
Un cœur simple
L’Histoire d’un cœur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais.
Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. Gustave Flaubert.
Ma mère avait raison
Ce roman vrai est la pierre d’angle de la grande saga des Jardin. Après le portrait du père merveilleux (Le Zubial), du sombre grand-père (Des gens très bien), du clan bizarre et fantasque (Le roman des Jardin), voici l’histoire de la mère d’Alexandre. On y découvre une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’impose comme l’antidote absolu de notre siècle timoré. Elle est dans les yeux de son fils l’héroïne-née, la tisseuse d’aventures, l’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions – elle est le roman-même. Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la magicienne, hélas, n’est pas éternelle. Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir.
Un amour infaillible
Après une vie mouvementée, Tormod Neshov, le patriarche de la famille, coule enfin des jours paisibles dans sa maison de retraite. Plus rien ne l’empêche désormais de baigner dans les souvenirs de son premier amour, une histoire qu’il a dû nier toute sa vie et que pourtant il n’a jamais oubliée. Comme souvent, c’est lorsqu’on pense que la vie est un long fleuve tranquille que de nouveaux événements viennent tout faire basculer…
Le cas Eduard Einstein
« Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution », écrit Albert Einstein en exil. Eduard a vingt ans au début des années 1930 quand sa mère, Mileva, le conduit à l’asile. Le fils d’Einstein finira ses jours parmi les fous, délaissé de tous, dans le plus total dénuement. Trois destins s’entrecroisent dans ce roman, sur fond de tragédie du siècle et d’épopée d’un géant. Laurent Seksik dévoile un drame de l’intime où résonnent la douleur d’une mère, les faiblesses des grands hommes et la voix du fils oublié. Écrivain et médecin, Laurent Seksik est l’auteur de six romans dont « Les derniers jours de Stefan Zweig » traduit dans quinze langues et qui a connu un grand succès.
Moi, Ghisla, sœur de Charlemagne
Le VIIIe siècle touche à sa fin. L’Empire romain est mort, le Moyen Age peine à prendre son essor dans une Europe balbutiante. Un roi apparaît, un visionnaire, un conquérant, un de ces hommes d’exception qui façonnent l’Histoire : Charles, roi des Francs et des Lombards, empereur d’Occident, surnommé Charlemagne. Roland, son neveu, a été le héros de Roncevaux. Mais était-il le neveu du roi ou son fils, comme l’a laissé entendre la légende pendant des siècles ? Trente ans plus tard, Ghisla, sœur de Charles et mère de Roland, révèle le secret de sa naissance, dévoilant l’inexorable métamorphose d’un amour fraternel en un amour fou et interdit aux conséquences dramatiques… De Rome à Paderborn, d’Aix-la-Chapelle à Saragosse, sur fond de guerres, d’intrigues de palais et de tensions religieuses, dans l’effervescence d’un monde à la fois barbare et lumineux, Laure-Marie Lapouge retrace, dans une très belle langue, une épopée historique et passionnelle fascinante.
La vie parlée
Six personnages viennent déposer devant un interlocuteur silencieux qu’ils appellent « Votre Hauteur » : Solange Lasserre la concierge, Camille Bonnavent l’ami de jeunesse, Maurice Forbin l’impresario, Odile Dhue la fille, Henri Nicolet l’homme d’affaires et Xenia Concessio la femme. Ils évoquent Cormier, un grand musicien retiré du monde dans une ville au bord d’un lac. Tour à tour, sans réticence et sur le ton de la conversation, ils racontent Cormier au hasard de leurs souvenirs. Au fil des auditions, le portrait de l’absent se dessine. Par petites touches, sa silhouette apparaît toujours plus précise aux yeux de « Votre Hauteur ». Aux yeux du lecteur.
Naissance d’un pont
« À l’aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c’est un autre homme qui sort des bois, c’est un homme hors de lui, c’est un meurtrier en puissance. Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d’acier, irise les nappes d’hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte. » Ce livre part d’une ambition à la fois simple et folle: raconter la construction d’un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d’une dizaine d’hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier.
La tribu perdu – 2 – Imagine la terre
Finira-t-elle un jour, l’épopée millénaire des Manassés, cette étrange tribu juive oubliée dans la jungle birmane au pied de l’Himalaya ? Dans leurs royaumes éphémères de Babylonie ou de Perse, de Chine ou d’Afghanistan, jamais ils n’ont oublié leur dieu d’Israël. Mais le jour vint où ils perdirent la mémoire de leurs origines. Leur passé fabuleux resurgit peu à peu, grâce à des prédicateurs anglais rencontrés au bout de leur exil. Trois mille ans de tribulations, de persécutions, de victoires et de sang, l’histoire somptueuse et cruelle d’une poignée d’hommes épris de justice et de liberté, hantés par le retour vers la Terre promise. En romancier passionné par cette énigme, Jacques Lanzmann refait le chemin de leur exode et reconstitue l’aventure saisissante de ce peuple légendaire.
Un jeu interdit
Jenny a toujours mené une vie de rêve : des parents aimants, plein d’amis, et l’opportunité de faire tout ce qu’elle veut. Afin d’organiser la fête d’anniversaire la plus éblouissante de l’année pour son amoureux, elle décide d’offrir à ses invités une aventure dont ils se souviendront. Dans le nouveau magasin d’un quartier obscur, l’énigmatique vendeur aux yeux bleus la dirige immédiatement vers « le Jeu », une expérience unique…
Reste avec moi
Elizabeth avait tout pour être heureuse : elle est belle, riche, a beaucoup d’amis et un petit copain beau et intelligent. Le matin de ses 18 ans, elle se réveille sur le bateau où elle a fait la fête avec ses amis. Et elle voit avec horreur un corps flotter à la surface de l’eau : le sien… Pourquoi est-elle encore là, spectatrice de sa propre mort ? Et pourquoi Alex, un garçon de son lycée mort un an plus tôt, est-il avec elle ?
Elizabeth et Alex vont mener l’enquête, observer les vivants et retourner dans leurs souvenirs afin de lever le voile sur de lourds et sordides secrets.
Petit poison et gros soucis
Je l’avoue, moi, Haley Randolph, je suis accro à la maroquinerie. Et comme si mon addiction ne me suffisait pas, j’ai tout un tas de gros soucis… Claudia Gray, mannequin célébrissime, a été empoisonnée ! Et la police me soupçonne du meurtre, encore une fois. Cerise sur la gâteau, mon (presque) amoureux, Ty, me fuit comme si j’avais un gros bouton sur le nez. Il va falloir que je débrouille tout ça : résoudre un homicide et récupérer mon fiancé, c’est un jeu d’enfant pour la reine de la pochette strassée. Ha ! Trop forte !
Insatiable
Dialoguiste pour la série TV « Insatiable », Meena Harper possède un don : elle prédit la mort des gens. Ce qui lui permet de sauver la vie de certains d’entre eux. Son rêve de devenir rédactrice en chef de la série se voit réduit à néant quand la place est donnée à sa rivale Shoshona. Manquant de se faire dévorer par des chauves-souris, Meena est sauvée par Lucien Antonescu, le prince des ténèbres, venu à New York mettre fin à une série de meurtres impliquant certains de ses sujets. Lorsque Meena l’apprend, il est trop tard : elle est déjà amoureuse. Partagée entre le doute et l’épouvante, elle est forcée de se rendre à l’évidence quand elle se retrouve impliquée dans une véritable guerre de clans.
Le peintre des batailles
Ancien photographe, Faulques vit retiré du monde. Hanté par les horreurs des champs de bataille, la peinture est son exutoire. Sa vie bascule quand surgit Markovic, combattant croate décidé à lui demander des comptes. Photographié par Faulques pendant la guerre en Bosnie, devenu malgré lui le symbole du combattant croate, Markovic a assisté aux massacres de sa famille et de ses compagnons …
« Il y a des réponses dont vous avez autant besoin que moi. »
L’amour dure plus qu’une vie
Lorsque le beau et mystérieux Daniel avoue son amour à Lucy, la jeune fille est émue. Mais pourquoi l’appelle-t-il Sophia et prétend-il qu’ils se sont aimés auparavant ? Troublée, Lucy s’enfuit, laissant Daniel au désespoir. il était persuadé qu’elle se souviendrait de leurs vies passées, des siècles plus tôt. Le jeune homme se remémore ses vies antérieures, du soldat de l’Antiquité au chirurgien américain. Lucy voit peu à peu des souvenirs ressurgir. Et si Daniel avait raison ? Pour le savoir, elle décide de percer les secrets de son passé. Mais les forces obscures qui avaient séparé les deux amants refont surface…
Eleanor débarque !
Eleanor débarque ! Santa Barbara : à moi la belle vie ! Quand je suis arrivée dans cette ville, j’ai tout de suite su que j’allais m’éclater ! Il faut dire de j’ai une superpersonnalité… Vous ne trouvez pas ? Nom : Eleanor Medina. Mais tout le monde m’appelle Elle. Adresse : Bonne question…Statut marital : Futur ex-mariée. Plaquée par mon fiancé la veille du mariage. Ne plaît à aucun mec normal de toute façon. S’il y a un tocard dans le périmètre, ne cherchez pas, il est pour moi. Expérience professionnelle : N’ai jamais vraiment travaillé. Mais je pourrais faire un tas de choses, comme… diseuse de bonne aventure ou détective privé ? Prétentions salariales : Aucune… En fait, si ! Au minimum avoir une voiture potable et si possible un chien. Ah ! Et surtout, surtout, garder les pieds sur terre ! Objectifs personnels : Hmm… Devenir quelqu’un de bien ?
Beaux mecs et sac d’embrouilles
Mentir, ça n’a vraiment rien de compliqué. En tous cas, cela n’a jamais été un problème pour moi. Jusqu’à l’arrivée d’un certain Tommy Sullivan, fraîchement débarqué en ville dans le seul but de me gâcher l’existence. Bon, d’accord, j’ai trahi sa confiance quand on était au collège, mais c’était il y a quatre ans ! Sans compter qu’il en a profité pour devenir un vrai canon ! Entre mes deux petits copains et mes gros mensonges, le concours » miss Clam » et mon job au restaurant, je ne sais plus où donner de la tête. Et je crois que le retour de Tommy ne va pas arranger les choses…
Miss la gaffe se marie
Lizzie n’en croit pas ses oreilles: le beau Luke, de retour à New York, vient de la demander en mariage! Abasourdie, elle accepte sans même réfléchir. Mais, très vite, le rêve tourne au cauchemar. Lizzie a de plus en plus de travail depuis qu’elle a confectionné la robe de mariée d’une star. Luke passe son temps à étudier, à croire que le mariage n’est pas vraiment sa priorité… Quant à Chaz, le meilleur ami de Luke et futur témoin, il désapprouve totalement cette union! Lizzie est-elle vraiment prête à devenir la nouvelle maîtresse du château Mirac? Luke est-il vraiment le mari idéal? Et si le véritable amour était ailleurs? …
Miss la gaffe à la grande ville
Lizzie est de retour ! Battant le pavé de New York à la recherche d’un emploi, d’un logement et d’une place bien à elle dans l’univers. Lorsque Luke, son amour de vacances, lui propose de « vivre ensemble », elle abandonne aussitôt son projet de colocation avec sa meilleure amie Shari, pour emménager avec lui. Mais Lizzie n’a pas autant de chance dans sa recherche d’emploi. Elle est restée une pipelette invétérée, ce qui ne tarde pas à lui attirer des ennuis, aussi bien au travail qu’à la maison..
Samantha dans tous ses états
Partir en week-end avec son petit ami qui n’est autre que le fils du président n’a rien de banal ! David propose tout simplement à Samantha des balades à cheval, de regarder des DVD et de jouer au Parcheesi. Mais Samantha a un doute. Elle se demande quand même si son invitation ne cache pas autre chose. Et si c’est le cas, elle n’est pas du tout sûre d’être prête à franchir le pas…
Pourquoi pas ?
Bristol, 1985. L’université ! Brian Jackson s’y voyait déjà : une vie d’étudiant sans contrainte, une sexualité débridée, des amis par centaines, un diplôme en or, qui serait suivi d’une entrée fracassante dans la vie active. Oui, mais voilà, la réalité est loin d’être aussi idyllique. Une acné récalcitrante, des fringues informes chinées aux puces, une spécialisation dans la très moyenne et très populaire section de littérature anglaise, pas un sou en poche et une passion farouche pour Kate Bush. Un seul véritable talent : une culture générale qui ferait de lui le candidat idéal pour participer au « Questions pour un champion » local, le quiz télévisé « University Challenge ». Recruté dans l’équipe in extremis, Brian est bien décidé à remporter le trophée et le cœur de la belle et riche Alice, aspirante actrice. Pour l’aider dans sa mission, Rebecca, punkette grande gueule, juive marxiste, improvisée conseillère en relations sociales et sentimentales. Enfin la chance semble lui sourire… Mais lorsque vous vous appelez Brian Jackson, la malchance finit toujours par se rappeler cruellement à vous.
Pauline et Guillaume, Elisabeth et Pierre, Benjamin, Olivier… Dans les années 80, ils étaient inséparables, de ces amitiés qui se nouent à l'aube de l'âge adulte et qui durent pour la vie, même quand la vie nous fait prendre des chemins différents. Vingt-cinq ans plus tard, à l'heure des premiers bilans de la cinquantaine, Pierre et Elisabeth ne savent plus pourquoi ils sont toujours ensemble ; Benjamin papillonne comme un éternel ado, Olivier tire sa révérence. Et Pauline… Contre toute attente, Pauline retrouve Guillaume, le seul à s'être clairement éloigné de tous les autres. Ils ont tellement joué « je t'aime moi non plus » tous les deux, et ça s'est si mal terminé… Espérer contre l'évidence, les statistiques, les leçons du passé, bref la raison la plus élémentaire, que vingt-cinq ans plus tard les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets…
J’ai quelque chose à te dire
New York, 1970. Greta, 20 ans, issue d’une famille juive de la Côte Est, vit une idylle sans nuage avec Jim. A la suite d’un accident de voiture, dont tous deux sortent indemnes, Greta apprend qu’elle ne pourra jamais avoir d’enfant. Un coup dur que Jim n’a pas le courage de surmonter… Pour se remettre de cette épreuve, Greta part à Paris se consacrer à sa nouvelle carrière de journaliste de mode. Son avenir professionnel, qui semblait tracé, est assombri par une nouvelle déception amoureuse, mais surtout par l’annonce de la maladie de sa mère… C’est alors toute sa vie qu’elle remet en question. Car dans les yeux de sa mère c’est son propre avenir qu’elle aperçoit et dont elle s’effraie. Un nouveau voyage au Moyen-Orient lui donnera-t-il la force de vivre, malgré la peur et les incertitudes ?
Une peine à vivre
Face au peloton d’exécution, le dictateur attend la mort. Tandis que les soldats épaulent leurs fusils, l’homme se souvient…
De son enfance misérable; de son engagement dans l’armée; de son absence de scrupules et d’humanité; du putsch sanglant qui fit de lui le maître absolu… Il se souvient surtout de la seule femme qu’il ait aimée et qui a mystérieusement disparu.
Dans quelques instants, les balles traverseront sa poitrine et il sourit… Etrange itinéraire d’un dictateur amoureux qui courut à sa perte pour avoir été confronté à un dilemme terriblement humain : l’amour ou le pouvoir…
Le grand feu
L’incendie du château de Fréteval rapproche Bernold, jeune maître verrier, et Isambour, brodeuse sur toile. Ils s’aiment. D’un amour tendre et passionné. Mais l’oncle de la jeune fille veut la marier au fils du meunier. Bernold enlève Isambour. Après ce rapt chevaleresque, il l’emmène à Blois et l’épouse. Roman de cet amour qui dure les vingt années que dure la vie du couple, Le Grand Feu est aussi celui de toute la société féodale du début du XIIe siècle. Aux alentours de Blois, et dans la vallée du Loir, on construit des villages et des villes, des églises et des donjons fortifiés ; la princesse Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, introduit un nouvel art de vivre ; des croisés rentrent de Terre sainte ; les épidémies et les famines sont évoquées en filigrane. Comme sur les tapisseries de Bayeux, qui viennent d’être achevées, c’est tout un monde en mutation – des paysans aux artisans et aux seigneurs – que Jeanne Bourin laisse apparaître ici, et fait revivre.
L’homme tranquille
Vieille édition de 1953 – Après le traité de 1921, les fusils des républicains irlandais et des troupes britanniques se sont tus. Mais la trêve des armes n’est pas celle des sentiments. Dans l’arrière-pays montagneux du sud-ouest de l’Irlande, sur les rives d’une rivière poissonneuse, à la lisière de forêts denses, couve une guerre sans drapeaux ni slogans. Celle que se livrent les héros d’hier, des hommes et des femmes qui ont trop longtemps sacrifié leurs émotions à la cause. Ils se retrouvent à la ferme de Sean, entre frères d’armes, espérant comprendre quelles furent leurs erreurs d’antan. Ils sont tous revenus à Leaccabuie, à l’exception de Nuala, dont le destin tragique hante tous les esprits. Célèbre film de John Ford avec John Wayne et Maureen O’Hara, L’Homme tranquille est avant tout un formidable roman.
Les miroirs truqués
Les miroirs truqués ? Ceux où l’on aime parfois – souvent – se regarder et qui nous renvoient de notre vie une image fausse mais plus douce, en tout cas plus supportable.
Et c’est ainsi que la petite Simone Trinquet, honteuse de sa sordide famille, s’est inventé d’adorables parents; d’autres mensonges ont suivi pour camoufler ses échecs de comédienne; à Hollywood, actrice sans rôle, elle a fait d’une liaison décevante un amour fou. De mensonge en mensonge, de fantasme en fantasme, elle se perd et se piège elle-même dans cette vie imaginaire.
Jusqu’au jour où elle – Simone-Eva – se heurte à la réalité, à une terrible réalité. Après trente ans de jeux de miroirs est-elle encore capable de l’affronter ?
A l’Ouest rien de nouveau
« Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes… »
Témoignage d’un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, Àl’ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant. Il reste l’un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.
Le hussard sur le toit
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu’a-t-il fallu pour l’amener là ? Rien moins qu’une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d’abord un roman d’aventures ; Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d’une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d’avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d’une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l’amour et le renoncement.
Le Diable au corps
Le premier roman d’un écrivain mort à vingt ans et l’un des plus beaux rôles de Gérard Philipe. En 1918, un lycéen, François (prénom uniquement usité dans le film), s’éprend d’une jeune femme, Marthe, dont le fiancé, Jacques, est au front. L’amour fou, absolu, malgré tout et contre tous, voisins ricaneurs ou parents désemparés. Mais aussi, très vite, l’anxiété, la cruauté inconsciente, l’impossibilité pour un enfant de vivre une aventure d’homme. La guerre finit et ses « quatre ans de grandes vacances », Marthe meurt en mettant au monde l’enfant qu’elle a eu de François et qui sera la « seule de raison de vivre » de Jacques. » En voyant ce veuf si digne, je compris que l’ordre, à la longue, se met de lui-même autour des choses. Ne venais-je pas d’apprendre que Marthe était morte en m’appelant, et que mon fils aurait une existence raisonnable? »
Jacquou le Croquant
Périgord, 1815. Jacquou a huit ans lorsque son père est condamné aux galères et meurt au bagne quelques mois plus tard.
Le jeune garçon jure de se venger de l’arrogant comte de Nansac, responsable de l’arrestation de son père. Quinze ans plus tard, révolté par la misère et les mauvais traitements qui s’acharnent sur lui et les siens, Jacquou rassemble les paysans et les persuade de combattre la tyrannie du comte.
Cette version abrégée du chef d’œuvre d’Eugène le Roy, publié en 1899, est fidèle à l’esprit et à la lettre du roman, tout en suivant les principales étapes du film de Laurent Boutonnat pour l’adaptation de Jacquou le Croquant au cinéma.
Mon oncle Benjamin
En cette fin du règne de Louis XV, Benjamin Rathery est connu dans son village de Clamecy comme un médecin aux méthodes peu orthodoxes. Amateur de bons vins et de bons mots, il manie l’épée et plaît aux femmes, tout en se targuant d’être un célibataire endurci. Tel est le portrait dessiné par son neveu, qui nous raconte son histoire.Sa soeur s’ingénie à lui trouver une épouse, bien qu’il fasse tout pour s’y dérober. Mais, après un incident causé pour une énième beuverie, voilà qu’il blesse accidentellement son beau-frère. Pour gagner son pardon, il se résout à accepter l’arrangement de sa soeur. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Mlle Minxit, une jeune fille d’un village voisin… Ce n’est que le début des frasques hautes en couleur du fantasque oncle Benjamin, honnête homme et bon vivant ! Truculent et turbulent, ce roman picaresque est un hymne à la camaraderie, à la légèreté et aux plaisirs de la vie. » Quiconque ne l’a pas lu, disait Georges Brassens, ne peut se dire de mes amis. »
Poisson d’amour
Ce n’est pas un gros roman, mais il est assez nourrissant. En entrée, un videur de concert rencontre une visiteuse de prison. Coup de foudre et pluie de catastrophes. Une chaise à porteurs envahit soudain la vie d’une famille.
Deux vieilles dames sont ensevelies sous les trophées remportés. par leur petite-fille basketteuse. Une centenaire s’embaume en mangeant des glands, d’après une recette chinoise. Un professeur Dreyfuss, né Himmler, achète le corps-de ses patientes en viager.
Et puis, un sourd oublié dans un moulin sème des pierres, un ancien maire se barricade dans le bureau de son successeur, un cheval passe trois ans de guerre caché dam un grenier.
Mais le personnage central, bien qu’il soit conservé dans du formol, est un poisson. C’est à cause de lui que Béatrice, la visiteuse, et Philippe, le videur, se retrouveront dans la forêt amazonienne, au milieu des Indiens, des chercheurs d’uranium et d’une équipe de tournage guidée par un missionnaire suisse.
Bref : c’est une histoire d’amour. Et donc, me dira-t-on, elle finit mal. Pas forcément. C’est peut-être même là qu’elle commence.
Les marionnettes du destin (tome 4)
Québec, printemps 1942. Toshan s’est porté volontaire pour aller combattre en Europe, au désespoir de sa femme Hermine, artiste lyrique reconnue. Son mari à peine parti, la jeune Québécoise doit affronter la mort de plusieurs de ses proches ainsi que la disparition inquiétante de Kiona, sa demi-sœur. Séduite par Ovide Lafleur, qu’elle rencontre à Chicoutimi alors qu’elle cherche à retrouver Kiona, Hermine se sent perdue. Puis, son impresario lui offre l’opportunité d’aller se produire à Paris. Un extraordinaire concours de circonstances va la conduire sur les traces de Toshan. Grièvement blessé et en état de choc, ce dernier refuse d’abord de lui parler, mettant leur couple en danger. De retour au lac Saint-Jean, sauront-ils braver les difficultés et faire triompher leur amour ?
Monelle et les baby-sitters
Ce matin-là, au petit déjeuner, maman a courageusement levé les yeux de son bol de thé pour annoncer la grande nouvelle : – Les enfants, je suis embauchée. Monelle et Humphrey ont tout de suite senti que cette nouvelle n’était pas bonne pour eux, et qu’ils n’avaient aucun intérêt à échanger une maman à la maison contre une maman qui travaille. Monelle, qui est l’aînée, a calmement expliqué aux parents ce qui allait se passer : on travaillera mal parce que personne ne s’occupera de nos devoirs, et on se lavera jamais et on aura des poux. Mais maman a déjà tout prévu, et papa est toujours d’accord, du moment qu’on le laisse tranquille. Alors le défilé des baby-sitters commence. Maman porte son choix sur Mme Turpin, une veuve qui a une voix de Donald, des jambes d’oiseau poilues, une barbiche et, surtout, beaucoup de principes très sains et très stricts. Maman la trouve sécurisante. Humphrey se débrouille pour s’en faire une copine. Monelle est la seule à s’être rendu compte qu’un monstre vient d’entrer dans la maison.
Les femmes et l’amour
Mesdames et Messieurs, J’ai eu l’occasion de faire au cours de ma vie une série d’observation sur les Femmes et sur l’Amour – observations que j’ai notées, et qui, bien qu’elles soient souvent contradictoires, sont toutes d’une sincérité absolue. Oui, j’ai jeté à votre intention, pêle-mêle sur le papier, toutes les idées, toutes les réflexions qui me sont passées par la tête. Désireux de me faire une opinion sur les femmes, je me suis posée une dizaine de questions, auxquelles j’ai répondu le plus honnêtement. Mes réponses témoignent d’une véritable passion pour la Femme – et d’une très vive animosité contre les Femmes!
La passion, Ginette
Belles à couper le souffle, Véronique, Peggy, Barbara et Lorenza ont dépassé la trentaine et se sont taille la part du lion dans leur profession. Le seul point faible : les hommes. Subjuguées ou dévorées, ce sont de pauvres victimes de l’amour. Elles se téléphonent et se racontent indéfiniment leurs mésaventures. En cas d’absence, le répondeur téléphonique transmet des messages de réconfort. Véronique essaie de redonner du tonus à l’une, de calmer la seconde, de conseiller à la troisième une séparation immédiate. Rien n’y fait. Que voulez-vous, c’est la passion, Ginette !
Caresser la cime des arbres
Prenant prétexte d’aventures de Cornel, enfant né dans la Roumanie des années staliniennes, l’auteur s’amuse à croire à l’invraisemblable de ce qui pourrait conduire à l’émergence d’un destin. Les aléas de rencontres inespérées, même dans les rêves les plus fous, construisent ou détruisent Cornel, l’adolescent pour lequel la musique constituait, aussi bien une perche vers la célébrité, qu’une image positive du pouvoir en place. » J’y ai vu d’immenses avenues, de beaux immeubles, des places et aussi les tours du Kremlin ! » » Maman m’écoutait, pétrifiée…Respirait-elle encore après cette déferlante ?…Avait-elle peur des conséquences de ce succès ? «
L’enfant des neiges
Un soir glacé de l’Épiphanie 1916, dans le village de Val-Jalbert, au Lac-Saint-Jean, une des religieuses du couvent-école découvre un bébé d’un an, niché dans un ballot de fourrures. Les sœurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil viennent alors tout juste de prendre leur fonction d’enseignante, et celles-ci sont bien désemparées devant la fillette abandonnée, peut-être atteinte de la redoutable picote. Val-Jalbert, bourgade ouvrière édifiée au pied de la chute de la rivière Ouiatchouan, abrite une population vaillante où rien ne manque. Gérée par la compagnie qui fabrique de la pâte de bois pour le marché mondial, la vie s’y écoule dans l’ordre et une moralité irréprochable. L’enfant de la nuit bouleversera peu à peu l’existence des sœurs et de leurs voisins immédiats, les membres de la famille Marois, qui la prendront en charge. Mais d’où vient Marie-Hermine, aux yeux si bleus?
Les enfants qui s’aiment
Entre deux lycéens, une Canadienne, un Français, encore adolescents, naît un amour. Amour d’enfants assurément mais qui grandit bientôt au point de devenir un amour dur à porter, une source de souffrances. Le roman décrit la découverte mutuelle de cet amour dans un regard, dans un sourire, la première confidence, le premier baiser maladroit, le premier éveil de l’instinct, l’indifférence aveugle des parents, puis leur intervention inquiète, enfin la séparation des enfants et la rupture de ce sentiment trop lourd pour de si jeunes coeurs.
Au risque de se perdre
Une vie contre nature… » C’est ainsi que soeur Luc, s’agenouillant pour la première fois aux pieds de sa supérieure entendra celle-ci qualifier la voie que toutes deux ont choisie… Religieuse et infirmière : des années durant, la jeune femme tentera de concilier. Les vocations qui, parfois, s’opposent. La Règle saura-t-elle imposer son moule inflexible à l’âme ardente de sueur Luc ?
Chiens perdus sans collier
Des hommes, des femmes, animés par une vocation irrésistible, se penchent sur les pauvres gosses dont la famille est indigne et sur ceux, plus malheureux encore, qui n’ont pas de famille du tout. Le « juge d’enfants » est un personnage caractéristique et bien mal connu de notre époque. Dans ce livre, Gilbert Cesbron le fait vivre et agir. Son problème, c’est celui de chaque père envers ses enfants, celui de chaque homme face à cet univers fermé et si souvent lucide : le monde des gosses.
Les Messieurs de Grandval
« Les vignes de Sainte-Colombe », « Ce que vivent les hommes… ». Les sagas de Christian Signol ressuscitent avec bonheur des époques révolues, des personnages inoubliables. Du milieu du XIXe siècle à l’aube du XXe siècle, le romancier fait revivre ici une petite fonderie aux confins du Périgord et du Limousin, sur laquelle règne la dynastie des Granval. Dans la vallée de l’Auvézère, on est maitre de forge de père en fils, et Fabien, l’ainé, succédera au patriarche Eloi, fût-ce au prix de son bonheur, de sa liberté.
Amours interdites, destins brisés ou accomplis, lutte des classes … Christian Signol tresse d’une plume pleine d’admiration et de tendresse le destinée des gens du château et de ceux qui les servent, ouvriers ou paysans. Ce roman grave et prenant est aussi un magnifique hommage à ces hommes du fer et du feu habités par la passion de leur charge, balayés par les vents de l’Histoire et du progrès.
Les amandiers fleurissaient rouge
Juillet 1936. Les troupes nationalistes de Franco entreprennent de conquérir le pays dirigé par les républicains : le drame de la guerre civile espagnole commence.
Dans l’Aragonais républicain, Soledad et Miguel se donnent l’un à l’autre avant que Miguel, enrôlé de force malgré ses opinions, parte combattre dans les rangs nationalistes.
Soledad l’attendra… à moins que la guerre ne se charge de modifier les destins.
Malgré une vie envahie par la peur et peuplée de morts, Soledad trouve un peu de réconfort auprès de Luis, un milicien républicain. Mais, devant la menace franquiste, il faut fuir…
C’était le Pérou
Entre Bezons (banlieue de Paris) et le Machupicchu, entre la France et le Pérou, il y a plus de dix mille kilomètres. Quatre hommes, aussi différents que l’on puisse être, vont les franchir le temps des vacances. Leur rencontre, dans une voiture bringuebalante cheminant entre 3000 et 5 500 mètres d’altitude sur la route des Andes, va non seulement les entraîner dans d’abracadabrantes aventures, mais aussi changer à jamais leur vie.
Une vie
À dix-sept ans, radieuse, prête à toutes les joies, à tous les hasards, Jeanne quitte enfin le couvent. Dans le désœuvrement des jours et la solitude des espérances, de toutes ses rênes, le plus impatient est celui de l’amour… Oh ! Elle en sait des choses sur le frémissement des cœurs, l’élan des âmes. Elle les a si souvent pressentis, espérés, ces bonheurs-là. Aussi, lorsqu’il paraît, le reconnaît-elle sans peine. L’être créé pour elle… Julien ! Le même écho s’éveille en leurs cœurs…Le mariage scellera leur amour. Mais que suit-elle, lorsque le voile se déchire, des grandes étreintes, des secrets d’alcôves, des désirs d’hommes ? Que sait-elle de l’amour sinon sa poésie ? Alors ils se regardent… Les illusions, à peine écloses, déjà se fanent et bientôt ne sont plus. C’est une vie qui se déroule…
La Reine Soleil, l’aimée de Toutankhamon
Quand Akhésa ouvrit les yeux, l’aube rougeoyait. Le sang du premier soleil inondait le Nil. La capitale du pharaon Akhénaton s’éveillerait bientôt. Déjà, dans les rues blanches, passaient les policiers qui allaient relever la garde. Il y en avait de plus en plus depuis que des bruits inquiétants circulaient sur la santé de Pharaon.
De ses yeux vert tendre, Akhésa contempla le soleil de ce matin de fin d’hiver. Il donnait vie à tout ce qu’il touchait de ses rayons. Akhésa était une magnifique jeune femme brune, au corps mince et élancé. À quatorze ans, elle se sentait adulte ; les jeux de l’enfance ne l’intéressaient plus. Dans son coeur venait de s’opérer une étrange mutation. À cause d’elle, Akhésa s’était enfuie et, depuis un jour et une nuit, se cachait. Elle voulait comprendre les lois de sa propre destinée.
Vêtue d’une tunique de lin blanc, pieds nus, Akhésa avait progressé de ruelle en ruelle, de jardin en jardin, de toit en toit. Elle s’était faufilée dans le dédale de villas du quartier des nobles, au sud de la ville, se cachant dès qu’elle apercevait un uniforme. En contournant le palais de plaisance, elle avait gagné le centre de la capitale pour se noyer dans la foule qui arpentait la voie royale, le long du palais royal.
Elle longeait le ministère des Pays étrangers quand elle s’était fait repérer : le regard d’un commandant de la charrerie avait croisé le sien. Le temps qu’il alerte ses hommes, la fugitive avait disparu en se fondant dans un cortège de scribes qui allait vers la Maison de Vie. Elle avait alors quitté la voie royale pour s’enfoncer dans le quartier très animé des commerçants, au nord de la ville. Au passage, la jeune femme avait grappillé quelques dattes à l’étal d’un boutiquier avant de se cacher dans un atelier vide pour y prendre des forces.
Un héros de passage
A neuf ans, petit paysan auvergnat né de père inconnu, enivré par les images de l’épopée napoléonienne, Alexandre s’est juré de conquérir la gloire. Avant amassé un petit pécule dans les manufactures de la région, le voilà qui débarque dans le Paris de Louis-Philippe… Vii, audacieux, séduisant, il réussira à se faufiler dans le milieu du journalisme, sur lequel règne Emile de Girardin, le magnat de la presse populaire à grand tirage. Il côtoiera les célébrités, Hugo, Liszt, Grutier, Nerval, séduira les femmes les plus ci’ vue du Paris mondain ou demi-mondain. Avec la révolution de 1848, la carrière politique s’ouvrira à son ambition. C’est pourtant un destin fracassé, une histoire d’illusions tragiquement perdues, que nous content ces pages enfiévrées, romantiques, bruissantes de bals, de duels, d’intrigues, d’émeutes. Des pages où le journaliste-vedette, auteur des Enfants de l’aube et de lettres à l’absente, semble nous parler à mi-voix de ses propres blessures.
La vallée de la soie
Alexandrine Jourdan s’est juré de posséder un jour sa propre filature. Passionnée par les vers à soie, fille de muletier dans les Cévennes du XIXe siècle, elle rejoint à quatorze ans la plus grosse fabrique du pays, celle des Favière. La vie y est dure et le contremaître, Charles Rabanel, y fait régner un climat de violence insupportable. Distinguée par les » messieurs » pour sa parfaite connaissance des textes protestants, la jeune huguenote se voit confier l’éducation religieuse des enfants de François-David Favière. Elle se rapproche alors de Mme Adrienne, la mère de Rabanel, qui finit par la convaincre d’épouser son fils. Fou d’amour pour Alexandrine, Rabanel se soumet à sa volonté. Mais sa violence reprend peu à peu le dessus et un drame terrible finit par se produire…