurgent, c’est l’un des leurs, Shan Tao Yung, qu’on charge de l’affaire. Pour les sauver de l’exécution, il n’a d’autre choix que de pénétrer au cœur barbarie chinoise, jusque dans l’antre du dragon…
L’île des chiens
Tanger Island, baie de Chesapeake. Située à quelques kilomètres des côtes de Virginie, cette petite île vient de se soulever et menace de faire sécession. Au bord de la guerre civile, la région sombre dans le chaos et une bande de criminels en profite pour voler, violer et tuer en toute impunité. Le gouverneur, manipulé par des politiciens sans scrupules, est impuissant à ramener l’ordre. Judy Hammer, nouveau superintendant de la police virginienne, et Andy Brazil, son bras droit, ne pourront compter que sur eux-mêmes… L’Île des chiens, quatorzième roman de Patricia Cornwell, est une satire corrosive et irrévérencieuse d’une Amérique rongée par la peur et la corruption.
Dans le pire des cas
Le fils d’une des familles new-yorkaises les plus aisées se fait kidnapper. Étrangement, aucune demande de rançon ne parvient à la famille ou à la police. Par quoi le tueur peut-il donc être intéressé ? L’inspecteur Bennett est chargé de l’enquête. Père adoptif de dix enfants, il ne peut qu’être particulièrement touché par cette affaire. Sur place, le FBI dépêche sa meilleure négociatrice : Émilie Parker. Le travail de Bennett – comme sa vie amoureuse – va s’en trouver singulièrement compliqué. Soudain, le tueur change de manière d’opérer : toute la ville est désormais l’objet d’un chantage effrayant…
Jusqu’au dernier
Mat Joubert, capitaine à la Brigade des vols et homicides du Cap, en Afrique du Sud, est sur ses gardes depuis l’arrivée du colonel Bart De Wit. Celui-ci, récemment nommé à la tête de ce service par le ministre noir de l’intérieur, est un ancien de l’ANC, vif, calculateur et ambitieux. À peine installé dans ses nouvelles fonctions, il demande à Mat d’arrêter de fumer, de perdre quinze kilos, et l’envoie chez une psychologue pour qu’il retrouve toute son efficacité dans le travail. Tâche difficile pour le capitaine qui a perdu son épouse depuis deux ans et, avec elle, son envie de vivre et de se battre. Il lui faudra pourtant remonter le courant lorsque deux affaires réclameront sa perspicacité légendaire. La première concerne un braqueur de banque, doux, aimable, surnommé « Monsieur Mon Cœur ». La seconde est plus obscure : des meurtres sont perpétrés avec un Tokarev, arme utilisée par les guérilleros marxistes qui sévissaient en Angola et avec un mauser, ressurgi de la guerre de Boers. Poursuivi par la presse, aiguillonné par le colonel De Wit et de nouveau attiré par les femmes, Mat émerge de ses ténèbres pour plonger dans celles de l’assassin.
L’art de la noyade
A la suite d’une rupture douloureuse, Rachel Doe décide de changer de cap. Pour ne plus se laisser accaparer par son métier de comptable, elle s’inscrit à un cours de dessin, où elle fait la connaissance d’Ivy Wiseman, modèle à temps partiel entre deux ménages de nuit. Ivy déborde de charme et de vie, tout comme ses parents, dont elle fait découvrir la ferme, proche des côtes du Kent, à sa nouvelle amie. Accueillie à bras ouverts, Rachel tombe amoureuse de cette famille atypique. Elle apprend ainsi que la fille d’Ivy s’est noyée dans l’étang voisin, dix ans plus tôt ; qu’Ivy a été chassée par Carl, son ex-mari, un juriste brutal et ambitieux qui l’a aussi coupée de leur fils. Bouleversée, Rachel décide alors de retrouver Carl pour le mettre face à ses responsabilités. Sans se rendre compte que les apparences sont souvent trompeuses, et que les batailles familiales peuvent être meurtrières. Au sens propre du terme…
Trauma
Miles Kendrick est un homme comme les autres, ou presque. Souffrant d’un syndrome de stress post-traumatique, il vit à Santa Fe, sous une fausse identité fournie par le FBI, essayant de mener une existence normale et d’oublier un passé tumultueux. Sa vie bascule à nouveau lorsque sa psychiatre, le docteur Allison Vance, disparaît après l’avoir appelé à l’aide. S’il veut sauver sa peau, il doit absolument faire la lumière sur cette disparition. Bien que le FBI le soupçonne, et qu’il ait un tueur à ses trousses. Miles va devoir lutter contre la peur qui le paralyse et affronter son passé pour sortir de ce piège infernal.
L’artisan du crime
Une jeune femme se présente au poste de garde des carabiniers, afin de signaler la disparition de son amie. Suisses et enseignantes toutes deux, venues à Florence pour apprendre l’italien, elles ont décidé d’y rester. La jeune disparue travaillait le matin comme céramiste dans une petite ville voisine. Guarnaccia se rend sur place et y rencontre son homologue. Pensant un temps que la disparue s’est volontairement volatilisée à la suite d’un canular, l’insistance de son amie et le silence collectif et hostile des villageois persuadent rapidement Guarnaccia qu’un mystère plus grand et plus terrible se cache sans doute derrière cette affaire.
La pire hypothèse trouve sa confirmation quand le corps de la jeune femme est finalement découvert au milieu d’un tas de débris de poteries. L’enquête de Guarnaccia l’amènera à mettre à jour des secrets remontant à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et aux heures sombres et troublées du régime mussolinien.
La pierre de vie
Accusé à tort d’avoir chassé une biche dans une forêt domaniale, le jeune Harry Talvace, fils cadet d’un chevalier anglais, et Adam, son frère de lait, fils de serf, se réfugient en France. A Paris, Harry se distingue par ses dons de tailleur de pierre et de sculpteur. Il est remarqué par Ralf Isambard, riche seigneur de Parfois, de retour des Croisades, qui désire faire bâtir une église sur ses terres, à la frontière galloise. Les deux hommes échangent alors un serment. Harry aura toute latitude pour accomplir son oeuvre; aucun moyen matériel ne lui sera refusé. En contrepartie, il devra demeurer sur place quoi qu’il advienne, jusqu’à ce que sa tâche soit achevée.
Le rameau vert
Lorsqu’elle signait encore ses romans de son véritable patronyme, Edith Pargeter, la mère spirituelle de frère Cadfael – Ellis Peters – témoignait déjà du suffocant pouvoir d’évocation qui fit des aventures du célèbre bénédictin le héros populaire que l’on sait. On le perçoit dans ce deuxième volume des aventures d’Harry Talvace le Jeune, de retour au pays natal, après l’épisode de La Pierre de vie. En cette première moitié du XIIIe siècle, les hostilités sont incessantes entre l’Angleterre où règne Henri III, fils de Jean sans Terre, et le pays de Galles dont le prince Llewelyn tente de préserver l’indépendance. Harry va se retrouver impliqué malgré lui dans les intrigues qui secouent la Cour.
Mort aux propriétaires !
En créant en 1951 le personnage de Georges Felse, détective du C.I.D. (Criminal Investigation Départment), Ellis Peters faisait ses premiers pas dans l’univers du « polar » et donnait du même coup à sa carrière d’écrivain un tournant dont elle ignorait elle-même qu’il la conduirait, un quart de siècle plus tard, à la gloire et à la fortune avec la série de Frère Cadfael. Aussi bien ces débuts-là furent-ils couronnés par l’une des plus fameuses distinctions du domaine, l’Edgar Award, ses juges ayant pu apprécier les qualités que l’on retrouvera dans chacun des épisodes ultérieurs de la « famille » Felse : un déroulement logique de l’intrigue, une psychologie subtile des personnages et surtout une pointe/pinte de bonne humeur qui ravit toujours les aficionados de Miss Peters.
Une mort joyeuse
Avant de mettre sur orbite le célébrissime frère Cadfel avec le phénomène succès que l’on sait, Ellis Peters avait déjà conquis ses galons de reine du crime à l’anglaise avec la saga familiale consacrée à l’inspecteur George Felse et son fils Dominic. C’est cette série Very British que Grands Détectives vous invite à découvrir à travers une première enquête placée sous le signe de l’humour et qui obtint à sa parution le prix Edgar Poe du meilleur roman policier de l’année.
Le conseiller d’Etat
1891. Depuis quelques années en Russie, la chasse à l’homme d’Etat est ouverte. Les groupuscules révolutionnaires fleurissent, les attentats sanglants se multiplient. Le général Khrapov, récemment promu gouverneur général de la Sibérie, vient d’être assassiné dans le train qui le conduisait à Moscou. Le tueur a usurpé l’identité du conseiller d’Etat Eraste Pétrovitch Fandorine en personne ! Piqué au vif, Fandorine se lance dans l’enquête, bien décidé à prendre de vitesse le colonel Pojarski, dépêché par la capitale pour résoudre l’affaire. Rude besogne en perspective…
Une terre d’ombre
Laurel Shelton est vouée à une vie isolée avec son frère — revenu de la Première Guerre mondiale amputé d’une main —, dans la ferme héritée de leurs parents, au fond d’un vallon encaissé que les habitants de la ville considèrent comme maudit: rien n’y pousse et les malheurs s’y accumulent. Marquée par ce lieu, et par une tache de naissance qui oblitère sa beauté, la jeune femme est considérée par tous comme rien moins qu’une sorcière. Sa vie bascule lorsqu’elle rencontre au bord de la rivière un mystérieux inconnu, muet, qui joue divinement d’une flûte en argent. L’action va inexorablement glisser de l’émerveillement de la rencontre au drame, imputable exclusivement à l’ignorance et à la peur d’une population nourrie de préjugés et ébranlée par les échos de la guerre. La splendeur de la nature, le silence et la musique apportent un contrepoint sensible à l’intolérance, à la xénophobie et à un patriotisme buté qui tourne à la violence aveugle…
Pleins feux
Un maître chanteur de haut vol réunit, au cours d’un weekend, quelques-unes de ses victimes dans sa résidence de campagne. Mais son plaisir sera de courte durée : il périra bientôt de mort violente. Ses invités forment une belle brochette de suspects : un commerçant enrichi par le marché noir, une bigame, un héritier trop impatient d’hériter, une voleuse, un traître à son pays. Mais il y a aussi la jeune Dorinda Brown, qui appelle Miss Silver pour établir son innocence et élucider l’affaire. Miss Silver, avec sa ténacité et sa sagacité coutumières, va entreprendre de démasquer l’assassin aux abois qui, jusqu’à la fin, laissera planer sur ses hôtes une menace de mort.
Tu ne jugeras point
Lorsque l’enfant disparaît… Lorsque, ce jour-là, Denise Desantis entre dans un magasin, elle est pressée et elle laisse son dernier-né dans la poussette, devant la porte. Lorsqu’elle ressort, la poussette est vide. Les investigations du juge commencent par l’interrogatoire de Denise Desantis, la mère. C’est une femme ordinaire, effacée. Mère de quatre enfants. Tout prouve son innocence. C’est une femme sans histoires. Et pourtant…
Les fausses innocences
Lorsque Mathilda Stembert vient déclarer la mort de son mari, décédé accidentellement en Allemagne de l’Est, le maire du village, Roger Müller, sait qu’elle ment. La veille, dans la nuit, il a convaincu le docteur Stembert de ne pas quitter sa femme pour rejoindre sa maîtresse allemande.Roger Müller aime Mathilda Stembert depuis l’adolescence.Doit-il exiger une enquête sur ce décès improbable comme son devoir l’exige ou accepter les dires de la femme qu’il aime ? Orfèvre des mots et des sentiments, élaborant des histoires toujours plus subtiles, Armel Job nous offre une intrigue digne des meilleurs films d’Alfred Hitchcock.
John-John, un fils de bonne famille, est retrouvé mort dans l’église de la Sainte-Trinité, à Ixelles. Les suspects sont nombreux car le crime a eu lieu un mercredi soir, jour de marché, lorsque la place du Châtelain et les rues avoisinantes se transforment en gigantesque bar à ciel ouvert.
Et si l’homme de la situation s’appelait Van Kroetsch ? Un chômeur longue durée jouant au détective privé qui est mis sur l’affaire par Rinaldi, l’inspecteur en chef de la zone de police Bruxelles-Ixelles. L’enquête emmène le duo à la découverte du quartier du Châtelain : le marché, l’église, les bistrots de la place et ceux de la rue du Bailli. Une déambulation pop-rock dans un village urbain qui ne ferme jamais vraiment l’œil.
L’heure du châtiment
Infirmière dans une équipe d’intervention musclée de la police de Saint Louis, Maggie O’Brien a le désir de venir en aide à autrui, une grande soif de justice… et un vieux compte à régler. Elle vit en effet dans l’ombre de son père, un personnage fameux – ou infâme, selon les points de vue – ayant appartenu aux services de police de la même ville et qui traîne derrière lui bon nombre d’affaires obscures, sa responsabilité dans la mort de son épouse, mère de Maggie, n’étant pas la moindre… La vie de la jeune femme bascule lorsque plusieurs décès étranges se succèdent à l’hôpital où elle travaille. La plupart des disparus n’ayant rien de doux agneaux, Maggie acquiert vite la conviction qu’un employé de l’établissement a décidé de jouer les justiciers. L’affaire prend un tour inquiétant lorsqu’elle-même devient suspecte aux yeux des policiers chargés de l’enquête, puis cible de celui qui paraît bien être un tueur en série… Eileen Dreyer nous entraîne dans un suspense où le Bien n’est pas toujours ce qu’il semble, et où le Mal porte des masques innombrables.
Désordre
Sonia, la quarantaine, mène une vie confortable dans la jolie maison des bords de la Tamise où elle a grandi. Mais depuis que son mari, Greg, multiplie les déplacements professionnels à l’étranger et que leur fille Kit est partie à l’université, son existence lui pèse. Alors que Greg la presse de quitter Londres pour se rapprocher de lui, Sonia se sent incapable de quitter sa maison, décor d’une jeunesse pour laquelle elle éprouve la plus vive nostalgie. À l’heure du bilan, elle réalise en effet que son adolescence a été le seul moment vraiment heureux de son existence, celui où les émois et les sentiments ont été les plus forts et les plus purs. Aussi, lorsque Jez, 15 ans, le neveu d’une de ses amies, Helen, vient frapper à sa porte pour emprunter un disque, Sonia, prise d’une pulsion inexplicable, décide de ne plus le laisser partir. Elle se met alors à nourrir une étrange et inquiétante obsession pour la jeunesse de Jez, qu’elle tient séquestré.
Cadavre X
Un cadavre décomposé est retrouvé à bord d’un cargo belge faisant étape à Richmond. Malgré une autopsie minutieuse, Kay Scarpetta ne parvient à déterminer ni l’identité du mort ni les causes du décès. Seuls indices : un tatouage et des poils blonds. Encore hantée par la mort de Benton (Combustion), en butte aux intrigues de collègues rivaux, Kay, flanquée de son fidèle Marino, et toujours proche de Lucy, sa nièce, se lance dans une enquête qui la mènera en France, des bureaux lyonnais d’Interpol à la morgue de Paris, avant de la ramener en Virginie où l’attend un tueur monstrueux, le Loup-garou.
La méthode du crocodile
L’inspecteur Lojacono, accusé d’avoir frayé avec la mafia, a dû fuir la Sicile pour Naples afin d’éviter le scandale. Sa femme l’a quitté, sa fille refuse de lui parler et ses nouveaux collègues, qui le surnomment Montalbano en raison de ses origines siciliennes, le méprisent. Il est seul au commissariat le soir où l’on signale le meurtre d’un adolescent, abattu d’une balle dans la nuque devant chez lui. Arrivé sur les lieux du crime, Lojacono rencontre la substitut du procureur, une femme de caractère, qui lui confie l’enquête. Deux autres adolescents, d’âges et de milieux sociaux différents, sont retrouvés assassinés selon le même mode opératoire peu de temps après. À proximité de chacun des corps, le meurtrier a semé des mouchoirs en papier… Leur analyse révèle qu’ils sont imbibés de larmes. La presse surnomme aussitôt ce tueur en série « le crocodile », car comme le prédateur, il semble pleurer au moment où il tue ses victimes. Pour l’inspecteur Lojacono, cette théorie est ridicule. En revanche, le mode opératoire est assez similaire à celui d’un crocodile, qui observe sa victime, attend patiemment, sans bouger, tapi dans l’ombre…
En mémoire d’un prince
Nous sommes en 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo, les Bourbons sont de retour sur le trône de France en la personne de Louis XVIII et l’heure est aux règlements de comptes. C’est dans cette atmosphère trouble que Nicholas Segalla, alors agent en mission pour le Premier ministre anglais, enquête sur la disparition du Dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Est-il mort en 1795 à la prison du Temple ou s’est-il évadé, comme beaucoup continuent à le croire ? Le mystérieux enquêteur remonte le fil de cette passionnante énigme, à la poursuite d’un des secrets les mieux gardés de notre Histoire.
Un goût de cendres
Rien de plus idyllique que le Kent au printemps. Nettement moins idyllique, en revanche, cet incendie qui, dans un cottage de rêve, fait une victime, retrouvée carbonisée. Accident ? Acte criminel ? Tandis que la police du comté procède aux constatations, recherche d’indices et relevés d’usage, l’inspecteur Lynley et le sergent Havers interrogent les proches et les amis londoniens de la victime. L’enquête, minutieuse, permet à Elizabeth George de brosser une époustouflante galerie de personnages. Parmi les plus réussis, Miriam Whitelaw et sa fille Olivia, qui forment un véritable couple infernal. Entre mère et fille, en effet, pas d’atomes crochus. Jamais le courant n’est passé. Pour compenser, Miriam Whitelaw se lance dans les œuvres de bienfaisance. Par réaction, Olivia joue la carte de la révolte : pieds de nez à l’establishment, autodestruction systématique. Drogue. Prostitution. A travers une intrigue policière où l’on retrouve ses héros récurrents, l’inspecteur Lynley et sa caustique adjointe-admiratrice, le sergent Barbara Havers, Elizabeth George nous convie à une plongée dans l’underground londonien.
Une peine d’exception
Étrange cérémonial que de préparer l’autopsie d’un homme qui n’est pas encore mort… C’est pourtant à quoi s’occupe le médecin-légiste Kay Scarpetta, en ce soir de décembre, en attendant le corps de Ronnie Joe Waddell, qui ne sera officiellement déclaré mort sur la chaise électrique qu’à 23 h 05. Cette même nuit, le corps d’un adolescent de treize ans est découvert, mutilé, contre une benne à ordures. Et l’on relève sur les lieux du crime l’empreinte digitale d’un homme qui ne peut pas être coupable – cette même empreinte qui a fait condamner Waddell… L’auteur de Postmortem, lauréate du célèbre prix Edgar-Poe, nous offre ici une intrigue et un suspense à couper le souffle.
Sur la corde
Et dire que la charmante détective Regan Reilly voulait profiter de la fête nationale pour se reposer dans la somptueuse villa de ses parents! Elle était loin de penser qu’un concert de musique country bouleverserait ses plans à la dernière minute… Une jeune chanteuse menacée par un inconnu, un extravagant héritier, son épouse évaporée et un gourou farfelu : voici les ingrédients d’un drôle de jeu de piste auquel Regan va être mêlée bien malgré elle. Présumé coupable: un violon !
Mort clinique
Une école de médecine » quatre étoiles » nichée dans la verdure du Maryland, réunissant les meilleurs élèves du pays. Outre la réputation de son enseignement, l’établissement offre aux heureux élus un avantage non négligeable : la gratuité des cours. Forcément, il y a une contrepartie, et celle-ci est de taille. C’est ce que vont découvrir peuà peu Quinn Cleary et Tim Brown, deux étudiants de première année. Evénements bizarres, coïncidences troublantes, mise au jour de rouages inquiétants, dicours scientifiques qui dissimulent des enjeux économiques considérables……nos deux candides, de plus en plus frappé d’incrédulité, vont se retrouver plonger dans la terreur, l’horreur la plus pure, le cauchemar absolu que représente une mort lente déguisée en expérimentation de techniques médicales de pointe. Les bons docteurs Jekyll sont des savants Hyde devenus fous.
Quand une enquête du commissaire Van In commence par un simple cambriolage, il faut se méfier… C’est souvent le début d’un savant imbroglio. Et de fait, après le cambriolage d’un homme de théâtre renommé, on découvre un doigt coupé dans le théâtre où va se donner la pièce mise en scène par le compagnon de la cousine d’Hannelore ! Avant de retrouver, après l’incendie d’un centre équestre, un corps auquel manque… un doigt. Seul lien entre ces deux affaires : la plupart des acteurs du drame étaient au même moment au Chili, dans des circonstances troubles. Une nouvelle enquête au cordeau, menée tambour battant par le trio explosif Van In, Hannelore et lebrigadier Versavel, sur fond de séquelles de la dictature chilienne…
Qu’y a-t-il de commun entre le vol du Jugement dernier de Jérôme Bosch et l’ETA ? Entre le meurtre du vigile d’un musée de Bruges à la veille de l’exposition du Guernica de Picasso et celui d’un Espagnol dont le gouvernement est en visite officielle en Belgique ? Du fil à retordre pour l’inspecteur Van In et à sa fidèle complice (et mère de ses enfants) Hannelore, qui devront se fier à leur intuition pour éviter une grave crise européenne !
La maison aux escaliers
Elizabeth porte en elle la chorée de Huntington, une maladie héréditaire incurable transmise par les femmes, dont sa mère est morte. Sa cousine Cosette, qu’elle considère comme sa mère adoptive, devenue veuve, décide de changer de vie et s’installe dans « la Maison aux escaliers », qu’elle a achetée. Elizabeth l’y rejoint quelque temps après et y découvre une bande de parasites qui profitent scandaleusement de la richesse et de la générosité de Cosette. Elizabeth leur présentera Bell dont la beauté et la ressemblance avec un portrait d’un peintre de la Renaissance l’obsède ; Bell à son tour leur fera connaître Mark dont Cosette tombera éperdument amoureuse. Dans une ambiance de bohême dorée, une monstrueuse machination s’ourdit dont le dénouement, tragique et cruel, ne laissera personne indemne…
Une mort sans nom
Une jeune femme est retrouvée nue, adossée à une fontaine de Central Park, à New York. Les recherches concernant son identité restent vaines. En revanche, Kay Scarpetta, Marino et Wesley devinent rapidement celle du tueur : Temple Gault. Mais le choix de la ville, de la victime et le changement de modus operandi les laissent perplexes. L’autopsie ne révélant aucune trace de contrainte, ils ne comprennent pas pourquoi la jeune femme a accepté de se déshabiller par ce froid glacial. Scarpetta lutte contre le découragement. À l’exception des dents de la victime, soignées de manière inhabituelle, les indices sont bien minces.
Tous complices
Bonnie est professeur de musique, alors naturellement, c’est à elle que son amie Danielle s’adresse pour monter l’orchestre qui jouera à son mariage. Qui dit orchestre dit musiciens. Parmi ceux que Bonnie recrute, il y a Neal, l’amoureux transi, Sonia, sa meilleure amie, Amos, son ex, mais aussi l’un de ses anciens élèves accompagné de son père, et… le ténébreux Hayden avec qui elle entreprend bientôt une liaison passionnelle secrète. Or la mort violente de Hayden fait soudain voler en éclats leur petit groupe. A moins que ce ne soit l’inverse… Chaque membre de la bande de « copains » n’avait-il pas un excellent motif pour se débarrasser de cet élément perturbateur ? Nicci French excelle à disséquer l’âme humaine… Ici, le récit navigue, avec une régularité de métronome, entre un avant et un après le meurtre, et transforme ce thriller aux accents londoniens en une formidable mécanique à suspense.
Défense et trahison
Après une brillante carrière militaire au service de la couronne d’Angleterre en Inde, l’estimé général Thaddeus Carlyon rencontre la mort, non dans l’affrontement d’une bataille, mais au cours d’un élégant dîner londonien. Accident ou homicide ? La belle Alexandra, épouse du général, confesse bientôt son meurtre, passible du gibet. William Monk, Hester Latterly et Oliver Rathbone travaillent d’arrache-pied pour faire tomber le mur de silence élevé par l’accusée et la famille de son mari ; ils cherchent désespérément une réponse à ce sombre et effrayant mystère, afin de sauver la vie d’une femme
Un cri étranglé
De quoi peuvent bien être coupables un père et un fils de la bonne société londonienne pour mériter la sanglante correction qui leur a été infligée dans un des quartiers les plus sordides de la ville ?
Au vu des témoignages, le sergent Evan semble très vite penser que le fils, Rhys Duff, toujours entre la vie et la mort, et incapable de parler ou d’écrire pour raconter les faits, n’est pas aussi innocent qu’il y paraît
Un deuil dangereux
Décembre 1856 à Londres. William Monk et son équipier, le sergent John Evan, enquêtent sur la mort d’Octavia Haslett, une des filles de Sir Basil Moidore qu’on a retrouvée poignardée dans sa chambre. Comme il s’agit d’une famille huppée, le chef Runcorn recommande à son inspecteur de mener ses investigations avec du doigté et une certaine retenue. La thèse officielle attribue ce crime à un cambrioleur qui aurait été surpris par la victime. Après avoir présenté ses condoléances aux membres de la famille, Monk commence à les interroger mais, visiblement, ses manières comme ses questions déplaisent. De son côté, Evan retrouve Chinese Paddy, marchand de poisson le jour et monte-en-l’air le soir. Durant la nuit tragique, il faisait le guet à proximité de la maison de Sir Basil, et affirme n’avoir vu personne en sortir. Monk doit s’y résoudre : le meurtrier était déjà dans la maison…
Albucius
Ce livre exhume un trésor composé de romans érotiques romains non pas inconnus, mais abandonnés dans le mépris ou l’ombre pour des raisons morales, esthétiques et scolaires. Ce sont les Mille et une nuits du monde romain sous la dictature de César et au début de l’empire. La vie de Caius Albucius Silus – la vie du plus grand et du plus singulier des romanciers d’alors – sert de conte-cadre.
Resurrection Row
« Bas les masques », tel paraît être le mot d’ordre d’Anne Perry dans la série de romans où elle met en scène un couple de héros « victoriens », l’inspecteur Thomas Pitt et son épouse Charlotte, les personnages de roman policier les plus pittoresques et attachants qui nous aient été donnés à découvrir ces dernières années. Dans le Londres de la fin du XIXe siècle qui sert de cadre à leurs exploits, c’est en effet le code hypocrite de bonne conduite de la société anglaise qui se trouve singulièrement mis à mal, sa corruption et sa fausse respectabilité.
Le masque de mort
Bruce Almond, riche archéologue, meurt écrasé sous un portique lors de fouilles en Grèce. Almond était persuadé que ce tombeau recelait des trésors de l’art mycénien, notamment des masques funéraires et des bijoux en or. Sa mort mettra un terme aux recherches et le tombeau sera refermé sans que l’on sache ce qu’il contenait. Quelques années plus tard, en Angleterre, le jeune fils d’Almond accueille chez lui la plupart des personnes présentes lors de l’accident, persuadé que l’un d’eux a assassiné son père pour faire main basse sur le trésor. Il met au point un piège pour le pousser à se révéler.
Meurtres Aseptiques
Le seul indice, dans cette affaire d’assassinat d’un couple, c’est un bout de papier froissé couvert de griffonnages, qui ont tout l’air de formules chimiques. Mais la chimie, ça n’est pas son fort, au lieutenant Wheeler. Heureusement, l’enquête met sur son chemin – et dans ses bras – une voluptueuse binoclarde ferrée en la matière, qui déchiffre ce grimoire où il est question d’un L.S.D. super-spécial. Et – Wheeler en fait Involontairement l’expérience – les voyages qu’il vous offre n’ont rien de folichon…
La disparue du Père-Lachaise
Victor Legris est perplexe. Son ancienne maîtresse s’est volatilisée à la suite d’un étrange rendez-vous au cimetière du Père-Lachaise. Sa disparition aurait-elle un lien avec ce spiritisme tant en vogue, dont elle était devenue adepte ? Dans le Paris gouailleur de 1890, où le crime pousse à chaque coin de rue, Victor compte bien percer tous les mystères.
Le cri du hibou
Robert Forestier semble avoir toujours été la proie du malheur. Une suppression, un mariage raté, l’ont fait fuir New York et l’ont amené à installer dans une petite ville de Pennsylvanie, où il a trouvé un travail qui lui permet de vivre. Cependant, le vide affectif qu’il ressent le pousse à observer une jeune fille par sa fenêtre, sans qu’elle le sache. Il la regarde aller et venir, recevoir son fiancé, vivre sa vie de tous les jours, et ces images lui apportent un bien être dont il ne peut plus se pousser. Jusqu’au jour où, accidentellement, il la rencontre… Et le malheur, qui semblait l’avoir oublié, viendra frapper ceux qui l’approprieront, sans que lui-même soit épargné, jusqu’au cauchemar final qu’il ne pourra éviter.
Et il ne restera que poussière…
En deux ans, quatre couples ont disparu dans la région de Williamsburg. On a retrouvé leurs voitures, et, plusieurs semaines après, leurs restes… Trop peu de choses en vérité pour que madame le médecin légiste, Kay Scarpetta – déjà bien connue des nombreux lecteurs de Mémoires mortes -, puisse déterminer les causes du décès. Mais, cette fois, tout va changer: l’étudiante qui circulait avec son petit ami à bord d’une Jeep Cherokee est la fille d’une des femmes les plus puissantes des États-Unis, numéro un de la lutte antidrogue, qui est bien décidée à remuer ciel et terre pour élucider cette disparition, entraînant Kay Scarpetta dans son sillage.