La Fortune des Rougon
Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d’êtres, se comporte dans une société, en s’épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus qui paraissent, au premier coup d’œil, profondément dissemblables, mais que l’analyse montre intimement liés les uns aux autres. L’hérédité a ses lois, comme la pesanteur. Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire.
Le destin de Robert Shannon
Robert Shannon aurait pu devenir un médecin connu et riche, mais c’est la recherche scientifique qui l’attire irrésistiblement. Malgré de nombreuses difficultés et des déceptions de toutes sortes, il persistera dans cette voie. A.J. Cronin nous décrit avec passion la carrière d’un chercheur pauvre. Un chef-d’oeuvre de A.J. Cronin !
Seigneurs des Deux Terres (2) – L’Oasis
Après la fin tragique de Séqénenrê, prince de Oueset – la future Thèbes -, l’Egypte retombe sous la domination de l’envahisseur hyksos. L’orgueilleux Apopi, pharaon usurpateur, a lourdement condamné les survivants de la famille princière.
Mais les fils de Séqénenrê n’entendent pas se soumettre. Laissant les femmes de la lignée administrer les affaires, Kamosé, l’héritier légitime du trône, reconstitue une armée, rassemble des bateaux et se lance vers le nord.
Hélas, la nécessité a fait de lui un guerrier revanchard et brutal, incapable de distinguer ses amis de ses ennemis. Il le paie bientôt de sa vie. C’est alors qu’entre en scène Ahmosis, son jeune frère, qui devra affronter bien des épreuves avant que lui soit rendu le trône des Deux Terres.
Dans le prolongement des Chevaux du fleuve, Pauline Gedge fait revivre avec talent le drame d’où va naître, avec Ahmosis et son épouse Néfertari, un des plus beaux règnes de l’histoire égyptienne.
Oriane ou la cinquiéme couleur
C’est une femme de courage, une femme de fidélité, une femme d’action. Elle s’appelle Oriane Casanove. Elle est juge. Dans son bureau de la Galerie financière, elle traque les vrais criminels, ceux qui gangrènent la société jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat. C’est une femme seule. Face au milieu politico-financier qui vole et tue. Face à l’amour, aussi. Un matin, son amie de jeunesse, Isabelle Leclerc, est mortellement blessée sous ses yeux par une voiture. Elle était l’épouse du juge Alexandre Leclerc, mystérieusement » suicidé » sur une plage d’Afrique quelques jours plus tôt. Quels secrets brûlants détenait le couple pour payer ainsi de sa vie ? Commence le récit étourdissant d’une enquête qui conduira Oriane sur les traces d’un serial killer par procuration, un meurtrier de charme et de génie. Dans cette lutte impitoyable face à un adversaire masqué, Oriane, blessée dans son cœur, fera parler les indices les plus secrets, dont une étrange cassette-vidéo… Un roman palpitant où Sulitzer montre son talent incomparable pour nouer les enjeux du pouvoir et de l’argent, de la puissance et de la séduction.
Le dernier des nôtres
«La première chose que je vis d’elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu’enserrait la bride d’une sandale bleue…» Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d’un petit garçon. Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga. Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment «le dernier des nôtres».
Les biens de ce monde
À Saint-Elme, les Hardelot sont papetiers de père en fils. La famille est placée sous l’autorité inflexible du grand-père. Promis à Simone, une jeune femme peu attrayante, Pierre, le petit-fils, est depuis toujours attiré par Agnès, avec qui il a grandi. Mais leurs familles ne se fréquentent pas; elles appartiennent à la petite et moyenne bourgeoisie et chacune garde sa place et ses distances. Écartelé entre les convenances et ses sentiments, Pierre ne parvient ni à renoncer à Agnès, ni à rompre avec les siens…Dans cette chronique d’une bourgeoisie de province bouleversée par la guerre, la grande romancière Irène Némirovsky dépeint avec délicatesse l’ambivalence des sentiments, explorant la difficulté de vivre, l’amour comme force de résistance aux pressions sociales, mais aussi la lâcheté et la trahison vis-à-vis de soi-même.
Un secret
Souvent les enfants s’inventent une famille, une autre origine, d’autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s’est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu’il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas… Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c’est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu’il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l’Holocauste, et des millions de disparus sur qui s’est abattue une chape de silence.
Histoire de mes assassins
Aujourd’hui à Delhi il y a un homme à abattre. Cet homme-journaliste renommé -apprend par un flash d’informations, un dimanche matin, qu’il vient d’échapper à la mort et que 5 assassins ont été arrêtés. Il ignore pourquoi on a voulu le tuer. Est-ce parce qu’il a révélé une affaire de corruption au sein du gouvernement indien dans les colonnes de son magazine, ou bien seraient ce les services secrets pakistanais qui auraient décidé de le supprimer? Protégé par une escouade de policiers et assisté de ses avocats, il se retrouve bientôt face à ses cinq tueurs. Tout oppose la vie de ces dangereux criminels nés des entrailles de l’Inde du Nord prêts au crime pour quelques roupies, à celle de l’homme qu’ils devaient éliminer. Chaku, l’as du couteau, Kabir M, l’héritier musulman de la Partition sanglante de 1947, Kalya, l’enfant serpent, Chini son complice de rapines dans la gare de Delhi, et Hathoda Tyagi qui tue au marteau, ont grandi dans la cruauté impitoyable et l’innommable environnement des millions de laissés-pour-compte de l’Inde en marche.
Une saison de lumière
Août 1937… Au cours d’une escapade à Dublin, la jeune Elizabeth Sullivan s’amourache passionnément de George Gallaher, un acteur itinérant terriblement volage. Après quelques jours inoubliables, l’impénitent séducteur disparaît, ignorant qu’Elizabeth porte leur enfant. Cédant à la pression familiale, Elizabeth épouse un fermier de Béara déjà père de quatre enfants. Les années passent… Elizabeth croit son destin scellé à tout jamais lorsqu’elle s’éprend d’un jeune homme à peine sorti de l’adolescence. Une cascade d’événements bouleverse alors son existence…
Plus loin, plus près
June s’est suicidée. Terrassée par la mort de sa sœur, Harper tourne en rond : comment n’a-t-elle pas vu venir un tel drame ? June vivait dans la chambre à côté, elle pensait la connaître par cœur. Leurs chemins s’étaient-ils à ce point éloignés sans qu’elle s’en aperçoive ? En quête de sens, Harper se raccroche à la certitude que June lui a forcément laissé un début d’explication, un signe, quelque chose, et lui tend la main quelque part… Une play-list improbable, une carte postale de Californie découverte au fond d’un tiroir lui fournissent les premiers indices. Ils la mènent à Jake, l’ami secret de June, apparemment si différent d’elle. Avec lui, Harper décide de prendre la route pour réaliser le rêve brisé de sa sœur : aller en Californie. D’étape en étape, que découvriront ils ? Et que trouveront ils au bout de ce voyage initiatique qui les rapproche à la fois du secret de June et de leurs propres sentiments ?
Les demoiselles de Provence
La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. Mais à force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain. Son épouse, la séduisante Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles: Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice, bercées par le chant des cigales. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces demoiselles les plus hautes destinées: par alliances, elle vont régner sur quatre des royaumes les plus convoités d’Europe. Malgré les ors et les fastes des cours royales elles vivront au rythme des guerres et des croisades qui ont déchiré leur temps. Leur destin respectif et leurs secrets les conduiront de la Provence à l’Angleterre en passant par la vallée du Rhin, Aigues-Mortes ou Naples, et même en Orient, de Tunis à la Terre sainte…
Ferme les yeux
Jean Latran veut comprendre pourquoi sa femme a choisi la mort. Anne était peintre. Il cherche une explication dans les tableaux qu’elle a laissés, compositions abstraites systématiquement trouées par deux mystérieuses taches blanches. Qui pourrait lui en donner la clef ? Peut-être la personne qui ne cesse d’appeler sur le portable d’Anne… En décidant enfin de décrocher, Jean est loin d’imaginer quels redoutables secrets il est sur le point d’affronter.
Le tiers des étoiles
Bernanos disait que « la principale ruse du diable est de nous persuader qu’il n’existe pas ». Marc, le narrateur de cette confession passionnée, qui sait s’il ne l’a pas rencontré sur son chemin ? C’était dans les années 1960. Il avait près de quarante ans. Il était peintre et doutait de son art, de sa vie. Survient un admirateur inconnu, envoyé par son amie Geneviève – une camarade de jeunesse dont Marc n’a jamais tout à fait cessé d’être amoureux. Qui est ce Pierre, séduisant, enthousiaste et qui lui propose de peindre une fresque dans un ensemble qu’il a construit sur la Côte d’Azur ? Un connaisseur, un dilettante, un affairiste, un don juan, un joueur maléfique et métaphysique ? Marc ne saura jamais vraiment. Toutefois, il éprouve une irrésistible sympathie pour Pierre, au point qu’il paiera de sa personne pour sauver le ménage de son ami lorsque Nane, la femme de Pierre, débarque à l’improviste dans l’auberge où son mari fait l’amour avec une maîtresse d’occasion. Mais, peu à peu, Marc va être pris à son propre piège, avec la sournoise complicité de Pierre, comme si ce dernier voulait lui jeter Nane dans les bras. Chaste aventure d’abord, quoique troublante, équivoque et lumineuse pourtant. Bientôt Marc est emporté dans un tourbillon de sentiments, de violence, de frénésie, où l’âme a sa part autant que le sexe, tandis que Dieu, quelque part, veille, » petite brise « .
Sauveterre
Dans ce roman, les lieux, les situations, les personnages, même s’ils portent des noms connus, tout est imaginaire. J’ai choisi ce titre « Sauveterre» pour son sens : terre sauve, terre d’asile. Il existe bien en Lozère, entre SainteEnimie et Mende, un Causse de ce nom. Mais jamais il n’y eut de protestants ni de maquisards. Ils ne firent qu’y passer comme ces huguenots qui infligèrent une sanglante défaite aux royalistes à la tour du Mazel, comme ces maquisards revenus du mont Lozère qui se firent massacrer à la Parade, sur le Méjean, alors qu’ils cherchaient à gagner les Cévennes.
Les Tambours de bronze
Les tambours de bronze nous entraînent, pas les pistes secrètent des Hôs, chez les peuples inconnus comme les Khas qui vivent nus, ou les Méos, les hommes du pavot, qui restent les derniers êtres totalement libres au monde. Tous ceux qui ont aimé l’Asie retrouveront dans ce livre l’odeur de la jungle à la saison sèche, les cris des bêtes la nuit, tout le charme troublant et sensuel du Laos qui fut et restera peut-être encore, pour quelques années, le plus beau paradis du monde.
Carmen et la Vénus d’Ille
Dès 11-12 ans – Carmen, c’est le récit de la passion fatale qui unit don José, un militaire basque au coeur pur, à Carmen, gitane fière qui revendique son indépendance. La Vénus d’Ille commence par la joie d’un mariage. Mais la statue de Vénus qui orne le jardin réclame son dû…
Les Mercenaires
A ma connaissance, aucun mercenaire ne répond plus à la définition qu’en donne le Larousse : « soldat qui sert à prix d’argent un gouvernement étranger ».
Les merceniares que j’ai rencontrés et dont parfois j’ai partagé la vie combattent de vingt à trente ans pour refaire le monde. Jusqu’à quarante ans, ils se battent pour leurs rêves et cette image d’eux-mêmes qu’ils se sont inventée. Puis, s’ils ne se font pas tuer, ils se résignent à vivre comma tout le monde – mais mal, car ils ne touchent pas de retraite – et ils meurent dans leur lit d’une congestion ou d’une cirrhose du fois.
Jamais l’argent ne les intéresse, rarement la gloire, et ils ne se soucient que fort peu de l’opinion de leurs contemporains. C’est en cela qu’ils diffèrent des autres hommes.
Tout s’est bien passé
« Papa m’a demandé de l’aider à en finir. » Je me répète cette phrase, elle sonne bizarrement. Qu’est-ce qui ne colle pas ? « Papa » et « en finir » ? Fin 2008, à l’âge de 88 ans, le père d’Emmanuèle Bernheim est hospitalisé après un accident vasculaire cérébral. Quand il se réveille, diminué et dépendant, cet homme curieux de tout, aimant passionnément la vie, demande à sa fille de l’aider à mourir.
Comment accepter ? Et puis, » aider à mourir « , qu’est-ce que ça veut dire ? Avec Tout s’est bien passé, Emmanuèle Bernheim livre le récit haletant et bouleversant de cette impensable aventure, de cette course d’obstacles dramatique et parfois cocasse. Dix ans après son dernier roman, Emmanuèle Bernheim revient avec ce récit écrit pour la première fois à la première personne du singulier.
Alaska
Alaska 1896 : une découverte fortuite dans la vallée du Yukon lance la ruée vers l’or ! Les terres gelées, balayées par des vents effrayants, accueillent des aventuriers prêts à endurer les pires souffrances pour les précieuses pierres jaunes. Parmi ces inconscients rêveurs venus tenter leur chance, certains repartent enrichis mais sans avoir rien appris. D’autres se laissent apprivoiser par les solitudes enneigées. C’est le cas de Tom Venn, que l’épuisement des filons ne peut détourner de ces terres inhospitalières. La découverte d’une nouvelle richesse, le saumon, la rencontre de Sam Grande-Oreille, et surtout de sa fille Nancy, des Indiens Tlingit, vont changer la vie de Tom : l’Alaska est désormais son pays !
En l’an 2230 avant J.-C., le pharaon Pépi règne sur l’Égypte. À la cour de Memphis se côtoient les grands dignitaires, les prêtres, les savants. Et dans le gynécée bruissent les étoffes des épouses et des concubines. C’est dans ce contexte historique qu’apparaît la spectaculaire princesse Nitocris, aux cheveux d’or et au teint de rose. Une enfant dont chacun admire la beauté et la force de caractère. Nitocris est la jeune sœur du prince Mérenrê, auquel elle voue une véritable passion. Ensemble, ils parcourent la campagne, sillonnent incognito la ville royale, chassent dans le désert et pêchent au bord du Nil. Mais cette tendresse qui les unit finit peu à peu par les exclure. Lentement, irrémédiablement, la jalousie, la calomnie creusent leur sillon. Dans l’entourage du roi, dans sa propre famille, au sein du haut clergé, on conspire, on manigance. Et Pharaon doit préparer sa succession. Qui montera sur le trône ? Le courageux Mérenrê, fils de la première épouse royale Neit, ou le prince Khenou, poussé par sa mère, la seconde et redoutable épouse Ipout ? En attendant de régner, Mérenrê s’initie à la conduite des affaires du royaume.
Adieu Volodia
Au 58, rue de la Mare, dans le XXe arrondissement de Paris, vivent les Guttman et les Roginski. Fuyant l’horreur des pogroms, les deux couples sont venus, l’un d’Ukraine en 1919, l’autre de Pologne en 1921 et ont eu chacun un enfant : Maurice et Elsa. Ils sont travailleurs, chaleureux. Ils veulent oublier, s’intégrer et leur naturalisation les fait pleurer de joie. La vie est belle ! Très vite, pourtant, la montée sournoise de l’antisémitisme fait planer une « drôle » de peur et crée des problèmes de travail : Les années passent cependant avec des joies et des peines, mais l’histoire est en marche vers le cauchemar. Adieu Volodia. Une large fresque de la France de 1925 à 1945, avec ses faits divers, ses assassinats politiques, son Front populaire… Un merveilleux roman avec de nombreux personnages inoubliables, rempli d’anecdotes cocasses, d’humour, de peintures justes, d’émotions, de violences et de peurs, d’amour et de tendresse. L’humour et le drame s’enchevêtrent, l’horrible et le cocasse se côtoient. Un charme extrême opère. Oui, un superbe roman.
Le jour de notre amour
Bretagne, en plein cœur de l »été.Ils y sont surpris par l’amour, un amour ébloui. Ils auront beau se débattre… Pierre, le séducteur, est ébranlé. Peu à peu il assumera son passé, la naissance d’un fils inconnu et la mort d’une petite fille involontairement sacrifiée. La belle et tragique aventure d’Héloïse et d’Abélard, qui fut jadis abbé de Saint-Gildas, n’est pas étrangère à leur histoire. Pierre saura-t-il, tout un long hiver durant, attendre la lumière comme on attend l’aurore à l’autre bout de la nuit ? Saura-t-il trouver les sentiers du pardon et de la grâce ? Livre de violence et de paix, de perdition et de renaissance, Le Jour de notre amour est un roman charnel, existentiel, riche et fertile en rebondissements. C’est aussi un roman initiatique et spirituel qui nous fait parcourir un double destin : celui de Pierre, traversé par des femmes tantôt crépusculaires, tantôt lumineuses, et celui d’Armelle, appelée à vivre l’amour au-delà de l’amour.
Piège de soie
L’entomologiste Anna Neale est profondément meurtrie par la mort de son mari David, avocat à Dublin, décédé à la suite d’une piqûre d’abeille. Mais au choc succède rapidement la surprise : David n’était pas l’homme riche et amoureux qu’elle croyait avoir épousé. Des documents lui révèlent un individu magouilleur et ruiné. La belle Anna se sent flouée et culpabilise de s’être accommodée d’une vie facile et de n’avoir été qu’une créature à admirer. Elle décide de tirer un trait définitif sur son passé. C’est ainsi que Matthew entre dans son cœur. Si Anna connaît parfaitement la vie et la reproduction des insectes, elle n’a jamais étendu sa curiosité à l’espèce humaine. Pourtant l’homme aussi est capable d’enfermer le cadavre de sa proie dans un piège de soie pour l’offrir à sa femelle avant de s’unir à elle…
Un hiver à Madrid
Dans le chaos qui suit la guerre civile espagnole, Harry Brett, interprète à l’ambassade britannique, peine à reconnaître le Madrid de sa jeunesse. La ville n’est plus qu’un champ de ruines.
Chargé par les services secrets anglais d’espionner un ancien camarade de collège lié à la faction extrémiste des nationalistes espagnols, Harry espère secrètement retrouver Bernie, son meilleur ami, fervent communiste porté disparu lors de la guerre civile. Aidé par Barbara, l’ancienne maîtresse de Bernie, et surtout par Sofia, une jeune étudiante en médecine dont il va tomber passionnément amoureux, Harry ignore encore qu’il n’est qu’un pion manipulé par des politiciens sans scrupules… Entre dilemmes, compromissions et ambiguïtés morales douteuses, dans une partie d’échecs où tous les coups sont permis, chacun des joueurs de ce quintet amoureux perdra quelque chose : ses illusions, ses certitudes, ses espoirs, voire la vie, tandis que l’Europe gronde du bruit de l’avancée nazie…
La croule
Au cours d’une « croule » –la chasse aux bécasses à l’époque des amours, au mois de mars – Jérôme Meret s’effondre, terrassé par une crise cardiaque. Du jour au. lendemain, Carine, sa fille de dix-huit ans, se retrouve seule maîtresse du domaine « Le Brizon », avec ses fermes, ses bois, sa plaine, ses étangs :un beau domaine malheureusement grevé de dettes, peu à peu mené à la ruine par son propriétaire. « Le Brizon », c’est toute la vie de Carine. La terre, les animaux, la chasse, comment pourrait-elle s’en passer ? Mais comment éviter de vendre ? Comment lutter contre les créanciers qui fondent sur elle ? Révélée à elle-même par Marc Seliavine, un homme d’affaires jusque-là peu scrupuleux, et ayant révélé à celui-ci la puissance et la pureté de la vie, cette vie que l’on découvre seulement dans un contact étroit avec la nature, Carine trouvera-t-elle auprès de celui qu’elle aime – follement, comme tout ce qu’elle, fait l’aide qu’elle en attend ? L’entreprise dans laquelle elle s’est lancée : sauver « Le Brizon », n’est-elle pas démesurée ? Peut-on tout posséder sans risquer de tout perdre ? La Sologne, avec ses paysages, son gibier, que’ Paul Vialar sait merveilleusement décrire, ajoute son pouvoir d’incantation à ce combat de chaque instant que mène une femme de chasse, une femme tout court, pour conquérir le bonheur.
Une vie de chat
Voici un roman de chat écrit par un chat. Oui, les chats savent écrire. Parce qu’ils savent se taire, observer, écouter et donner le meilleur d’eux-mêmes, rien que le meilleur. Le chat Tiffauges écrit donc, ici, le roman de sa vie. Il dit « je », ce qui en principe est le privilège des humains, bipèdes, doués de Raison. Il dit aussi Tiffany, sa première épouse ; Tityre, sa seconde épouse ; Abel, son maître, écrivain de métier, un obstiné qui écrit toujours le même roman, jamais le même roman, et qui, malgré tout, contre vents et marées, persiste et signe. Ce roman écrit par le chat Tiffauges est un chant d’amour, et d’humour, à ses épouses et à son maître. C’est aussi et surtout, un chant de tous les jours, une vie de chat, rien qu’une vie de chat, et ce n’est pas rien, du début à la fin.
Paris Bagdad
En vacances à Paris, Jules, seize ans, doit suivre sa tante journaliste, appelée à réaliser au plus vite un reportage à Bagdad ! À l’hôtel Palestine, il découvre le quotidien des journalistes ; dehors, il y a, en vrai, ce qu’il a vu tant de fois à la télévision : des chars, des hommes armés, des Américains… Il fait aussi la connaissance de Bilal, un jeune Irakien. Et quand Jules découvre que son nouvel ami s’est fait enlever, il décide de lui venir en aide par tous les moyens.
Après une sombre enquête qui l’a mêlée à un trafic de drogue, Lumikki Andersson s’est promis de ne plus se laisser impliquer dans les affaires des autres. Partie à Prague, elle profite d’un répit bien mérité. Seule. Anonyme. C’est du moins ce qu’elle croit. Mais sa rencontre avec l’étrange Lenka, qui prétend être sa sœur, l’entraîne dans une nouvelle enquête. Propulsée au cœur de secrets de famille enfouis, confrontée au pouvoir d’une secte puissante, Lumikki va tenter de percer la vérité. Malheureusement, malgré les apparences, rien n’est jamais blanc comme la neige…
Les cinq portes de l’enfer
Palmiers, clairs de lune, c’est une ville de rêve et qui porte le beau nom de Moon Beach. C’est aussi la capitale mondiale des cimetières marins et terrestres, le royaume des entrepreneurs de pompes funèbres. Dans ce Los Angeles surréaliste vivent deux garçons. Nathan, le beau, le tendre, dont le métier est de sauver des vies, et Jed, le laid, l’exclu qui, après son passage par les cinq portes de l’enfer, ne peut que donner la mort. D’une histoire qui aurait pu être macabre, Rupert Thomson fait un conte cruel, certes, mais drôle voire délirant. De Personal Stereo qui se promène les écouteurs vissés sur les oreilles à Silence, le sourd-muet bavard, en passant par Mitch le Tatoueur, toute une faune fascinante habite ce livre à la gloire de l’adolescence, de son ciel et de son enfer. Si l’on ajoute que la richesse et l’originalité des images sont à la hauteur de l’invention, on comprend que Rupert Thomson ait été salué comme un écrivain-né par les plus grands critiques anglais et américains.
Les parachutes d’Icare
A vingt ans, la ravissante Isadora voulait le ciel et la terre : découvrir le monde, devenir un écrivain célèbre et surtout, faire l’amour encore et encore pour satisfaire son diable de corps. Et rien ne lui a été refusé ! Alors, quinze ans après et toujours ravissante, pourquoi se sent-elle seule ? Et d’abord, est-on seule quand on a une douce petite fille, des amants à foison et qu’on est une romancière fêtée? Il n’empêche. Isadora a froid au coeur. Où est l’amour dans tout cela, l’amour avec un grand A, l’amour-toujours ? Et soudain un homme (de quinze ans son cadet) surgit dans sa vie : regard d’un bleu dévorant, corps de jeune fauve prêt à bondir. Qu’il bondisse vite, Isadora l’attend déjà. Ce plaisir délirant, naturel et sauvage, tout cru, n’est-ce pas ça, au fond, la vraie vie ?
Un turbulent silence
« C’est génial! On s’ attendait à un roman politique sur l’esclavage et on lit un formidable hymne tellurique qui prend la dimension d’un continent. Dans cette Afrique du Sud du siècle dernier, le sang et la mort, la passion et la violence, le sexe et la haine sont au rendez-vous. En toile de fond : l’émancipation de Galant, esclave sublime dont la révolte incarne la fierté d’un peuple déchu. Écrivain afrikaner en lutte contre l’apartheid, André Brink se révèle ici bien plus qu’un contestataire : un poète de l’épopée totale « . André Clavel, Les Nouvelles littéraires. » Dans ce style chaleureux et sensuel qui vrille le cœur, André Brink fait vivre ses personnages avec une intensité incroyable. Ils sont tapis au fond de nous pour toujours… Au total, un splendide roman chargé d’histoire, dépassions et d’amour de l’Afrique. On l’ouvre et on le dévore « .
L’idéaliste
Aux Etats-Unis, les facultés de droit ont en leur sein de sacrées personnalités: Rudy Baylor est l’un d’eux. Etudiant brillant et travailleur, son origine modeste en fait un paria courant les petits boulots pour payer ses études, survivant sur le fil du rasoir. C’est pourtant lui qui, sitôt son diplôme en poche, sera à l’origine d’un procès retentissant, dont le scandale éclaboussera l’une des plus grosses compagnies d’assurances. A travers une description sans concession de l’Amérique contemporaine, de paumés de toutes sortes, de femmes battues, de vieillards désemparés, John Grisham nous entraîne une nouvelle fois dans une aventure haletante au cœur de laquelle Rudy se débat face au cynisme sans limite du système.
Netwar – la guerre des réseaux
Cosmos 1692, le plus silencieux des satellites soviétiques, espionne sans répit le territoire Américain. A l’écoute du ciel, Serguei Voronone refugié aux U.S.A tente de percer son mystére …
L’Emprise (2) Quinquennat
Favori à l’élection présidentielle, Launay a scellé pendant la campagne un pacte avec son plus farouche adversaire, Lubiak, issu du même parti que lui. Mais Launay rêve de s’inscrire dans la postérité. Alors il change la donne en soumettant au référendum une nouvelle constitution. Une lutte à mort débute entre les deux hommes. Launay décide de se défaire de l’emprise que les services américains ont sur lui. Les alliances de circonstance, soudées avant l’élection, se renversent, et la lutte entre services de renseignement s’intensifie. Dans cette intrigue vertigineuse et actuelle, Marc Dugain réussit à entrer au plus profond de l’intimité psychologique de ses personnages et de la réalité tragique du pouvoir, là où les raisons de la lutte n’importent plus et où l’élimination de l’autre devient un objectif en soi.
Menteur
« Dans la salle d’attente du docteur Pamphile, Antoine Berthier attend. Regardez-le : il n’a l’air de rien. Pas plus anonyme et passe-partout que lui. Qui peut se douter que sa vie est cascadeuse, dangereuse, vertigineuse, amoureuse, calamiteuse et merveilleuse, cela pour une raison unique : Antoine Berthier est un menteur. Un immense et incorrigible menteur, un aventurier du bobard, un pro du boniment, un spécialiste de l’artifice, bref, quelqu’un comme vous et moi. ».
En proie à la passion
Tristan de Morpe écume de rage : son père lui a enjoint de concrétiser dans les plus brefs délais son mariage avec l’aînée des filles du baron Crispin, qui est rentré fort riche de Terre Sainte… Certes, les mariages arrangés sont le lot de la noblesse. Et ces fiançailles ont reçu la bénédiction du roi Richard Coeur de Lion, bien des années auparavant. Mais Tristan a gardé de l’unique fois où il a rencontré sa future épousé un souvenir cuisant. Elle n’avait que six ans, à l’époque, mais c’était déjà une véritable furie ! En se rendant à contrecoeur à Dunburgh, le fief des Crispin, Tristan peut constater que la petite peste d’autrefois s’est transformée en une véritable mégère. Vêtue de hardes masculines, elle ne se plaît que dans la compagnie d’animaux sauvages. Et semble aussi peu satisfaite de ce mariage qu’il l’est lui-même. Dommage qu’on ne lui ait pas promis l’autre fille de Crispin. Qui est, elle, une véritable beauté…
Grey
Redécouvrez Cinquante Nuances de Grey à travers les yeux de Christian. CHRISTIAN GREY contrôle tous les aspects de sa vie : son monde est ordonné, organisé et désespérément vide, jusqu’au jour où Anastasia Steele tombe la tête la première dans son bureau. Il tente de l’oublier, mais il est emporté dans un tourbillon d’émotions qui le dépassent. À l’inverse des autres femmes, Ana l’ingénue semble lire en lui à livre ouvert, et deviner un cœur d’homme blessé derrière l’apparence glacée du magnat des affaires. Ana pourra-t-elle effacer les horreurs que Christian a connues dans son enfance et qui ne cessent de le tourmenter ? Ou est-ce que la face sombre de la sexualité de Christian, son goût exacerbé du pouvoir et le peu d’estime de soi qui le consume auront raison des sentiments de la jeune femme ?
Le don du roi
Dans la période de grandiose euphorie et d’aimable débauche qui suit la restauration du roi Charles II, après le coup d’éteignoir donné sur l’Angleterre par Oliver Cromwell, un jeune étudiant en médecine rondelet et paillard, Robert Merivel, tombe entièrement sous le charme du nouveau souverain, dont il devient le bouffon et l’un des favoris. Il est ainsi amené à devenir le « mari postiche » de la plus jeune des maîtresses du roi, Celia Clemence, en échange d’un titre de noblesse et d’une superbe propriété dans le Norfolk. Mais le pauvre Merivel se laisse aller un beau jour à violer l’une des règles impératives de ce confortable marché. Il tombe amoureux de Celia, et la faveur royale lui est brutalement retirée. Chassé de son manoir et rejeté de tous, il rejoint l’un de ses camarades d’études, un Quaker de l’espèce la plus rigide, dans un asile de fous perdu dans la campagne. Il en devient l’un des médecins, vivant ainsi les expériences les plus hallucinantes.
Le Prix des Libraires 1980 a couronné « Des grives aux loups », le premier tome du grand roman de Claude Michelet qui se poursuit et s’achève dans le volume que voici. Le retentissement de cet ouvrage, dans le public français s’affirme profond et durable. Il est la juste récompense d’une œuvre qui parle au cœur, où tout – personnages et situations – est vrai et où la France entière, celle des villes comme celle des champs, se reconnaît et retrouve ses sources vives… Nous avons laissé la famille Vialhe et le village de Saint-Libéral au lendemain de la Grande Guerre; dans le bourg qui se réveille, la nouvelle génération affronte un monde nouveau…
Le tombeau du soleil
Roman d’ethno-fiction qui fait partager au lecteur la vie quotidienne d’une tribu au Cameroun, au début du 19e siècle. L’histoire d’une civilisation – celle des Betis – construite à l’abri de la forêt; l’histoire de son déclin au contact des Occidentaux. ////// « À cet instant, le chien se met à gronder, puis se lance dans la cour en aboyant. Les jeunes femmes le suivent sans réfléchir. Un hurlement multiple leur glace le sang. Les ennemis ont investi le hameau en silence et, au cri qui leur sert de signal, une dizaine de guerriers peints escaladent ou renversent de toutes parts la clôture. Et Mbala, les yeux écarquillés derrière la fente du toit, assiste alors à l’un de ces épisodes terribles dont il sent qu’il ne devra rien dire… ». Philippe Laburthe-Tolra est professeur d’anthropologie sociale à la Sorbonne. Il a vécu plus de quinze ans au coeur du Cameroun, parmi les descendants de Bendzo. À partir de récits oubliés, il a reconstitué, dans ce roman, leurs extraordinaires aventures.
Le fou d’édenberg
Dans l’histoire de la transformation de Saint Béat et de la folle résistance de Siméon Ecart, se retrouve en raccourci toute la mutation récente des montagnes françaises, assortie d’une critique impitoyable de la colonisation des espaces naturels. Samivel analyse avec justesse et finesse les contradictions du développement du monde alpin, pour réhabiliter la poésie, la douceur de la montagne authentique. Ce chef-d’œuvre devrait figurer dans la bibliothèque de tout lecteur attaché à la sauvegarde du patrimoine montagnard. François Labande
Nocturnal animals
Remariée à un brillant médecin, mère de trois enfants, Susan Morrow mène une vie plutôt paisible. Jusqu’à ce qu’elle reçoive un étrange présent : son premier mari Edward qui, jeune, se rêvait romancier, lui envoie le manuscrit de Bêtes de nuit, un roman qu’il vient d’achever, en lui demandant son avis, elle qui à l’époque l’encourageait tant à écrire. Le trouble naissant de Susan ne va faire que croître au fil de la lecture : ce livre raconte en effet le drame d’un homme, Tony, kidnappé sur l’autoroute avec sa femme et sa fille, alors qu’ils se rendaient dans leur maison de vacances dans le Maine. L’enlèvement tourne à la tragédie. Inquiétant : Susan possède elle aussi une maison dans le Maine.Que veut réellement lui révéler Edward… ? La lecture de Bêtes de nuit va être pour Susan l’occasion d’une pénible mais salutaire introspection.
La stratégie du bouffon
A Rome, poussé par une mère aussi riche qu’ambitieuse, Nicolas d’Ausonne devient éveque à l’âge de vingt-trois ans. L’homme fort beau, c’est un esprit brillant, mais c’est aussi un débauché de la plus spectaculaire espèce. Pour avoir parié sur le mauvais cardinal lors du conclave de 1458 (surnommé le conclave des latrines… ), le jeune prélat tombe en disgrâce et se voit exilé da,s un monastère oublié de la Vallée Borgne, une faille aride et dépeuplé située entre Cévennes et Languedoc. Il se trouve dans la situation de ces funambules de foire qui suscitent l’admiration de chacun lorsqu’ils marchent sur le fil, et les moqueries de tous lorsqu’ils en tombent. Ces souains bouffons ne peuvent redevenir des héros qu’à condition de remonter sur le fil et accomplir de plus grandes prouesses encore. Pour Nicolas d’Ausonne, cela est affaire de stratégie. Il trouve son instrument en la personne de Marin, un moine à la voix d’or, un peu soldat, un peu médecin et parfois truqueur pour les besoins de sa cause. A l’inverse des autres prédateurs de son temps qui parlent d’apocalypse imminente et appellent les fidèles aux mortifications les plus féroces, Mari,prêche l’amour de Dieu à trvers la joie d’exister et le bon usage des plaisirs de la vie… tous les plaisrs !
Entre histoire et légende, un tourbillon de sensualité, de violence et de rebondissements.
Décembre 1500. Au pied du château de Montguerlhe, gît une jeune fille ensanglantée. Elle a été violée et battue parce qu’elle s’est refusée à son maître, le seigneur François de Chazeron… Il la fait jeter aux loups, mais ces derniers n’en veulent pas. C’est que la jouvencelle appartient à une famille dotée d’étranges pouvoirs ! Comme Isabeau, qui parle aux loups, ou sa sœur Albérie, qui se transforme les soirs de pleine lune…
Alors qu’Isabeau est devenue lingère du roi François Ier, la nouvelle tombe : un chargé de justice vient d’être nommé à Paris, et celui-ci n’est autre que François de Chazeron ! Pour les femmes-loups, l’heure est venue d’affronter le cruel seigneur auvergnat.
Unies, elles se battront une dernière fois pour conquérir leur liberté…
Le serment du silence
Kate est shérif d’une petite ville de l’Ohio, au sein d’une communauté Amish où une jeune fille vient d’être égorgée après avoir été torturée et mutilée. La signature du crime lance la police sur les traces d’un serial killer, Daniel Lapp. Cependant, seize ans auparavant, Kate a survécu à l’attaque de ce psychopathe et, après l’avoir tué, a enterré le corps avec la complicité de sa famille…D’autres crimes sont commis et Kate se jure d’arrêter le tueur avant qu’il ne frappe de nouveau mais, pour ce faire, elle doit trahir sa famille et son passé et mettre au jour un sombre secret…
L’épouse de Monsieur Milton
A l’âge de seize ans, Mary Powell s’éprend d’un capitaine de la Garde Royale qu’elle aimera toute sa vie. Mais, en paiement d’une dette, elle épouse John Milton, alors âgé de trente-quatre ans. Il est puritain et poète, obsédé par les cheveux blonds de la jeune femme. Leur mariage tumultueux est au centre de ce superbe roman. Robert Graves nous fait revivre l’Angleterre du dix-septième siècle avec un incroyable luxe de détails, des personnages écartelés entre la sensibilité de la Renaissance et les tensions religieuses héritées du passé. C’est l’époque de Cromwell. La première révolution des Temps modernes avive les ambitions, exacerbe les passions et ravage le pays. John Milton apparaît dans ce contexte comme une figure emblématique, véritable médium de ce monde trouble, oscillant entre le poète sublime du Paradis perdu et le redoutable pamphlétaire politique, entre le goût de la mortification, la vocation spirituelle et la violence des passions amoureuses.
Les accommodements raisonnables
Paul doit y réécrire le scénario d’un film dont il est l’auteur, pour le compte d’un producteur qui prétend en tirer un remake. En réalité, Paul est parti pour oublier la maladie de sa femme, en dépression profonde, le remariage scandaleux de son père et, de manière plus générale, son échec personnel. Embauché par la Paramount, il découvre un autre univers où le sexe, l’argent, la drogue, la célébrité, mais aussi le désespoir occupent une place centrale. Et puis, il rencontre Selma Chantz, employée comme lui par la Paramount. Et sa vie bascule. Car Selma est le double parfait d’Anna, avec trente ans de moins…
Caraïbes
Pas moins de six siècles d’aventures, bercées par le sac et le ressac de la mer des Caraïbes, nous sont contés dans cette grandiose saga. Mer d’une céleste beauté, la mer des Caraïbes accueillit les exploits et les frasques des héros de tous les temps, depuis Christophe Colomb, « découvreur » des Amériques, à Fidel Castro, le dictateur admiré puis honni, en passant par l’étonnant Henry Morgan, le roi des pirates… De Cuba à la Jamaïque, des côtes du Mexique à celles du Venezuela, se dessine ici la cartographie des mythes merveilleux, des traditions passionnées et des fougueux mouvements historiques qui animèrent ce qu’on appelait jadis du nom si poétique et mystérieux de « terra incognita ». Véritable croisière au long cours, le livre nous emmène, au rythme des ouragans de l’Histoire, vers des horizons à faire rêver et frémir. Car ici l’émotion devant la grandeur de l’aventure humaine est sans bornes…