PS : I love you
Quand on trouve l’âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C’est ce que pensait Holly jusqu’à ce que son Gerry ne meure d’une terrible maladie. A trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une » liste » de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, Gerry lui adresse un message d’amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d’être vécue. Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu’elle est : belle et triste à la fois.
(1103 pages). 1900, un petit village de Gaspésie. Jeune femme de caractère, Marie a épousé Guillaume, capitaine de goélette, beau et grand moustachu dont elle est éperdument amoureuse. Quand il prend la mer, elle subit le quotidien incertain des femmes de marin ; quand il revient au bercail, alors elle revit et la famille ne tarde jamais à s’agrandir… Au fil des trois premières décennies du XXe siècle, le couple traverse toutes les joies, toutes les peines, et on redécouvre avec bonheur une vie aujourd’hui évanouie, faite de traditions et de gestes disparus au gré de l’évolution des mœurs et du progrès technique. Le récit débute par une glaciale matinée de janvier 1929, dans une rue de Boston. Quelles circonstances ont pu entraîner Marie aussi loin de Cap-aux-Brumes, son village bien-aimé ? Quel choc l’a conduite à errer ainsi, désespérée, dans le blizzard ? Pour le savoir, il vous faut suivre au fil de ses souvenirs madame Tout-le-monde… De retour à Cap-aux-Brumes, Marie doit résoudre son conflit avec Guillaume, venu la rejoindre au chevet de leur fille gravement malade. La crise économique qui suit le krach d’octobre 1929 amène son lot de privations et d’épreuves. Trois générations vivent désormais sous un même toit. Les petits-enfants grandissent, apportant à Marie joies et tourments. Une catastrophe contraint son gendre Théo à travailler dans un camp de bûcherons de la Côte-Nord. À son retour, il décide d’aller coloniser une terre boisée nichée dans une montagne rocailleuse. Cette décision bouleverse sa femme Marie-Reine. Leur fille Anne-Marie, éprise d’un don Juan, quitte Cap-aux-Brumes la mort dans l’âme. Les relations mère-fille entre Marie-Reine et Anne- Marie compliquent la vie de la famille cantonnée dans un minuscule camp en bois rond. Tous triment de l’aube au crépuscule pour déboiser le lot. En 1939, le Canada entre en guerre et les conditions de vie se dégradent encore. À Val-des-Castors, les gars rivalisent pour conquérir Anne-Marie. La jeune beauté se promet de quitter la colonie dès qu’elle sera majeure, mais plusieurs embûches viennent contrecarrer ses projets…
Les jalna (Tome 1 à Tome 4)
(1185 pages). La naissance de Jalna, Matins à Jalna, Mary Wakefield, Jeunesse de Renny. La naissance de Jalna. Dès leur première rencontre, le capitaine Philippe Whiteoak et la pétulante Irlandaise Adeline Court tombent amoureux. Leur mariage dépasse en splendeur ce qu’a connu la ville indienne de Jalna. La mort de leur oncle de Québec qui leur laisse une fortune considérable les décide à quitter les Indes. Après un faux départ et maints incidents, leur voilier les conduit à Québec, d’où ils partent s’installer dans les verts espaces de l’Ontario. Matins à Jalna. Adeline et Philippe Whiteoak ont invité Curtis et Lucy Sinclair à séjourner chez eux pendant la guerre qui vient d’éclater aux Etats-Unis. Les Sinclair sont Sudistes, et l’esclavage n’est pas admis au Canada. Mais Adeline a la fougue des natifs d’Irlande et Philippe la célèbre obstination anglaise, si bien qu’ils affronteront la réprobation de leurs voisins sans se troubler. Mary Wakefield. Trente ans ont passé, Philippe héritier du domaine de Jalna, jeune veuf, va s’y installer avec ses deux enfants. Son frère lui envoie une gouvernante : Mary Wakefield orpheline, inexpérimentée et charmante. La Jeunesse de Renny. La famille s’est agrandie. Mary et Philippe ont eu quatre fils : Eden, Piers, Finch et Wakefield. Renny, l’aîné de Philippe, est un adolescent difficile qui méprise les livres et adore les chevaux. Adeline aime sa nature ardente et voit en lui le futur maître de Jalna.
(1224 pages). 1939 – 1948 : une guerre, deux continents, trois familles. Le conflit qui éclate bouleverse des destins en France et au Québec. Gilberte, Lionel, Célestin, Ernest, Jacob, Brigitte et Bertha vont vivre les restrictions, la peur, les dangers et se demander tour à tour, si amour et bonheur et espoir peuvent survivre à l’adversité. Pour la première fois, l’intégralité en un seul volume de cette célèbre saga riche en émotions.
(963 pages) «Promettez-moi de ne jamais vous marier, de ne jamais choisir d’époux ou d’épouse qui risque de vous abandonner ou de vous briser le coeur, ni d’avoir d’enfants.» 1938. Ce troisième tome nous plonge en plein drame alors que le magasin général Marquis, au coeur du village de Sainte-Cécile, est la proie des flammes. Le sinistre aura une incidence majeure sur la vie quotidienne des Gélinas qui, faisant preuve de charité chrétienne, offrent d’héberger la famille Marquis le temps qu’on reconstruise le commerce. La cohabitation ne sera pas de tout repos! Alors que Florie gouverne la ferme avec la poigne qu’on lui connaît, elle sera confrontée à des pulsions irrépressibles qui provoqueront en elle un profond questionnement. Adèle, Édouard et Laurent, quant à eux, jonglent avec des élans passionnés, des défis professionnels stimulants et des secrets parfois inavouables, de ceux pouvant changer une vie, pour le meilleur ou pour le pire… Tourments, surprises, drames et joie sont au rendez-vous dans cette suite tant attendue! Septembre 1939. Quelques semaines après l’entrée en guerre du Canada, la famille Gélinas vit dans la crainte constante de voir partir ses hommes au front. Tourmenté par des désirs qu’il a du mal à comprendre, Laurent se réfugie un peu trop souvent dans l’alcool. Ça vaut mieux que les questionnements terrifiants auxquels il est confronté tous les jours! Aux prises avec leurs propres quêtes, son frère et ses sœurs ne lui sont d’aucun secours: Édouard souhaite retrouver le père qui les a abandonnés, Adèle rêve de gloire avec la publication de son premier roman et Florie doit accepter le mariage de Jeremiah avec Béatrice… Maudite promesse qui lui a fait perdre un si bon parti! Voici donc l’époustouflante conclusion de l’histoire singulière des Gélinas : quatre enfants engagés à l’impossible sur le lit de mort de leur mère sans imaginer un seul instant qu’ils allaient en porter les conséquences toute leur vie…
(889 pages). Adèle, 20 ans, rêve de devenir journaliste et de pouvoir vivre de sa plume, contrairement à ses frères et sa sœur, tous prêts à faire fructifier la ferme familiale. Un changement de rédacteur en chef au journal de Saint-Jovite, où elle est pigiste, lui donne enfin la possibilité de réaliser son rêve. Cela dit, la rencontre du beau Jérôme Sénéchal lui fera chavirer le cœur, ébranlera ses convictions et ira même jusqu’à compromettre la promesse faite à sa mère. France Lorrain réussit à créer une atmosphère d’époque qui nous donne l’impression d’être à Sainte-Cécile dans les années 1930, avec les personnages et leurs tourments. Adèle est forte et fragile à la fois, ce qui fait d’elle une héroïne des plus attachantes pouvant rivaliser avec celles des best-sellers qui nous ont fait rêver. Dans ce deuxième tome, Édouard décide de briser la promesse faite à sa mère, celle de ne jamais se marier ni d’avoir d’enfants, pour unir sa destinée à celle de la belle Clémentine. Son annonce troublera-t-elle l’harmonie dans la famille. Édouard devra-t-il renoncer à ses projets d’avenir. Parallèlement, à la ferme des Gélinas, la jeune Adèle tente de se remettre du terrible drame qui a détruit sa carrière, ses rêves et sa vie. Retrouvera-t-elle sa passion pour la vie, pour l’écriture, pour Jérôme. Cette famille à la fois attachante et dysfonctionnelle poursuivra sa route parsemée d’embûches. De nouveaux personnages apparaîtront, d’autres disparaîtront; mais à Ste-Cécile la vie continuera, malgré la crise, dans la famille des Gélinas.
Le coup de lune
Avait-il une seule raison grave de s’inquiéter ? Non. Il ne s’était rien passé d’anormal. Aucune menace ne pesait sur lui. C’était ridicule de perdre son sang-froid et il le savait si bien qu’ici encore, au milieu de la fête, il essayait de réagir.
D’ailleurs, ce n’était pas de l’inquiétude à proprement parler et il aurait été incapable de dire à quel moment l’avait pris cette angoisse, ce malaise faits d’un déséquilibre imperceptible.
Pas au moment de quitter l’Europe, en tout cas. Au contraire, Joseph Timar était parti bravement, rouge d’enthousiasme.
Lors du débarquement à Libreville, du premier contact avec le Gabon ? Le navire s’était arrêté en rade, si loin qu’on ne voyait de la terre qu’une ligne blanche, le sable, surmontée de la ligne sombre de la forêt. Il y avait de grandes houles grises qui soulevaient la vedette et l’envoyaient heurter la coque du paquebot .
Angélique
Même les anges ont leurs démons…
Paris, Noël 2021.
Après un accident cardiaque, Mathias Taillefer se réveille dans une chambre d’hôpital. Une jeune fille inconnue se tient à son chevet. C’est Louise Collange, une étudiante venue jouer bénévolement du violoncelle aux patients.
Lorsqu’elle apprend que Mathias est flic, elle lui demande de reprendre une affaire un peu particulière. D’abord réticent, Mathias accepte finalement de l’aider, les plongeant ainsi, tous les deux, dans un engrenage mortel.
Ainsi commence une enquête hors du commun, dont le secret tient à la vie qu’on aurait voulu mener, l’amour qu’on aurait pu connaître, et la place qu’on espère encore trouver…
Fiévreux, inattendu, exaltant,
un labyrinthe d’émotions
où les certitudes d’une page
ne sont jamais celles de la suivante.
Imperator – Tome 1 – Les portes de Rome
« Un bruit de sabots résonnait au loin. Cabera s’immobilisa, observant la silhouette qui s’approchait. Était-ce le premier des assaillants, ou un messager venu de la ville ? Le cavalier franchit la porte dans un bruit de tonnerre, le visage cramoisi et les vêtements couverts de suie.- Rome est en feu, dit-il en sautant à terre. Mais ils n’auront pas ma maison.Malgré les ténèbres recouvrant l’horizon, Cabera discerna les torches des esclaves furieux qui marchaient vers le domaine… » Jules César est à peine sorti de l’enfance lorsque son père est tué au cours d’une révolte d’esclaves. Accueilli à Rome par son oncle Marius, il y parfait son éducation et découvre les plaisirs de la Cité… Mais Sylla, l’ennemi irréductible de Marius, est aux portes de Rome. Combats, intrigues amoureuses, complots politiques… Conn Iggulden, retrace l’ascension du plus grand empereur de tous les temps. Le premier volet d’une fresque saluée tant par le public que par la critique.
Odile et Xavier (Intégrale)
1922. Xavier Blain, banquier, revient à Douceville vingt ans après avoir été éconduit par Clarisse. Devenue veuve, cette dernière tente de le séduire, mais c’est à Odile, la fille de Clarisse, que s’intéresse Xavier. Une inclinaison nourrie de tendresse, de désir et, pourquoi pas, d’un rêve de vengeance…
L’oiseau des neiges
1831. Aurélia, huit ans, héritière d’une riche famille aristocratique anglaise, découvre sur le domaine familial, un nouveau-né abandonné dans la neige. Malgré leur hostilité, elle persuade ses parents de recueillir l’enfant, qu’elle baptise Amy Snow. L’attachement entre Aurélia et Amy, qui a été confiée aux domestiques, va défier les convenances et résister à toutes les épreuves. Lorsqu’à vingt-sept ans, Aurélia, qui a le coeur fragile, est sur le point de mourir, elle laisse à Amy des lettres qui, d’énigmes en énigmes, l’entraîneront aux quatre coins du pays, dans un périple au bout duquel se trouveront le secret d’Aurélia et la rédemption d’Amy. Une romance magnifique. Un best-seller en Angleterre.
Le manoir aux roses
Dans les quartiers les plus huppés de Londres, chaque maison a son secret.
Londres, 1895. Dame de compagnie d’Abigail Finch ! Pour Mabs Daley, habituée à trimer chaque jour aux canaux où elle décharge les barges pour nourrir ses frères et sœurs, un emploi de domestique dans le quartier huppé de Hampstead est une opportunité de rêve.
Mais derrière les lourdes portes de la somptueuse demeure, la jeune femme découvre un univers inquiétant, dominé par les accès de colère de sa nouvelle patronne, atteinte d’une obscure maladie, et les rumeurs du scandale qui aurait forcé les Finch à quitter Durham précipitamment. Peu à peu, elle se prend pourtant d’affection pour la cadette de la maisonnée et se lie d’amitié avec une jeune bourgeoise du voisinage éprise de liberté. Jusqu’au jour où elle devra choisir entre conserver la sécurité offerte par sa nouvelle condition et tenter de sauver la famille Finch des secrets qui la rongent de l’intérieur…
La juive de Shanghai
Berlin, 1937. Ruth, juive et talentueuse couturière de 22 ans, se lie d’amitié avec Clara, jeune résistante allemande. Pourchassées, elles décident de rejoindre une destination inattendue : Shanghai, où des milliers de juifs se sont réfugiés. Clara est la première à partir pour la Chine. Ruth, elle, doit traverser l’Europe entière… jusqu’en Sibérie. Grâce au consul japonais de Lituanie, elle obtient un visa pour Kōbe, le grand port du pays du soleil‑levant. Parvenue enfin à Shanghai – ville bouillonnante où se côtoie un monde interlope d’espions, de trafiquants d’opium et de résistants –, elle y retrouve miraculeusement Clara, devenue agente des communistes. La suite ? C’est Bo Xiao-Nao, la fille de Ruth, qui la raconte. orpheline, elle tombe sur un carnet tenu par sa mère. En le feuilletant, elle découvre, bouleversée, le destin fascinant de celle qu’on appellera à jamais la Juive de Shanghai…
La maison de la falaise
Dévastée par une récente rupture, Alma quitte Londres pour passer l’été chez sa grand-mère Mina, dans un petit village au bord de la mer. C’est là, dans la bibliothèque familiale, qu’elle découvre entre les pages d’un livre, une ancienne lettre. Le courrier est adressé à son arrière-grand-mère, autrefois employée chez les Wilson, une famille habitant une grande maison du coin, battue par les embruns. Qui est cette femme noyée dont la lettre parle avec tant de douleur ? Quel rôle a été joué par sa propre famille dans ce drame ? Alma se lance sur les traces de Selina Wilson, une jeune femme qui a vécu dans les années 1910. Une femme éprise de liberté, refusant de se plier à un mariage arrangé. Dans les méandres d’une histoire familiale tourmentée, Alma va découvrir un secret bouleversant.
Carthage
Tout semble aller comme il se doit dans la petite ville de Carthage en ce début de juillet 2005, si ce n’est que Juliet Mayfield, la ravissante fille de l’ancien maire a, pour des raisons peu claires, rompu ses fiançailles avec le caporal Brett Kincaid, héros de retour de la guerre d’Irak. Un héros très entamé dans sa chair et dans sa tête, dont pourtant Cressida, la jeune sœur rebelle de Juliet, est secrètement amoureuse. Or, ce soir-là, Cressida disparaît, ne laissant en fait de traces que quelques gouttes de son sang dans la jeep de Brett. Qui devient alors le suspect numéro 1 et, contre toute attente, avoue le meurtre…
Sept ans après, un étrange personnage surgit qui va peut-être résoudre l’impossible mystère. C’est ce que vise Joyce Carol Oates qui est sur tous les fronts : violence, guerre, dérangement des esprits et des corps, amour, haine. Et même exploration inédite des couloirs de la mort… Un roman puissant et captivant.
Françoise Sagan – Œuvres
Ce livre contient 15 titres de Françoise Sagan : Bonjour Tristesse, Un certain sourire, Dans un mois dans un an, Château en Suède, Aimez-vous Brahms …, Les merveilleux nuages, La chamade, Le garde du cœur, Un peu de soleil dans l’eau froide, Des bleus à l’âme, Le lit défait, Le chien couchant, La femme fardée, La laisse, Les faux-fuyants. /// Françoise Sagan, de son vrai nom Françoise Quoirez, est née le 21 juin 1935 à Carjac, dans le Lot. Elle a grandi dans un milieu bourgeois très protégé, fréquentant le couvent des Oiseaux et le cours Hattemer à Paris. C’est le Saint-Germain de l’après-guerre et les plages de Saint-Tropez qui lui permettent de s’émanciper. En 1954, Bonjour Tristesse la rend immensément célèbre. Le roman choque par un mélange très original de naïveté et de perversité et surtout par l’absence de tout sentiment moral. François Mauriac admirera presque malgré lui le « charmant petit monstre » qui aligne les succès romanesques et théâtraux.
L’Ecole des Robinsons
Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser.
Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci sombre en pleine mer.
Seuls rescapés de ce naufrage, Godfrey et Tartelett échouent sur une île déserte.
Commence alors pour eux une vie de Robinsons, riche d’aventures et d’enseignements… Après L’oncle Robinson et L’Île mystérieuse, Jules Verne signe avec ce roman, écrit en 1882, une nouvelle réécriture de Robinson Crusoé sur fond de roman d’apprentissage.
1640 pages – La Comtesse de Chamy succède immédiatement à Ange Pitou : il débute le 6 octobre 1789 pour s’achever, le 21 janvier 1793, avec l’exécution du roi. L’aventure collective relègue à l’arrière-plan les destins individuels et les personnages ne subsistent plus que comme symboles d’une idée ou d’un groupe social : Billot incarne le peuple, Chamy, l’aristocrate loyal, Gilbert, le constitutionnel, Pitou, la générosité. Au cours des événements qui ponctuent la chute de la royauté (fuite à Varennes, retour aux Tuileries, 10-Août, procès du roi), les héros ne réapparaissent que pour terminer leur carrière romanesque par la mort ou l’exil. Après les excès des passions antagonistes, Le Chevalier de Maison-Rouge incarne la tentative de réconciliation. Un républicain convaincu, Maurice Lindey, s’éprend d’une royaliste, Geneviève Dixmer, dont le mari et le frère (celui-ci est en réalité le chevalier de Maison-Rouge qui se cache sous un faux nom) ont entrepris de délivrer la reine du Temple. Maurice, révolutionnaire mais humain, Geneviève, royaliste mais amoureuse, vivent un amour impossible : la cruauté de Dixmer et de celle de son double républicain, Simon, les conduira à la mort sur l’échafaud, après que la reine elle-même aura eu la tête tranchée. Le roman semble illustrer cette phrase de Michelet : « Cette affaire […] fut un solennel champ de bataille où se rencontrèrent et se combattirent deux principes et deux esprits : l’un, le principe original et naturel qui avait fait la révolution, la justice, l’équitable humanité – l’autre, le principe d’expédients, d’intérêt, qui s’appela le salut public, et qui a perdu la France. »
Une pièce montée
Un mariage bourgeois, un beau jour de juin en Normandie. Avec, de chapitre en chapitre, les différents regards des héros de la fête. De la petite demoiselle d’honneur émerveillée au curé assailli par ses démons, de la tante excentrique à la mariée au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs défilent à travers des scènes drôles, cruelles ou attendrissantes. Les masques tombent et les secrets de famille éclatent.
Un voile sur ma vie
Héléninha, petite fille Portugaise, vivant sous la dictature Salazar, issue d’un milieu agricole pauvre, va devoir subir dans sa chair la dure loi de son père et le terrible poids des traditions avant de s’en affranchir, avec l’aide de sa meilleure amie et complice de toujours, Maria. Toutes deux vont défier la morale jusqu’à commettre l’irréparable.
La dynastie des Weber
Juillet 1870 en Alsace. Louise, fille d’un manufacturier mulhousien, épouse Lazare Bader, fils de pasteur et polytechnicien. Elle pensait découvrir le grand amour mais son mari la néglige pour se consacrer à la filature ultramoderne que son beau-père lui a donnée à diriger. Incomprise de ses parents, Louise ne trouve de réconfort que dans la correspondance qu’elle échange en secret avec sa sœur Lucile exilée aux États-Unis. Le nom même de celle-ci est tabou depuis qu’elle s’est enfuie avec un négociant en coton, juif de surcroît. Quant à sa belle famille, elle est pour la jeune épouse une énigme. Elle comprend mal les liens étroits unissant les Bader à Arthur Ziegler, un ouvrier, originaire de la même vallée. Ainsi commence la saga des Bader, vieille famille alsacienne taraudée par les secrets et les non-dits, dont nous suivrons le destin tumultueux jusqu’aux années 1970. Au-delà de Louise, l’héritière d’industriels protestants, entreprenants et fiers de leur rang, au-delà d’Arthur Ziegler, l’ouvrier catholique engagé dans les luttes sociales, et de leurs descendants, c’est toute l’histoire tourmentée de l’Alsace pendant un siècle qui défile sous nos yeux : une terre disputée, souvent dévastée, déchirée entre deux nations et deux États mais qui a toujours su se reconstruire et porter haut son identité.
La métairie et le château
Tiénot, onze ans en 1918, a deux amours : les bois de Hautefage et le château. Au cours de ses longues promenades, il s’émerveille des vies minuscules tapies dans la lumière d’une clairière ou à l’ombre des haies. Au château, ce sont les idées modernes qui l’enchantent. Depuis la Grande Guerre, on y parle d’émanciper les métayers, de libérer les femmes, ou, plus étrange encore, des progrès modernes, comme l’aviation. Cependant, à la métairie, où il vit avec ses parents et sa petite soeur, l’atmosphère vire à l’aigre. Le père, gazé, est envoyé à l’hôpital. La belle Mado, sa femme, s’entiche de Joseph, un bellâtre odieux qui lui tourne les sens. La violence s’installe à la maison. Pour Tiénot, c’est la fin de l’insouciance. Même les bois de Hautefage sont impuissants à le consoler face à la sauvagerie de Joseph et à l’aveuglement de Mado. Pour sauver sa vie et préserver sa mère, Tiénot doit trouver le moyen de chasser Joseph. Mais le prix à payer sera lourd : il devra devenir comme les autres -un grand. Dans une langue riche tout en contrastes, où se mêlent humour, modernité et patois, Michel Jeury saisit au vif ce moment à nul autre pareil où un enfant comprend, presque malgré lui, qu’il doit renoncer à ses illusions.
La chevelure d’ébène
La jeune institutrice Carmen doit aujourd’hui faire un choix crucial. Le curé Ratineau lui a demandé un immense service : protéger le petit Simon ! Carmen réalise soudain que cette école privée dans laquelle elle enseigne depuis peu est un refuge pour les enfants juifs et le brave curé, un farouche résistant. A-t-elle le droit d’abandonner Simon pour préserver son existence enfin paisible ? Non ! Carmen n’est pas celles qui renoncent. En ces temps obscurs, elle sait désormais que se dessine pour elle une tout autre destinée…
En ton âme et conscience
Evan est un chirurgien reconnu, un beau quadra qui a tout pour plaire. Pourtant il cache un profond traumatisme : à 12 ans, il a vu sa petite sœur Kelsie se faire kidnapper sous ses yeux. Tétanisé par le choc et la peur, il n’a rien pu faire, ce qu’il ne se pardonne toujours pas. Dans le parc de l’hôpital, Evan est abordé par un petit garçon de 10 ans, plutôt dégourdi, qui veut absolument engager la conversation avec lui. Il affirme que Kelsie est vivante mais qu’elle court un grand danger. Le petit garçon promet de le conduire à sa sœur, mais à une condition… qui pourrait faire basculer la vie d’Evan…
La part des flammes
4 mai 1897. Autour de l’épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, « La Part des flammes » mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi. Qu’ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d’Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, « La Part des flammes », nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d’un roman feuilleton.
Les carnets d’Esther
Nuit de juillet 1942. Deux petites filles sont endormies. L’une est raflée, l’autre pas. Vingt ans plus tard, Esther mène une vie épanouie à la tête de l’entreprise de confection familiale. Son bonheur s’effondre quand son père est brutalement assassiné. Esther est déterminée à découvrir la vérité, quitte à soupçonner ses frères ou Gladys, la mystérieuse fiancée de l’un d’eux. En plongeant dans les secrets du passé, Esther affrontera la plus terrible des révélations…
Ce cadavre exquis à grande échelle, qui a impliqué les élèves de quatre classes de Dakar, invente plusieurs destins entrelacés à partir de celui de la jeune Fatim, lancée dans un combat pour un monde meilleur, contre la résignation et l’impuissance devant l’injustice. Sa fin tragique ouvre sur le retour en Afrique de Ndèye, sa meilleure amie, dont nous suivons les pérégrinations, puis sur le sort incertain de Sabrina, sa fille, qui rencontrera enfin Fadel. Cette saga traduit le regard porté par les enfants sur le monde contemporain, ses valeurs en mutation, son devenir : migrants, traversées catastrophes avec leurs drames mortels, terrorisme, misère urbaine, sort des femmes, exil… mais aussi et surtout l’amour et les liens fraternels et familiaux ; tels sont les thèmes traités en profondeur et avec la légèreté apparente de la fiction.
Le cimetière de Prague
Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXe siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l’affaire Dreyfus et à la création de l’évangile antisémite, Les Protocoles des Sages de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre des francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussiens et russes, les massacres dans le Paris de la Commune où l’on se nourrit d’illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d’absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires…
Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d’apprentissage. Tout est vrai ici, à l’exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l’affirmer avec certitude ? Lorsque l’on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastiques peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver…
Chaque livre est vendu 400 F
Nicole de Buron : … dix jours de rêve …
Pierre Viallet : Trousse Chemise
Sidney Sheldon : Maîtresse du Jeu
Claude Courchay : Retour à Malaveil
Ysabelle Lacamp : Mambo Mambo
Marc Lévy : Un sentiment plus fort que la peur
Belva Plain : Les saisons du bonheur
Judith Kelman : Entre les mailles du filet
Sally Beauman : Femmes en danger
Liliane Guignabodet : Car les hommes sont meilleurs que leur vie
Les femmes d’heresy ranch
Colorado, 1873. Après la mort de son mari, Margaret Parker décide de continuer à s’occuper de son ranch. À ses côtés, celles qu’elle considère comme sa famille : deux soeurs, Joan et Stella, une cuisinière, Julie, et Hattie, une ancienne esclave au passé aventureux. Mais des femmes seules sur un ranch ont vite fait d’exciter toutes les convoitises, et bientôt elles sont dépossédées de leurs biens. Elles n’ont plus, chacune, qu’un cheval, et le choix qui reste dans l’Ouest américain à celles qui ont tout perdu : se marier ou se prostituer. Ces femmes-là vont néanmoins trouver une option inédite pour survivre : tourner le dos à la loi dont elles ont été les victimes et prendre les armes pour se faire justice. Le gang Parker est né. Bien vite, les exploits de cette mystérieuse bande de femmes défraient la chronique et les Pinkerton se mettent sur leur piste. Les Femmes d’Heresy Ranch est un formidable récit d’aventures tiré de faits réels. Historienne et romancière au talent fou, Melissa Lenhardt y crée des personnages inoubliables, au caractère bien trempé, et nous livre des informations inestimables sur la vie méconnue des femmes dans l’Ouest américain.
Un enfant à soi
Porté par une écriture sensible, un roman troublant, d’une grande tension dramatique, le portrait d’une femme meurtrie, entraînée dans une quête désespérée d’identité et d’amour. A trente-deux ans, Jennifer se sent prisonnière d’un quotidien qu’elle déteste. Ses journées s’égrènent, sans joie ni bonheur. Un soir, son chemin croise celui de Sam, un petit garçon de deux ans maltraité par sa mère. Emportée par un formidable élan d’affection, Jennifer va se convaincre qu’elle seule peut sauver l’enfant de la violence des adultes. Qu’elle doit enlever Sam. Une nouvelle vie commence pour Jennifer. Un nouveau départ avec son fils. L’occasion de tirer un trait sur le passé, de combler le silence et de retisser des liens avec sa mère, qu’elle n’a pas vue depuis tant d’années. Mais un jour, la réalité la rattrape, brutalement. Soudain, le voile du mensonge se déchire, libérant les terribles secrets d’une famille brisée…
Les amants du presbytère
Saint-Germain-de-Montbron, été 1849. Pour le plus grand bonheur des paroissiens de cette bucolique commune rurale située en Charente, un nouveau curé se présente enfin au presbytère. Or, le jeune Roland Charvaz n’a manifestement pas la vocation; il favorise de loin les conquêtes féminines au détriment de la salvation des âmes. Pour sa part, Mathilde, la jolie épouse du docteur de Salignac et mère d’un petit garçon, n’a jamais connu la passion amoureuse, du moins, jusqu’au jour où le nouveau religieux s’installe tout près de chez elle. Dès leur première rencontre, c’est le coup de foudre et les deux amants se lancent dans une aventure torride, à l’insu de tous. Leur secret honteux ne sera pas éventé jusqu’à ce que la nouvelle domestique du curé découvre leur liaison illicite. Scandalisée, Annie Meunier menace de tout révéler au mari trompé et à l’évêché. Elle ne sait dans quel piège elle vient de mettre les pieds, car Roland et Mathilde sont prêts à tout pour sauver leur honneur et leur relation. Lorsque la vieille femme décède dans des circonstances mystérieuses, une enquête est ouverte par les autorités…
La promesse d’un ciel étoilé
L’impossible et sublime histoire d’amour d’une anglaise, fille de médecin, et d’un jeune domestique indien dans les splendeurs des palais des Maharajas. Quand Sophie revient en Inde, dix ans après son départ, c’est au bras de Lucien. Elle a accepté d’épouser cet ambitieux diplomate qu’elle connaît à peine, mais n’a rien oublié du pays de son enfance, ni de son premier amour… En elle vibre l’espoir de guérir enfin des blessures du passé. Mais à quel prix ?
Les chênes d’or
De la terre, Mélina a tout appris. Ses dures lois comme ses moindres énigmes. Au fil des hivers qui gèlent le cœur de la Dordogne, elle a senti et éprouvé les forces souterraines qui animent cette nature sauvage, persuadée qu’une puissance était là, qui dépassait celle des hommes. Cette magie inaccessible au commun des mortels, elle a parfois l’impression de la détenir, tant elle est liée à ce pays où l’on croit que les chemins forestiers ne mènent nulle part et qui l’a initiée aux rites de la » demoiselle noire « . Dans ce monde qui porte en lui l’essentiel si l’on sait l’écouter, Mélina cherche sa vérité. Un récit intense où Christian Signol nous fait partager les secrets de la terre et du temps, poursuivant sa sensible description d’un univers soumis à des principes ancestraux. Dans ce roman qui célèbre la communion de l’homme et de la nature, l’auteur de Bleus sont les étés brosse le magnifique portrait d’une femme qui cherche à percer le mystère de sa naissance, comme une tentative de saisir le sens caché des choses.
Une année de neige
Partir, fuir sa triste banlieue, la grisaille… Sébastien a dix ans et la leucémie menace sa vie. Malgré l’amour de sa mère, il n’a qu’une obsession : rejoindre dans le Lot ses grands-parents qui sauront éloigner de lui la peur et la mort. Il est sûr qu’au cœur de cette campagne qu’il aime tant, il pourra puiser l’énergie pour lutter contre la terrible maladie qui l’affaiblit chaque jour d’avantage. Dans la petite ferme familiale, Sébastien oscille entre les périodes de découragement et le plaisir des joies simples, dans l’enchantement et le plaisir toujours renouvelé de la nature et de ses secrets. Son grand-père ne lui a-t-il pas raconté que l’hellébore, éphémère « rose de Noël » qui fleurit sous la neige, possède des pouvoirs magiques qui pourraient lui apporter la guérison tant espérée ?
La séparation
Malaisie, 1955.
Lydia Cartwright vient de rentrer chez elle après avoir passé du temps auprès d’une amie malade. Mais la maison est vide, les serviteurs sont partis, et le téléphone a été coupé. Où est donc passé son mari, Alec ? Et ses deux petites filles, Emma et Fleur ?
Désespérée, la jeune femme contacte l’employeur de son mari et apprend qu’Alec a été muté ailleurs. Pourquoi ne l’a-t-il pas attendue ? Pourquoi n’a-t-il pas laissé de message ?
Elle se lance alors dans un périlleux voyage à travers la jungle en guerre, sans se douter que des milliers de kilomètres la séparent de sa famille. Forcée de se tourner vers Jack Harding, un homme qu’elle avait juré de ne plus revoir, elle va tout faire pour retrouver ses proches.
Mais sera-t-elle capable de supporter la trahison de ceux en qui elle avait confiance ?
Le choix de l’Ori – Livre neuf
L’univers du « Le Choix de l’Ori » est celui du conte merveilleux avec ses multiples possibilités créatrices de métamorphoses, d’extrapolations, de transformations multidimensionnelles. Source d’évasion pour les esprits de tous âges, mais aussi des leçons de sagesse et de morale et une exploration du monde des divinités du panthéon yoruba.
La condamnation du Hissein Habré pour crimes contre l’humanité a été décrite comme « un tournant pour la justice des droits humains en Afrique et au-delà ». Pour la première fois, un criminel de guerre africain était condamné sur le sol africain. Pour avoir, dès le début, suivi le procès et interrogé de nombreuses personnes impliquées, la journaliste Celeste Hicks raconte la remarquable histoire de la manière dont Habré a été traduit en justice. Sa condamnation fait suite à une campagne héroïque de 25 ans menée par des militants et des survivants des atrocités de Habré qui a abouti, malgré l’indifférence internationale, l’opposition des alliés de Habré et plusieurs tentatives infructueuses de le traduire en justice en Europe et ailleurs. Face à de telles difficultés, la condamnation d’un dirigeant, autrefois intouchable, représente un tournant majeur, et a de profondes implications pour la justice africaine et l’avenir de l’activisme pour les droits humains dans le monde.
Les enfants des justes
LIVRE EN ASSEZ GROS CARACTERES
En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise dans le Périgord jusqu’aux reflux des troupes allemandes dans le sang et la terreur. Avec une sensibilité, une justesse de ton qui bouleversent, Christian Signol évoque cette période douloureuse de l’Histoire où, comme les Laborie, de nombreux Français n’hésitèrent pas à mettre leur vie en jeu avec la simple certitude d’accomplir leur devoir de citoyen, d’être humain. Ce roman auquel l’auteur tient tant est un superbe hommage à la mémoire de ces Justes qu’on ne peut oublier.
La grange de Rochebrune
De 1917 à aujourd’hui, le combat d’une lignée de Provençaux amoureux de la lavande pour gagner leur bonheur menacé par de lourds secrets. En 1918, Pierre Ferri revient à la Grange de Rochebrune, la ferme familiale située aux confins des Baronnies. « Gueule cassée », il se referme sur ses blessures, visibles et invisibles. Pourtant, l’amour inconditionnel de sa femme Antonia et la naissance d’une petite Valentine lui redonnent le goût de vivre. Il décide de développer la culture de la lavande pour laquelle Antonia éprouve une vraie passion. Partageant son amour de « l’or bleu », Valentine croit être à l’abri des tumultes du monde dans la haute vallée. Mais la montée des périls, le chaos de la guerre, les déchirures de l’Occupation, ses engagements bouleversent son destin tout tracé. En Allemagne, une autre femme, Else, poursuit elle aussi son rêve de bonheur piétiné par le IIIe Reich.
Longtemps après, les enfants perdus cherchent leur vérité…
La maison du cap
Arcachon, 1849. Léonie lutte pas à pas pour offrir à ses enfants une vie meilleure que la sienne. En 1862, Margot, sa dernière fille, déborde de désirs de bonheur et refuse une existence toute tracée de misère et de labeur. Charlotte, enfant illégitime de Margot, devient photographe et donne vie à Dorothée, une des premières femmes aviatrices. Enfin il y a Violette, la petite dernière, qui entrera dans la Résistance. De mère en fille, dans cette maison du Cap qui sera pour chacune un refuge, des femmes farouches forgent leur destin avec une ardeur particulière, pleine de tumultes et de remous. Et dans les plis d’une Histoire qu’elles traversent et imprègnent successivement, elles gagnent une à une ce que leur époque voudrait leur refuser.
Ma vie (pas si) parfaite
Dans la lignée des Petits Secrets d’Emma ou de Poppy Wyatt est un sacré numéro, Sophie Kinsella nous offre une nouvelle comédie aussi hilarante que touchante sur le gouffre qui sépare la vie dont on rêve et celle que l’on vit, le choc capitale/province et les nouveaux snobismes des hipsters de tous poils. La vie à Londres. Du fond de son Somerset natal, Katie en a tellement rêvé, et aujourd’hui, ça y est ! À elle les soirées branchées, les restos fashion, le job de rêve dans une grande agence de pub… Certes, elle vit en coloc à deux heures du centre. Certes, son budget est si serré qu’elle se nourrit essentiellement de nouilles instantanées. Certes, sa boss est un cauchemar. Mais plutôt mourir que de renoncer à cette vie géniale, surtout si elle peut instagramer son mokaccino hors de prix. Mais ce que Katie ignorait, c’est qu’à la capitale, tout va plus vite. Y compris se faire virer. Retour à la case départ : la campagne. Pas question de se laisser abattre. Londres ne veut pas d’elle ? Katie va faire de la ferme familiale l’endroit le plus hype de tout le Royaume-Uni. Tellement hype qu’il pourrait bien attirer les hipsters de la capitale et, avec eux, de vieilles connaissances…
De quoi sont faites les filles
» Quand j’avais 14 ans, ma mère m’a dit que l’amour inconditionnel n’existait pas. » Nina, 16 ans, bouillonne de désir et aspire à connaître le grand amour. C’est exactement ce qu’elle pensait avoir trouvé avec Seth, jusqu’à ce qu’il la quitte brutalement. Les rêves et les espoirs de Nina s’effondrent. Le cœur brisé et isolée de tous, elle se consacre à ses études et au bénévolat dans un refuge pour chiens. Sa tête fourmille de questions : qui est-elle ? L’amour a-t-il des conditions et comment faire pour le mériter ? Nina tente de trouver des réponses dans son passé : un voyage en Italie avec sa mère, des histoires de saintes violentées, un évènement charnière à son lycée… Arrivera-t-elle à se trouver elle-même ?
Arrêtez de piquer mes sous !
Oui, madame l’Inspectrice des Impôts, je me bats pour garder à mon quartier son caractère de village. Quant à mon village, je lutte farouchement contre le maire qui orne tous les ronds-points de bouts de ferraille tordue appelés sculptures d’avant-garde. Impôts en tout genre, assurances diverses, vignette, redevance audiovisuelle… Trop, c’est trop ! Et ce trop augmente chaque année ! Sans compter les longues heures passées sur des montagnes de paperasse. Et à quoi sert-il, tout cet argent ? Dans quelles poches disparaît-il ? Et ces autoroutes qui vont nulle part, ces frais de mission sans mission aux Caraïbes, etc. L’idée vient donc à l’auteur d’écrire au percepteur des impôts, au maire de Paris, au Premier ministre, au président de la République ! Mais évidemment, personne ne lui a jamais répondu…
Au nom du père
Dans la famille Larcher, les enfants sont adultes mais tous gardent le même plaisir à se retrouver autour d’une grande tablée.
Dan et Valentine ont hérité du virus de la course de leur père, Gabriel, ancien champion automobile, au grand dam d’Albane, leur mère.
Nicolas en revanche a depuis longtemps tourné le dos à ce lourd héritage.
Pour chacun d’entre eux, la vie s’offre sous un nouveau jour : auront-ils le courage de se lancer dans ces défis professionnels et amoureux ?
Gabriel laissera-t-il ses enfants prendre leur envol ?
Le secret de Diane
Après avoir découvert l’infidélité de son petit ami, Diane, secrétaire médicale, décide de reprendre son destin en main. Elle accepte l’étrange proposition d’une vieille aristocrate : retranscrire les enregistrements audio d’un dénommé Max. Qui est cet homme ? Quels sont ses liens avec la baronne ? Et surtout quels secrets recèlent ces cassettes ? Diane ira jusqu’au bout pour faire la lumière…