Est-ce que tu m’entends ?
En route pour Deauville où il a prévu de demander en mariage sa petite amie Katsuko, William, victime d’un accident de voiture, meurt sur le coup. Son esprit erre toujours sur Terre et il observe jour après jour l’homme responsable de son décès se rapprocher de sa belle : quête d’un impossible pardon ou début d’une histoire d’amour ? William, fou de jalousie, n’a qu’un but : les séparer. Mais quel est son pouvoir sur les vivants ? Une charmante comédie romantique à offrir à ceux qu’on aime. Dans la veine de Guillaume Musso et Marc Levy, un roman d’aujourd’hui touchant qu’on a du mal à lâcher. Hugues Royer est écrivain et journaliste. Il a écrit des romans pour adultes et pour enfants, et deux biographies, celles de Mylène Farmer et de Francis Cabrel. Est-ce que tu m’entends ? est son huitième roman pour adultes.
Mémé dans les orties
Ferdinand Brun? 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant -, s’ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d’escampette, le vieil homme perd définitivement gout à la vie… jusqu’au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur. Un livre drôle et rafraichissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur !
La dernière des Stanfield
Ma vie a changé un matin alors que j’ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m’apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt. L’auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m’ordonnait de ne parler de cette histoire à personne. J’avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l’été s’achevait et j’étais encore loin d’avoir fait mon deuil. Qu’auriez-vous fait à ma place ? Probablement la même erreur que moi. Eleanor Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres. Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel. George Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec. Un matin, il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits. Eleanor Rigby et George Harrison ne se connaissent pas. L’auteur des lettres leur donne à chacun rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore. Quel est le lien qui les unit ? Quel crime leurs mères ont-elles commis ? Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ? Au coeur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée à l’été 44, à Baltimore dans la liberté des années 80, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.
« Un roman mené de main de maître. Magnifique et addictif ! » – Gilles Tranchant, Librairie Cheminant
« Marc Levy a toujours eu la passion des secrets de famille. Mais là, il se surpasse. » – Josyane Savigneau
« Entre émotion et suspense : un jeu de piste haletant. » –
L’infini des possibles
Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l’Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l’amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la « malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana ». Cette « malédiction » n’est probablement rien d’autre qu’une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n’a trouvé l’amour. Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ? Au coeur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu’une malédiction vieille de plusieurs siècles…
Après les succès de Demain est un autre jour, d’Un doux pardon et de Tout ce qui nous répare, Lori Nelson Spielman revient avec cette histoire passionnante consacrée à la découverte de soi, au pardon et à l’amour. Mais surtout à ces liens familiaux qui peuvent tout autant être synonymes d’étreinte que d’emprisonnement.
La femme du menteur
Tel est le thème de ce roman ironique où se croisent une femme amoureuse, un producteur mythomane, un faux commandant de navire, une relieuse d’art, un brillant journaliste, une étudiante passionnée, un professeur volage, un bouquiniste de génie. Chacun jouant de ses secrets, de ses mensonges et de ses masques, au grand bal de la séduction. Séduire, c’est se prouver qu’on est vivant, expliquait-il chaque fois qu’elle le prenait en flagrant délit et qu’il ne réussissait pas à la convaincre qu’elle avait mal vu, mal entendu, mal lu, mal compris. Mais, en règle générale, il y parvenait. Non parce qu’il était particulièrement habile, ou parce qu’il y mettait beaucoup d’énergie ou de conviction, mais parce qu’elle le voulait bien : Valentine aimait par-dessus tout son confort. Et, mettre Raoul face à un mensonge, le surprendre et le confondre l’aurait obligée à se fâcher, à crier, à le quitter peut-être, ce dont elle ne voulait à aucun prix.
Pour venger la mort prématurée de sa soeur, Alain Nsona force les portes de la société secrète des ewusus qui régit la communauté depuis des millénaires selon un code aussi immuable qu’implacable. Enrôlé par Ada, puissant sorcier à la tête d’une académie de sages, il est contraint à un voyage dans le temps, avec pour mission de rapporter la formule de la dématérialisation des objets. Soucieux de mettre leurs connaissances occultes au service du progrès, ces ewusus projettent en effet de réaliser une révolution scientifique… Dans ce roman fantastique, à l’écriture maîtrisée, Mutt-Lon interroge le devenir de l’Afrique dans la confrontation de deux périodes – l’ère précoloniale et la modernité – reliées par l’empreinte permanente du surnaturel.
London Fields
» C’est l’histoire d’un assassinat. Il n’a pas encore eu lieu. Mais il aura lieu. (Il a tout intérêt.) Je connais l’assassin, je connais l’assassinée. Je connais l’heure, je connais le lieu. Je connais les mobiles (ses mobiles à elle) et je connais les moyens. Je sais qui sera le faire-valoir, le dupe, le pauvre bourriquet qui lui aussi sera totalement détruit. Et je ne pourrais pas les arrêter, je ne pense pas, même si je le voulais. La fille mourra. C’est ce qu’elle a toujours voulu. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé à créer. Avec » London Fields « , Martin Amis nous offre une satire contemporaine, dont le titre champêtre résonne comme une dernière note ironique dans une métropole londonienne hantée par l’Apocalypse.
Les secrets d’une Shoe addict
Sandra, la folle de chaussures, n’est pas la seule à péter les plombs ! Parties à Las Vegas accompagner les enfants à un concours de musique, trois mères de famille ont cédé à toutes les addictions : jeu, sexe et shopping… Impossible d’avouer aux maris la cruelle réalité de leurs dettes. Jamais à court d’argument, Sandra suggère la solution : le téléphone rose pendant que les enfants sont à l’école ! Entre marmites et machine à laver, il va falloir s’organiser…
La théorie Gaïa
Imaginez que des émissaires de la Commission européenne sollicitent vos compétences pour résoudre un problème urgent… et top secret.Imaginez que votre femme soit envoyée sur une île au bout du monde avec un parfait inconnu, et que l’on perde tout contact avec eux. Imaginez que vous vous retrouviez isolé par une terrifiante tempête au sommet d’une montagne en compagnie de scientifiques mystérieux. Imaginez que le nombre des tueurs en série ait été multiplié par dix depuis cinquante ans. Imaginez que ces événements soit liés par la violence des hommes.Vous n’avez toujours pas peur ?Vous devriez…
Plateforme
Dès qu’ils ont quelques jours de liberté les habitants d’Europe occidentale se précipitent à l’autre bout du monde, ils traversent la moitié du monde en avion, ils se comportent littéralement comme des évadés de prison. Je ne les en blâme pas ; je me prépare à agir de la même manière. Après la mort de son père, Michel, fonctionnaire de quarante ans blasé, décide de partir en Thaïlande pour goûter aux plaisirs exotiques. Il y rencontre Valérie, cadre dans une grande société de voyages, à qui il soufflera sa théorie sur les vraies motivations des Européens en quête de sensations fortes. Embarqué dans la lutte pour le profit à tout prix, où le corps est plus que jamais une marchandise, Michel jette un regard cynique sur la société occidentale. Mais dans la violence crue de ses constats, il sera peut-être surpris de découvrir que l’être humain est encore capable de sentiments…
Un souffle sur la main
Les ados, dans leur solitude, ont parfois une imagination dévastatrice. Surtout quand on leur cache la vérité. Originaire d’Avignon, Lou vit désormais à Paris, où elle travaille dans une agence immobilière. Mais si sa carrière professionnelle est une belle réussite, sa vie privée n’est qu’une longue suite d’aventures sans lendemain. Les hommes, elle ne leur fait plus confiance depuis qu’à l’âge de seize ans, elle a surpris son père dans les bras d’une inconnue. Ce père qu’elle vénérait et aimait plus que tout ! Dans l’intransigeance de sa jeunesse, elle a décidé de ne plus le revoir… À l’approche de la quarantaine, Lou reste marquée par cette déception quand sa mère, mourante, lui confie un secret qui devrait tout changer, mais dont Lou s’aperçoit qu’il est truffé de mensonges… Elle n’a plus qu’une solution : mener sa propre enquête. Celle-ci lui permettra-t-elle d’accepter, de pardonner, et de renaître enfin ?
L’appartement témoin
« J’ai tout de suite aimé cet appartement. D’abord parce qu’il se trouvait Rive gauche, et que je n’y avais jamais habité. Ma jeunesse s’était déroulée à Passy ; l’épisode marié-père de famille : boulevard des Batignolles ; et vieux divorcé : rue Quentin-Bauchart. » L’apprentissage de la vie est-il une question d’âge ? Le regard acide d’un proche, des événements aussi inattendus qu’étranges peuvent modifier une existence. Entraîné de New York à Venise sur les traces d’une femme mystérieuse, le héros de cette histoire, un quinquagénaire blasé, découvrira-t-il enfin le bonheur perdu dont la nostalgie n’a cessé de le poursuivre ? Publié en 1992, L’Appartement témoin, premier roman de Tatiana de Rosnay, contient déjà toutes les obsessions de l’auteur — le secret des appartements, les blessures du passé, le poids du silence. Elle nous y fait aussi découvrir et vivre sa passion pour Mozart et Venise.
La mémoire de l’eau
Un matin d’août. Tout le monde dort encore dans la maison familiale nichée au milieu des bois. Ellie se glisse dans l’eau froide de l’étang voisin. C’est ici, au cap Cod, que sa famille passe l’été depuis des générations. Mais ce matin est différent. La veille, Ellie et Jonas, son ami d’enfance, se sont échappés quelques instants pour faire l’amour.
Dans les heures à venir, Ellie va devoir choisir entre ce qu’elle a construit avec l’époux qu’elle chérit, Peter, et l’histoire qu’elle a longtemps désirée avec Jonas, avant que le sort en décide autrement.
Vingt-quatre heures et cinquante ans de la vie d’une femme au bord du précipice. Durant cette journée de doute mêlant bonheurs et regrets, Ellie sera rattrapée par l’héritage familial, tissé de tragédies intimes et de secrets.
Par petites touches et dans une langue aussi limpide qu’inspirée, Miranda Cowley Heller donne à voir avec une grande justesse les émotions complexes qui unissent et déchirent les gens qui s’aiment.
La danse de l’ours
Détective privé, Milo Milodragovitch exerce dans le Montana, et ce qu’il aime avant tout, c’est la coke et le peppermint. Normal pour quelqu’un qui s’apitoie sur sa vie passée avec ses cinq ex-épouses et vit reclus dans une région où l’hiver ne pardonne pas. Une certaine Sarah Weddington lui écrit qu’elle souhaiterait le voir. Notre homme part la trouver et il apprend que Sarah est une ancienne maîtresse de son père. Elle lui demande d’enquêter sur les agissements d’un couple qui a l’étrange manie de se rencontrer chaque jeudi après-midi non loin de chez elle, pour s’échanger la modique somme de 5 000 dollars… Si, au départ, l’enquête semble répondre au caprice d’une vieille dame, elle part sur les chapeaux de roues dès que Milo s’en charge. Crumley excelle dans les dialogues et entraîne le lecteur et son narrateur, l’un des privés les plus déjantés de la littérature, dans une suite de rencontres avec des personnages pittoresques et d’événements des plus rocambolesques. Un régal.
Noir Tango (1945-1947)
Novembre 1945: à Nuremberg dans l’Allemagne vaincue, les Alliés jugent les anciens criminels nazis.Léa Delmas, envoyée par la Croix-Rouge, y retrouve François Tavernier qu’elle a revu quelque mois plus tôt dans un Montillac en pleine reconstruction.Léa, ébranlée par les atrocités de la guerre, s’effondre lorsque Sarah Mulstein lui raconte l’horreur de son calvaire dans le camp de Ravensbrück. Les souffrances et les humiliations ont fait de cette femme sensible un être habité par la haine et le désir de vengeance. Sarah convainc François Tavernier d’épouser sa cause et de rejoindre le réseau de Vengeurs qu’elle a constitué. Leur mission est simple: traquer et exécuter les nazis partout où ils se trouvent. Cette chasse » les conduit en Argentine où les milieux péronistes facilitent l’insertion des criminels de guerre dans la société.Dans Noir Tango, Régine Deforges redonne vie, pour notre plus grand bonheur, aux personnages qui nous ont conquis dans sa trilogie La Bicyclette Bleue. »
Chaman
Dans les années 1970, Judik Kervanec, jeune missionnaire breton, est envoyé au Laos pour évangéliser les Boloven, une peuplade isolée du monde. Reconnu par Tamil le Grand Chaman et Alta le devin pour ses dons spirituels exceptionnels, Judik est initié au Grand secret. Il peut maintenant communiquer avec la terre, les esprits, les arbres anciens et s’élever dans une totale plénitude au sein d’une vallée cachée, cernée par le chaos. Sur fond de guerre de Vietnam et de guerre froide, il connaît une deuxième naissance, participe aux efforts de survie de ce peuple qui l’a adopté, puis devient chaman itinérant. Sa mission : sensibiliser les hommes aux croyances qui sont désormais les siennes. Deborah, une journaliste américaine intrépide et séduisante, décide de suivre l’aventurier solitaire. Sans nouvelles de son amie Claire Dulac, une amie, brillante anthropologue, portée disparue à Bornéo, Judik, se lance sur ses traces, s’enfonce dans les profondeurs d’une forêt vierge où aucun Occidental n’a jamais pénétré et s’engage aux côtés des Penan en voie d’extinction. Accusé d’être un dangereux fauteur de troubles, Judik est activement recherché par les services secrets de puissances mondiales…
Zigzags
Qui aurait cru qu’une histoire d’amour pouvait naître entre Valentine, la célibataire désabusée, et Tom, l’inconsolable divorcé ? Lors de leur première rencontre, il n’est qu’un inconnu dans le public de l’Électrotango où elle chante. Pour la deuxième, un rendez-vous arrangé, les blessures toujours à vif, il se montre le plus odieux possible. Quand le hasard les met face à face pour la troisième fois, le temps a fait son ?uvre et Tom tombe enfin sous le charme de Valentine. Mais entre ces deux êtres fragiles, tourmentés, encombrés par le passé, l’amour est un équilibre fragile… Auront-ils droit à un happy end ?
PS : I love you
Quand on trouve l’âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C’est ce que pensait Holly jusqu’à ce que son Gerry ne meure d’une terrible maladie. A trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une » liste » de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, Gerry lui adresse un message d’amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d’être vécue. Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu’elle est : belle et triste à la fois.
(1103 pages). 1900, un petit village de Gaspésie. Jeune femme de caractère, Marie a épousé Guillaume, capitaine de goélette, beau et grand moustachu dont elle est éperdument amoureuse. Quand il prend la mer, elle subit le quotidien incertain des femmes de marin ; quand il revient au bercail, alors elle revit et la famille ne tarde jamais à s’agrandir… Au fil des trois premières décennies du XXe siècle, le couple traverse toutes les joies, toutes les peines, et on redécouvre avec bonheur une vie aujourd’hui évanouie, faite de traditions et de gestes disparus au gré de l’évolution des mœurs et du progrès technique. Le récit débute par une glaciale matinée de janvier 1929, dans une rue de Boston. Quelles circonstances ont pu entraîner Marie aussi loin de Cap-aux-Brumes, son village bien-aimé ? Quel choc l’a conduite à errer ainsi, désespérée, dans le blizzard ? Pour le savoir, il vous faut suivre au fil de ses souvenirs madame Tout-le-monde… De retour à Cap-aux-Brumes, Marie doit résoudre son conflit avec Guillaume, venu la rejoindre au chevet de leur fille gravement malade. La crise économique qui suit le krach d’octobre 1929 amène son lot de privations et d’épreuves. Trois générations vivent désormais sous un même toit. Les petits-enfants grandissent, apportant à Marie joies et tourments. Une catastrophe contraint son gendre Théo à travailler dans un camp de bûcherons de la Côte-Nord. À son retour, il décide d’aller coloniser une terre boisée nichée dans une montagne rocailleuse. Cette décision bouleverse sa femme Marie-Reine. Leur fille Anne-Marie, éprise d’un don Juan, quitte Cap-aux-Brumes la mort dans l’âme. Les relations mère-fille entre Marie-Reine et Anne- Marie compliquent la vie de la famille cantonnée dans un minuscule camp en bois rond. Tous triment de l’aube au crépuscule pour déboiser le lot. En 1939, le Canada entre en guerre et les conditions de vie se dégradent encore. À Val-des-Castors, les gars rivalisent pour conquérir Anne-Marie. La jeune beauté se promet de quitter la colonie dès qu’elle sera majeure, mais plusieurs embûches viennent contrecarrer ses projets…
Les jalna (Tome 1 à Tome 4)
(1185 pages). La naissance de Jalna, Matins à Jalna, Mary Wakefield, Jeunesse de Renny. La naissance de Jalna. Dès leur première rencontre, le capitaine Philippe Whiteoak et la pétulante Irlandaise Adeline Court tombent amoureux. Leur mariage dépasse en splendeur ce qu’a connu la ville indienne de Jalna. La mort de leur oncle de Québec qui leur laisse une fortune considérable les décide à quitter les Indes. Après un faux départ et maints incidents, leur voilier les conduit à Québec, d’où ils partent s’installer dans les verts espaces de l’Ontario. Matins à Jalna. Adeline et Philippe Whiteoak ont invité Curtis et Lucy Sinclair à séjourner chez eux pendant la guerre qui vient d’éclater aux Etats-Unis. Les Sinclair sont Sudistes, et l’esclavage n’est pas admis au Canada. Mais Adeline a la fougue des natifs d’Irlande et Philippe la célèbre obstination anglaise, si bien qu’ils affronteront la réprobation de leurs voisins sans se troubler. Mary Wakefield. Trente ans ont passé, Philippe héritier du domaine de Jalna, jeune veuf, va s’y installer avec ses deux enfants. Son frère lui envoie une gouvernante : Mary Wakefield orpheline, inexpérimentée et charmante. La Jeunesse de Renny. La famille s’est agrandie. Mary et Philippe ont eu quatre fils : Eden, Piers, Finch et Wakefield. Renny, l’aîné de Philippe, est un adolescent difficile qui méprise les livres et adore les chevaux. Adeline aime sa nature ardente et voit en lui le futur maître de Jalna.
(1224 pages). 1939 – 1948 : une guerre, deux continents, trois familles. Le conflit qui éclate bouleverse des destins en France et au Québec. Gilberte, Lionel, Célestin, Ernest, Jacob, Brigitte et Bertha vont vivre les restrictions, la peur, les dangers et se demander tour à tour, si amour et bonheur et espoir peuvent survivre à l’adversité. Pour la première fois, l’intégralité en un seul volume de cette célèbre saga riche en émotions.
(963 pages) «Promettez-moi de ne jamais vous marier, de ne jamais choisir d’époux ou d’épouse qui risque de vous abandonner ou de vous briser le coeur, ni d’avoir d’enfants.» 1938. Ce troisième tome nous plonge en plein drame alors que le magasin général Marquis, au coeur du village de Sainte-Cécile, est la proie des flammes. Le sinistre aura une incidence majeure sur la vie quotidienne des Gélinas qui, faisant preuve de charité chrétienne, offrent d’héberger la famille Marquis le temps qu’on reconstruise le commerce. La cohabitation ne sera pas de tout repos! Alors que Florie gouverne la ferme avec la poigne qu’on lui connaît, elle sera confrontée à des pulsions irrépressibles qui provoqueront en elle un profond questionnement. Adèle, Édouard et Laurent, quant à eux, jonglent avec des élans passionnés, des défis professionnels stimulants et des secrets parfois inavouables, de ceux pouvant changer une vie, pour le meilleur ou pour le pire… Tourments, surprises, drames et joie sont au rendez-vous dans cette suite tant attendue! Septembre 1939. Quelques semaines après l’entrée en guerre du Canada, la famille Gélinas vit dans la crainte constante de voir partir ses hommes au front. Tourmenté par des désirs qu’il a du mal à comprendre, Laurent se réfugie un peu trop souvent dans l’alcool. Ça vaut mieux que les questionnements terrifiants auxquels il est confronté tous les jours! Aux prises avec leurs propres quêtes, son frère et ses sœurs ne lui sont d’aucun secours: Édouard souhaite retrouver le père qui les a abandonnés, Adèle rêve de gloire avec la publication de son premier roman et Florie doit accepter le mariage de Jeremiah avec Béatrice… Maudite promesse qui lui a fait perdre un si bon parti! Voici donc l’époustouflante conclusion de l’histoire singulière des Gélinas : quatre enfants engagés à l’impossible sur le lit de mort de leur mère sans imaginer un seul instant qu’ils allaient en porter les conséquences toute leur vie…
(889 pages). Adèle, 20 ans, rêve de devenir journaliste et de pouvoir vivre de sa plume, contrairement à ses frères et sa sœur, tous prêts à faire fructifier la ferme familiale. Un changement de rédacteur en chef au journal de Saint-Jovite, où elle est pigiste, lui donne enfin la possibilité de réaliser son rêve. Cela dit, la rencontre du beau Jérôme Sénéchal lui fera chavirer le cœur, ébranlera ses convictions et ira même jusqu’à compromettre la promesse faite à sa mère. France Lorrain réussit à créer une atmosphère d’époque qui nous donne l’impression d’être à Sainte-Cécile dans les années 1930, avec les personnages et leurs tourments. Adèle est forte et fragile à la fois, ce qui fait d’elle une héroïne des plus attachantes pouvant rivaliser avec celles des best-sellers qui nous ont fait rêver. Dans ce deuxième tome, Édouard décide de briser la promesse faite à sa mère, celle de ne jamais se marier ni d’avoir d’enfants, pour unir sa destinée à celle de la belle Clémentine. Son annonce troublera-t-elle l’harmonie dans la famille. Édouard devra-t-il renoncer à ses projets d’avenir. Parallèlement, à la ferme des Gélinas, la jeune Adèle tente de se remettre du terrible drame qui a détruit sa carrière, ses rêves et sa vie. Retrouvera-t-elle sa passion pour la vie, pour l’écriture, pour Jérôme. Cette famille à la fois attachante et dysfonctionnelle poursuivra sa route parsemée d’embûches. De nouveaux personnages apparaîtront, d’autres disparaîtront; mais à Ste-Cécile la vie continuera, malgré la crise, dans la famille des Gélinas.
Le coup de lune
Avait-il une seule raison grave de s’inquiéter ? Non. Il ne s’était rien passé d’anormal. Aucune menace ne pesait sur lui. C’était ridicule de perdre son sang-froid et il le savait si bien qu’ici encore, au milieu de la fête, il essayait de réagir.
D’ailleurs, ce n’était pas de l’inquiétude à proprement parler et il aurait été incapable de dire à quel moment l’avait pris cette angoisse, ce malaise faits d’un déséquilibre imperceptible.
Pas au moment de quitter l’Europe, en tout cas. Au contraire, Joseph Timar était parti bravement, rouge d’enthousiasme.
Lors du débarquement à Libreville, du premier contact avec le Gabon ? Le navire s’était arrêté en rade, si loin qu’on ne voyait de la terre qu’une ligne blanche, le sable, surmontée de la ligne sombre de la forêt. Il y avait de grandes houles grises qui soulevaient la vedette et l’envoyaient heurter la coque du paquebot .
Imperator – Tome 1 – Les portes de Rome
« Un bruit de sabots résonnait au loin. Cabera s’immobilisa, observant la silhouette qui s’approchait. Était-ce le premier des assaillants, ou un messager venu de la ville ? Le cavalier franchit la porte dans un bruit de tonnerre, le visage cramoisi et les vêtements couverts de suie.- Rome est en feu, dit-il en sautant à terre. Mais ils n’auront pas ma maison.Malgré les ténèbres recouvrant l’horizon, Cabera discerna les torches des esclaves furieux qui marchaient vers le domaine… » Jules César est à peine sorti de l’enfance lorsque son père est tué au cours d’une révolte d’esclaves. Accueilli à Rome par son oncle Marius, il y parfait son éducation et découvre les plaisirs de la Cité… Mais Sylla, l’ennemi irréductible de Marius, est aux portes de Rome. Combats, intrigues amoureuses, complots politiques… Conn Iggulden, retrace l’ascension du plus grand empereur de tous les temps. Le premier volet d’une fresque saluée tant par le public que par la critique.
Odile et Xavier (Intégrale)
1922. Xavier Blain, banquier, revient à Douceville vingt ans après avoir été éconduit par Clarisse. Devenue veuve, cette dernière tente de le séduire, mais c’est à Odile, la fille de Clarisse, que s’intéresse Xavier. Une inclinaison nourrie de tendresse, de désir et, pourquoi pas, d’un rêve de vengeance…
L’oiseau des neiges
1831. Aurélia, huit ans, héritière d’une riche famille aristocratique anglaise, découvre sur le domaine familial, un nouveau-né abandonné dans la neige. Malgré leur hostilité, elle persuade ses parents de recueillir l’enfant, qu’elle baptise Amy Snow. L’attachement entre Aurélia et Amy, qui a été confiée aux domestiques, va défier les convenances et résister à toutes les épreuves. Lorsqu’à vingt-sept ans, Aurélia, qui a le coeur fragile, est sur le point de mourir, elle laisse à Amy des lettres qui, d’énigmes en énigmes, l’entraîneront aux quatre coins du pays, dans un périple au bout duquel se trouveront le secret d’Aurélia et la rédemption d’Amy. Une romance magnifique. Un best-seller en Angleterre.
La juive de Shanghai
Berlin, 1937. Ruth, juive et talentueuse couturière de 22 ans, se lie d’amitié avec Clara, jeune résistante allemande. Pourchassées, elles décident de rejoindre une destination inattendue : Shanghai, où des milliers de juifs se sont réfugiés. Clara est la première à partir pour la Chine. Ruth, elle, doit traverser l’Europe entière… jusqu’en Sibérie. Grâce au consul japonais de Lituanie, elle obtient un visa pour Kōbe, le grand port du pays du soleil‑levant. Parvenue enfin à Shanghai – ville bouillonnante où se côtoie un monde interlope d’espions, de trafiquants d’opium et de résistants –, elle y retrouve miraculeusement Clara, devenue agente des communistes. La suite ? C’est Bo Xiao-Nao, la fille de Ruth, qui la raconte. orpheline, elle tombe sur un carnet tenu par sa mère. En le feuilletant, elle découvre, bouleversée, le destin fascinant de celle qu’on appellera à jamais la Juive de Shanghai…
La maison de la falaise
Dévastée par une récente rupture, Alma quitte Londres pour passer l’été chez sa grand-mère Mina, dans un petit village au bord de la mer. C’est là, dans la bibliothèque familiale, qu’elle découvre entre les pages d’un livre, une ancienne lettre. Le courrier est adressé à son arrière-grand-mère, autrefois employée chez les Wilson, une famille habitant une grande maison du coin, battue par les embruns. Qui est cette femme noyée dont la lettre parle avec tant de douleur ? Quel rôle a été joué par sa propre famille dans ce drame ? Alma se lance sur les traces de Selina Wilson, une jeune femme qui a vécu dans les années 1910. Une femme éprise de liberté, refusant de se plier à un mariage arrangé. Dans les méandres d’une histoire familiale tourmentée, Alma va découvrir un secret bouleversant.
Carthage
Tout semble aller comme il se doit dans la petite ville de Carthage en ce début de juillet 2005, si ce n’est que Juliet Mayfield, la ravissante fille de l’ancien maire a, pour des raisons peu claires, rompu ses fiançailles avec le caporal Brett Kincaid, héros de retour de la guerre d’Irak. Un héros très entamé dans sa chair et dans sa tête, dont pourtant Cressida, la jeune sœur rebelle de Juliet, est secrètement amoureuse. Or, ce soir-là, Cressida disparaît, ne laissant en fait de traces que quelques gouttes de son sang dans la jeep de Brett. Qui devient alors le suspect numéro 1 et, contre toute attente, avoue le meurtre…
Sept ans après, un étrange personnage surgit qui va peut-être résoudre l’impossible mystère. C’est ce que vise Joyce Carol Oates qui est sur tous les fronts : violence, guerre, dérangement des esprits et des corps, amour, haine. Et même exploration inédite des couloirs de la mort… Un roman puissant et captivant.
Françoise Sagan – Œuvres
Ce livre contient 15 titres de Françoise Sagan : Bonjour Tristesse, Un certain sourire, Dans un mois dans un an, Château en Suède, Aimez-vous Brahms …, Les merveilleux nuages, La chamade, Le garde du cœur, Un peu de soleil dans l’eau froide, Des bleus à l’âme, Le lit défait, Le chien couchant, La femme fardée, La laisse, Les faux-fuyants. /// Françoise Sagan, de son vrai nom Françoise Quoirez, est née le 21 juin 1935 à Carjac, dans le Lot. Elle a grandi dans un milieu bourgeois très protégé, fréquentant le couvent des Oiseaux et le cours Hattemer à Paris. C’est le Saint-Germain de l’après-guerre et les plages de Saint-Tropez qui lui permettent de s’émanciper. En 1954, Bonjour Tristesse la rend immensément célèbre. Le roman choque par un mélange très original de naïveté et de perversité et surtout par l’absence de tout sentiment moral. François Mauriac admirera presque malgré lui le « charmant petit monstre » qui aligne les succès romanesques et théâtraux.
L’Ecole des Robinsons
Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser.
Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci sombre en pleine mer.
Seuls rescapés de ce naufrage, Godfrey et Tartelett échouent sur une île déserte.
Commence alors pour eux une vie de Robinsons, riche d’aventures et d’enseignements… Après L’oncle Robinson et L’Île mystérieuse, Jules Verne signe avec ce roman, écrit en 1882, une nouvelle réécriture de Robinson Crusoé sur fond de roman d’apprentissage.
1640 pages – La Comtesse de Chamy succède immédiatement à Ange Pitou : il débute le 6 octobre 1789 pour s’achever, le 21 janvier 1793, avec l’exécution du roi. L’aventure collective relègue à l’arrière-plan les destins individuels et les personnages ne subsistent plus que comme symboles d’une idée ou d’un groupe social : Billot incarne le peuple, Chamy, l’aristocrate loyal, Gilbert, le constitutionnel, Pitou, la générosité. Au cours des événements qui ponctuent la chute de la royauté (fuite à Varennes, retour aux Tuileries, 10-Août, procès du roi), les héros ne réapparaissent que pour terminer leur carrière romanesque par la mort ou l’exil. Après les excès des passions antagonistes, Le Chevalier de Maison-Rouge incarne la tentative de réconciliation. Un républicain convaincu, Maurice Lindey, s’éprend d’une royaliste, Geneviève Dixmer, dont le mari et le frère (celui-ci est en réalité le chevalier de Maison-Rouge qui se cache sous un faux nom) ont entrepris de délivrer la reine du Temple. Maurice, révolutionnaire mais humain, Geneviève, royaliste mais amoureuse, vivent un amour impossible : la cruauté de Dixmer et de celle de son double républicain, Simon, les conduira à la mort sur l’échafaud, après que la reine elle-même aura eu la tête tranchée. Le roman semble illustrer cette phrase de Michelet : « Cette affaire […] fut un solennel champ de bataille où se rencontrèrent et se combattirent deux principes et deux esprits : l’un, le principe original et naturel qui avait fait la révolution, la justice, l’équitable humanité – l’autre, le principe d’expédients, d’intérêt, qui s’appela le salut public, et qui a perdu la France. »
Une pièce montée
Un mariage bourgeois, un beau jour de juin en Normandie. Avec, de chapitre en chapitre, les différents regards des héros de la fête. De la petite demoiselle d’honneur émerveillée au curé assailli par ses démons, de la tante excentrique à la mariée au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs défilent à travers des scènes drôles, cruelles ou attendrissantes. Les masques tombent et les secrets de famille éclatent.
Un voile sur ma vie
Héléninha, petite fille Portugaise, vivant sous la dictature Salazar, issue d’un milieu agricole pauvre, va devoir subir dans sa chair la dure loi de son père et le terrible poids des traditions avant de s’en affranchir, avec l’aide de sa meilleure amie et complice de toujours, Maria. Toutes deux vont défier la morale jusqu’à commettre l’irréparable.
La dynastie des Weber
Juillet 1870 en Alsace. Louise, fille d’un manufacturier mulhousien, épouse Lazare Bader, fils de pasteur et polytechnicien. Elle pensait découvrir le grand amour mais son mari la néglige pour se consacrer à la filature ultramoderne que son beau-père lui a donnée à diriger. Incomprise de ses parents, Louise ne trouve de réconfort que dans la correspondance qu’elle échange en secret avec sa sœur Lucile exilée aux États-Unis. Le nom même de celle-ci est tabou depuis qu’elle s’est enfuie avec un négociant en coton, juif de surcroît. Quant à sa belle famille, elle est pour la jeune épouse une énigme. Elle comprend mal les liens étroits unissant les Bader à Arthur Ziegler, un ouvrier, originaire de la même vallée. Ainsi commence la saga des Bader, vieille famille alsacienne taraudée par les secrets et les non-dits, dont nous suivrons le destin tumultueux jusqu’aux années 1970. Au-delà de Louise, l’héritière d’industriels protestants, entreprenants et fiers de leur rang, au-delà d’Arthur Ziegler, l’ouvrier catholique engagé dans les luttes sociales, et de leurs descendants, c’est toute l’histoire tourmentée de l’Alsace pendant un siècle qui défile sous nos yeux : une terre disputée, souvent dévastée, déchirée entre deux nations et deux États mais qui a toujours su se reconstruire et porter haut son identité.
La métairie et le château
Tiénot, onze ans en 1918, a deux amours : les bois de Hautefage et le château. Au cours de ses longues promenades, il s’émerveille des vies minuscules tapies dans la lumière d’une clairière ou à l’ombre des haies. Au château, ce sont les idées modernes qui l’enchantent. Depuis la Grande Guerre, on y parle d’émanciper les métayers, de libérer les femmes, ou, plus étrange encore, des progrès modernes, comme l’aviation. Cependant, à la métairie, où il vit avec ses parents et sa petite soeur, l’atmosphère vire à l’aigre. Le père, gazé, est envoyé à l’hôpital. La belle Mado, sa femme, s’entiche de Joseph, un bellâtre odieux qui lui tourne les sens. La violence s’installe à la maison. Pour Tiénot, c’est la fin de l’insouciance. Même les bois de Hautefage sont impuissants à le consoler face à la sauvagerie de Joseph et à l’aveuglement de Mado. Pour sauver sa vie et préserver sa mère, Tiénot doit trouver le moyen de chasser Joseph. Mais le prix à payer sera lourd : il devra devenir comme les autres -un grand. Dans une langue riche tout en contrastes, où se mêlent humour, modernité et patois, Michel Jeury saisit au vif ce moment à nul autre pareil où un enfant comprend, presque malgré lui, qu’il doit renoncer à ses illusions.
La chevelure d’ébène
La jeune institutrice Carmen doit aujourd’hui faire un choix crucial. Le curé Ratineau lui a demandé un immense service : protéger le petit Simon ! Carmen réalise soudain que cette école privée dans laquelle elle enseigne depuis peu est un refuge pour les enfants juifs et le brave curé, un farouche résistant. A-t-elle le droit d’abandonner Simon pour préserver son existence enfin paisible ? Non ! Carmen n’est pas celles qui renoncent. En ces temps obscurs, elle sait désormais que se dessine pour elle une tout autre destinée…
En ton âme et conscience
Evan est un chirurgien reconnu, un beau quadra qui a tout pour plaire. Pourtant il cache un profond traumatisme : à 12 ans, il a vu sa petite sœur Kelsie se faire kidnapper sous ses yeux. Tétanisé par le choc et la peur, il n’a rien pu faire, ce qu’il ne se pardonne toujours pas. Dans le parc de l’hôpital, Evan est abordé par un petit garçon de 10 ans, plutôt dégourdi, qui veut absolument engager la conversation avec lui. Il affirme que Kelsie est vivante mais qu’elle court un grand danger. Le petit garçon promet de le conduire à sa sœur, mais à une condition… qui pourrait faire basculer la vie d’Evan…
La part des flammes
4 mai 1897. Autour de l’épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, « La Part des flammes » mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi. Qu’ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d’Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, « La Part des flammes », nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d’un roman feuilleton.
Les carnets d’Esther
Nuit de juillet 1942. Deux petites filles sont endormies. L’une est raflée, l’autre pas. Vingt ans plus tard, Esther mène une vie épanouie à la tête de l’entreprise de confection familiale. Son bonheur s’effondre quand son père est brutalement assassiné. Esther est déterminée à découvrir la vérité, quitte à soupçonner ses frères ou Gladys, la mystérieuse fiancée de l’un d’eux. En plongeant dans les secrets du passé, Esther affrontera la plus terrible des révélations…
Ce cadavre exquis à grande échelle, qui a impliqué les élèves de quatre classes de Dakar, invente plusieurs destins entrelacés à partir de celui de la jeune Fatim, lancée dans un combat pour un monde meilleur, contre la résignation et l’impuissance devant l’injustice. Sa fin tragique ouvre sur le retour en Afrique de Ndèye, sa meilleure amie, dont nous suivons les pérégrinations, puis sur le sort incertain de Sabrina, sa fille, qui rencontrera enfin Fadel. Cette saga traduit le regard porté par les enfants sur le monde contemporain, ses valeurs en mutation, son devenir : migrants, traversées catastrophes avec leurs drames mortels, terrorisme, misère urbaine, sort des femmes, exil… mais aussi et surtout l’amour et les liens fraternels et familiaux ; tels sont les thèmes traités en profondeur et avec la légèreté apparente de la fiction.
Le cimetière de Prague
Trente ans après Le Nom de la rose, Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXe siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l’affaire Dreyfus et à la création de l’évangile antisémite, Les Protocoles des Sages de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre des francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussiens et russes, les massacres dans le Paris de la Commune où l’on se nourrit d’illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d’absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires…
Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d’apprentissage. Tout est vrai ici, à l’exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l’affirmer avec certitude ? Lorsque l’on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastiques peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver…
Chaque livre est vendu 400 F
Nicole de Buron : … dix jours de rêve …
Pierre Viallet : Trousse Chemise
Sidney Sheldon : Maîtresse du Jeu
Claude Courchay : Retour à Malaveil
Ysabelle Lacamp : Mambo Mambo
Marc Lévy : Un sentiment plus fort que la peur
Belva Plain : Les saisons du bonheur
Judith Kelman : Entre les mailles du filet
Sally Beauman : Femmes en danger
Liliane Guignabodet : Car les hommes sont meilleurs que leur vie
Les femmes d’heresy ranch
Colorado, 1873. Après la mort de son mari, Margaret Parker décide de continuer à s’occuper de son ranch. À ses côtés, celles qu’elle considère comme sa famille : deux soeurs, Joan et Stella, une cuisinière, Julie, et Hattie, une ancienne esclave au passé aventureux. Mais des femmes seules sur un ranch ont vite fait d’exciter toutes les convoitises, et bientôt elles sont dépossédées de leurs biens. Elles n’ont plus, chacune, qu’un cheval, et le choix qui reste dans l’Ouest américain à celles qui ont tout perdu : se marier ou se prostituer. Ces femmes-là vont néanmoins trouver une option inédite pour survivre : tourner le dos à la loi dont elles ont été les victimes et prendre les armes pour se faire justice. Le gang Parker est né. Bien vite, les exploits de cette mystérieuse bande de femmes défraient la chronique et les Pinkerton se mettent sur leur piste. Les Femmes d’Heresy Ranch est un formidable récit d’aventures tiré de faits réels. Historienne et romancière au talent fou, Melissa Lenhardt y crée des personnages inoubliables, au caractère bien trempé, et nous livre des informations inestimables sur la vie méconnue des femmes dans l’Ouest américain.
Un enfant à soi
Porté par une écriture sensible, un roman troublant, d’une grande tension dramatique, le portrait d’une femme meurtrie, entraînée dans une quête désespérée d’identité et d’amour. A trente-deux ans, Jennifer se sent prisonnière d’un quotidien qu’elle déteste. Ses journées s’égrènent, sans joie ni bonheur. Un soir, son chemin croise celui de Sam, un petit garçon de deux ans maltraité par sa mère. Emportée par un formidable élan d’affection, Jennifer va se convaincre qu’elle seule peut sauver l’enfant de la violence des adultes. Qu’elle doit enlever Sam. Une nouvelle vie commence pour Jennifer. Un nouveau départ avec son fils. L’occasion de tirer un trait sur le passé, de combler le silence et de retisser des liens avec sa mère, qu’elle n’a pas vue depuis tant d’années. Mais un jour, la réalité la rattrape, brutalement. Soudain, le voile du mensonge se déchire, libérant les terribles secrets d’une famille brisée…