La commode aux tiroirs de couleurs
» Enfin, après tant d’années de patience domptée, j’allais savoir pourquoi elle s’emballait tant pour cacher le secret que renfermaient ces neufs tiroirs. Ma grand-mère les nommait ses renferme-mémoire. » A la mort de sa grand-mère chérie, une jeune femme reçoit en héritage une intrigante commode, objet de tous les fantasmes de ses petits-enfants. Le temps d’une nuit, la narratrice va ouvrir ces neuf tiroirs de couleur, et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant ces nombreux secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre France et Espagne.
Café noisette
Jordan Greene, jeune informaticien noir américain, quitte son sud natal pour rejoindre un géant du secteur à New York. Vite perdu dans les méandres de Manhattan, il commence à s’éloigner de sa petite amie J’nette. Surgit dans sa vie Kimberly, une jeune artiste peintre aux flamboyants cheveux rouges. Pour Jordan, qui affiche dans son bureau un portrait de Malcom X, être amoureux de Kimberly n’est pas simple : elle est blanche. En plus elle traîne un passé qu’elle voudrait garder secret… La famille et les amis de Jordan crient au scandale pendant qu’un long malentendu s’installe. Eric Jerome Dickey dépeint formidablement l’empire de la hâblerie et de la tchatche dans l’Amérique d’aujourd’hui. Café Noisette est un roman savoureux et provoquant ; l’histoire d’un amour difficile sur fond de construction d’une société multiculturelle. » Une comédie subtile et drôle sur la complexité américaine » USA Today.
Le chant de Dolorès
Le corps blessé, l’âme meurtrie, Dolorès n’a que faire de la vie. Elle n’a que onze ans quand ses parents divorcent, et treize quand elle se fait violer. Les seuls réconforts de cette adolescente fragile sont les séries télévisées et la nourriture. Gâteaux, confiseries… Elle s’empiffre et devient « la grosse » du quartier, la risée des jeunes de son âge. Qu’importe… Dolorès décide de ne plus sortir. Elle reste cloîtrée dans sa chambre, dans la maison de sa grand-mère, chez qui elle vit désormais. Un abîme de solitude et de souffrance lui vrille le cœur. Un abîme dans lequel elle va s’enfoncer, un peu plus chaque jour…
Au soir d’Alexandrie
Ce livre paru en 2024 est dans un état quasi-neuf
À Alexandrie, à la fin des années 1950, une bande d’amis se retrouve régulièrement au bar du restaurant Artinos, sur la corniche, pour de longues soirées animées durant lesquelles, l’alcool aidant, ils se plaisent à refaire le monde. Unis par un attachement profond à leur ville – presque un pays à part entière, même pour ceux qui viennent d’ailleurs –, ils sont divisés face à l’actualité nationale et au leader charismatique Gamal Abdel Nasser. Alors que l’Égypte connaît de profonds bouleversements sociaux et politiques, qu’adviendra-t-il de ces femmes et hommes épris de justice, de beauté et d’amour, acquis à la cause – ou à l’illusion – cosmopolite d’Alexandrie ?
Au sommet de son art, Alaa El Aswany compose une fresque humaine et historique tout en chatoiements tragiques, faisant une fois encore résonner avec brio les voix de personnages pris dans une tourmente qui les dépasse : la fin d’une époque.
Long Island
Ce livre paru en 2024 est dans un état quasi-neuf
Une inoubliable passion amoureuse, après le chef-d’œuvre du Magicien, par un des maîtres de la fiction contemporaine. Tout bascule lorsqu’un inconnu à l’accent irlandais frappe à la porte d’Eilis Lacey. Après vingt ans de mariage, Tony et elle profitent du confort offert par les années 1970 aux familles américaines. Installés à Long Island, ils ont deux enfants, bientôt adultes, et mènent une vie tranquille où les seuls tracas proviennent de l’oppressante belle-famille italienne d’Eilis. Mais en apprenant au seuil de sa maison que Tony l’a trompée et qu’une autre femme attend un enfant de lui, ce bonheur patiemment construit vole en éclats. Sans promesse de retour, elle part en Irlande, à Enniscorthy. Rien n’a changé dans sa ville natale, ce monde clos où, de générations en générations, tout se sait sur tout le monde. Alors qu’il a repris le pub familial, même Jim Farrell est resté tel qu’il était vingt ans plus tôt, pendant l’été qu’Eilis et lui avaient passé ensemble, bien qu’elle fût déjà secrètement fiancée à Tony. La blessure du départ d’Eilis est toujours vive mais son retour ravive cet amour de jeunesse – et l’Amérique s’éloigne plus que jamais… Situé à l’interstice entre deux mondes, Long Island offre des retrouvailles bouleversantes avec Eilis Lacey dont les lecteurs de Brooklyn se souviennent encore. Quinze après la publication de ce best-seller, Colm Tóibín fait la démonstration magistrale de ses talents de romancier avec un inoubliable portrait de femme.
La bonne nouvelle
Ce livre paru en 2024 est dans un état quasi-neuf
Hermine de Larmencour, une châtelaine qui vit dans l’Allier, vient d’enterrer Paul, son mari. Sa vie devrait reprendre son cours agréable et sans surprises quand Bernadette, sa cuisinière, lui apprend la bonne nouvelle : « Monsieur Paul, il est ressuscité ! »Sexagénaire libre et flamboyante, Hermine ne croit pas en Dieu et encore moins aux miracles. Mais le tombeau a été profané et la dépouille de son mari a disparu. Pire, deux jeunes du coin prétendent avoir croisé Paul au restaurant, une rencontre qui les aurait bouleversés.À mesure que les apparitions du défunt se multiplient, la rumeur enfle et les pèlerins commencent à affluer. Le Vatican missionne le père Benjamin Spark afin de prouver qu’il ne s’agit que d’une mystification. Mme de Larmencour a hâte de laisser derrière elle cette histoire sordide. Ses attentes risquent d’être déçues.La Bonne Nouvelle est une fable contemporaine qui mêle adroitement suspense et spiritualité. Nombreux sont les ouvrages dissertant sur la nature du Mal. Dans La Bonne Nouvelle, l’auteur nous surprend et nous enchante en s’interrogeant sur la possibilité du Bien.
Veiller sur elle
Ce livre paru en 2023 est dans un état quasi-neuf
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains.
Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d’une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l’ombre d’un palais génois. Mais elle a trop d’ambition pour se résigner à la place qu’on lui assigne.
Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l’autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l’Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s’il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d’éclats, habité par la grâce et la beauté.
Et que ne durent que les moments doux
L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place. L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu. L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.
C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.
Ces messieurs de Saint-Malo
Seul de tous les petits commerçants de Saint-Malo, Mathieu Carbec, dont les grands-parents vendaient naguère de la chandelle, a eu l’audace d’acheter trois actions de la Compagnie des Indes orientales que vient de fonder Colbert. Ce sera le point de départ d’une grande saga familiale au moment où la bourgeoisie maritime se rue à la conquête des piastres, des charges et des titres nobiliaires. Négociants, armateurs, corsaires ou négriers, les Carbec, parmi tant d’autres, se lanceront sur toutes les mers du globe, sans se soucier de savoir si leurs écus ou leurs fleurons sentent trop les épices ou la traite, la ruse ou la fraude… Le rebondissement de multiples situations, le foisonnement de personnages où se détachent d’admirables portraits de femmes, la présence permanente de l’histoire, font de Ces messieurs de Saint-Malo un grand roman d’aventures et d’amours qui est aussi un grand roman de société.
Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, à Biarritz, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas?
C’est l’histoire de chemins qui se croisent: les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire. C’est une histoire d’amour(s), une histoire de résilience, une ode au bonheur.
«Un humour décapant, des personnages attachants et une profonde humanité.
En le refermant, on n’a qu’une envie: se délecter des petits bonheurs qu’offre la vie»
L’amant de lady Chatterley
Ils se sont mariés en 1917 lors d’une permission de Clifford. Il est revenu du front en 1918, gravement estropié et condamné à la chaise roulante.
Si leur entente a toujours été plus intellectuelle que physique, l’incapacité de Clifford à satisfaire sa femme et à lui donner un enfant met rapidement un point final à leur mariage. Amant après amant, Constance trouve son plaisir, jusqu’au jour où elle ouvre enfin les yeux sur Mellors, le garde-chasse de son mari. La soudaine « avide adoration » que Constance éprouve pour lui naît principalement de l’intense intimité sexuelle qu’ils partagent alors que tout les sépare dans l’Angleterre puritaine du début du XXe siècle.
L’explosion sensuelle et amoureuse de leur liaison ira jusqu’à infléchir la ligne de leur destin respectif. Roman puissamment érotique et sensuel, L’Amant de Lady Chatterley a profondément bouleversé et continue d’ébranler les idées reçues sur le plaisir féminin et la virilité.
Le roman le plus connu de D.H. Lawrence. Son succès repose sur l’idée que c’est le chef-d’œuvre de la littérature érotique, l’histoire d’une épouse frustrée, au mari impuissant, et qui trouve l’épanouissement physique dans les bras vigoureux de son garde-chasse.
Mais l’importance du livre est dans la peinture d’un choc historique et social qui constitue le monde moderne. Entre la communauté rurale anglaise et le monde industriel, c’est tout le tissu d’un pays qui se déchire. La forêt du roman, où vit Mellors, le garde-chasse, représente le dernier espace de sauvagerie et de liberté ; lady Chatterley l’y retrouve et s’y retrouve, tout en voyant basculer son univers habituel. Ce roman poétique doit être lu comme un mélange de voyage initiatique, de descente aux enfers, comme une grande lamentation sur l’état de l’Angleterre, aux échos bibliques. L’intrigue amoureuse séduit à une première lecture ; mais le roman a une valeur historique et symbolique.
Le Grand Monde
La famille Pelletier.
Trois histoires d’amour, un lanceur d’alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, grosse promotion sur le linge de maison, le retour du passé, un parfum d’exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres.
Les romans de Pierre Lemaitre ont été récompensés par de nombreux prix littéraires nationaux et internationaux. Après sa remarquable fresque de l’entre-deux-guerres, il nous propose aujourd’hui une plongée mouvementée et jubilatoire dans les Trente Glorieuses.
La fiancée de Shangai
Automne 1928. Viva, jeune londonienne désargentée désirant ardemment retourner à Bombay, ville qui a vu mourir ses parents par le passé, se fait engager comme chaperonne de deux jeunes femmes fortunées rejoignant l’Inde elles aussi. Il y a Rose, la candide qui doit épouser un officier britannique sur place et sa meilleure amie, la fantasque Victoria, en quête d’un époux. Viva est aussi en charge du jeune Guy au comportement aussi déroutant qu’inquiétant. À bord du bateau, elle se rapproche peu à peu de Frank, un médecin…
Filles de Shangai
Chine, 1937. Shanghai est le joyau de l’Asie. C’est là que vivent les soeurs Chin, Pearl et May, magnifiques jeunes femmes, aisées et rebelles, aux tempéraments pourtant opposés. Mais l’insouciance s’arrête brutalement pour les deux soeurs le jour où leur père, ruiné, décide de les vendre à des Chinois de Californie, venus chercher des épouses en Chine.
Asmara et les causes perdues
Asmara, ancienne capitale coloniale italienne, dresse encore sur le sol d’Afrique ses palais romains, ses villas toscanes et ses colonnades vénitiennes. C’est dans ce décor baroque et nostalgique, isolé du monde par trente ans de guerre civile, que débarque, en 1985, un groupe d’humanitaires français, venus porte secours aux victimes d’une invisible famine qui fait rage quelque part, loin sur les hauts plateaux arides qui entourent la ville. Hilarion Grigorian, Arménien d’Erythrée, né avec le siècle, se fait, jour après jour, le narrateur cocasse de cette mission humanitaire avec ses querelles internes, ses passions intimes et tous les obstacles nés des manipulations politiques opérées par le gouvernement. Ce roman est un témoignage direct qui met pour la première fois en scène de l’intérieur cette génération orpheline des idéologues, qui a perdu les causes traditionnelles de l’engagement et qui les cherche du côté de l’action humanitaire.
Les chemins de toile
Gabriel Lacaze est le digne fils de son père. Avec lui, se livre au commerce de la toile à travers la France entière. Et comme lui, il déteste les Ménétrol, une autre famille de toiliers. Plus personne aujourd’hui ne connaît vraiment l’origine de cette haine qui a traversé les générations. Mais rien ne semble pouvoir la remettre en cause. Alors, quand Flora, la sœur de Gabriel, tombe secrètement sous le charme de Bastien Ménétrol, autant dire qu’elle s’apprête à bouleverser totalement les vieux principes familiaux… Cette relation interdite viendra-t-elle à bout des anciennes rancœurs ?
Juliette ou la Paresseuse
La veuve d’un milliardaire américain achète la plume d’une autre pour vomir son passé, pour livrer, à rebours, le secret de ses fuites successives.
Sa biographe ressasse une année de fêtes monotones, et mêle à son récit la chronique de ses vingt ans.
Pas de sang, juste de l’encre. Pas de cadavre, mais une confidence à quatre mains, entièrement réversible. Un polar dont l’enjeu n’est pas l’identité de la criminelle, mais de la narratrice. Les preuves sont là. Il n’y a qu’à lire, avec précaution (lignes à haute tension – courant alternatif).
Stupeur et tremblements
Embauchée par la compagnie Yumimoto, Amélie espère bien pouvoir faire ses preuves dans ce pays qui la fascine tant depuis qu’elle y a séjourné enfant. C’est sans compter sur la subtilité des règles tacites qui régissent la société japonaise, sans compter encore sur le mépris de Mlle Mori, sa supérieure. Les humiliations et les vexations se succèdent et la soumission s’installe : Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi de l’entreprise…
Maître Hiram et le roi Salomon
Quand Salomon, fils de David, est appelé à régner, Israël est déchiré par des conflits internes. En quelques années, ce prince du désert unifie Israël et, investi d’une mission divine, s’attelle à la réalisation d’un de ses rêves les plus fous : la construction d’un temple sur le rocher de Jérusalem.
Fasciné par l’Egypte des pharaons, Salomon fait appel au maître d’œuvre Hiram. Cet homme étrange et farouche connaît les secrets de l’art du trait, cette science mystérieuse qui a traversé les âges. Ensemble, ils défieront le peuple et la caste des prêtres pour créer un chef-d’œuvre…
Un roman où l’historien Christian Jacq relate la rencontre de deux civilisations légendaires, celle de l’Égypte et d’Israël, et les mystères d’une confrérie de bâtisseurs que les constructeurs de cathédrales considèrent comme leurs maîtres.
Trois dollars
À trente-huit ans, un beau matin, Eddie se retrouve sur un quai de gare avec trois dollars en poche. Et rien d’autre… Pourtant, pense-t-il, il a fait tout ce qu’il fallait. Il a suivi de bonnes études, il a épousé une femme intelligente et sensible, pris un emploi passionnant, contracté un crédit raisonnable pour acheter un pavillon où loger sa famille… Alors comment en est-il arrivé là ? Tout a commencé, se souvient-il, ce jour de ses huit ans, où la jeune fille blonde dont il était amoureux a quitté sa vie parce qu’elle était riche et lui non… L’histoire d’Eddie est tissée de coïncidences surprenantes, de rencontres tragicomiques, de quiproquos absurdes… qui tous ont un point commun : l’infinie tendresse du héros pour les êtres qui l’entourent. Spirituel, vulnérable et perpétuellement étonné, Eddie a le charme des héros des plus belles comédies américaines à la Capra. Entre rire et larmes, Trois Dollars est le portrait cruel d’un monde où le cours de la Bourse prend le pas sur celui de la vie humaine. Le Melbourne d’Eddie, Elliot Perlman le connaît bien. Lui aussi, comme son héros, s’est retrouvé avec trois dollars en poche, un crédit à payer, une voiture hors d’âge et un bon diplôme universitaire. L’humour et la tendresse sont entre ses mains des armes tranchantes qui lui servent à démonter avec une férocité jubilatoire l’engrenage du rationalisme économique à la Thatcher. Mais il n’en oublie pas l’amour, l’honnêteté et le rêve qui triomphent pour donner un sens à la vie…
Les demoiselles de Provence
La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. Mais à force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain.Son épouse, la séduisante Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles: Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice, bercées par le chant des cigales. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces demoiselles les plus hautes destinées: par alliances, elle vont régner sur quatre des royaumes les plus convoités d’Europe. Malgré les ors et les fastes des cours royales elles vivront au rythme des guerres et des croisades qui ont déchiré leur temps. Leur destin respectif et leurs secrets les conduiront de la Provence à l’Angleterre en passant par la vallée du Rhin, Aigues-Mortes ou Naples, et même en Orient, de Tunis à la Terre sainte…
Célestine du Bac
Lui, dix-huit ans, fils de bonne famille, solitaire et rêveur. Elle, sans âge, sans domicile, abîmée par la vie et l’alcool. Tout les sépare. Pourtant, un jour, rue du Bac, à Paris, leurs chemins se croisent. Contre toute attente, une extraordinaire amitié se noue. De celles qui changent une vie. De celles qui forgent à jamais une personnalité. Saisir sa chance, affronter le mystère familial qui le hante, c’est ce que Célestine va transmettre à Martin. Et plus encore… « Ce roman, je l’ai écrit en 1990. J’avais rangé le manuscrit dans un carton, puis l’avais oublié. Jusqu’au jour où, à l’occasion d’un déménagement, nous nous sommes retrouvés, lui et moi. Je l’ai relu avec émotion et il m’a semblé qu’il avait aujourd’hui une résonance particulière. Il est là, entre vos mains. » Tatiana de Rosnay
Anne de Redmond
Anne Shirley poursuit ses rêves d’études supérieures et d’envolées créatives. Et c’est en compagnie de ses amis qu’elle découvre l’université de Redmond, en Nouvelle-Écosse. Au programme : cours, écriture, nouvelles rencontres et surtout, toutes sortes de mésaventures. Sans oublier les retours à Green Gables pour se ressourcer, entretenir les vieilles amitiés, garder sur le droit chemin un turbulent petit garçon… et recevoir sa première demande en mariage ! Lucy Maud Montgomery signe de son écriture merveilleuse un charmant bijou littéraire, drôle et tendre, sur le passage à l’âge adulte d’une fascinante jeune fille.
Vous avez survécu au Covid ? La guerre vous fait flipper ? Le réchauffement et les incendies vous inquiètent ? Vous n’avez pas encore bien saisi le concept de « points-retraite » ? Pas de panique.
Mémoires intimes d’un pauvre vieux essayant de survivre dans un monde hostile est fait pour vous.
Imaginez un livre qui aurait à la fois des vertus magiques – il ralentirait la course du temps et effacerait les rides –, et foncerait à deux cents à l’heure en se jouant d’un monde pré-apocalyptique, ne se préoccupant que d’une chose, triviale au possible : la survie de son héros-boomer.
S’essayant pour la première fois à l’exercice périlleux du journal intime – pour mieux le détourner – l’auteur de Cantique de la Racaille et de Sainte-Croix-les-Vaches livre un roman hilarant où rien ne lui est épargné, ni le théâtre des réseaux sociaux, ni l’aventure périlleuse des sites de rencontres pour seniors, ni même l’éligibilité à la carte croûton-SNCF. Sans oublier les considérations philosophiques induites par cette douloureuse question : boomers, nous qui allons être des milliards dans la décennie qui s’annonce, qu’allons-nous faire de nous ?
Vincent Ravalec est écrivain, scénariste et réalisateur-producteur.
Ses livres ont reçu de nombreux prix littéraires dont le prix de Flore pour Cantique de la Racaille.
(1103 pages). 1900, un petit village de Gaspésie. Jeune femme de caractère, Marie a épousé Guillaume, capitaine de goélette, beau et grand moustachu dont elle est éperdument amoureuse. Quand il prend la mer, elle subit le quotidien incertain des femmes de marin ; quand il revient au bercail, alors elle revit et la famille ne tarde jamais à s’agrandir… Au fil des trois premières décennies du XXe siècle, le couple traverse toutes les joies, toutes les peines, et on redécouvre avec bonheur une vie aujourd’hui évanouie, faite de traditions et de gestes disparus au gré de l’évolution des mœurs et du progrès technique. Le récit débute par une glaciale matinée de janvier 1929, dans une rue de Boston. Quelles circonstances ont pu entraîner Marie aussi loin de Cap-aux-Brumes, son village bien-aimé ? Quel choc l’a conduite à errer ainsi, désespérée, dans le blizzard ? Pour le savoir, il vous faut suivre au fil de ses souvenirs madame Tout-le-monde… De retour à Cap-aux-Brumes, Marie doit résoudre son conflit avec Guillaume, venu la rejoindre au chevet de leur fille gravement malade. La crise économique qui suit le krach d’octobre 1929 amène son lot de privations et d’épreuves. Trois générations vivent désormais sous un même toit. Les petits-enfants grandissent, apportant à Marie joies et tourments. Une catastrophe contraint son gendre Théo à travailler dans un camp de bûcherons de la Côte-Nord. À son retour, il décide d’aller coloniser une terre boisée nichée dans une montagne rocailleuse. Cette décision bouleverse sa femme Marie-Reine. Leur fille Anne-Marie, éprise d’un don Juan, quitte Cap-aux-Brumes la mort dans l’âme. Les relations mère-fille entre Marie-Reine et Anne- Marie compliquent la vie de la famille cantonnée dans un minuscule camp en bois rond. Tous triment de l’aube au crépuscule pour déboiser le lot. En 1939, le Canada entre en guerre et les conditions de vie se dégradent encore. À Val-des-Castors, les gars rivalisent pour conquérir Anne-Marie. La jeune beauté se promet de quitter la colonie dès qu’elle sera majeure, mais plusieurs embûches viennent contrecarrer ses projets…
L’infini des possibles
Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l’Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l’amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la « malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana ». Cette « malédiction » n’est probablement rien d’autre qu’une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n’a trouvé l’amour. Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ? Au coeur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu’une malédiction vieille de plusieurs siècles… Après les succès de Demain est un autre jour, d’Un doux pardon et de Tout ce qui nous répare, Lori Nelson Spielman revient avec cette histoire passionnante consacrée à la découverte de soi, au pardon et à l’amour. Mais surtout à ces liens familiaux qui peuvent tout autant être synonymes d’étreinte que d’emprisonnement.
Inséparables
Grace et Tippi sont deux soeurs siamoises qui entrent pour la première fois au lycée. Elles se soutiennent face aux regards des autres. Lorsque Grace tombe amoureuse, c’est tout son monde qui vacille. Ce livre parle de deux sœurs siamoises Tipi et Grace. C’est cette dernière qui nous raconte l’histoire.Les deux siamoises doivent rentrer au lycée.Jusqu’a là, elle avait un prof particulier.Mais leur parents ne pouvant plus le payer doivent envoyer leurs filles dans un lycée comme les autres. Là-bas, elle rencontreront deux amis: Yasmine et Jon, dont Grace tombera amoureuse.Un jour où les deux sœur se rendent à l’hôpital pour contrôler que tout va bien, on apprend que Grace est malade.Deux solutions s’exposent alors à la famille: soit séparer les siamoises et courir le risque que l’une des deux meure ou alors les laisser ensemble …
L’inconnu de la poste
« La première fois que j’ai entendu parler de Thomassin, c’était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d’acteur. Elle m’avait montré quelques-unes des lettres qu’il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n’aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n’écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l’assassinat d’une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir. »
F. A.
Le village, c’est Montréal-la-Cluse. La victime, c’est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l’histoire d’un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes – tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l’enquête policière, L’Inconnu de la poste est le portrait d’une France que l’on aurait tort de dire ordinaire. Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d’entre eux la dignité d’un destin.
L’Ecole des Robinsons
Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser.
Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci sombre en pleine mer.
Seuls rescapés de ce naufrage, Godfrey et Tartelett échouent sur une île déserte.
Commence alors pour eux une vie de Robinsons, riche d’aventures et d’enseignements… Après L’oncle Robinson et L’Île mystérieuse, Jules Verne signe avec ce roman, écrit en 1882, une nouvelle réécriture de Robinson Crusoé sur fond de roman d’apprentissage.
L’Impératrice de la soie (en 3 volumes)
TOME 1 – LE TOIT DU MONDE – En 655, sous la dynastie des Tang, la Chine détient une somptueuse richesse : la soie. Sa finesse chatoyante en fait une matière précieuse convoitée. Bouddhistes et chrétiens, moines et brigands, tous, sur la légendaire Route de la Soie, rêvent de s’emparer du secret de sa fabrication.
De Peshawar au Tibet, en passant par le palais impérial, les tensions s’exacerbent. Mais l’étoffe moirée n’attise pas que la convoitise, elle préside aussi à la destinée des cœurs purs : ainsi Cinq Défenses, paisible moine bouddhiste, se voit-il confier brusquement deux mystérieux nourrissons par un lama tibétain. Le visage de l’un des enfants est à demi recouvert de poils, ce signe ne trompe pas, ils sont les jumeaux Célestes sur lesquels repose l’avenir de l’Empire…
TOME 2 – LES YEUX DE BOUDDHA – Sur la route montagneuse où ils fuient la menace du brigand Majib, Cinq Défenses et Umara, la jeune chrétienne nestorienne, savent que leur amour a la puissance du Yin et du Yang. Et ce n’est pas un hasard s’ils ont entre leurs mains ces deux sublimes nourrissons, les Jumeaux Célestes, précieux fardeaux qui accentuent néanmoins leur vulnérabilité. La rumeur concernant les enfants divins les suit partout, du plus petit village jusqu’à la capitale impériale, Chang’An, où le couple vient s’abriter. Or la lutte entre l’impératrice rebelle, Wuzhao, et son époux Gaozong déchaîne les intrigues. Sans le savoir, le jeune couple risque ses pas au c?ur d’une terrible tourmente où seule pourra les sauver la pureté de leurs sentiments?
TOME 3 – L’USURPATRICE – Les sublimes Jumeaux Célestes ont grandi et se nomment Lotus et Joyau. Des foules entières viennent les honorer à Luoyang. Car depuis que Cinq Défenses et Umara lui en ont confié la garde, l’impératrice Wuzhao élève ces enfants avec une délicate tendresse. D’ailleurs, elle devine que leur présence dans son palais préfigure la réussite de ce rêve qu’elle caresse depuis si longtemps : devenir le premier empereur de Chine ! Alors, elle pourra dénouer les fils sinueux qui se sont emmêlés le long de la Route de la Soie entre chrétiens et bouddhistes, Chinois et Tibétains. Et enfin, autour d’elle, comme sur un mandala, chacun pourra retrouver sa place, en un Parfait Équilibre.
Le Bal des gueules noires
Alors que les fêtes approchent, en ce mois de décembre 1961, Sylvain, un jeune mineur des puits de Decazeville, et Tania, fille d’un émigré ukrainien, font des projets d’avenir. Brutalement, répondant aux décisions technocratiques du gouvernement et des Charbonnages de France, une grève éclate qui sera longue, douloureuse et humiliante pour les deux mille deux cents « gueules noires », engagés comme Sylvain, dans la lutte. Après un départ forcé pour les mines du Gard, Tania entraîne Sylvain dans l’Isère pour retrouver sa sœur jumelle. Là, malgré les sentiments qu’ils éprouvent encore l’un pour l’autre, ils vont mettre fin à une liaison usée par trop d’événements pénibles. C’est un homme blessé qui repart alors vers la petite ferme familiale en Aveyron. La chance tourne enfin le jour où l’un de ses anciens camarades de la mine, qui a créé un orchestre de bal, l’engage, lui donnant ainsi l’occasion d’exprimer pleinement ses qualités de trompettiste. Dans ce roman de société, Daniel Crozes fait revivre, avec sensibilité et talent, le monde de la mine et ses traditions de lutte. Il brosse avec justesse et émotion le portrait d’hommes et de femmes brisés par les reconversions industrielles, mais qui, portés par une énergie tenace, réussissent à reconstruire leur vie.
La dame de pique (et autres textes)
La Dame de pique, nouvelle fantastique d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), structurée comme un roman, met en scène des personnages du théâtre populaire. La fin, suggérée par une citation en exergue, met le lecteur sur la voie : « La dame de pique signifie une malveillance cachée. » Écrivant comme on abat l’une après l’autre ses cartes maîtresses, Pouchkine rencontre différentes figures du fantastique (le comte de Saint-Germain, une revenante), mais sans s’y attarder. Le dialogue, la satire sociale, quelques remarques mêmes sur la littérature russe arrivent à trouver place dans ce condensé romanesque.
La Symphonie du hasard (Tome 1, 2 et 3)
TOME 1 – À New York, dans un bureau, une éditrice lit un manuscrit. Une œuvre qui la trouble et qui va la replonger dans son passé et celui de sa famille. Sur le papier, une famille comme tant d’autres au pays de l’Oncle Sam, un bonheur propret, une vie plutôt confortable. Et pourtant… Aux années soixante insouciantes vont succéder les années soixante-dix tumultueuses. Et faire exploser au passage toutes ces familles qui croyaient encore au rêve américain…
TOME 2 -Pas évident d’échapper à sa famille, a fortiori quand cette dernière est en conflit permanent, avec une fâcheuse tendance à se mettre dans des situations compliquées. Alice Burns, elle, a choisi une solution radicale : mettre un océan entre elle et les siens et poursuivre ses études en Irlande.
D’abord déstabilisée par l’accueil quelque peu revêche des Dublinois, elle se surprend à apprécier une existence simple, plus sereine. Et sa rencontre avec Ciaran pourrait même lui laisser entrevoir la possibilité d’une autre vie. Mais alors que résonnent les premiers échos des exactions de l’IRA, voici que resurgit une vieille connaissance, et avec elle un passé qu’Alice aurait préféré oublier à jamais…
Fresque à l’ampleur inédite, La Symphonie du hasard couvre vingt ans d’histoire américaine. Dans le bouillonnement social, culturel et politique des sixties -seventies, de New York à Dublin en passant par l’Amérique latine, un romanfleuve porté par un souffle puissant.
TOME 3 – Après la découverte d’Alice et de sa famille dans le Livre 1 et l’escapade irlandaise du Livre 2, Douglas Kennedy nous ramène aux États-Unis dans le Livre 3, entre New York et Boston, sur les traces d’une Alice dévastée, en quête désespérée d’une forme de sérénité.
Sous le choc du drame advenu à Dublin, Alice est rentrée aux États-Unis. En rupture avec sa mère, elle quitte la maison familiale et trouve refuge dans le minuscule appartement de son ami Duncan à New York. L’heure est à la résignation : elle accepte un poste d’enseignante dans une petite université progressiste du Vermont et multiplie les allers-retours à New York. Retrouver le goût des autres, simplement de la vie, c’est tout ce qu’elle cherche.
Mais comment trouver la paix dans une période où tout n’est que changement ? Il lui faudra un dernier choc, esthétique, naturel, fondamental, pour réaliser que la vie est une succession d’incertitudes, une symphonie du hasard qui vaut le risque d’y prendre part.
La Petite Boulangerie du bout du monde
Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles.
Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…
Suzanne et la province
Suzanne, une Parisienne, se réfugie seule en province pour tenter d’oublier la mort de son mari. Par hasard, elle rencontre Marcelin, un homme du cru, un éleveur tranquille et près des choses. Au fil des rencontres, leur désir devient passion. Mais vivre cet amour se révèle difficile: Marcelin est marié et son épouse, prévenue par des voisins qu’il y a une autre femme « , lui fait des scènes intolérables. Marcelin ne peut abandonner sa terre et ses racines pour Suzanne. Il l’aime pourtant, lui dit-il, comme il n’avait pas encore aimé. Suzanne souffre, elle prend son attitude pour de la lâcheté. A Paris, si on se plaît, peu importent ceux que cela choque! C’est qu’en province, lui explique Marcelin, la clandestinité est impossible: chacun vous épie et vous fait payer vos manquements. Suzanne s’indigne, mais apprend à connaître ses codes, ses réseaux cachés, ses violences et ses contraintes. Va-t-elle se décourager, regagner la grande ville où l’on est plus pressé et plus libre ? Un autre homme l’y appelle, il souhaite l’épouser. Toutefois, Suzanne l’a éprouvé, derrière les murs séculaires on sait vivre l’amour comme le reste, dans la patience et le lent bonheur du mûrissement. Pour ce qui est du cœur et de la passion, la province l’emporte.
La femme de papier
Quatrième de couverture : Renvoyée à sa plume après une fulgurante et torride liaison, une femme écrit à son amant. « Le cœur tendre, le ventre désœuvré », elle effeuille l’album de leurs souvenirs, de leurs folies. Avec les vrais mots de l’impudeur, elle invite le lecteur éberlué à la suivre dans un voyage mouvementé au bout de la sensualité… De son compagnon, nous ne connaîtrons que deux couleurs : le jaune de ses yeux et le vert de son pull… Mais nous découvrirons vite ses caprices et ses fantasmes auxquels elle se soumet, tout en laissant parler son propre corps. Jamais une femme n’est allée aussi loin dans l’évocation de sa vie érotique. Cela donne un roman libertin, une histoire de corps qui viendra mourir dans les profondeurs du cœur !
La Montagne invisible
Petite paysanne illettrée tout juste débarquée dans la capitale, abandonnée par un mari volage, Pajarita va mettre à profit sa connaissance des plantes médicinales et un savoir hérité de ses ancêtres indiens pour devenir une guérisseuse très appréciée. Le début d’un destin hors du commun… Eva, sa fille, rêve de poésie pour mieux oublier un quotidien sordide. Violée par son patron, rejetée par Andres, son ami d’enfance dont elle est éperdument amoureuse, elle décide de tenter l’aventure en Argentine. Une aventure qui la mènera dans les plus hautes sphères du pouvoir avant de précipiter sa chute… Salomé est la fille d’Eva. Le jeune interne qui assiste à sa naissance s’appelle Ernesto Guevara. Signe du destin ? À l’âge des premiers émois, la jeune lycéenne rejoint le groupe clandestin des Tupamaros.
Cinq jours
Dans le Maine, de nos jours. A 42 ans, Laura Warren sent qu’elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa rupture amoureuse et sa fille s’apprête à partir à l université. Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence… Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. A l’étroit dans un mariage contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme devenue de plus en plus distante, frustré professionnellement et connaissant de grandes difficultés avec son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très instable, il rêve de s’échapper…
La maison du pacifique
Alors qu’elle rêve de devenir mère, Sarah Moon découvre l’infidélité de Jack, son mari, avec qui elle pensait former un couple idéal. Bouleversée mais décidée à ne pas se laisser abattre, elle retourne vivre là où elle a grandi et, au bord du Pacifique, elle s’installe dans un petit cottage plein de charme pour se reconstruire. Peu après son installation, Sarah découvre qu’elle est enceinte. Comblée par cette nouvelle et n’envisageant pas un instant de retourner vivre avec un mari qui a trahi sa confiance, elle retrouve Will Bonner, un homme incroyablement séduisant qu’elle aimait en secret lorsqu’elle était adolescente, mais qui l’avait toujours ignorée… Partagée entre l’euphorie d’une future maternité et les ombres d’un passé dont elle voudrait s’affranchir, Sarah va tout faire pour donner un second souffle à sa vie et vivre pleinement ses rêves.
Vous verrez…Vous m’aimerez
Vous verrez, vous l’aimerez. Comment une petite fille, bien acceptée chez elle mais rejetée à l’école, passant de la chaleur d’une famille unie à la tristesse des pensions » pleines de l’odeur grise des endroits sans mères « , serre les dents face aux enfants qui la tourmentent, criant en elle à leur intention : » Vous verrez ! Vous m’aimerez ! » Comment elle décide d’être un jour connue, c’est-à-dire » reconnue « , parce qu’elle se sent différente des autres et souffre de solitude. Et comment, devenue femme, son vœu – enfin – se trouve réalisé : elle sera écrivain. La petite fille s’appelait Janine Boissard. Cette histoire » vraie « , qui est celle de l’auteur de L’Esprit de famille, se lit comme un » suspense « . On y pleure, on y rit. Elle passionnera adultes et adolescents ; elle touchera tous ceux qui ont besoin d’espoir pour vivre. Ceux pour lesquels les blessures de l’enfance deviennent sources de lumière.
Rien ne va plus
À Hollywood, comme chacun sait, tout va plus vite, plus haut, plus fort! Les succès peuvent être soudains et tonitruants, les chutes foudroyantes. David Armitage, scénariste en quête de reconnaissance va en faire la redoutable expérience. Alors qu’il écrit depuis plus de dix ans des textes qui ne recueillent que l’indifférence des grands pontes de l’usine à rêves, l’impensable se produit : son dernier scénario est acheté par une chaîne branchée du câble.
Amour et gloire
Elles sont quatre,venues des quatre coins de l’Amérique.Elles ont choisi de s’engager pour des raisons parfois inavouables,mais qu’importe! Une même volonté les anime : ne pas flancher! Car ce 19 juillet 1942,en arrivant à Fort Des Moines,Jill,Page,Bunny et Elisabeth savent qu’elles entrent dans l’Histoire.Elles appartiennent au premier contingent féminin recruté par l’armée! Drôles,sentimentales,généreuses,ces jeunes femmes que tout sépare dans le civil se lient d’une amitié indéfectible,sur fond d’épreuves,d’amours et d’aventures,de l’Italie au Pacifique. Avant de partir rejoindre leurs unités,elles se sont juré de se retrouver autour d’une bouteille de champagne,à la fin de la guerre.Qui sera au rendez-vous?
Le chemin des tourbillons
« Raky, jeune citadine se rend à Sarrène, village de ses grands-parents, pour y passer ses vacances et se ressourcer. Dès son retour, elle apprend sa réussite avec brio à l’examen de passage au second cycle. Sa nouvelle vie prend vite un autre élan. Un fait inédit subit par un professeur va déclencher un procès. L’auteure profite de cet imbroglio pour démontrer comment les liens de parenté insoupçonnés surgissent dans la société. Elle nous plonge dans un monde assez particulier d’un tribunal correctionnel et met en exergue les valeurs culturelles de l’ethnie sérère. Une originalité qui donne une envie forte de finir ce roman plein de suspenses. »
La clandestine
Il suffit de quelques minutes pour qu’une vie bascule… Pour Maggie Slade, la vie avait basculé en cette lointaine nuit de mai 1982, lorsqu’elle avait découvert le corps de sa mère, criblé de balles par un mystérieux visiteur. Prise dans un engrenage cauchemardesque, Maggie s’était alors vu accuser du crime, et condamnée à vingt ans de réclusion pour un meurtre dont elle était innocente. Sept longues années entre les murs de la prison de Canon City, Colorado, avaient fait de l’adolescente qu’elle était une femme intelligente, élevée à la plus dure des écoles, qui avait su saisir la première opportunité pour s’échapper. Depuis, recherchée par la police, Maggie vivait dans la clandestinité, changeant sans cesse de ville, d’emploi, de logement. Une vie d’errance, de mensonge, de peur aussi, une vie dont la dureté lui aurait presque fait parfois regretter sa cellule. Et puis un jour, le destin met sur son chemin Sean MacLeod, un jeune policier autrefois impliqué dans l’enquête sur le meurtre de sa mère. Comprenant que le moment est venu pour elle de réparer l’erreur judiciaire qui a brisé sa vie, Maggie décide de tout tenter pour qu’éclate la vérité – d’autant qu’elle a son idée sur l’identité du meurtrier, un homme au-dessus de tout soupçon…
Les trois mousquetaires
Aux trois gentilshommes mousquetaires Athos, Porthos et Aramis, toujours prêts à en découdre avec les gardes du Cardinal de Richelieu, s’associe le jeune gascon d’Artagnan fraîchement débarqué de sa province avec pour ambition de servir le roi Louis XIII. Engagé dans le corps des mousquetaires, d’Artagnan s’éprend de l’angélique Constance Bonacieux. En lutte contre la duplicité et l’intrigue politique, les quatre compagnons trouveront en face d’eux une jeune anglaise démoniaque et très belle, Milady, la redoutable espionne du Cardinal. D’Artagnan seul échappe à ses agents. Mais rapportera-t-il à temps à la Reine de France, Anne d’Autriche, les ferrets qu’elle a remis à son amant, le duc de Buckingham ?
Retour en Irlande
Petite ville d’Irlande proche de Dublin, Mountfern est en ébullition. Fernscourt, autrefois la demeure d’une famille protestante haïe des gens du pays et aujourd’hui en ruine, vient d ‘être rachetée par un étranger, un riche Américain ayant l’intention de la transformer en hôtel. Patrick O’Neill, un homme d’affaire, vient en Irlande pour y retrouver ses racines. Ce » retour » est pour lui une victoire, une revanche, presque une vengeance. En effet, son grand-père a autrefois été chassé de Mountfern par les propriétaires de Fernscourt. Aujourd’hui, Fernscourt est à lui, et c’est là qu’il veut s’installer pour toujours avec ses deux beaux enfants, Grace et Kerry. Mais ce retour que Patrick a souhaité toute sa vie n’est-il pas un rêve, une chimère ? Pendant quatre années, émaillées de joies et de peines, de drames parfois, Patrick va se battre contre le destin pour réaliser son rêve d’enfant. C’est la vie quotidienne dans une petite ville d’Irlande au début des années 60 qui est peinte ici avec finesse, humour et vérité, par l’un des tout premiers écrivains irlandais contemporains. » Un régal pour cette fin d’été… ou toute autre saison « , selon le » New York Times. »
La princesse de la nuit
« Il y avait du sang sur la lune… » Le fils de l’Empereur d’Occident, Tamino, s’est juré de délivrer la princesse Pamina, fille de la Reine de la Nuit et prisonnière du magicien Sarastro. Très vite, l’amour entre eux est réciproque, mais bien des épreuves attendent les deux jeunes gens avant que ne leur soit révélé le chemin de la Sagesse et la la Lumière…