
Les sarments de la colère
Tout oppose Adrien et Camille. Il est paysan, elle est la petite-fille d’un marquis. Il est pauvre, elle est l’héritière du riche domaine de Frontillargue. Leurs parents s’affrontent, pourtant un secret les unit depuis l’enfance. Ils s’aiment et ne rêvent que de vivre ensemble. Quand Adrien part cinq longues années à l’armée, Camille est mariée de force. Dès lors dans un tourbillon de folles passions, les amoureux n’auront de cesse de se retrouver, alors que le destin s’acharne sur les vignes et qu’au loin gronde la révolte des gueux…
La faille de Saint-Christau
Victor a quatre ans quand son père part pour faire la guerre. Il commence alors à courir la campagne, toujours seul, petit sauvageon sans contrainte et sans interdit. Sa mère, restée seule, très occupée par les travaux de la ferme, ne peut l’empêcher de vagabonder à sa guise, allant de plus en plus loin par monts et par vaux. Fasciné par une mystérieuse faille dans la falaise qui surplombe la Vézère, il rencontre un jour un vieil ermite, seul survivant d’un groupe de moines troglodytes. Ce dernier confie à Victor tout ce qu’il sait de la Faille et de ses trésors. Cela devient son précieux secret. Mais la guerre qui éclate à nouveau l’obligera-t-elle à tirer un trait sur ces doux rêves d’aventuriers?
La sève et la cendre
Au pays landais, en 1925, deux jeunes femmes s’affrontent puis se retrouvent dans leur désir de liberté: l’héritière d’une importante distillerie de résine et une métayère éprise de justice. Une histoire puissante et romanesque. » Je vous envie d’être aussi forte, lui dit Maylis. Ne prenez pas ce que je vous dis en mauvaise part, mais c’est vrai, je suis vraiment désireuse de vous revoir, dans des circonstances un peu plus calmes, peut-être. Je sais ce que vous faites, comment vous vivez. J’aimerais tant vous aider. » Madeleine se tourna vers elle, lut l’anxiété dans ses yeux, parvint à sourire. » Oh, je ne suis pas si forte que ça, mais j’ai l’habitude de m’en sortir seule « , dit-elle d’une voix lasse. Comme vous, je crois. » Non », murmura Maylis en la regardant s’éloigner. Tout sépare Maylis Savayran, héritière d’une distillerie de résine en pays landais, de Madeleine Darribats, métayère et pionnière du syndicalisme paysan. Toutes deux passionnées, modernes, se croiseront ou s’affronteront sans haine. Autour d’elles, les restes douloureux de la guerre, les appétits d’argent, de puissance, constituent, avec la forêt landaise et son rivage atlantique, le décor de ce roman riche en rebondissements.
Le rossignol de Val-Jalbert
Suite de L Enfant des neiges, de l auteure française Marie-Bernadette Dupuy, la vie reprend son cours normal à Val-Jalbert, alors que Toshan, le mari d Hermine, vient de trouver un emploi à la papeterie de Riverbend. Cependant, cette dernière est toujours possédée par l envie de chanter et elle décide un matin, sans que personne ne le sache, de passer une audition au Capitole de Québec. Or, le train qu elle prend à Chambord tombe en panne tout juste avant le sanatorium du lac Édouard, où les voyageurs se réfugient pour la nuit. Pendant le souper, la jeune femme chante pour les patients atteints de tuberculose. Or, l un d eux est Jocelyn Chardin, son véritable père. Stupéfait, ce dernier croit reconnaître sa fille, abandonnée au couvent de Val-Jalbert presque deux décennies plus tôt. L homme condamné par la maladie décide d en avoir le c ur net et lorsque Hermine revient à Val-Jalbert, déçue par la tournure des événements, il part la retrouver. Jocelyn arrive quelques jours plus tard, incognito, au même moment où sa femme, Laura, annonce qu elle se marie avec le pianiste Hans Zahle. Secoué, Chardin a tout entendu et retourne discrètement le long de la rivière Péribonka, où il trouve refuge dans la cabane de la mère de Toshan. Tala l accueille dans sa maison… et dans son lit! Ragaillardi, Chardin repart se présenter à sa femme et sa fille, qui incrédules au départ, doivent reconnaître que c est bien lui. Bien sûr, le retour du mari prodigue ne fait pas l affaire de Zahle, qui retourne à Roberval en furie. Une guerre encore plus vive débute entre Jocelyn et Toshan, qui s amplifie jusqu à ce que le second sauve la vie du père d Hermine, alors qu il se noyait dans le ruisseau Ouellet. Une trêve s impose et les deux hommes décident de rétablir leur relation sur de nouvelles bases.
Une vie en plus
Elle s’appelle Adeline Clément et tous l’envient. Une brillante carrière dans une entreprise florissante, un mari amoureux, trois enfants, une belle maison avec jardin à Saint-Cloud. Oui, tout pour être heureuse. Et voici qu’à la stupéfaction générale, elle démissionne de son travail. Ne s’y plaisait-elle plus ? Oh si ! Mais il y avait ce manque, ce vide. Elle n’a pas vu grandir ses enfants, accompagné son mari, profité de « la » maison. Alors, elle a décidé de s’offrir une parenthèse dans sa vie trop pleine pour mieux les regarder, les écouter, les aimer. Être, en somme, une « happy housewife ». Raté ! C’était compter sans ses enfants qui, tour à tour, vont lui causer de sérieux soucis. C’était ne pas prévoir la rencontre avec Mathis, un bel homme, ardent et passionné, qui ne vit que pour la musique à laquelle il initie les jeunes de la ville.
Les soupirs du vent
Décembre 1939. Installée dans leur maison au bord de la rivière Péribonka avec son mari et ses enfants, Hermine est en pleine déprime. La talentueuse chanteuse s’en veut d’avoir perdu un enfant, Victor, alors qu’elle faisait tournée par-dessus tournée dans toute l’Amérique du Nord. Et son moral pourtant fragile subit un autre choc lorsque son mari Toshan lui annonce qu’il s’enrôle dans l’armée et part sur-le-champ à la Citadelle de Québec y subir son entraînement. C’en est trop! Devant le dur hiver jeannois qui s’annonce et sans homme pour les protéger, Hermine prend la décision de déménager la petite famille chez ses parents à Val-Jalbert, son cher village fantôme. Parallèlement, elle loue une maison à Roberval où logeront sa belle-mère Tala et la jeune Kiona. Et lorsque la cabane de Tala est incendiée en pleine nuit, par de sombres inconnus, tous partent se réfugier à la hâte au Lac-Saint-Jean, en lieux sûrs. Pourtant, au retour d’une première visite d’Hermine à Roberval, la jeune femme est menacée par des inconnus. Son cheval est alors gravement blessé d’un coup de fusil et elle-même est secourue de justesse par un voisin. Par une série d’indices, Tala comprend alors que ces gens lui veulent du mal pour se venger de la mort d’un homme, tué par son mari, il y a bien longtemps. Comme on s’apprête à fêter Noël et que ses parents ne sont pas là, Hermine décide d’amener Kiona à Val-Jalbert. Quant à Tala, elle part quelques jours en forêt, accompagnée de Madeleine. Or, lorsque Jocelyn et Laura reviennent de Chicoutimi, c’est le drame quand cette dernière aperçoit la jeune Métis. Elle demande à sa fille de la ramener à Roberval, mais Hermine résiste aux crises de sa mère, ce qui donne l’occasion à Jocelyn de faire connaissance de sa fille illégitime. De son côté, en permission pour quelques jours, Toshan revient à Val-Jalbert pendant la période des fêtes. Il assiste avec ses enfants et ses beaux-parents à la messe de Noël où Hermine, comme à son habitude, charme son auditoire par son extraordinaire voix.
L’arc-en-ciel
Puissant businessman américain, Henry Potter vient de fêter ses cinquante ans. Sa vie est une réussite. Sa femme est charmante et belle, et, pourtant, il s’ennuie un peu. Au cours d’une sortie au théâtre, il rencontre un jeune metteur en scène qui parvient à le persuader de commanditer une pièce. Alors commence pour Henry Potter une nouvelle vie… Sans rien connaître au théâtre, notre industriel va aller de découvertes en découvertes dans un monde insolite, compliqué, cruel aussi. Peu à peu il va se prendre au jeu, subir le charme étrange des comédiens, s’acharner à faire de son pari une réussite. Henry Potter devient un autre homme, d’autant mieux qu’il trouve sur son chemin une jeune et troublante actrice qui ne sait pas très bien faire la part de ses rêves et celle de la réalité. Henry Potter retrouvera-t-il son équilibre? Reviendra-t-il à sa vie antérieure, auprès de son épouse? Et quelle sera la conclusion de cette aventure théâtrale assez curieuse. C’est tout le sujet de ce beau roman, le dernier de la grande romancière américaine.
L’étrangère de Saint-Pétersbourg
La petite Blonde Vaneyck part avec son père, négociant lillois en lin, s’installer en Russie. Sa découverte du pays est un enchantement : Saint-Pétersbourg, Moscou, la campagne russe… Elle ne soupçonne pas encore que le faste peut masquer les pires complots. Protégée par la grande-duchesse, elle devient pensionnaire de l’illustre institut impérial Smolny. Le destin exceptionnel et dramatique de cette jeune fille ravissante et passionnée se scellera autour de trois hommes : un officier, Dimitri, Sergueï, le fils d’un ancien serf, et un inconnu qui guette tous ses faits et gestes.. .Alors que le souvenir de la conspiration contre Nicolas 1er – la fronde des » décembristes » – est vivace, ses parents sont rattrapés par leur passé. Blonde est alors la victime d’un odieux chantage…
Une femme seule
À l’époque où les hommes marchent sur la Lune, où l’on construit – en deux mois – un gratte-ciel à la Défense, une vieille malédiction – venue du fond des âges – frappe encore les mamans-célibataires, qui restent des femmes en marge. « Cette ségrégation finira-t-elle un jour ? » se demande Dominique, l’héroïne de Une Femme seule. Son amour, elle le donne à Anne, sa fille qu’elle veut protéger, et aussi à Claude, le père
Les chénes d’or
La terre, Mélina la connaît depuis toujours. Dès l’enfance, son père lui a fait découvrir tous les secrets de la truffe, cette « demoiselle noire » qui pousse sous les chênes des forêts périgourdines. Mais cet amour profond de la nature et des bois n’empêche pas une question de la hanter: pourquoi sa mère n’est-elle plus là ? Qui a allumé l’incendie où elle a péri? Lorsqu’elle en parle, son père devient comme fou. Il prend son fusil, s’en va sous les chênes et tire… Portrait d’une femme solitaire, fière et blessée, Les Chênes d’or est une quête de la vérité: vérité du passé, vérité d’un destin ; vérité profonde, aussi, émanant de cette terre dont Christian Signol sait merveilleusement nous faire sentir les secrets, gages d’une sagesse ancestrale.
Le Cheval de Feu, ce « signe » de l’astrologie chinoise, Yves Lortais voudrait le faire sien, traverser son siècle comme un coursier que rien n’arrête.
Un tout autre destin attend cet homme déchiré entre ses ambitions de soldat et sa fragilité d’éternel adolescent – deux êtres qui ne cesseront de se battre en lui au long d’une étonnante carrière : guerre d’Algérie, essais nucléaires du Pacifique, missions secrètes en Asie…
Vingt ans après, sa femme, restée en France, compte-t-elle encore pour lui ? Il ne peut l’oublier et pourtant il s’est épris, follement, de Tiane, une princesse laotienne.
La rejoindra-t-il dans l’enfer d’un maquis où elle mène contre les Viets un combat sans espoir ?
Les naufragés du soleil (1)
A Paris, soudain seul, oisif, paumé, Julien Magne, cinquante-six ans… Lui, ce paquet de muscles et de nerfs qui, depuis un quart de siècle, fonce !
Dès 41, c’est le maquis, puis l’Espagne, Londres, l’Indochine : en première ligne, huit balles dans le corps, continuant de se battre jusqu’à Dien Bien Phu. L’Asie, c’est fini ?
Non, Magne ne peut plus se passer de l’Asie, de sa splendeur sanglante, de ses femmes. Il repart comme correspondant de guerre. Et près d’Angkor, c’est la rencontre de Kang-Rey, danseuse royale, disparue depuis dans l’enfer cambodgien…
Chassé de Pnom Penh, «remercié» à Paris par son journal, il ne reste à Julien que Rogastrol, la vieille demeure natale.
Et si le démon de l’aventure et des femmes allait retrouver Julien dans ces Cévennes perdues ?
Un autre nom pour l’amour
Honora est une infirmière-née: le courage et la patience, un oubli total d’elle-même et de sa beauté un peu austère.
Est-ce pour cela qu’on lui a confié, en cet automne 1945, une tâche entre toutes difficile dans une île du Pacifique? Là, au pavillon X, sont regroupés des soldats que la guerre a si violemment traumatisés qu’ils ne peuvent encore être rendus à la vie quotidienne.
Pour ces hommes hantés d’images atroces ou d’intolérables remords, Honora est tout: une mère, une sueur, la femme avec qui peut-être ils pourraient recommencer de croire à la vie…
… jusqu’à l’arrivée de Mike Wilson. Sa seule présence fait du pavillon X un enfer, sa seule présence pose à Honora la bouleversante question: l’amour, pour elle, est-ce un homme…
ou tous ceux qui souffrent?
Pot-Bouille
Zola est entré partout, chez les ouvriers et chez les bourgeois. Chez les premiers, selon lui, tout est visible. La misère comme le plaisir saute aux yeux. Chez les seconds tout est caché. Ils clament : « Nous sommes l’honneur, la morale, la famille. » Faux, répond Zola, vous êtes le mensonge de tout cela. Votre pot-bouille est la marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille.
Octave Mouret, le futur patron qui révolutionnera le commerce en créant Au Bonheur des Dames, arrive de province et loue une chambre dans un immeuble de la rue de Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille.
Ce dixième volume des Rougon-Macquart, retraçant la vie sous le Second Empire, c’est ici la bourgeoisie côté rue et côté cour, avec ses soucis de filles à marier, de rang à tenir ou à gagner, coûte que coûte. Les caricatures de Zola sont cruelles mais elles sont vraies.
La Fortune des Rougon
Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d’êtres, se comporte dans une société, en s’épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus qui paraissent, au premier coup d’œil, profondément dissemblables, mais que l’analyse montre intimement liés les uns aux autres. L’hérédité a ses lois, comme la pesanteur. Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire.
Le destin de Robert Shannon
Robert Shannon aurait pu devenir un médecin connu et riche, mais c’est la recherche scientifique qui l’attire irrésistiblement. Malgré de nombreuses difficultés et des déceptions de toutes sortes, il persistera dans cette voie. A.J. Cronin nous décrit avec passion la carrière d’un chercheur pauvre. Un chef-d’oeuvre de A.J. Cronin !
Seigneurs des Deux Terres (2) – L’Oasis
Après la fin tragique de Séqénenrê, prince de Oueset – la future Thèbes -, l’Egypte retombe sous la domination de l’envahisseur hyksos. L’orgueilleux Apopi, pharaon usurpateur, a lourdement condamné les survivants de la famille princière.
Mais les fils de Séqénenrê n’entendent pas se soumettre. Laissant les femmes de la lignée administrer les affaires, Kamosé, l’héritier légitime du trône, reconstitue une armée, rassemble des bateaux et se lance vers le nord.
Hélas, la nécessité a fait de lui un guerrier revanchard et brutal, incapable de distinguer ses amis de ses ennemis. Il le paie bientôt de sa vie. C’est alors qu’entre en scène Ahmosis, son jeune frère, qui devra affronter bien des épreuves avant que lui soit rendu le trône des Deux Terres.
Dans le prolongement des Chevaux du fleuve, Pauline Gedge fait revivre avec talent le drame d’où va naître, avec Ahmosis et son épouse Néfertari, un des plus beaux règnes de l’histoire égyptienne.
Oriane ou la cinquiéme couleur
C’est une femme de courage, une femme de fidélité, une femme d’action. Elle s’appelle Oriane Casanove. Elle est juge. Dans son bureau de la Galerie financière, elle traque les vrais criminels, ceux qui gangrènent la société jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat. C’est une femme seule. Face au milieu politico-financier qui vole et tue. Face à l’amour, aussi. Un matin, son amie de jeunesse, Isabelle Leclerc, est mortellement blessée sous ses yeux par une voiture. Elle était l’épouse du juge Alexandre Leclerc, mystérieusement » suicidé » sur une plage d’Afrique quelques jours plus tôt. Quels secrets brûlants détenait le couple pour payer ainsi de sa vie ? Commence le récit étourdissant d’une enquête qui conduira Oriane sur les traces d’un serial killer par procuration, un meurtrier de charme et de génie. Dans cette lutte impitoyable face à un adversaire masqué, Oriane, blessée dans son cœur, fera parler les indices les plus secrets, dont une étrange cassette-vidéo… Un roman palpitant où Sulitzer montre son talent incomparable pour nouer les enjeux du pouvoir et de l’argent, de la puissance et de la séduction.
Le dernier des nôtres
«La première chose que je vis d’elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu’enserrait la bride d’une sandale bleue…» Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d’un petit garçon. Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga. Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment «le dernier des nôtres».
Les biens de ce monde
À Saint-Elme, les Hardelot sont papetiers de père en fils. La famille est placée sous l’autorité inflexible du grand-père. Promis à Simone, une jeune femme peu attrayante, Pierre, le petit-fils, est depuis toujours attiré par Agnès, avec qui il a grandi. Mais leurs familles ne se fréquentent pas; elles appartiennent à la petite et moyenne bourgeoisie et chacune garde sa place et ses distances. Écartelé entre les convenances et ses sentiments, Pierre ne parvient ni à renoncer à Agnès, ni à rompre avec les siens…Dans cette chronique d’une bourgeoisie de province bouleversée par la guerre, la grande romancière Irène Némirovsky dépeint avec délicatesse l’ambivalence des sentiments, explorant la difficulté de vivre, l’amour comme force de résistance aux pressions sociales, mais aussi la lâcheté et la trahison vis-à-vis de soi-même.
Un secret
Souvent les enfants s’inventent une famille, une autre origine, d’autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s’est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu’il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas… Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c’est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu’il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l’Holocauste, et des millions de disparus sur qui s’est abattue une chape de silence.
Histoire de mes assassins
Aujourd’hui à Delhi il y a un homme à abattre. Cet homme-journaliste renommé -apprend par un flash d’informations, un dimanche matin, qu’il vient d’échapper à la mort et que 5 assassins ont été arrêtés. Il ignore pourquoi on a voulu le tuer. Est-ce parce qu’il a révélé une affaire de corruption au sein du gouvernement indien dans les colonnes de son magazine, ou bien seraient ce les services secrets pakistanais qui auraient décidé de le supprimer? Protégé par une escouade de policiers et assisté de ses avocats, il se retrouve bientôt face à ses cinq tueurs. Tout oppose la vie de ces dangereux criminels nés des entrailles de l’Inde du Nord prêts au crime pour quelques roupies, à celle de l’homme qu’ils devaient éliminer. Chaku, l’as du couteau, Kabir M, l’héritier musulman de la Partition sanglante de 1947, Kalya, l’enfant serpent, Chini son complice de rapines dans la gare de Delhi, et Hathoda Tyagi qui tue au marteau, ont grandi dans la cruauté impitoyable et l’innommable environnement des millions de laissés-pour-compte de l’Inde en marche.
Une saison de lumière
Août 1937… Au cours d’une escapade à Dublin, la jeune Elizabeth Sullivan s’amourache passionnément de George Gallaher, un acteur itinérant terriblement volage. Après quelques jours inoubliables, l’impénitent séducteur disparaît, ignorant qu’Elizabeth porte leur enfant. Cédant à la pression familiale, Elizabeth épouse un fermier de Béara déjà père de quatre enfants. Les années passent… Elizabeth croit son destin scellé à tout jamais lorsqu’elle s’éprend d’un jeune homme à peine sorti de l’adolescence. Une cascade d’événements bouleverse alors son existence…
Plus loin, plus près
June s’est suicidée. Terrassée par la mort de sa sœur, Harper tourne en rond : comment n’a-t-elle pas vu venir un tel drame ? June vivait dans la chambre à côté, elle pensait la connaître par cœur. Leurs chemins s’étaient-ils à ce point éloignés sans qu’elle s’en aperçoive ? En quête de sens, Harper se raccroche à la certitude que June lui a forcément laissé un début d’explication, un signe, quelque chose, et lui tend la main quelque part… Une play-list improbable, une carte postale de Californie découverte au fond d’un tiroir lui fournissent les premiers indices. Ils la mènent à Jake, l’ami secret de June, apparemment si différent d’elle. Avec lui, Harper décide de prendre la route pour réaliser le rêve brisé de sa sœur : aller en Californie. D’étape en étape, que découvriront ils ? Et que trouveront ils au bout de ce voyage initiatique qui les rapproche à la fois du secret de June et de leurs propres sentiments ?
Les demoiselles de Provence
La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. Mais à force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain. Son épouse, la séduisante Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles: Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice, bercées par le chant des cigales. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces demoiselles les plus hautes destinées: par alliances, elle vont régner sur quatre des royaumes les plus convoités d’Europe. Malgré les ors et les fastes des cours royales elles vivront au rythme des guerres et des croisades qui ont déchiré leur temps. Leur destin respectif et leurs secrets les conduiront de la Provence à l’Angleterre en passant par la vallée du Rhin, Aigues-Mortes ou Naples, et même en Orient, de Tunis à la Terre sainte…
Ferme les yeux
Jean Latran veut comprendre pourquoi sa femme a choisi la mort. Anne était peintre. Il cherche une explication dans les tableaux qu’elle a laissés, compositions abstraites systématiquement trouées par deux mystérieuses taches blanches. Qui pourrait lui en donner la clef ? Peut-être la personne qui ne cesse d’appeler sur le portable d’Anne… En décidant enfin de décrocher, Jean est loin d’imaginer quels redoutables secrets il est sur le point d’affronter.
Le tiers des étoiles
Bernanos disait que « la principale ruse du diable est de nous persuader qu’il n’existe pas ». Marc, le narrateur de cette confession passionnée, qui sait s’il ne l’a pas rencontré sur son chemin ? C’était dans les années 1960. Il avait près de quarante ans. Il était peintre et doutait de son art, de sa vie. Survient un admirateur inconnu, envoyé par son amie Geneviève – une camarade de jeunesse dont Marc n’a jamais tout à fait cessé d’être amoureux. Qui est ce Pierre, séduisant, enthousiaste et qui lui propose de peindre une fresque dans un ensemble qu’il a construit sur la Côte d’Azur ? Un connaisseur, un dilettante, un affairiste, un don juan, un joueur maléfique et métaphysique ? Marc ne saura jamais vraiment. Toutefois, il éprouve une irrésistible sympathie pour Pierre, au point qu’il paiera de sa personne pour sauver le ménage de son ami lorsque Nane, la femme de Pierre, débarque à l’improviste dans l’auberge où son mari fait l’amour avec une maîtresse d’occasion. Mais, peu à peu, Marc va être pris à son propre piège, avec la sournoise complicité de Pierre, comme si ce dernier voulait lui jeter Nane dans les bras. Chaste aventure d’abord, quoique troublante, équivoque et lumineuse pourtant. Bientôt Marc est emporté dans un tourbillon de sentiments, de violence, de frénésie, où l’âme a sa part autant que le sexe, tandis que Dieu, quelque part, veille, » petite brise « .
Sauveterre
Dans ce roman, les lieux, les situations, les personnages, même s’ils portent des noms connus, tout est imaginaire. J’ai choisi ce titre « Sauveterre» pour son sens : terre sauve, terre d’asile. Il existe bien en Lozère, entre SainteEnimie et Mende, un Causse de ce nom. Mais jamais il n’y eut de protestants ni de maquisards. Ils ne firent qu’y passer comme ces huguenots qui infligèrent une sanglante défaite aux royalistes à la tour du Mazel, comme ces maquisards revenus du mont Lozère qui se firent massacrer à la Parade, sur le Méjean, alors qu’ils cherchaient à gagner les Cévennes.
Les Tambours de bronze
Les tambours de bronze nous entraînent, pas les pistes secrètent des Hôs, chez les peuples inconnus comme les Khas qui vivent nus, ou les Méos, les hommes du pavot, qui restent les derniers êtres totalement libres au monde. Tous ceux qui ont aimé l’Asie retrouveront dans ce livre l’odeur de la jungle à la saison sèche, les cris des bêtes la nuit, tout le charme troublant et sensuel du Laos qui fut et restera peut-être encore, pour quelques années, le plus beau paradis du monde.
Carmen et la Vénus d’Ille
Dès 11-12 ans – Carmen, c’est le récit de la passion fatale qui unit don José, un militaire basque au coeur pur, à Carmen, gitane fière qui revendique son indépendance. La Vénus d’Ille commence par la joie d’un mariage. Mais la statue de Vénus qui orne le jardin réclame son dû…
Les Mercenaires
A ma connaissance, aucun mercenaire ne répond plus à la définition qu’en donne le Larousse : « soldat qui sert à prix d’argent un gouvernement étranger ».
Les merceniares que j’ai rencontrés et dont parfois j’ai partagé la vie combattent de vingt à trente ans pour refaire le monde. Jusqu’à quarante ans, ils se battent pour leurs rêves et cette image d’eux-mêmes qu’ils se sont inventée. Puis, s’ils ne se font pas tuer, ils se résignent à vivre comma tout le monde – mais mal, car ils ne touchent pas de retraite – et ils meurent dans leur lit d’une congestion ou d’une cirrhose du fois.
Jamais l’argent ne les intéresse, rarement la gloire, et ils ne se soucient que fort peu de l’opinion de leurs contemporains. C’est en cela qu’ils diffèrent des autres hommes.
Tout s’est bien passé
« Papa m’a demandé de l’aider à en finir. » Je me répète cette phrase, elle sonne bizarrement. Qu’est-ce qui ne colle pas ? « Papa » et « en finir » ? Fin 2008, à l’âge de 88 ans, le père d’Emmanuèle Bernheim est hospitalisé après un accident vasculaire cérébral. Quand il se réveille, diminué et dépendant, cet homme curieux de tout, aimant passionnément la vie, demande à sa fille de l’aider à mourir.
Comment accepter ? Et puis, » aider à mourir « , qu’est-ce que ça veut dire ? Avec Tout s’est bien passé, Emmanuèle Bernheim livre le récit haletant et bouleversant de cette impensable aventure, de cette course d’obstacles dramatique et parfois cocasse. Dix ans après son dernier roman, Emmanuèle Bernheim revient avec ce récit écrit pour la première fois à la première personne du singulier.
Alaska
Alaska 1896 : une découverte fortuite dans la vallée du Yukon lance la ruée vers l’or ! Les terres gelées, balayées par des vents effrayants, accueillent des aventuriers prêts à endurer les pires souffrances pour les précieuses pierres jaunes. Parmi ces inconscients rêveurs venus tenter leur chance, certains repartent enrichis mais sans avoir rien appris. D’autres se laissent apprivoiser par les solitudes enneigées. C’est le cas de Tom Venn, que l’épuisement des filons ne peut détourner de ces terres inhospitalières. La découverte d’une nouvelle richesse, le saumon, la rencontre de Sam Grande-Oreille, et surtout de sa fille Nancy, des Indiens Tlingit, vont changer la vie de Tom : l’Alaska est désormais son pays !
En l’an 2230 avant J.-C., le pharaon Pépi règne sur l’Égypte. À la cour de Memphis se côtoient les grands dignitaires, les prêtres, les savants. Et dans le gynécée bruissent les étoffes des épouses et des concubines. C’est dans ce contexte historique qu’apparaît la spectaculaire princesse Nitocris, aux cheveux d’or et au teint de rose. Une enfant dont chacun admire la beauté et la force de caractère. Nitocris est la jeune sœur du prince Mérenrê, auquel elle voue une véritable passion. Ensemble, ils parcourent la campagne, sillonnent incognito la ville royale, chassent dans le désert et pêchent au bord du Nil. Mais cette tendresse qui les unit finit peu à peu par les exclure. Lentement, irrémédiablement, la jalousie, la calomnie creusent leur sillon. Dans l’entourage du roi, dans sa propre famille, au sein du haut clergé, on conspire, on manigance. Et Pharaon doit préparer sa succession. Qui montera sur le trône ? Le courageux Mérenrê, fils de la première épouse royale Neit, ou le prince Khenou, poussé par sa mère, la seconde et redoutable épouse Ipout ? En attendant de régner, Mérenrê s’initie à la conduite des affaires du royaume.
Adieu Volodia
Au 58, rue de la Mare, dans le XXe arrondissement de Paris, vivent les Guttman et les Roginski. Fuyant l’horreur des pogroms, les deux couples sont venus, l’un d’Ukraine en 1919, l’autre de Pologne en 1921 et ont eu chacun un enfant : Maurice et Elsa. Ils sont travailleurs, chaleureux. Ils veulent oublier, s’intégrer et leur naturalisation les fait pleurer de joie. La vie est belle ! Très vite, pourtant, la montée sournoise de l’antisémitisme fait planer une « drôle » de peur et crée des problèmes de travail : Les années passent cependant avec des joies et des peines, mais l’histoire est en marche vers le cauchemar. Adieu Volodia. Une large fresque de la France de 1925 à 1945, avec ses faits divers, ses assassinats politiques, son Front populaire… Un merveilleux roman avec de nombreux personnages inoubliables, rempli d’anecdotes cocasses, d’humour, de peintures justes, d’émotions, de violences et de peurs, d’amour et de tendresse. L’humour et le drame s’enchevêtrent, l’horrible et le cocasse se côtoient. Un charme extrême opère. Oui, un superbe roman.
Le jour de notre amour
Bretagne, en plein cœur de l »été.Ils y sont surpris par l’amour, un amour ébloui. Ils auront beau se débattre… Pierre, le séducteur, est ébranlé. Peu à peu il assumera son passé, la naissance d’un fils inconnu et la mort d’une petite fille involontairement sacrifiée. La belle et tragique aventure d’Héloïse et d’Abélard, qui fut jadis abbé de Saint-Gildas, n’est pas étrangère à leur histoire. Pierre saura-t-il, tout un long hiver durant, attendre la lumière comme on attend l’aurore à l’autre bout de la nuit ? Saura-t-il trouver les sentiers du pardon et de la grâce ? Livre de violence et de paix, de perdition et de renaissance, Le Jour de notre amour est un roman charnel, existentiel, riche et fertile en rebondissements. C’est aussi un roman initiatique et spirituel qui nous fait parcourir un double destin : celui de Pierre, traversé par des femmes tantôt crépusculaires, tantôt lumineuses, et celui d’Armelle, appelée à vivre l’amour au-delà de l’amour.
Piège de soie
L’entomologiste Anna Neale est profondément meurtrie par la mort de son mari David, avocat à Dublin, décédé à la suite d’une piqûre d’abeille. Mais au choc succède rapidement la surprise : David n’était pas l’homme riche et amoureux qu’elle croyait avoir épousé. Des documents lui révèlent un individu magouilleur et ruiné. La belle Anna se sent flouée et culpabilise de s’être accommodée d’une vie facile et de n’avoir été qu’une créature à admirer. Elle décide de tirer un trait définitif sur son passé. C’est ainsi que Matthew entre dans son cœur. Si Anna connaît parfaitement la vie et la reproduction des insectes, elle n’a jamais étendu sa curiosité à l’espèce humaine. Pourtant l’homme aussi est capable d’enfermer le cadavre de sa proie dans un piège de soie pour l’offrir à sa femelle avant de s’unir à elle…
Un hiver à Madrid
Dans le chaos qui suit la guerre civile espagnole, Harry Brett, interprète à l’ambassade britannique, peine à reconnaître le Madrid de sa jeunesse. La ville n’est plus qu’un champ de ruines.
Chargé par les services secrets anglais d’espionner un ancien camarade de collège lié à la faction extrémiste des nationalistes espagnols, Harry espère secrètement retrouver Bernie, son meilleur ami, fervent communiste porté disparu lors de la guerre civile. Aidé par Barbara, l’ancienne maîtresse de Bernie, et surtout par Sofia, une jeune étudiante en médecine dont il va tomber passionnément amoureux, Harry ignore encore qu’il n’est qu’un pion manipulé par des politiciens sans scrupules… Entre dilemmes, compromissions et ambiguïtés morales douteuses, dans une partie d’échecs où tous les coups sont permis, chacun des joueurs de ce quintet amoureux perdra quelque chose : ses illusions, ses certitudes, ses espoirs, voire la vie, tandis que l’Europe gronde du bruit de l’avancée nazie…
La croule
Au cours d’une « croule » –la chasse aux bécasses à l’époque des amours, au mois de mars – Jérôme Meret s’effondre, terrassé par une crise cardiaque. Du jour au. lendemain, Carine, sa fille de dix-huit ans, se retrouve seule maîtresse du domaine « Le Brizon », avec ses fermes, ses bois, sa plaine, ses étangs :un beau domaine malheureusement grevé de dettes, peu à peu mené à la ruine par son propriétaire. « Le Brizon », c’est toute la vie de Carine. La terre, les animaux, la chasse, comment pourrait-elle s’en passer ? Mais comment éviter de vendre ? Comment lutter contre les créanciers qui fondent sur elle ? Révélée à elle-même par Marc Seliavine, un homme d’affaires jusque-là peu scrupuleux, et ayant révélé à celui-ci la puissance et la pureté de la vie, cette vie que l’on découvre seulement dans un contact étroit avec la nature, Carine trouvera-t-elle auprès de celui qu’elle aime – follement, comme tout ce qu’elle, fait l’aide qu’elle en attend ? L’entreprise dans laquelle elle s’est lancée : sauver « Le Brizon », n’est-elle pas démesurée ? Peut-on tout posséder sans risquer de tout perdre ? La Sologne, avec ses paysages, son gibier, que’ Paul Vialar sait merveilleusement décrire, ajoute son pouvoir d’incantation à ce combat de chaque instant que mène une femme de chasse, une femme tout court, pour conquérir le bonheur.
Une vie de chat
Voici un roman de chat écrit par un chat. Oui, les chats savent écrire. Parce qu’ils savent se taire, observer, écouter et donner le meilleur d’eux-mêmes, rien que le meilleur. Le chat Tiffauges écrit donc, ici, le roman de sa vie. Il dit « je », ce qui en principe est le privilège des humains, bipèdes, doués de Raison. Il dit aussi Tiffany, sa première épouse ; Tityre, sa seconde épouse ; Abel, son maître, écrivain de métier, un obstiné qui écrit toujours le même roman, jamais le même roman, et qui, malgré tout, contre vents et marées, persiste et signe. Ce roman écrit par le chat Tiffauges est un chant d’amour, et d’humour, à ses épouses et à son maître. C’est aussi et surtout, un chant de tous les jours, une vie de chat, rien qu’une vie de chat, et ce n’est pas rien, du début à la fin.
Paris Bagdad
En vacances à Paris, Jules, seize ans, doit suivre sa tante journaliste, appelée à réaliser au plus vite un reportage à Bagdad ! À l’hôtel Palestine, il découvre le quotidien des journalistes ; dehors, il y a, en vrai, ce qu’il a vu tant de fois à la télévision : des chars, des hommes armés, des Américains… Il fait aussi la connaissance de Bilal, un jeune Irakien. Et quand Jules découvre que son nouvel ami s’est fait enlever, il décide de lui venir en aide par tous les moyens.
Après une sombre enquête qui l’a mêlée à un trafic de drogue, Lumikki Andersson s’est promis de ne plus se laisser impliquer dans les affaires des autres. Partie à Prague, elle profite d’un répit bien mérité. Seule. Anonyme. C’est du moins ce qu’elle croit. Mais sa rencontre avec l’étrange Lenka, qui prétend être sa sœur, l’entraîne dans une nouvelle enquête. Propulsée au cœur de secrets de famille enfouis, confrontée au pouvoir d’une secte puissante, Lumikki va tenter de percer la vérité. Malheureusement, malgré les apparences, rien n’est jamais blanc comme la neige…
Les cinq portes de l’enfer
Palmiers, clairs de lune, c’est une ville de rêve et qui porte le beau nom de Moon Beach. C’est aussi la capitale mondiale des cimetières marins et terrestres, le royaume des entrepreneurs de pompes funèbres. Dans ce Los Angeles surréaliste vivent deux garçons. Nathan, le beau, le tendre, dont le métier est de sauver des vies, et Jed, le laid, l’exclu qui, après son passage par les cinq portes de l’enfer, ne peut que donner la mort. D’une histoire qui aurait pu être macabre, Rupert Thomson fait un conte cruel, certes, mais drôle voire délirant. De Personal Stereo qui se promène les écouteurs vissés sur les oreilles à Silence, le sourd-muet bavard, en passant par Mitch le Tatoueur, toute une faune fascinante habite ce livre à la gloire de l’adolescence, de son ciel et de son enfer. Si l’on ajoute que la richesse et l’originalité des images sont à la hauteur de l’invention, on comprend que Rupert Thomson ait été salué comme un écrivain-né par les plus grands critiques anglais et américains.
Les parachutes d’Icare
A vingt ans, la ravissante Isadora voulait le ciel et la terre : découvrir le monde, devenir un écrivain célèbre et surtout, faire l’amour encore et encore pour satisfaire son diable de corps. Et rien ne lui a été refusé ! Alors, quinze ans après et toujours ravissante, pourquoi se sent-elle seule ? Et d’abord, est-on seule quand on a une douce petite fille, des amants à foison et qu’on est une romancière fêtée? Il n’empêche. Isadora a froid au coeur. Où est l’amour dans tout cela, l’amour avec un grand A, l’amour-toujours ? Et soudain un homme (de quinze ans son cadet) surgit dans sa vie : regard d’un bleu dévorant, corps de jeune fauve prêt à bondir. Qu’il bondisse vite, Isadora l’attend déjà. Ce plaisir délirant, naturel et sauvage, tout cru, n’est-ce pas ça, au fond, la vraie vie ?
Un turbulent silence
« C’est génial! On s’ attendait à un roman politique sur l’esclavage et on lit un formidable hymne tellurique qui prend la dimension d’un continent. Dans cette Afrique du Sud du siècle dernier, le sang et la mort, la passion et la violence, le sexe et la haine sont au rendez-vous. En toile de fond : l’émancipation de Galant, esclave sublime dont la révolte incarne la fierté d’un peuple déchu. Écrivain afrikaner en lutte contre l’apartheid, André Brink se révèle ici bien plus qu’un contestataire : un poète de l’épopée totale « . André Clavel, Les Nouvelles littéraires. » Dans ce style chaleureux et sensuel qui vrille le cœur, André Brink fait vivre ses personnages avec une intensité incroyable. Ils sont tapis au fond de nous pour toujours… Au total, un splendide roman chargé d’histoire, dépassions et d’amour de l’Afrique. On l’ouvre et on le dévore « .
L’idéaliste
Aux Etats-Unis, les facultés de droit ont en leur sein de sacrées personnalités: Rudy Baylor est l’un d’eux. Etudiant brillant et travailleur, son origine modeste en fait un paria courant les petits boulots pour payer ses études, survivant sur le fil du rasoir. C’est pourtant lui qui, sitôt son diplôme en poche, sera à l’origine d’un procès retentissant, dont le scandale éclaboussera l’une des plus grosses compagnies d’assurances. A travers une description sans concession de l’Amérique contemporaine, de paumés de toutes sortes, de femmes battues, de vieillards désemparés, John Grisham nous entraîne une nouvelle fois dans une aventure haletante au cœur de laquelle Rudy se débat face au cynisme sans limite du système.
Netwar – la guerre des réseaux
Cosmos 1692, le plus silencieux des satellites soviétiques, espionne sans répit le territoire Américain. A l’écoute du ciel, Serguei Voronone refugié aux U.S.A tente de percer son mystére …
L’Emprise (2) Quinquennat
Favori à l’élection présidentielle, Launay a scellé pendant la campagne un pacte avec son plus farouche adversaire, Lubiak, issu du même parti que lui. Mais Launay rêve de s’inscrire dans la postérité. Alors il change la donne en soumettant au référendum une nouvelle constitution. Une lutte à mort débute entre les deux hommes. Launay décide de se défaire de l’emprise que les services américains ont sur lui. Les alliances de circonstance, soudées avant l’élection, se renversent, et la lutte entre services de renseignement s’intensifie. Dans cette intrigue vertigineuse et actuelle, Marc Dugain réussit à entrer au plus profond de l’intimité psychologique de ses personnages et de la réalité tragique du pouvoir, là où les raisons de la lutte n’importent plus et où l’élimination de l’autre devient un objectif en soi.