Avec ce second volume, Edmond Dantès poursuit et accomplit son entreprise vengeresse. Une tonalité plus sombre affleure et tous les moyens pour se faire justice sont mis à exécution. Alexandre Dumas ausculte ainsi la justice privée, ses motivations, ses effets autant que ses zones d’ombre. Prenant l’auteur au mot, la politiste Vanessa Codaccioni examine toute la gamme de l’auto-justice qui s’y dépeint, de la légitime défense à la mise en oeuvre contemporaine d’une société de vigilance. Le Comte de Monte-Cristo apparaît dès lors comme un observatoire des usages politiques de la peur.
1815. Louis XVIII rétabli sur le trône se heurte à une opposition dont l’Empereur, relégué à l’île d’Elbe, songe déjà à profiter. Dans Marseille livrée à la discorde civile, le moment est propice aux règlements de comptes politiques ou privés. C’est ainsi que le marin Edmond Dantès, à la veille de son mariage, se retrouve, sans savoir pourquoi, arrêté et conduit au château d’If… Paru en 1844-1846, Le Comte de Monte-Cristo connut un succès qui ne s’est pas démenti, ce qui en fait une des oeuvres les plus populaires de la littérature mondiale. L’abbé Faria, l’évasion inouïe, le trésor grâce auquel les bons seront récompensés et les traîtres punis le fabuleux destin d’Edmond Dantès possède la simplicité et la force des grands mythes. Conteur éblouissant, aussi à l’aise dans l’action que dans le dialogue, Dumas nous entraîne sans nous laisser reprendre souffle du cabinet de Louis XVIII à la Méditerranée des contrebandiers, des îles toscanes aux catacombes de Rome, puis aux salons parisiens où le mystérieux comte de Monte-Cristo se dispose à accomplir sa vengeance…
La Symphonie du hasard (Tome 1, 2 et 3)
TOME 1 – À New York, dans un bureau, une éditrice lit un manuscrit. Une œuvre qui la trouble et qui va la replonger dans son passé et celui de sa famille. Sur le papier, une famille comme tant d’autres au pays de l’Oncle Sam, un bonheur propret, une vie plutôt confortable. Et pourtant… Aux années soixante insouciantes vont succéder les années soixante-dix tumultueuses. Et faire exploser au passage toutes ces familles qui croyaient encore au rêve américain…
TOME 2 -Pas évident d’échapper à sa famille, a fortiori quand cette dernière est en conflit permanent, avec une fâcheuse tendance à se mettre dans des situations compliquées. Alice Burns, elle, a choisi une solution radicale : mettre un océan entre elle et les siens et poursuivre ses études en Irlande.
D’abord déstabilisée par l’accueil quelque peu revêche des Dublinois, elle se surprend à apprécier une existence simple, plus sereine. Et sa rencontre avec Ciaran pourrait même lui laisser entrevoir la possibilité d’une autre vie. Mais alors que résonnent les premiers échos des exactions de l’IRA, voici que resurgit une vieille connaissance, et avec elle un passé qu’Alice aurait préféré oublier à jamais…
Fresque à l’ampleur inédite, La Symphonie du hasard couvre vingt ans d’histoire américaine. Dans le bouillonnement social, culturel et politique des sixties -seventies, de New York à Dublin en passant par l’Amérique latine, un romanfleuve porté par un souffle puissant.
TOME 3 – Après la découverte d’Alice et de sa famille dans le Livre 1 et l’escapade irlandaise du Livre 2, Douglas Kennedy nous ramène aux États-Unis dans le Livre 3, entre New York et Boston, sur les traces d’une Alice dévastée, en quête désespérée d’une forme de sérénité.
Sous le choc du drame advenu à Dublin, Alice est rentrée aux États-Unis. En rupture avec sa mère, elle quitte la maison familiale et trouve refuge dans le minuscule appartement de son ami Duncan à New York. L’heure est à la résignation : elle accepte un poste d’enseignante dans une petite université progressiste du Vermont et multiplie les allers-retours à New York. Retrouver le goût des autres, simplement de la vie, c’est tout ce qu’elle cherche.
Mais comment trouver la paix dans une période où tout n’est que changement ? Il lui faudra un dernier choc, esthétique, naturel, fondamental, pour réaliser que la vie est une succession d’incertitudes, une symphonie du hasard qui vaut le risque d’y prendre part.
La Petite Boulangerie du bout du monde
Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles.
Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…
Le don d’Anna
Adam va mourir. Avec lui Anna perd son grand amour. Eux qui avaient mis tant d’années à se l’avouer
…Alors elle se souvient, elle repense à sa vie passée, et aux événements qui l’ont menée là : son enfance dans un Salvador en proie à la guerre civile, le massacre de sa mère et des habitants de son village par la junte, l’orphelinat, l’exil vers les États-Unis, le couvent…
Puis cette décision de soeur Josepha de la placer comme nourrice pour s’occuper des deux enfants d’Adam et Lillian Trevis, riche famille californienne. Comment imaginer qu’elle en deviendrait le véritable ange gardien ?
Lorsque Lilian quitte le domicile conjugal, Adam avoue à Anna les sentiments qu’il lui porte. Mais leur amour est mis à mal par les réactions de la famille. Anna se fixe un dernier but : réconcilier le père et le fils.
Suzanne et la province
Suzanne, une Parisienne, se réfugie seule en province pour tenter d’oublier la mort de son mari. Par hasard, elle rencontre Marcelin, un homme du cru, un éleveur tranquille et près des choses. Au fil des rencontres, leur désir devient passion. Mais vivre cet amour se révèle difficile: Marcelin est marié et son épouse, prévenue par des voisins qu’il y a une autre femme « , lui fait des scènes intolérables. Marcelin ne peut abandonner sa terre et ses racines pour Suzanne. Il l’aime pourtant, lui dit-il, comme il n’avait pas encore aimé. Suzanne souffre, elle prend son attitude pour de la lâcheté. A Paris, si on se plaît, peu importent ceux que cela choque! C’est qu’en province, lui explique Marcelin, la clandestinité est impossible: chacun vous épie et vous fait payer vos manquements. Suzanne s’indigne, mais apprend à connaître ses codes, ses réseaux cachés, ses violences et ses contraintes. Va-t-elle se décourager, regagner la grande ville où l’on est plus pressé et plus libre ? Un autre homme l’y appelle, il souhaite l’épouser. Toutefois, Suzanne l’a éprouvé, derrière les murs séculaires on sait vivre l’amour comme le reste, dans la patience et le lent bonheur du mûrissement. Pour ce qui est du cœur et de la passion, la province l’emporte.
La Montagne invisible
Petite paysanne illettrée tout juste débarquée dans la capitale, abandonnée par un mari volage, Pajarita va mettre à profit sa connaissance des plantes médicinales et un savoir hérité de ses ancêtres indiens pour devenir une guérisseuse très appréciée. Le début d’un destin hors du commun… Eva, sa fille, rêve de poésie pour mieux oublier un quotidien sordide. Violée par son patron, rejetée par Andres, son ami d’enfance dont elle est éperdument amoureuse, elle décide de tenter l’aventure en Argentine. Une aventure qui la mènera dans les plus hautes sphères du pouvoir avant de précipiter sa chute… Salomé est la fille d’Eva. Le jeune interne qui assiste à sa naissance s’appelle Ernesto Guevara. Signe du destin ? À l’âge des premiers émois, la jeune lycéenne rejoint le groupe clandestin des Tupamaros.
Cinq jours
Dans le Maine, de nos jours. A 42 ans, Laura Warren sent qu’elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa rupture amoureuse et sa fille s’apprête à partir à l université. Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence… Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. A l’étroit dans un mariage contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme devenue de plus en plus distante, frustré professionnellement et connaissant de grandes difficultés avec son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très instable, il rêve de s’échapper…
Dernière station avant l’autoroute
Un sénateur s’est suicidé dans un hôtel quatre étoiles. Ses responsabilités au sein de plusieurs enquêtes parlementaires lui avaient permis de réunir des informations sensibles. Juste avant sa mort, il a vidé la mémoire de son ordinateur. Juste après, tout le monde est a la recherche d’une disquette. L’officier de police judiciaire, chef du groupe nuit, est le premier soupçonné d’avoir fait les poches du mort. Mais l’officier en question, à qui l’on a recommande de ne faire ni creux ni vagues, n’a plus rien à foutre de rien depuis longtemps. Ce roman a été récompensé par le Prix Mystère de la Critique en 1998. Avec cette dernière station avant l’autoroute, personne ne peut plus ignorer le sens du rythme et l’écriture d’un lyrisme époustouflant d’Hugues Pagan. » (Emmanuel Laurentin, Télérama) »
Ólafsdóttir
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait: le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C’est là qu’Arnljótur aura aimé Anna, une amie d’un ami, un petit bout de nuit, et l’aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d’Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
La maison du pacifique
Alors qu’elle rêve de devenir mère, Sarah Moon découvre l’infidélité de Jack, son mari, avec qui elle pensait former un couple idéal. Bouleversée mais décidée à ne pas se laisser abattre, elle retourne vivre là où elle a grandi et, au bord du Pacifique, elle s’installe dans un petit cottage plein de charme pour se reconstruire. Peu après son installation, Sarah découvre qu’elle est enceinte. Comblée par cette nouvelle et n’envisageant pas un instant de retourner vivre avec un mari qui a trahi sa confiance, elle retrouve Will Bonner, un homme incroyablement séduisant qu’elle aimait en secret lorsqu’elle était adolescente, mais qui l’avait toujours ignorée… Partagée entre l’euphorie d’une future maternité et les ombres d’un passé dont elle voudrait s’affranchir, Sarah va tout faire pour donner un second souffle à sa vie et vivre pleinement ses rêves.
Le serpent majuscule
Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l’autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu’une seule balle, bien sûr. Dans ce réjouissant jeu de massacre où l’on tue tous les affreux, Pierre Lemaitre joue en virtuose de sa plume caustique. Avec cette œuvre de jeunesse inédite, il fait cadeau à ses lecteurs d’un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre. Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaitre.
Rien ne va plus
À Hollywood, comme chacun sait, tout va plus vite, plus haut, plus fort! Les succès peuvent être soudains et tonitruants, les chutes foudroyantes. David Armitage, scénariste en quête de reconnaissance va en faire la redoutable expérience. Alors qu’il écrit depuis plus de dix ans des textes qui ne recueillent que l’indifférence des grands pontes de l’usine à rêves, l’impensable se produit : son dernier scénario est acheté par une chaîne branchée du câble.
Retour en Irlande
Petite ville d’Irlande proche de Dublin, Mountfern est en ébullition. Fernscourt, autrefois la demeure d’une famille protestante haïe des gens du pays et aujourd’hui en ruine, vient d ‘être rachetée par un étranger, un riche Américain ayant l’intention de la transformer en hôtel. Patrick O’Neill, un homme d’affaire, vient en Irlande pour y retrouver ses racines. Ce » retour » est pour lui une victoire, une revanche, presque une vengeance. En effet, son grand-père a autrefois été chassé de Mountfern par les propriétaires de Fernscourt. Aujourd’hui, Fernscourt est à lui, et c’est là qu’il veut s’installer pour toujours avec ses deux beaux enfants, Grace et Kerry. Mais ce retour que Patrick a souhaité toute sa vie n’est-il pas un rêve, une chimère ? Pendant quatre années, émaillées de joies et de peines, de drames parfois, Patrick va se battre contre le destin pour réaliser son rêve d’enfant. C’est la vie quotidienne dans une petite ville d’Irlande au début des années 60 qui est peinte ici avec finesse, humour et vérité, par l’un des tout premiers écrivains irlandais contemporains. » Un régal pour cette fin d’été… ou toute autre saison « , selon le » New York Times. »
La princesse de la nuit
« Il y avait du sang sur la lune… » Le fils de l’Empereur d’Occident, Tamino, s’est juré de délivrer la princesse Pamina, fille de la Reine de la Nuit et prisonnière du magicien Sarastro. Très vite, l’amour entre eux est réciproque, mais bien des épreuves attendent les deux jeunes gens avant que ne leur soit révélé le chemin de la Sagesse et la la Lumière…
Quinze ans
Le « petit garçon » a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C’est l’âge de la solitude, des rêves, de l’attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l’élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d’aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse « Madame Ku ». Alexandre a une sueur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n’est-il qu’une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l’innocent narrateur va tomber totalement amoureux… Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d’un premier amour, et la chronique exacte d’une époque où les jeunes n’avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée – quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l’air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse… On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu’ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l’unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l’auteur de L’étudiant étranger.
Marie Casse-croûte
A huit ans, Chinh était vendue à un riche Chinois, amateur de petites filles. Un début dans la vie presque banal dans l’Indochine des années 30. A vingt-cinq ans, Chinh, plus connue sous son nom de guerre, Marie Casse-Croûte, est devenue riche. Sa plus grande fierté, c’est le « Goujon qui Têt », son bistrot-bordel des environs de Saigon où sont admis les seuls hommes qui comptent pour elle : les militaires français. Pour eux, Marie Casse-Croûte sera putain et agent double. Elle n’hésitera pas à plonger dans le cauchemar de Diên-Biên-Phu avec ses filles, pour être à leurs côtés. Autour de cette femme inoubliable se rencontrent, se côtoient et se mêlent des révolutionnaires, des militaires, des agents, des politiques… Les acteurs de la dramatique aventure de la guerre d’Indochine, que l’auteur a vécue. Marie Casse-Croûte. Un roman flamboyant, passionnant, plein de force, de lucidité et d’humanité.
Hannah – L’impératrice
L’Impératrice, c’est cette petite juive polonaise dont Paul-Loup Sulitzer a raconté, dans Hannah, le début d’une aventure qui a déjà fasciné des millions de lecteurs. L’Impératrice, c’est l’histoire d’une fortune, celle de la femme la plus extraordinaire de son temps, et celle d’un amour désespéré. Le destin d’Hannah, l’Impératrice, est une irrésistible ascension qui traverse tout le XXe siècle. C’est un voyage époustouflant, qui nous emmène du bourbier de la Guerre de 14 au Wall Street des années 20, du Hollywood naissant à l’Union Soviétique de Staline. Hannah va réussir à construire un empire qui couvre la terre entière. Passionnée, elle entraîne avec elle des personnages inoubliables : le Cocher Mendel Visoker, ce géant sorti de la steppe qui la protège et l’aime en silence ; la fidèle confidente Lizzie, dont l’amitié ne lui fera jamais défaut ; le mystérieux Maryan Kaden, l’un des premiers à lancer la grande épopée du cinéma américain. Mais l’histoire d’Hannah, c’est surtout celle de son amour déchiré, bouleversant, avec celui qu’elle aime depuis l’enfance – le beau Taddeuz, poète génial, qu’elle tente désespérément d’arracher à la volonté d’autodestruction qui le ronge.
Malveillance
Lorsque, seule au monde, Grace, une jeune fille d’une vingtaine d’années, arrive à Chicago, personne ne connaît les terribles épreuves qu’elle a traversées. Grace ne recherche que le calme et l’oubli. Ayant trouvé un emploi de secrétaire, elle consacre tout son temps libre à une association caritative. Sa beauté attire bien des regards mais elle y est totalement insensible, jusqu’au jour où un jeune photographe réussit à la séduire. Hélas, Marcus n’est pas celui qu’elle croit. Profondément blessée, Grace quitte Chicago pour New York, où elle trouve du travail dans un cabinet d’avocats, tout en poursuivant son bénévolat dans une association venant en aide aux femmes et enfants maltraités. Elle mène une vie sans histoires, jusqu’à cette nuit fatidique où elle est sauvagement agressée. Ce nouveau drame aura pourtant une conséquence heureuse : elle va découvrir l’amour. Le bonheur la libère enfin des fantômes de son lourd et douloureux passé. Apaisée et transfigurée, Grace se partage sans compter entre son époux, leurs enfants et l’association qu’elle a fondée. Lorsque son mari se lance dans la politique, Grace le soutient à fond et il est facilement élu député. Mais, en politique, tous les coups sont permis, surtout les plus bas, surtout les plus laids. Le passé de Grace va brutalement resurgir et tout balayer sur son passage. Elle et sa famille vont être emportées dans une épouvantable tempête, faite de mensonges, de médisances et de scandales. Leur couple résistera-t-il à tant d’attaques ? Supportera-t-elle d’être à nouveau la cible des médias et des journaux à sensation ? Comment réagiront leurs enfants face à tant de malveillance ? Le passé ne meurt jamais et celui de Grace, particulièrement pénible, sera-t-il, encore une fois, le plus fort ?
La dame du roi : Bertrade de Montfort
Henri Kubnick débute dans la chanson en 1941 en écrivant les paroles de Si tu revois Paris chantées par Alibert sur une musique de Vincent Scotto. En 1944 débute une fructueuse collaboration de plusieurs années avec Henri Bourtayre (Feu follet, Une fleur sur l’oreille, Chanson grise, chanson rose). Un des plus gros succès d’Henri Kubnick est Le Porte-bonheur (musique de Louis Gasté), interprété par Jacques Hélian. Citons aussi, interprétées par Jacques Hélian et Ginette Garcin, Le p’tit cousin (1946) et Les jeunes filles de bonne famille (1947), toutes deux en collaboration avec Guy Lafarge. En ce qui concerne la radio, Henri Kubnick a débuté au Poste Parisien avec l’émission Les incollables, mais est surtout connu pour avoir créé en 1958 Le jeu des 1 000 francs qu’il a lui-même animé pendant deux ans avant Maurice Gardett, Albert Raisner, Roger Lanzac, Pierre Le Rouzic, Lucien Jeunesse, Louis Bozon, Nicolas Stoufflet et qui bat des records de longévité sur France Inter avec 60 années d’existence. À sa création, le jeu s’appelle 100 000 francs par jour, la devise en cours est l’ancien franc.
In Memoriam
« Maintenant qu’elle était morte, il me fallait affronter la vacuité de mon esprit : j’avais vécu l’inoubliable et je passerais le restant de mes jours à ressasser ce deuil. Si Thomas n’avait pas dispersé les cendres de Sola dans la mer, j’aurais été assez fou pour les conserver, disputant à mon frère la propriété des reliques. J’avais des rêveries morbides, j’enviais ceux qui invoquaient les mânes des trépassés pour avoir avec eux un colloque qui ouvrait les portes de l’invisible. Mais pour ma sauvegarde, je m’ingéniais à découvrir des explications rationnelles. Les peut-être que j’avançais étaient des prémisses qui ne bouleversaient pas la donne. L’équation demeurait identique : j’avais perdu Sola, et moi qui aurais dû être une vigie aux aguets, je n’avais pas prévu la tempête.»
Protée
Protée est une oeuvre de fiction, une fiction qui, demain, pourrait devenir une terrible réalité. Comment devrions-nous réagir face à la violence qui s’est installée dans notre vie quotidienne ? Telle est la question que pose Morris West dans ce nouveau roman. Nous sommes menacés par les révolutionnaires, les tyrannies, parfois même par des hommes de bonne volonté qui n’hésitent pas à employer les moyens forts pour maintenir l’ordre dans les rues. Comme le dit l’un des personnages de Protée : « Même l’amour est une arme entre leurs mains ». Aucun de nous n’échappe à cette menace. John Spada, le héros de Morris West, grand homme d’affaires internationales, nourrit l’amour des opprimés veut les aider, les sauver. Il se heurtera dans une lutte mortelle à toutes les puissances en place : dictateurs, services secrets, maffia. L’histoire, qui commence en Italie, se poursuit à travers l’Allemagne, la Hollande, les États-Unis et l’Argentine et s’achève devant l’assemblée générale des Nations-Unies.
L’infini des possibles
Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l’Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l’amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la « malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana ». Cette « malédiction » n’est probablement rien d’autre qu’une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n’a trouvé l’amour. Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ? Au coeur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu’une malédiction vieille de plusieurs siècles… Après les succès de Demain est un autre jour, d’Un doux pardon et de Tout ce qui nous répare, Lori Nelson Spielman revient avec cette histoire passionnante consacrée à la découverte de soi, au pardon et à l’amour. Mais surtout à ces liens familiaux qui peuvent tout autant être synonymes d’étreinte que d’emprisonnement.
Le vent du soir
Le Vent du soir est le premier tome d’une trilogie dont le deuxième volume est : Tous les hommes en sont fous et le troisième : Le Bonheur à San Miniato. Ce que raconte Le Vent du soir, c’est une histoire dans l’Histoire. L’action commence vers le milieu du siècle passé ; la scène, le monde : du Brésil à Venise, de la Russie aux Indes, en Afrique du Sud, en Écosse, à Vienne… Les personnages, dont un grand seigneur russe, une négresse de Bahia, un jeune juif polonais, un dictateur d’Amérique du Sud, une Française égarée à Saint-Pétersbourg, Verdi… vivent des passions dévorantes, des aventures en cascades, des coups de tête, des coups de cœur, des coups du sort et même des coups de théâtre.
Comme renaissent les roses…
Brisé par la mort de Sarah, sa petite fille, Trent Murdock s’est fermé au monde et ne laisse plus personne l’approcher. A ses yeux, seuls comptent désormais le souvenir à la fois douloureux et précieux de Sarah, ainsi que son élevage de pur-sang arabes, chevaux farouches et fiers que montait sa fille, qui lui rappellent les temps heureux. Mais un jour – le jour anniversaire de la mort de Sarah – une femme surgit dans la vie de Trent. Une parfaite étrangère, une inconnue qu’il découvre agenouillée devant la tombe de l’enfant et dont la présence mystérieuse suscite aussitôt chez lui une foule d’émotions et de questions. Qui est-elle, cette femme qui l’arrache malgré lui à son existence de reclus ? Qu’est-elle venue faire ici ? Surtout, pourquoi pleure-t-elle la disparition d’une petite fille qu’elle ne connaissait pas ?
Innocente
Les femmes sont-elles des victimes de la mode, prêtes à tout pour se procurer un vêtement de créateur ? Faut-il prendre au sérieux leur intérêt pour les acides de fruits et les injections de collagène ? Un week-end dans un Relais & Château est-il vraiment pour elles le comble du bonheur. Non, bien sûr. Alors, pourquoi font-elles semblant ? Lisses et ambiguës, sereines et angoissées, froides et volcaniques, les héroïnes de Dominique Souton jouent avec les apparences – la séduction, le couple, l’amour – pour mieux sauver une part d’elles-mêmes dont nous ne savons rien. Leur arracher ce secret serait les tuer. Refuser de l’entendre serait pire encore. Des portraits de femmes à un moment précis de leur vie, alors qu’elles ne trouvent pas leur place dans les faux-semblants que leur propose la société actuelle. Des femmes « dépossédées » d’elles-mêmes, contraintes de sauver les apparences jusqu’à multiplier parfois les interventions de chirurgie esthétique et conscientes de leurs subterfuges pour échapper à des questions plus profondes…
La colline rouge
La Colline rouge. A quoi pense Emilie ? Dans une chambre d’hôtel, une nuit d’orage, elle raconte à son amant les jours d’un été brûlant. Une histoire ? C’est un secret qu’elle lui livre. Elle n’avait pas quinze ans et sa tante Julia aimait Alexandre. Dans la garrigue, sur la colline rouge, cachée, elle les a vus s’embrasser et se caresser. Jalousie ou désir ? Emilie aimait Julia qui lui avait fait découvrir son corps. Emilie aimait Alexandre. Alors, peut-être parce que le soleil était trop chaud, et la lumière trop vive, elle décida de commettre l’irréparable… Démon, Emilie apprendra ainsi, avant de devenir victime, que les chemins de l’amour sont souvent jalonnés par l’écueil enivrant des liaisons dangereuses.
Le soupirant
Ce dimanche-là, elle s’était juré de ne pas assister au sacro-saint déjeuner familial, mais après tout c’était l’anniversaire de son père, malade en sursis, et peut-être même le dernier. Et justement, quelques heures plus tard, les voilà tous, la narratrice, son frère, sa soeur et leur mère, à compter les soupirs du père agonisant, un pour chaque bougie, pensent-ils. Dans l’attente de l’heure fatidique, chacun se révèle dans la plus cruelle nudité, jaugé par le regard impitoyable de l’héroïne. Cette jeune fille qui se croit transparente, qui n’a jamais d’avis, jamais d’amant et à qui l’on a volé son prénom. A travers le récit de ce huis-clos familial, Isabelle Minière signe un roman grinçant et drôle à la fois.Un vrai régal.
Le directeur de nuit
Directeur de nuit au Meister Palace de Zurich, Jonathan est un idéaliste blessé. Pour venger une femme qu’il a aimée – et trahie à son insu -, il se laisse recruter comme agent secret. Il infiltre l’entourage d’un des richissimes marchands d’armes de la planète. A bord du Pacha de fer, véritable quartier général flottant, et Sur une île des Caraïbes, un nouvel amour lui donne la force de croire encore en lui-même, alors que le désarroi des services secrets et la corruption du monde l’inciteraient à lâcher prise. Notre monde inquiet, ses nouveaux dangers : un thème de choix où l’art de John le Carré se déploie, entre amour, haine et trahison.
Le cimetière de Prague
Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXe siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l’affaire Dreyfus et à la création de l’évangile antisémite, Les Protocoles des Sages de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre des francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussiens et russes, les massacres dans le Paris de la Commune où l’on se nourrit d’illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d’absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires…
Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d’apprentissage. Tout est vrai ici, à l’exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l’affirmer avec certitude ? Lorsque l’on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastiques peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver…
Noir canicule
Nous sommes en 2003. Lily est taxi. Elle accompagne un couple de vieux agriculteurs sur la route de Cannes, en pleine fournaise. Et si la canicule se prolongeait indéfiniment ? Sur l’autoroute, les bolides klaxonnent de loin, fusillent le rétroviseur d’appels de phare et passent en trombe. À mesure que la température monte, les personnages se dévoilent, entre amour et violence. Lily songe à sa plus grande fille, Jessica, que l’adolescence expose aux premières déconvenues sentimentales. À son ex-mari, qui l’a quittée pour une femme plus jeune. À leurs anciens jeux érotiques… Il y a quelque chose de pourri dans l’atmosphère. La vie semble se résumer à une peur de souffrir. Et le lecteur est loin d’imaginer ce qui l’attend…
Angélique – Tome 3 – Angélique et le Roy
Comme il a été long, le chemin de Versailles ! Dotée du titre de marquise du Plessis-Bellière, Angélique est la coqueluche de la Cour. Ne dit-on pas que son charme a ravi jusqu’au cœur de Louis XIV ? De quoi jeter son ancienne amie, Mme de Montespan, dans la plus noire des jalousies. Chasses, duels, fastes, poisons : à la Cour du Roi-Soleil, une favorite est si vite évincée… Pour se défendre face à ses adversaires, Angélique ne manque pas d’armes. Mais contre un passé qui la hante, que peut-elle vraiment?
Une nouvelle vie
La vie d’Alban Espérandieu bascule le jour où un accident l’oblige à renoncer à sa carrière de pilote. Le séduisant commandant de bord décide alors de quitter Paris et de s’installer à Trouville, dans la maison où il a passé toute son enfance. Il y retrouve Jo, sa grand-mère adorée, qui l’a élevé avec ses deux frères après la mort tragique de leurs parents. Mais la vieille femme ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de son petit-fils, bientôt rejoint par Valentine, la femme qu’il aime. Traductrice pour une grande maison d’édition, celle-ci n’abandonne pas pour autant ses activités, appréciant le calme du bureau qu’elle s’est aménagé pour travailler. Tandis qu’il s’interroge sur sa reconversion professionnelle, le pilote découvre par hasard des événements étranges qui se sont déroulés dans la villa trente ans plus tôt. Entouré de ses frères, de ses belles-sœurs et de Jo, qui en sait visiblement plus qu’elle ne le dit, il essaie d’y voir plus clair dans son passé. En livrant un à un ses secrets, la maison va-t-elle empêcher Alban de se reconstruire ?
Hôtel du Lac
Edith Hope qui, sous un pseudonyme plus aguicheur, écrit des romans sentimentaux, s’est retirée à l’Hôtel du Lac, établissement cossu, situé en bordure du Léman. » Ceux qui croyaient me connaître ne tenaient pas à me voir changer « , dit-elle pour évoquer le carcan dans lequel elle vivait jusque-là enfermée et les raisons qui, vraisemblablement, l’ont incitée à choquer pour toujours la bonne société anglaise. Plutôt que de se confesser, la romancière écrit, écoute et observe : les attentions déployées par Mr Neville, séducteur du lieu ; la morgue de Monica, jeune femme anorexique et bien vivante, que son mari répudiera bientôt ; les mimiques de Mrs Pusey et de sa fille, ou les malheurs de Mme de Bonneuil…
Prendre d’aimer
Autour de Séverine évoluent, pêle-mêle, curé, ursuline, famille, anciens mercenaires du Corse, soudard tatoué de boutonnières, le bon pasteur Charles-Auguste, bigotes pincées, pêcheur avec sa voile latine, belle-mère acariâtre, et toute une frise d’hommes et de femmes, tout un peuple avec ses beautés et ses laideurs. L’intrigue se trouve nourrie par une connaissance qui englobe l’histoire, les us et coutumes, les parlers régionaux. Gisèle Ansorge n’ignore pas plus les concoctions médicamenteuses que la manière de mener un train de ferme ou de griller une carpe sur la braise. D’une précision admirable, la langue se teinte parfois de couleur locale. Chaque chapitre foisonne de renseignements, de descriptions, de saveur. L’humour et la truculence aussi peuvent être de la partie, à témoin la relation d’une cure à «Louëche», authentique morceau d’anthologie.
Dans Prendre d’aimer, Gisèle Ansorge a su saisir un pays et ses gens, leur mentalité, leurs réactions, comme peu ont su le faire. Son livre embrasse quelques thèmes, par exemple la condition de la femme au début du siècle dernier, mais surtout il en émerge une figure lumineuse, qui traverse des heures sombres, nomade sur les chemins de la vie, qui puise sa force au plus profond d’elle-même, au nom de l’amour. Après la lecture, Séverine vient habiter la mémoire. Elle laisse le même souvenir qu’une personne réellement rencontrée. Aussi espère-t-on que nombreux seront ceux qui feront sa connaissance.
René Zahnd, Le Matin
L’instant magique
Lorsqu’une fillette terrifiée qui semble enfermée dans un monde de douleurs est retrouvée, Ellie – chef de la police locale – appelle à l’aide sa sœur Julia, grande pédopsychiatre. Celle-ci, bien que brisée par un drame récent, accepte de secourir cette « enfant sauvage » qui paraît plus à l’aise au milieu des loups qu’entourée d’adultes. Quelle tragédie se cache derrière les yeux de cette enfant ? Julia parviendra-t-elle à apaiser sa souffrance ?
Le Palais de verre
Tchécoslovaquie, fin des années 1920.
Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d’une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent la haute société des années folles, rêvent d’une maison moderne. C’est à Venise qu’ils vont rencontrer l’homme capable de mener à bien ce projet, Rainer von Abt, un architecte adepte de Loos, de Mondrian, du Corbusier. Celui-ci va imaginer pour eux un palais de verre, une œuvre d’art entièrement conçue autour des transparences et de la lumière. Plus qu’une maison, c’est un véritable acte de foi dans le siècle nouveau où, les jeunes mariés n’en doutent pas, l’art, la science, la démocratie sauront venir à bout des ténèbres. Mais les espoirs du jeune couple, comme ceux de toute une société, ne vont pas tarder à être mis à mal par les aléas de la vie conjugale et de l’histoire, l’occupation nazie puis soviétique de l’Europe centrale venant bouleverser la donne.
À travers les aventures d’un couple, de leur famille et de leur maison, Simon Mawer brosse un tableau fascinant de six décennies de l’histoire européenne. Mêlant l’intime et l’histoire avec une maestria incomparable, il nous offre un grand roman d’amour et une réflexion inédite sur le sort des individus pris dans la tourmente des temps.
Mes nuits sont plus belles que vos jours
Un homme, une femme, un hôtel, les draps d’un lit, la chaleur d’un mois de juillet, la lune et la mer : avec ces seuls éléments, Raphaële Billetdoux construit un roman qui a la rigueur d’une tragédie antique, où trois nuits sont toute une vie. Mes nuits sont plus belles que vos jours est le roman d’un rencontre. Toute rencontre est un risque ; à la première minute, aux premiers mots échangés, l’histoire, déjà, est en marche. Chez Raphaële Billetdoux, violence et sensualité se confondent dans ce style qui est le sien, tout en couleurs et en éblouissements.
Cérémonie
Tayo, un jeune Indien du Nouveau Mexique, revient de la Seconde Guerre mondiale en état de choc. Les horreurs de la guerre, celles de sa captivité alors qu’il était prisonnier des Japonais, l’ont traumatisé. Son retour parmi les siens, sur la réserve des Pueblos de Laguna, ne fait qu’augmenter ce sentiment d’aliénation. Tayo s’interroge sur le véritable sens de son mal : sa quête le ramène au passé de son peuple, aux croyances traditionnelles et aux vieilles légendes. Elle devient en elle-même un rituel, une cérémonie destinée à le guérir du plus sombre des maux : le désespoir. « Cérémonie, a écrit James Welch, est le livre de la reconquête de l’identité indienne, de notre identité. Sa puissance, sa beauté ne peuvent laisser aucun lecteur indifférent. » Et pour James Crumley : « Cérémonie est l’un des plus beaux romans publiés aux Etats-Unis depuis 1945 ».
Au lycée, Jérôme aime Ava sans oser se déclarer. Si bien que celle qui n’attendait qu’un geste finit par se lasser et disparaître. Pris de regrets, Jérôme lui écrit une lettre enflammée à laquelle elle ne répond pas… Trente ans plus tard, Ava contacte Jérôme via Facebook. Fou de joie, il pense avoir enfin retrouvé la femme de sa vie. Sauf qu’Ava est mariée…
Voici enfin un roman plaidoyer pour la cause des amants. Si l’on plaint souvent les maîtresses bafouées par des hommes qui leur font croire qu’ils vont quitter leur « légitime », on s’intéresse peu à la souffrance des hommes épris de femmes mariées. Et l’on apprend que les romantiques ne sont peut-être pas celles qu’on croit et que la condition d’amant est loin d’être qu’une partie de plaisir.
Le Rouge et le Noir
TEXTE INTEGRAL + DOSSIER – Dossier pédagogique d’Anaïs Trahand et François Vanoosthuyse. Fils d’un charpentier installé dans une petite ville de province, Julien Sorel rêve d’autres horizons. Tour à tour précepteur, séminariste et secrétaire, le jeune homme s’élève peu à peu dans la société et découvre l’ardeur de passions défendues. Parcouru d’élans contradictoires, il suit un itinéraire semé d’embûches, qui ne saurait le mener qu’au drame. En dotant son personnage ambitieux et rebelle d’une âme romanesque, Stendhal transforme un récit d’apprentissage en véritable tragédie moderne. Dans le volume, de nombreuses activités d’appropriation et d’étude de la langue, ainsi qu’un cahier photos et un groupement de textes en lien avec le parcours associé « Le personnage de roman, esthétiques et valeurs » (Nouveaux programmes, Bac 2020). Groupements de textes : 1. Le personnage de roman face à son destin 2. Un topos romanesque : la rencontre amoureuse
La route vers la fiancée
Etonnante légende d’un des siècles les plus méconnus de notre histoire, à la fois conquête de l’Ouest par les hordes franques et naissance d’un peuple tout juste christianisé, vibrant de croyances druidiques, La Route vers la fiancée retrace aussi l’épopée des plus obscurs et des plus démunis d’entre eux. Barbares comme Heinrich la Jambe Morte, venu d’outre-Rhin avec le guerrier franc Raschomer, moines celtes et paysans comme Gundri le vassal jardinier qui prend la route pour rejoindre sa promise, c’est leur vie au quotidien qui nous est contée avec une précision et une richesse, un souffle lyrique et un style tantôt rude, coloré ou chatoyant, qui rendent la texture même, la vie et la beauté d’une civilisation accouchant dans le tumulte et la fureur.se passe « dans le Nord », dans une ville quadrillée par les canaux et devant laquelle coule le fleuve vers la mer proche. Simon en dehors de sa profession est un bon amateur de musique ; il joue du violoncelle. Lors d’un voyage avec Ulve, la femme qu’il aime, une nuit, il entend ou croit entendre le concerto d’Elgar qu’un violoncelliste invisible joue sur une terrasse.Peu à peu grandit en lui le désir de créer sa propre musique. Il commence par improviser, puis il s’enregistre, efface, recommence, détruit tout et recommence encore. Il est doué mais fantasque, et ses multiples contradictions retardent constamment l’achèvement de son « opus 1 ». Ses proches l’aident : sa demi-soeur, sa fille, le vieux maître de violoncelle, l’énergique Rubelle – sa collaboratrice dans les affaires -, mais surtout Ulve, son inspiratrice…
Notre-Dame de Paris (Tome I et II)
Résumé court : Dans le Paris médiéval du XVe siècle, Notre-Dame de Paris raconte l’histoire de la Esméralda, une bohémienne accusée de meurtre et du bossu Quasimodo, sonneur des cloches de Notre-Dame. Amoureux d’Esméralda, il tentera de la sauver du gibet.
Assez parlé d’amour
»La planète connut cette année-là son automne le plus chaud depuis cinq siècles. Mais de la clémence providentielle du climat qui joua peut-être son rôle, il ne sera plus question. Ce récit couvre l’espace de trois mois et même un peu plus. Que celle – ou celui – qui ne veut pas – ou plus – entendre parler d’amour repose ce livre. » Ainsi commence Assez parlé d’amour. Anna et Louise pourraient être soeurs, mais ne se connaissent pas. Elles sont mariées, mères, heureuses. Presque le même jour, Anna la psychiatre va croiser la route de Yves, l’écrivain, Louise l’avocate croise celle de l’analyste d’Anna, Thomas. A quarante ans, à ce tournant d’une vie qui ne comporte pourtant que cela, la foudre est encore permise, mais quand on a cru – à tort – que le destin était à jamais écrit, le désir et la liberté se payent cher et comptant. Hervé Le Tellier, en horloger délicat, trace la parabole de leurs trajectoires. Amoureux de ses personnages, il dessine une galerie de portraits tendres et sans pitié de femmes, d’amants et de maris.…
(793 pages).Gemma est une jeune New-Yorkaise vive, séduisante et pragmatique, travaillant avec passion dans l’entreprise familiale de produits alimentaires. À la mort de sa mère, elle découvre que sa « vraie » grand-mère, Philippine, était française ; elle décide alors de partir, seule, sur ses traces. Ce voyage à la recherche de ses origines la conduit en Normandie. En sillonnant la région, l’Américaine recueille les témoignages de ceux qui ont connu Philippine. Tout commence à Deauville, en 1944, quand la jeune Normande rencontre Ethan, un GI, cajun de Louisiane. Deux destins de femme, deux continents, deux époques…. L’une enquête, la seconde se raconte. Gemma trouvera un nouveau sens à la vie et comprendra comment Philippine a payé le prix de sa liberté. Avec en filigrane cette question douloureuse : pourquoi a-t-elle abandonné sa fille aux États-Unis ?
Le secret d’Helena
24 ans après y avoir passé un été inoubliable, Helena est de retour à Pandora, la majestueuse demeure chypriote dont elle vient d’hériter. Si le décor n’a rien perdu de sa splendeur, la maison a besoin d’un sérieux rafraîchissement. Pour cette mission délicate, Helena a entraîné avec elle mari et enfants. Mais elle croise bientôt par hasard son premier amour, et tout le passé qu’elle croyait enfoui resurgit. Libérant secrets et sentiments, Pandora va offrir à Helena le plus bouleversant des étés…
Le secret du mari : Tous les maris et toutes les femmes – ont leurs secrets. Certains peuvent être dévastateurs. Jamais Cecilia n’aurait dû trouver cette lettre dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n’ouvrir qu’après ma mort. » Quelle décision prendre ? Respecter le vœu de John-Paul, qui est bien vivant ? Ou céder à la curiosité et découvrir un secret qui risque de bouleverser sa vie ? Petits secrets, grands mensonges : Meurtre ou tragique accident ? À la fête de l’école, quelqu’un a trouvé la mort. Mais qui est vraiment responsable du drame ? Trois femmes à la croisée des chemins, des ex-maris et leurs nouvelles épouses, des familles recomposées (ou décomposées), qui cachent tous ces redoutables petits mensonges que l’on se raconte à soi-même pour continuer de vivre…